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Agir pour votre santé

Mieux vous comprendre

    Baromètre : connaître les aidants et l’impact de leur engagement

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    Mis à jour le


    9,3 millions de personnes* soutiennent aujourd’hui, en France, un proche en perte d’autonomie pour des raisons liées à l’âge, un handicap, ou une maladie. Ce baromètre, réalisé en 2020 auprès de plus d’un millier de proches aidants, analyse qui ils sont, qui ils aident, ainsi que l’impact de cet engagement sur leur vie quotidienne. Voici les principaux enseignements de l’Enquête Harris Interactive pour le Groupe VYV, réalisée en décembre-janvier 2020*.

    Qu’est-ce qu’un aidant ?

    Selon la Charte européenne de l’aidant familial, est aidant la personne qui vient en aide à titre non professionnel, pour partie ou totalement, à une personne dépendante de son entourage, pour les activités quotidiennes.

    Cette aide régulière peut être prodiguée de façon permanente ou non. Elle peut prendre plusieurs formes :

    • soins infirmier,
    • soins,
    • accompagnement à l’éducation et à la vie sociale,
    • démarches administratives,
    • coordination, vigilance permanente,
    • soutien psychologique, communication,
    • activités domestiques, etc. »

    Téléchargez les résultats complets de l'étude

    Tout le monde peut être aidant

    D’un coup de main ponctuel jusqu’à la prise en charge de tous les actes du quotidien, l’éventail de l’aide que l’on peut apporter à un proche fragilisé est vaste. Les aidants appartiennent à toutes les catégories de population. Sur un plan démographique, socio-économique, familial ou géographique, ils reflètent fidèlement la composition de la société française.
    60 % d’entre eux sont en activité, 1 sur 5 travaille à temps partiel et 1 sur 3 peut télétravailler ou moduler ses horaires.


    Qui sont les aidés ?

    Trois quart des personnes aidées vivent encore à leur domicile. Il s’agit le plus souvent d’un parent ou d’un beau-parent et dans plus de deux tiers des cas, il s’agit d’une femme.

    Des aides aux multiples facettes

    Les aidants apportent soutien moral (79%), une aide aux démarches administratives (70%), aux courses (63%) ou à la vie sociale (61%).
    1 aidant sur 2 gère aussi une aide médicale et domestique. 1 aidant sur 4 fournit également une aide financière.
    Qu’ils apportent une aide quotidienne ou hebdomadaire, c’est au moins l’équivalent d’une sixième journée de travail pour chacun d'eux.

    Des émotions contrastées


    65 % estiment le rôle d’aidant difficile. Mais émotionnellement, le sentiment de plaisir et de sérénité l’emportent sur la difficulté d’une existence qui s’est complexifiée. La culpabilité et le sentiment de sacrifice font également partie des ressentis cités par la moitié des aidants, ainsi que la fatigue - physique et psychique - et la gestion du temps.

      


    *Sources : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications/etudes-et-resultats/93-millions-de-personnes-declarent-apporter-une-aide-reguliere-un
    *Enquête Harris Interactive pour le Groupe VYV, réalisée en décembre-janvier 2020 auprès de 1 036 aidants apportant leur aide à une personne d’au moins 50 ans.

    Observatoire Entreprise et Santé : enseignements 2019

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    Consciente du rôle à jouer par l'entreprise dans les enjeux de santé, Harmonie Mutuelle et l'institut Viavoice interrogent l'entreprise en tant que lieu et acteur de santé. Nous vous présentons ici les enseignements tirés du recueil de l'opinion des salariés et des dirigeants pour l'année 2019. 

    Du sens à la reconnaissance : les individus veulent être écoutés et s'épanouir dans l'entreprise

    Pour cette 7e édition de l'observatoire « Entreprise et santé » Viavoice – Harmonie Mutuelle, trois publics distincts ont été interrogés : salariés, travailleurs indépendants et dirigeants d'entreprise.

    Donner du sens à son travail : il semble que cela soit un pari en passe d'être gagné, puisque c'est le cas de plus des trois-quarts des salariés, dirigeants et indépendants, qui déclarent se sentir utiles dans leur travail et donner un sens à ce qu'ils font.

