Parents d'étudiant : mais que fait-il de son temps ?

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Vous vous demandez peut-être comment votre enfant organise son emploi du temps étudiant. En tant que parent, vous avez tendance à imaginer le pire en termes de gestion du temps. Eh bien vous avez trop d'imagination. Il est probablement plus studieux que vous ne le pensez. 

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Parents d'étudiant : le burn-out guette-t-il ?

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Paroles d’entrepreneurs – Donner une deuxième vie aux objets et un nouveau départ à ses salariés

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Xavier Porchier dirige une entreprise de l’économie solidaire qui récupère du mobilier de bureau et lui donne une seconde vie. Une démarche qui conjugue innovation et insertion : regardez !

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Choisir son orientation : le panorama complet des filières pour accompagner votre enfant

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Tous les jeunes n'ont pas la chance de savoir précisément quel métier ils ont envie d'exercer plus tard. Mais il n'est jamais trop tard pour les aider à choisir la bonne orientation. Nous mettons à votre disposition 35 guides gratuits présentant les différentes filières qui pourraient intéressées votre enfant. On y retrouve des infos détaillées sur chacune d'entre elles, l'accompagnement proposé, les débouchés, ainsi qu'un volet plus pratique. Pour vous, nous avons résumé ci-dessous les principaux atouts de chaque filière. 


Retrouvez ci-dessous nos guides conseils par filière :

Administration économique et sociale  |  Architecture  |  Chimie  |  Commerce  |  Droit et science po  |  Eco-gestion |  Géographie  |  Histoire  |  Histoire de l'art et archéologie | IFSI |  Information Communication Informatique |  LEA  |  Langues, littérature, civilisations étrangères et régionales  |  Lettres modernesMathématiques  |  Médecine Odontologie |  Pharmacie  Physique  |  Psychologie | PhilosophieSociologie  |  Sciences du langageSciences de l'éducation |  Sciences de la vie Sciences et technologies Sciences pour la santé Sciences pour l'ingénieur  |  Etudes vétérinaires STAPS

Deux cursus universitaires spécifiques :

  • IUT

    Les IUT permettent d'emprunter de nombreuses voies extrêmement variées : agriculture, banque, bâtiment, tourisme, industrie, santé, commerce... Mais plus qu'une voie, les IUT sont un mode d'apprentissage professionnalisant, qui crée des liens étroits entre l'université et le monde de l'entrepris Comme son nom l'indique, elle permet d'alterner la théorie et la pratique avec une phase d'apprentissage scolaire et des périodes de stage en milieu professionnel. Un choix idéal pour les étudiants qui veulent prendre le temps d'enrichir leurs connaissances, tout en ayant déjà un pied dans le milieu professionnel. 

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  • IAE

    Les Instituts d'administration des entreprises (IAE) sont de vraies références dans le domaine de la gestion, du management et du marketing.

    Tous les niveaux de formation sont proposés, de la licence au doctorat. Et qu'ils soient généralistes ou spécialisés, les enseignements proposés permettent à chacun de construire un projet qui lui ressemble : management, comptabilité, audit, finance, marketing, ressources humaines, communication, etc...

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Administration économique et sociale (AES)

  • Une filière pluridisciplinaire, entre gestion, économie, droit et sociologie. Les débouchés dépendant du niveau d'études atteint. À l'issu de cette formation, on rejoint en général des fonctions d'encadrement de l'administration et de la gestion, dans les entreprises privées mais également, dans la fonction publique et le secteur sanitaire et social. 

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Architecture

  • 22 écoles d'architecture sont reconnues par l'État et l'Ordre des architectes. On y entre plutôt avec un bac scientifique, de bonnes connaissances en physique et mathématiques étant requises. La motivation et la détermination d'élèves issus d'autres filières peut cependant faire mouche. Il faut compter 6 ans d'études minimum pour atteindre le graal de la plupart des aspirants architectes : ouvrir leur propre cabinet en libéral. 

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Chimie

  • Sans chimie, pas d'industrie, de bâtiments, d'agriculture, de santé. La chimie est partout. Ce cursus varié offre donc de nombreux débouchés aux étudiants qui la choisissent. S'il faut bien sûr un intérêt pour la transformation de la matière, la filière a un atout majeur : elle propose de nombreuses voies d'accès. DUT, BTS, licences universitaires, licences pro, écoles d'ingénieurs, masters : à chaque passionné de chimie un diplôme adapté à son projet et ses ambitions. 

