9 Français sur 10 pensent qu'il faut lutter contre les fake news en santé

Paris, le

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A travers son média Harmonie Santé, partenaire de l'INSERM Harmonie Mutuelle poursuit sa lutte contre la désinformation en santé

Selon une étude menée par l’institut Verian, pour le magazine Harmonie Santé et l’Inserm, près de la moitié des Français (47 %) déclarent avoir déjà été confrontés à une fake news dans le domaine de la santé. Parmi eux, 43 % ont déjà pris une décision en se basant sur une fausse information. Face à cet enjeu de santé publique, Harmonie Mutuelle, 1er assureur santé de France, s’engage à lutter contre la désinformation en santé à travers son média Harmonie Santé, partenaire de l’Inserm.

Bien que la désinformation médicale ait toujours existé, celle-ci s’est amplifiée ces dernières années avec l’accélération de la diffusion de fausses informations sur internet et les réseaux sociaux. La pandémie de Covid y a également contribué, en alimentant la défiance de certains Français vis-à-vis de la science.


Dès mars 2020, Harmonie Santé (qui s’appelait encore Essentiel Santé Magazine) consacrait le dossier de son magazine à la thématique des fake news en santé et avait fait réaliser un sondage. Cinq ans après, le média d’Harmonie Mutuelle a demandé à l’institut Verian de mesurer l’évolution du phénomène à travers une nouvelle étude (menée en décembre 20241) et un dossier de 8 pages dans son numéro de mars 2025, avec des approfondissements sur son site internet. Une démarche menée en partenariat avec l’Inserm.


 

Les fakes news influencent les choix des français en matière de santé

Selon les Français sondés, la santé est un domaine particulièrement exposé aux fausses informations. Près de la moitié d’entre eux (47 %) estime avoir déjà été confrontée à une fake news sur la santé, le plus souvent en lien avec une maladie (ils n’étaient que 37 % il y a 5 ans). Ces fausses informations ont par ailleurs un impact croissant sur leurs décisions puisque 43 % des Français interrogés affirment avoir déjà agi en se basant sur une information qui s’est avérée être fausse (contre 32 % en 2020). Les jeunes générations apparaissent particulièrement vulnérables : 60 % des moins de 35 ans disent avoir pris une décision pour leur santé à partir d’une information finalement erronée.
Cette exposition croissante n’est pas sans conséquence pour les personnes concernées. Pour certains d’entre eux, elle a pu notamment générer de l’angoisse, l'apparition de nouveaux symptômes et même l'aggravation de leur maladie, ou encore des coûts inutiles liés à des traitements inefficaces.
 

Une mobilisation collective attendue pour lutter contre la désinformation

Face à ce constat, 90 % des sondés jugent qu’il est important de lutter contre les fake news dans le domaine de la santé, d’abord en renforçant le contrôle des informations par les autorités publiques (44 %) et en durcissant la législation contre la diffusion intentionnelle des fausses informations (40 %), ensuite grâce à une plus grande transparence des sources des médias et des influenceurs (37 %), puis en sensibilisant davantage les citoyens à travers des campagnes de prévention (32 %). 

Parmi les acteurs qui devraient s’engager prioritairement pour combattre les fausses informations dans le domaine de la santé, les Français citent le plus souvent les professionnels de santé (52 %). Viennent ensuite, pour 47 % d’entre eux, l’État et les acteurs publics (comme Santé publique France, l’Agence nationale du médicament ou l’Inserm), puis les établissements de santé (publics ou privés), la communauté scientifique (à l'instar des chercheurs), les organisations et institutions internationales (comme l’OMS ou la Commission européenne), les complémentaires santé (mutuelles et assurances), etc.

79 % des Français estiment, par ailleurs, que les mutuelles ont un rôle à jouer dans la lutte contre la désinformation en matière de santé.

Pour prendre soin de sa santé, il faut d’abord être bien informé. La lutte contre la désinformation en santé est un véritable enjeu de santé publique. En tant que leader en santé et entreprise mutualiste à mission, notre rôle est d'accompagner nos adhérents tout au long de leur parcours de santé, en leur donnant les moyens d’agir plus tôt, plus vite et autrement sur leur santé. C‘est ce que nous appelons l’Eco-santé. Cela passe notamment par un accès à une information fiable et scientifiquement validée. Cette démarche est au cœur de la mission de notre média Harmonie Santé. Elle s’approfondit aujourd’hui grâce à un partenariat noué avec l’Inserm, au bénéfice de nos adhérents et du grand public. , déclare Caroline Lebrun, directrice Ressources et Ethique d'Harmonie Mutuelle.

La lutte contre la désinformation et les fake news représente une priorité pour les Français, un enjeu qui touche l'ensemble de la population, indépendamment des générations, des pratiques et des contextes individuels en matière d'information. En particulier dans le domaine de la santé, qui constitue un enjeu majeur pour l'intérêt général, il est manifeste que ce sont principalement les acteurs institutionnels que les Français sollicitent pour exiger davantage d'initiatives , analyse Stewart Chau, directeur d’études chez Verian.


Harmonie Santé et et L'INSERM allient leurs forces pour lutter contre la désinformation

Pour approfondir ses engagements en matière de lutte contre la désinformation en santé, Harmonie Mutuelle s’est associée, par le biais de son média Harmonie Santé, à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). L’institut est lui-même engagé depuis plusieurs années dans le fact-checking en santé, notamment à travers sa série Canal Détox. Le dossier du numéro de mars 2025 d’Harmonie Santé et ses prolongements ont ainsi été produits dans une logique de co-construction avec l’Inserm. 

« Nous saluons cette démarche d’Harmonie Mutuelle, à travers son média Harmonie Santé, de s’engager dans la lutte contre la désinformation en santé. C’est en unissant nos forces et en démultipliant les canaux d’information que nous sensibiliserons chaque citoyen à ce phénomène inquiétant », souligne Priscille Rivière, directrice adjointe de la communication de l’Inserm. « Ce dossier très pédagogique donne des conseils et astuces au quotidien pour que chacun d’entre nous devienne un acteur éclairé de sa santé. »

Pour aider le grand public à reconnaître les informations et les messages de prévention fiables en matière de santé, Harmonie Mutuelle entend, poursuivre ce travail en commun de lutte contre la désinformation, en s’appuyant régulièrement sur l'expertise des chercheurs de l’Inserm, pour l’identification de sujets à traiter et la vérification des faits.


Consulter le rapport d'étude



1 Étude quantitative réalisée en ligne auprès de 2000 Français de 18 ans et plus, du 11 au 16 décembre 2024.