    Ils pensent que leur travail est utile pour la société française dans son ensemble :

    • 67% des salariés
    • 87% des dirigeants
    • 75% des indépendants

    En revanche, les salariés doutent encore que leur travail soit pleinement reconnu. Malgré une légère amélioration par rapport aux résultats 2018, seuls 44% estiment que leurs compétences et leur mérite sont reconnus, et 33% que leur salaire correspond à leur engagement et à leurs mérites.

    Seuls 45% des salariés se sentent écoutés par leurs managers et responsables hiérarchiques. Ils sont pourtant nombreux à considérer que l'écoute et la prise en compte des contraintes personnelles au sein de l'entreprise contribuent à leur santé et à leur bien-être :

    • 69% (+10 points depuis 2018) considèrent le fait que le management soit plus à l'écoute des enjeux de santé des salariés comme prioritaire,
    • 55% (+6 points depuis 2018) l'aménagement des horaires ou du télétravail selon les contraintes personnelles des salariés.

    Bien-être au travail : des progrès… à confirmer

    À la question de savoir comment ils jugent leur bien-être au travail, les salariés sont plus de la moitié à répondre positivement. Du côté des salariés, ce chiffre satisfaisant ne suffit pourtant pas à cacher les 36% (soit 9 millions de personnes) qui répondent par la négative, ni les 52% qui estiment que le bien-être au travail s'est plutôt détérioré ces dernières années.

    On observe une dynamique positive concernant la conciliation entre vies professionnelle et personnelle, qui traduit les efforts entrepris par les entreprises en la matière et révèle l'importance de la prise de conscience de tous les acteurs économiques en la matière.

    La partie n'est pas encore gagnée cependant : plus d'un tiers des salariés, des dirigeants d'entreprise et des travailleurs indépendants estime que la conciliation entre vies professionnelle et personnelle reste problématique. Cela signifie que, quelle que soit sa place dans l'entreprise, un individu a des difficultés à concilier les deux.

    Pour 44% des dirigeants d'entreprise, cette conciliation difficile est le facteur qui impacte le plus leur état de santé – devant le temps de sommeil et le temps de repos ou de loisir.

    Des équilibres de temps de vie à inventer

    Le droit à la déconnexion n'est pas spontanément cité comme mesure prioritaire pour agir en faveur du bien-être, et pourtant c'est un défi plus que jamais d'actualité. Cela ne signifie pas pour autant qu'il fait désormais partie des habitudes : 53% des salariés (+6 points depuis 2018) et 82% des dirigeants d'entreprises (+3 points depuis 2018) déclarent consulter leurs mails professionnels ou répondre à un appel en dehors de leurs heures de travail.

    Le droit à la déconnexion reste une mesure floue : plus du tiers des salariés et des dirigeants estime qu'aucune mesure concrète n'a été mise en place dans leur entreprise en faveur de ce droit à la déconnexion.

    Presqu'un tiers des dirigeants d'entreprise déclare travailler plus de 60 heures par semaine.

    Or près de 60% d'entre eux estiment que ce temps consacré à leur activité professionnelle est trop important. Il l'est d'autant plus qu'il existe une corrélation inverse entre temps de travail du dirigeant et performance de l'entreprise.

    L'Observatoire propose cette année un indice économique composé du chiffre d'affaires, du niveau de marge, des résultats de l'entreprise ainsi que des perspectives d'avenir déclarés par les dirigeants. Cet indice atteint son niveau le plus bas lorsque le temps consacré au travail se situe entre 55 et 59 heures. Inversement, il atteint son niveau le plus haut lorsque le temps de travail se situe entre 35 et 39 heures par semaine. À l'inverse, on observe une corrélation positive entre l'indice d'activité économique et le temps de détente et de loisirs.



    « Les études le montrent : la santé et la performance globale de l’entreprise sont liées. Pourtant les dirigeants considèrent souvent qu’ils doivent se concentrer uniquement sur leur entreprise et oublient de prendre soin d’eux. Harmonie Mutuelle souhaite combattre ces idées reçues pour permettre aux chefs d’entreprises de découvrir les impacts positifs d’une approche nouvelle, pour eux-mêmes et pour leur entreprise.»

    Lionel Fournier,
    Directeur santé & écologie(s)

    Etude sur le stress des dirigeants de PME

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    Mis à jour le


    Le Groupe VYV et Harmonie Mutuelle ont mené une étude1 pour mieux repérer les facteurs de stress des dirigeants de PME. Objectif affiché : entreprendre sans s'épuiser !


