Tous concernés
De l’industrie lourde à l’agriculture, en passant par les services, l’éducation et les loisirs… le bruit concerne tous les secteurs d’activitéou presque.
À forte dose, il peut être source de stress, de déconcentration et provoquer des pertes d’audition.
Pour préserver la santé – ainsi que la vie sociale et professionnelle– des salariés, une directive européenne réglemente l’exposition au bruit.
Que dit la loi ?
La directive européenne n° 2003/10/CE du 6 février 2003 fixe :
• le niveau maximum d’exposition sonore des travailleurs à 87 décibels (dB) (soit le bruit émis par une alarme de recul de chariot élévateur) ;
• le seuil de danger à 85 dB (l’équivalent du bruit d’une tondeuse) ;
• et le seuil d’alerte – ou de pénibilité – à 80 dB (le niveau sonore d’une rue bruyante ou d’une salle de réunion).
Pour chaque niveau constaté, différentes actions sont possibles et recommandées.
Si le niveau d’exposition sonore est compris entre 80 et 85 dB : les salariés doivent avoir à leur disposition des protecteurs auditifs individuels. Ils ont aussi droit à un examen audiométrique préventif.
Si le niveau d’exposition est compris entre 85 et 87 dB : la loi demande aux entreprises de mettre en place des mesures pour réduire l’exposition au bruit. Par exemple : isolation des machines bruyantes, traitement acoustique des locaux, réduction du temps d’exposition…
Pour que la politique de prévention soit pleinement efficace, l’information des salariés est également essentielle.
Sources
- Equipements de Protection Individuelle (EPI) : travail en sécurité des salariés
- Prévention des risques liés au bruit en milieu tertiaire/industriel