Les origines ressenties du stress (1)
42 % des salariés pensent que c’est avant tout la vie professionnelle qui génère du stress. 6 % l’imputent à la vie personnelle.
Un tiers des salariés stressés l’impute à la fois à la vie professionnelle et personnelle.
(1) Sources : Sondage CSA Anact mars 2009.
Brisez le silence !
La crainte de donner une mauvaise image de soi et la peur des retombées sur l’évolution de sa carrière incitent au silence. Comme le montre un récent sondage (1) qui souligne qu’en situation de stress, 91 % des salariés déclarent faire la part
des choses en s’adaptant au mieux à la situation. 65 % des salariés se tournent vers leurs collègues et seulement 44 % en parlent avec leur supérieur hiérarchique.
Pourtant, rechercher l’aide extérieure est indispensable, car on est souvent mauvais juge de ses propres difficultés par manque de recul et d’objectivité. Le simple fait de parler dédramatise souvent une situation. L’échange est un antistress qui permet d’évaluer ses réactions, de les comparer et de prendre du recul.
Les proches, remparts efficaces contre le stress
Se tourner vers son entourage est essentiel. En général, l’entourage (famille, amis) est bienveillant, et donc plutôt à l’écoute, sans a priori, ni jugement de valeur. Au contact de la famille et des amis, on reconstitue ses forces, on se détend, on se distrait. Et surtout, on parle et on évacue ses peurs et ses angoisses… En d’autres termes, les proches participent à l’épanouissement personnel, rééquilibrent la vie professionnelle et peuvent aider à passer un cap difficile au travail.
L’entreprise, un lieu d’échanges
Si l’entreprise est un lieu de travail, c’est également un lieu d’échanges et de communication. Plusieurs interlocuteurs
peuvent vous aider à surmonter le stress, chacun dans leurs domaines et compétences respectifs.
- Vos collègues de travail, surtout s’il s’agit d’un travail d’équipe, constituent des aides indispensables dans la gestion du stress. Ils partagent en effet les mêmes contingences et souvent les mêmes problèmes et vont de ce fait avoir un avis éclairé, mais subjectif.
- Le supérieur hiérarchique peut aider à clarifier et (re)donner du sens aux actions et stratégies développées, à réorganiser et hiérarchiser les priorités, à réfléchir au niveau d’exigence et d’autonomie souhaité. Conscient de sa responsabilité en matière de management du personnel et de gestion du stress en entreprise, le supérieur hiérarchique doit encourager l’ensemble du personnel et féliciter les salariés qui le méritent (renforcement de l’estime de soi et valorisation du travail
effectué), inciter aussi à se former et à mieux gérer son temps au travers de propositions constructives. - Le médecin du travail, en situation de stress chronique, peut être à la fois un « recours » et un « aiguilleur », qui surveille, prévient, alerte et surtout, conseille. Rappelons qu’il est tenu au secret médical.
- Certaines entreprises proposent des soutiens extérieurs : une assistance psychologique via des psychologues cliniciens qui assurent une permanence téléphonique 24 h/24 (garantissant l’anonymat bien sûr) ; un coach, qui aide à développer ses compétences et à trouver ses propres solutions.
- Stress au travail : comprendre et agir
- Gestion du stress
- Stress, agir plutôt que subir