    • La santé psychologique de nombreux dirigeants a été malmenée ces derniers mois avec la crise sanitaire.

    • Pour appréhender leur état d’esprit, le Groupe VYV et Harmonie Mutuelle ont mené une étude auprès de dirigeants adhérents à la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises.

    • Ses résultats sont très instructifs sur les facteurs de stress et les signaux d’alerte pour éviter le burn-out. Ils permettent d’envisager des réponses aux difficultés rencontrées.

    Les dirigeants ne sont pas épargnés par le burn-out ou épuisement professionnel
     

    Entreprendre est exaltant mais c’est aussi épuisant. La santé du chef d’entreprise est une question qui nous tient à cœur, car elle est un enjeu de compétitivité pour son activité professionnelle.

    Nous savons aujourd’hui que 17,5 % des dirigeants de TPE-PME sont confrontés au burn-out, soit environ 560 000 dirigeants2. Le panel de dirigeants de la CPME interrogés confirme ces résultats :

    • 22,9 % des sondés sont en risque de burn-out
    • 10 % d’entre eux présentent un risque d’épuisement professionnel élevé
    • 3,8 % sont même confrontés à un risque de burn-out très élevé requérant l’aide d’un professionnel de santé

    Compte-tenu de la situation inédite de confinement, ce stress a également été mesuré, en avril 2020. Le niveau global d’épuisement a quasiment doublé lors de la crise sanitaire pour s’établir à 34,5 % pour la population entrepreneuriale.

    Même si les facteurs habituels demeurent à un niveau élevé (fatigue, sentiment de déception et lassitude), le sentiment d’impuissance et d’être coincé, ainsi que les difficultés à dormir ont été exacerbés en cette période de confinement. Dans ce contexte, le risque de burn-out prend une toute autre signification, comme s’il avait muté en épuisement d’empêchement.


    Quels sont les facteurs de risque de burn-out ?
     

    • L’étude montre que les chefs d’entreprise de moins de 45 ans ont un risque de burn-out significativement supérieur à celui de leurs homologues plus âgés. En revanche, il n’a pas été trouvé de différence significative entre les hommes et les femmes
    • Le statut d’employeur augmente significativement le risque : 24,4 % des dirigeants employeurs présentent un risque de burn-out contre 13,3 % chez ceux qui n’ont pas de salariés.
    • La motivation entrepreneuriale induit aussi des risques différents entre ceux qui disent avoir entrepris par nécessité (36,8 % des dirigeants interrogés) ou par choix et opportunité (63,2 % de l’échantillon) : 30,5 % des entrepreneurs par nécessité sont en risque de burn-out, contre 17 % des entrepreneurs par opportunité.

    Les signaux qui doivent alerter
     

    • L’impression d’une santé qui se dégrade

    Interrogés sur leur santé perçue, les dirigeants présentant un risque de burn-out se déclarent globalement en moins bonne santé que ceux qui ne présentent pas ce risque.

    • Des troubles du sommeil, tels que la fatigue au réveil, les difficultés d’endormissement, les réveils précoces et nocturnes sont des indicateurs d’alerte.
       
    • Une forte pression au travail

    La sensation de forte pression au travail (63 % des répondants) arrive bien devant d’autres facteurs de stress plus familiaux ou personnels. Mais le stress lié à des problèmes financiers, des problèmes familiaux et une insatisfaction au travail ne doivent pas non plus être négligés.

    • Les technostresseurs

    La surcharge technologique est le créateur de stress le plus fréquent au sein de cette population, ressentie par 62,3 % des dirigeants interrogés.
    Une surcharge d’information et de communication impacte significativement la surcharge de travail et donc le stress ressenti.
    L’invasion de technologies dans la sphère privée, la surcharge technologique ressentie par les dirigeants, ainsi que l’incertitude liée aux changements fréquents des technologies peuvent être les technostresseurs les plus prédicteurs d’un risque de burn-out.


    Une prise de conscience nécessaire
     

    Se faire aider d’un médecin, d’un psychologue ou d’un coach, s’accorder le droit à la déconnexion, se réorganiser pour déléguer… sont autant de pistes à explorer pour les dirigeants de TPE-PME. Repos, recul, récréation, voilà les axes à travailler pour bâtir les voies d’un entrepreneuriat plus durable et plus respectueux de leur santé.

    En tant qu’acteurs majeurs de protection sociale, le Groupe VYV et Harmonie Mutuelle militent pour Entreprendre sans s’épuiser, sans mettre en péril sa santé. Nous sommes convaincus que c’est la seule voie d’un entrepreneuriat durable et d’un tissu de PME pérennes.

    (1) Etude juin 2020 du Groupe VYV- Harmonie Mutuelle / CPME / AMAROK, menée de janvier 2018 à décembre 2019 auprès de 1731 dirigeants adhérents à la CPME.

    (2) Echantillon représentatif des dirigeants de PME en France (Echantillon 8) dans l’article : Torrès O. et Kinowski-Moysan C. (2019), “Dépistage de l’épuisement et prévention du burnout des dirigeants de PME : d’une recherche académique à une valorisation sociétale”, Revue Française de Gestion, n° 284, pp. 171-189.

    Observatoire Entreprise et Santé : enseignements 2018

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    Mis à jour le


    Consciente du rôle à jouer par l'entreprise dans les enjeux de santé, Harmonie Mutuelle et l'institut Viavoice interrogent l'entreprise en tant que lieu et acteur de santé. Nous vous présentons ici les enseignements tirés du recueil de l'opinion des salariés et des dirigeants pour l'année 2018.

    La reconnaissance, pilier du bien-être au travail

    Les composantes du bien-être au travail sont diverses, et comprennent à la fois des éléments liés aux conditions de travail, à son organisation, au stress mais aussi aux risques psycho-sociaux.


    Parmi tous les indicateurs utilisés, la reconnaissance au travail ressort particulièrement en 2018. Elle prend largement le pas devant le sens que l'on reconnaît à son travail ou la perception de son utilité.


    Selon l'étude, la reconnaissance au travail passe entre autres par la qualité des relations humaines et le salaire. Par ailleurs, l'enjeu de la reconnaissance est davantage lié à la reconnaissance des compétences.

    • 52% des salariés pensent que leurs compétences ne sont pas assez reconnues par leurs managers et collègues,
    • 67% des salariés jugent leur travail utile pour la société française (vs 86% des dirigeants et 70% des indépendants).

    Cet observatoire met également en évidence la perception par les salariés d'une dégradation globale du bien-être au travail. Un faible nombre de personnes interrogées considère que le bien-être au travail s'est amélioré, seulement 18% des salariés, 10% des indépendants et 35% des dirigeants.

    Le bien-être au travail à l'épreuve des mutations technologiques

    Pour 61% des salariés et 69% des dirigeants, les nouvelles technologies ont accéléré le rythme de travail. Mais 58% des salariés, 80% des dirigeants et 66% des travailleurs indépendants estiment que les technologies ont facilité leur travail au quotidien.

    Par ailleurs, l'étude révèle qu'il existe un aspect paradoxal des nouvelles technologies : pour aussi bénéfiques qu'elles soient, les technologies ne peuvent pas être la solution unique du bien-être au travail. Cette « 3e révolution industrielle » amène des inquiétudes liées aux modifications des métiers et des organisations.

    Une culture d'entreprise à repenser

    L'enjeu pour les dirigeants est donc d'accompagner cette transformation et valoriser les nouvelles compétences, d'abord par:

    • la formation (plébiscitée à 75% par les dirigeants)
    • le renforcement du dialogue social
    • en donnant une place prépondérante au bien-être au travail.

    Ce dernier doit être élément de réassurance dans un univers en mouvement permanent. Comment donc remettre plus d'humain en entreprise face à toutes ces évolutions technologiques et changements de métiers ?

    Observatoire Entreprise et Santé : enseignements 2017

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    Mis à jour le


    Consciente du rôle à jouer par l'entreprise dans les enjeux de santé, Harmonie Mutuelle et l'institut Viavoice interrogent l'entreprise en tant que lieu et acteur de santé. Nous vous présentons ici les enseignements tirés du recueil de l'opinion des salariés et des dirigeants pour l'année 2017.

    Une prise de conscience des enjeux de santé dans l'entreprise


    L'Observatoire Entreprise et Santé Viavoice-Harmonie Mutuelle confirme une prise de conscience des enjeux de santé de plus en plus forte dans l'entreprise avec une progression cette année de 7% et 17 % depuis 2015.

    Ainsi, 85% des dirigeants interrogés déclarent que des actions de santé sont menées dans leur entreprise au bénéfice des salariés, un chiffre en hausse de 17 points depuis 2015.

    Cette progression s'explique par :

    • L'idée croissante selon laquelle la bonne santé des salariés participe à l'activité économique : 76% des dirigeants pensent que les actions de santé ont un impact sur la situation économique de l'entreprise (+ 8 points depuis 2014) ;
       
    • Le sentiment que les actions de santé et de bien-être à destination des salariés fidélisent les salariés en améliorant l'ambiance de travail pour 82% des dirigeants (+6% depuis 2014) et l'attachement à l'entreprise pour 78% des dirigeants (+7% depuis 2014) ;
    • La santé en entreprise a également progressé grâce à l'Accord National Interprofessionnel. 56% des dirigeants estiment que « l'ANI a  amélioré la prise de conscience des entreprises sur l'importance des enjeux de santé ».

    Droit à la déconnexion et burn-out

    En parallèle, des enjeux émergents complexes apparaissent dans le monde du travail comme le droit à la déconnexion ou la prévention au risque de burn-out. Les mesures préconisées pour y remédier font débat.

    La déconnexion au travail

    • 56% des salariés et 45% des dirigeants pensent qu'il faudrait « interdire totalement » l'envoi d'emails professionnels en dehors des heures de travail,
    • 77% des salariés et 83% des dirigeants privilégient une approche plus souple qui garantirait au salarié le droit de ne pas les consulter.

    La France compte environ 2,3 millions de travailleurs indépendants, également préoccupés par les enjeux de santé au travail. Selon l'Observatoire Entreprise et Santé 64% d'entre eux déclarent faire attention à l'impact de leur travail sur leur santé.

    Face à cette forte préoccupation, les travailleurs indépendants ne disposent cependant pas des mêmes avantages que les salariés en entreprise :

    • pour 73% d'entre eux, leur statut ne leur permet pas de bénéficier d'une bonne protection sociale
    • pour 66% d'entre eux d'être bien remboursé.

    C'est pourquoi, les entrepreneurs et professionnels souhaitent la simplification des cotisations sociales ou encore l'extension du droit aux allocations chômages en cas de cessation d'activité.

    • 90% des travailleurs indépendants déclarent que leur statut leur permet une plus grande autonomie et un plus grand épanouissement au travail.

    Observatoire Entreprise et Santé : enseignements 2016

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    Consciente du rôle à jouer par l'entreprise dans les enjeux de santé, Harmonie Mutuelle et l'institut Viavoice interrogent l'entreprise en tant que lieu et acteur de santé. Nous vous présentons ici les enseignements tirés du recueil de l'opinion des salariés et des dirigeants pour l'année 2016.

    L'entreprise, « acteur » de santé

    Un an après la généralisation de la complémentaire santé, l'observatoire montre que l'entreprise en tant qu'acteur de santé est une idée qui progresse :

    • 87 % des salariés (+7% par rapport à 2015) et 90% des dirigeants (+8%) pensent qu'il est du rôle de l'entreprise de contribuer à la bonne santé de ses salariés
    • 78 % des dirigeants (+8%) pensent que « beaucoup » ou « pas mal » d'actions sont menées pour la santé des salariés dans leur entreprise
    • 84 % des dirigeants (+4%) pensent que ces actions sont vraiment importantes pour les salariés
    • 80% des dirigeants (+6%) sont convaincus du bien-fondé des actions menées pour la santé des salariés sur leur motivation et 82% (+6%) sur la productivité de l'entreprise.

    Conciliation vie professionnelle/vie personnelle

    Un nouvel enjeu pour les entreprises

    Concilier vie professionnelle, obligations familiales et bien-être de tous les membres de la famille est un nouveau défi pour les salariés comme pous les entreprises :

    • 90% des salariés considèrent comme un enjeu important au quotidien
    • 75% des salariés et 62% des dirigeants considèrent comme étant du rôle de l'entreprise

    Toutefois, les avis entre salariés et dirigeants divergent sur la perception du niveau d'implication actuel des entreprises :

    • 74% des dirigeants considèrent que leur entreprise est impliquée sur ces questions
    • Alors que seuls 39% des salariés pensent que leur entreprise l'est réellement

    Les actions à mener

    Les salariés se disent principalement préoccupés par des problématiques d'organisation du temps de travail :

    • 65% des salariés relèvent comme difficulté l'inflexibilité des horaires de travail en cas de contraintes familiales
    • 57% citent l'aménagement des horaires et du temps de travail comme la solution la plus attendue
    • 46% attendent une meilleure sensibilisation des managers sur ces problèmes du quotidien.
    • 27 % des salariés (et 51 % des cadres) citent du télétravail comme solution aux problématiques de temps de travail.

    Des services dispensés par l'entreprise et favorisant un épanouissement personnel des salariés font aussi partis des attentes révélées par cet observatoire :

    • 31% des salariés se disent intéressés par des solutions de garde d'enfants (ponctuelles ou permanentes)
    • 23 % des plus de 50 ans demandent des formations et ateliers de préparation à la retraite

    Ces résultats révèlent un nouvel enjeu de santé et de bien-être au cœur des préoccupations des entreprises. Hier centrées en matière de santé sur la prévention des risques professionnels, les entreprises s'accordent ainsi aujourd'hui à agir plus largement pour aider les collaborateurs à trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle au quotidien.

     

    L'entreprise doit avoir pour rôle de contribuer à la bonne santé des salariés

    L'entreprise doit contribuer à la bonne santé des salariés :

    90 % des dirigeants 
    87 % des salariés le pensent


    Des avis divergents sur l'implication de l'entreprise :

    74 % des dirigeants considèrent que leur entreprise est impliquée
    contre 39 % des salariés

    La conciliation vie pro/vie perso :

    65 % des salariés souhaitent que leur entreprise soit plus flexible sur les horaires de travail
    51 % des cadres citent le développement du télétravail comme solution aux problématiques de temps de travail
    31 % des salariés souhaite que leur entreprise mettent en place des solutions de garde d'enfants
    23 % des seniors demandent des formations et ateliers de préparation à la retraite

    Observatoire Entreprise et Santé : enseignements septembre 2015

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    Mis à jour le


    Consciente du rôle à jouer par l'entreprise dans les enjeux de santé, Harmonie Mutuelle et l'institut Viavoice interrogent l'entreprise en tant que lieu et acteur de santé. Nous vous présentons ici les enseignements tirés du recueil de l'opinion des salariés et des dirigeants pour le deuxième semestre 2015. 

    Santé en entreprise : nécessaire, sécurisante et obligatoire

    L'entreprise est bien un acteur de santé. Pour 80% des salariés et 82% des dirigeants, l'entreprise a un rôle à jouer pour « contribuer à la bonne santé de ses salariés ».

    Dirigeants et salariés partagent la même vision de la santé en entreprise. 

    Ils la définissent comme :

    • une nécessité (62% des salariés et des dirigeants),
    • une sécurité, c'est-à-dire un investissement pour la bonne marche de l'activité (44% des salariés et 41% des dirigeants)
    • une obligation légale, économique ou éthique (40% des salariés et 36% des dirigeants).

    Généralisation de la complémentaire santé : de plus en plus connue et attendue

    En vigueur au 1er janvier 2016, la Loi sur la sécurisation de l'emploi bénéficie d'une meilleure visibilité :

    • Pour les salariés : 70% en ont déjà entendu parler (contre 55% en mars dernier)
    • Pour les dirigeants d'entreprises : 93% en ont déjà entendu parler (contre 82% en mars dernier)

    L'observatoire montre également que cette loi représente un investissement positif pour la santé

    • pour 57% des salariés,
    • pour 60% des dirigeants.

    Un modèle tripartite pour les dispositifs de santé


    Dirigeants comme salariés sont en attente d'une plus grande implication mutuelle vis-à-vis des dispositifs de santé. Ils privilégient un modèle tripartite de la santé en entreprise combinant l'action :

    • des services de santé représentants la « légitimité » et le « savoir-faire »,
    • de la direction générale devant favoriser l'« impulsion » et l'« écoute »,
    • des salariés eux-mêmes au nom de la « responsabilisation » et pour une plus grande « implication »


    Les autres acteurs (RH, représentants du personnel et CHSCT, managers) sont considérés dans ce modèle comme certes utiles mais plus secondaires.

    La santé connectée, un outil attractif de prévention

    Les dispositifs e-santé font l'objet d'un fort intérêt de la part des salariés et des dirigeants. Les plus plébiscités sont :

    • les outils de mesure et de recommandations des postures de travail pour 75% des salariés et 54% des dirigeants,
    • les outils de mesure du stress en temps réel pour 73% des salariés,
    • les formations à distance sur la santé et les risques professionnels pour 49% des salariés et 36% des dirigeants

    Enfin 45% des salariés seraient intéressés par une application de suivi de sa santé au quotidien sur mobile. Un chiffre qui monte à 60% chez les salariés de demain, les 18-24 ans.

    Les chiffres à retenir

    • L'entreprise doit  contribuer à la bonne santé des salariés :

    82 % des dirigeants
    80 % des salariés le pensent


    • Une perception similaire entre dirigeants et salariés :

    62% estiment que la santé en entreprise est une nécessité

    Les actions menées pour la santé en entreprise ont un impact :

    • sur l'ambiance de travail pour

    82 % des dirigeants
    70 % des salariés

    • sur la productivité pour

    76 % des dirigeants
    71 % des salariés

    Observatoire Entreprise et Santé : enseignements juin 2015

    4 minute(s) de lecture
    Mis à jour le


    Consciente du rôle à jouer par l'entreprise dans les enjeux de santé, Harmonie Mutuelle et l'institut Viavoice interrogent l'entreprise en tant que lieu et acteur de santé. Nous vous présentons ici les enseignements tirés du recueil de l'opinion des salariés et des dirigeants pour le premier semestre 2015.

    Santé en entreprise : un sujet de plus en plus important

    80 % des salariés et 84 % des dirigeants pensent que l'entreprise doit avoir pour rôle de contribuer à la bonne santé des salariés.

    L'entreprise comme « lieu de santé » est plébiscitée par l'ensemble des personnes interrogées.

    Les actions menées en faveur de la santé sont bénéfiques sur de nombreux aspects de la vie de l'entreprise :
       • le climat de confiance (70 % des salariés et 81 % des dirigeants),
       • l'ambiance de travail (71 % des salariés et 78 % des dirigeants),
       • l'attachement à l'entreprise (62 % des salariés et 77 % des dirigeants),
       • la productivité (69 % des salariés et 75 % des dirigeants)
       • la motivation des salariés (68 % des salariés et 77 % des dirigeants).

    Ces résultats en hausse par rapport à l'année dernière confirment l'importance du sujet qu'est la santé en entreprise.

    Des priorités communes et pour chacun

    Mettre en place des « mesures pour lutter contre le stress au travail » est de loin la priorité pour agir sur la santé des salariés. 41 % des salariés, 49 % des salariés de grandes entreprises et 19 % des dirigeants s'accordent sur ce point.

    Viennent ensuite des préoccupations liées à :

    • la restauration collective (cité par 18 % des salariés et 15 % des dirigeants)
    • et l'accès à des actions de prévention santé (cité par 15 % des salariés et 12 % des dirigeants).

    Les attentes des salariés et des dirigeants d'entreprise ne sont cependant pas identiques :

    • Les salariés expriment des priorités plus managériales et relationnelles
    • Les dirigeants, quant à eux, privilégient davantage les équipements (défibrillateurs).

    La généralisation de la complémentaire santé perçue positivement

    A partir du 1er janvier 2016, l'Accord National Interprofessionnel (ANI) permettra à tous les salariés de bénéficier d'une complémentaire santé.

    • 82% des dirigeants d'entreprise déclarent connaître ce dispositif, contre 55% des salariés interrogés.

    • Globalement apprécié, cet accord est perçu positivement par 72% des salariés, et 64% des dirigeants d'entreprise.

    L'intérêt marqué des salariés pour une application de prévention personnalisée

    Pour mieux anticiper les difficultés de santé, 60 % des salariés se disent intéressés par une application de prévention personnalisée permettant de suivre leur santé au quotidien.Ce n'est pas le cas des dirigeants, intéressés pour seulement 18 % d'entre eux.

    Observatoire Entreprise et Santé : enseignements 2014

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    Consciente du rôle à jouer par l'entreprise dans les enjeux de santé, Harmonie Mutuelle et l'institut Viavoice interrogent l'entreprise en tant que lieu et acteur de santé. Nous vous présentons ici les enseignements tirés du recueil de l'opinion des salariés et des dirigeants pour l'année 2014. 

    L'entreprise est-elle un lieu d'accès à la santé ?

     

    Le premier Observatoire Entreprise et Santé, réalisé par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, Le Figaro et France Info, met en lumière les actions de santé au travail, du point de vue des salariés mais également des dirigeants d'entreprises privées et du secteur public.

    À plus long terme, cet observatoire permettra d'évaluer la relation santé-travail dans une entreprise en France, et de mesurer l'impact de l'Accord National Interprofessionnel (ANI) dans cette relation.

    Comment les Français appréhendent-ils l'engagement de leur entreprise en matière de santé ?

    Cette première vague démontre que le « travail » est effectivement perçu en France comme un « lieu de santé », même si les salariés se sentent peu informés sur les actions mises en place.
    87 % des dirigeants du privé et 85 % des managers du public pensent que c'est le rôle de l'entreprise de contribuer à la bonne santé des salariés.

    • Une très large majorité des salariés (92 %) et des dirigeants (98 % des dirigeants du privé et 85 % des managers du public) pense que l'état de santé des collaborateurs est globalement bon.
    • 75 % des dirigeants du privé, 62 % des managers du public et 55 % des salariés jugent les actions de santé comme quelque chose de « vraiment important ».

    Les salariés se sentent souvent mal renseignés sur ce qui est proposé :

    Si 79 % des dirigeants du privé considèrent que les actions de santé menées au sein de leur entreprise sont nombreuses, seuls 35 % des salariés partagent cet avis. Un salarié sur deux (49 %) se déclare « bien informé » sur les dispositifs de santé présents au sein de l'entreprise.


    Une attente forte en termes d'accès à la complémentaire santé et de prévention des risques psycho-sociaux

    Pour les dirigeants d'entreprise et les salariés, trois actions de santé sont jugées particulièrement utiles et attendues :

    • Parmi les mesures déjà existantes dans une majorité d'entreprises, les salariés (41 %) mais surtout les dirigeants du privé (59 %) jugent particulièrement essentiel l'accès à une complémentaire santé, dispositif qui deviendra obligatoire en 2016.
    • Pour l'avenir, les attentes des salariés comme des managers du public portent d'avantage sur l'aspect relationnel et les risques psycho-sociaux. Ils souhaitent notamment une réduction de la pression sur les objectifs et un management plus à l'écoute.
    • Enfin, les dirigeants du privé envisagent de leur côté d'améliorer l'accès à l'information sur les risques (actions de prévention, investissement dans du matériel, des outils d'information, des défibrillateurs, etc.), même si les mesures contre le stress restent fortement présentes dans l'esprit d'un certain nombre d'entre eux (28 %).


    Des disparités importantes selon la taille de l'entreprise

    • Les salariés des grandes entreprises ont davantage conscience du nombre d'actions menées au sein de leur entreprise. 48 % des salariés de grandes entreprises (250 salariés et plus) pensent qu'un certain nombre d'actions sont menées, contre 33 % dans les entreprises de 50 à 249 salariés, et 24 % seulement dans les entreprises de moins de 50 salariés. Ces différences s'expliquent par le fait que certains dispositifs comme le CHSCT, l'infirmerie ou la restauration collective, ne sont pas obligatoires dans les TPE-PME.
    • Le stress au travail et la pression managériale plus ressentis dans les grandes entreprises.
    1. Le stress au travail : 42 % des salariés de grandes entreprises contre seulement 26 % dans les entreprises de moins de 50 salariés.
    2. La pression managériale : 34 % des salariés des grandes entreprises contre 19 % dans les entreprises de moins de 50 salariés.
    • Paradoxalement, alors que les salariés des grandes entreprises se sentent mieux pris en charge en matière de santé, ils signalent également certains problèmes de manière plus fréquente.
    • Les TPE-PME semblent compenser la difficulté à mettre en place des structures dédiées par une meilleure écoute et une meilleure attention au quotidien.

    La santé : un impact humain, organisationnel et économique sur l'entreprise

    • Sur le plan humain et organisationnel

    70 % des salariés, 78 % des dirigeants du privé et 75 % des managers du public jugent que les actions de santé en entreprise ont un impact important sur le climat de confiance. Ils sont par ailleurs respectivement 68 %, 76 % et 75 % à les juger importantes pour l'ambiance de travail.

    • Sur le plan économique et productif

    67 % des salariés, 74 % des dirigeants du privé et 69 % des managers du public pensent que les actions de santé ont un impact important sur la « productivité ».

    • Sur l'attractivité de l'entreprise

    59 % des salariés, 71 % des dirigeants du privé et 66 % des managers du public voient dans les actions menées en matière de santé un facteur essentiel d'attachement à l'entreprise.