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Commerce

  • Non, le combo prépa + école supérieure de commerce n'est plus la seule et unique voie pour cette filière très demandée. Plus du tiers des étudiants qui intègrent une école de commerce le font désormais dès l'obtention de leur baccalauréat. L'avantage majeur de la filière commerciale étant que les connaissances acquises peuvent s'appliquer à n'importe lequel des domaines de prédilection de votre enfant. Qu'il monte sa propre entreprise ou devienne cadre salarié, il pourra donc travailler aussi bien dans l'agroalimentaire que dans la tech ou la création. 

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Droit et science po

  • Deux voies très ouvertes, pour qui n'a pas peur d'abattre pas mal de travail personnel et souhaite enrichir constamment sa culture générale et sa compréhension du monde. On peut bien sûr se destiner à la profession d'avocat ou avoir le désir de se lancer en politique. 

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Éco-gestion

  • Il est bien entendu préférable d'aimer l'économie et la gestion pour choisir cette voie. Une fois posée cette évidence, ce cursus très varié présente de nombreux débouchés, et notamment parce qu'il se construit autour de trois pôles : analyse économique, techniques quantitatives (statistiques, probabilités, informatique) et sciences de gestion (compta, gestion, droit des sociétés). Complétés de cours de langues, de finance, de comptabilité générale, de sociologie et d'histoire économique. banque, assurance, ressources humaines, marketing : les voies de professionnalisation sont variées

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Géographie

  • Contrairement aux idées reçues, l’enseignement n’est pas le seul débouché d’un cursus de géographie. Si votre enfant a toujours été le champion des noms de département au jeu des plaques d’immatriculation, sur la route des vacances, de nombreuses voies s’offrent à lui : journalisme, nouvelles technologies, développement culturel, aménagement du territoire. Il est nécessaire de consentir beaucoup de travail personnel pour réussir dans cette voie.

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Histoire

  • À l’image de la géographie, l’histoire souffre d’un préjugé caricatural. Oui, on peut devenir professeur d’histoire. Mais on peut aussi s’épanouir dans le journalisme et les médias, dans la culture, dans l’édition ou encore, dans la protection du patrimoine. Des secteurs d’activités très prisés, qui ouvriront leurs portes aux plus investis : tout comme en géographie, lectures et travail personnel intensifs sont indispensables pour réussir.

    Le guide complet

Histoire de l'art & archéologie

  • Une licence au contenu riche, qui aborde peinture, sculpture, architecture et gravure sous tous les angles (historique, esthétique, culturel, sociologique…) et à travers toutes les périodes (préhistorique, antique, médiévale, moderne et contemporaine). La sélection à l’arrivée est plutôt drastique, mais les débouchés Histoire de l’art & archéologie n’en restent pas moins très variés.

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IFSI soins infirmiers

  • Voilà un métier de vocation par excellence ! Entre perfusions, prises de sang, bien-être et hygiène du malade, il faut parfois avoir le cœur et les nerfs bien accrochés. Et de solides qualités humaines. Mais si votre enfant se voit bien devenir un collaborateur direct des médecins, dont la crise sanitaire a clairement remis au premier plan la nature essentielle, alors il aurait tort de ne pas se lancer. En plus du diplôme d’état en 3 ans, on peut choisir de se spécialiser.

    Le guide complet

Vous avez des questions sur l'orientation de votre enfant ?

  • Accédez à notre service d'orientation ou de réorientation, 100% digital, pour aider votre enfant à trouver sa voie, de façon personnalisée et ludique !

     

Information communication

  • Si la communication a toujours été au cœur de nos vies, l’avènement du digital a clairement consacré la nécessité d’en maîtriser les codes et les usages. Certains métiers, tels que « Community Manager », sont nés presque en même temps que les réseaux sociaux. Plus que jamais, la filière Info-Com est donc riche de nombreux possibles : journalisme, publicité, conception de contenus multimédia, graphisme, relations publiques, design, intelligence économique, événementiel, infographie… Sans compter qu’on peut décider de travailler en agence, au service des marques, ou directement chez les marques.

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Informatique

  • Conception de logiciels, exploitation de bases de données, développement web ou d’applications mobiles, informatique industrielle : les usages des connaissances acquises via cette filière sont nombreux et en constante expansion. Si votre enfant aime les algorithmes, les réseaux et l’innovation, il a vraisemblablement trouvé sa voie. Et il a de l’avenir car aucune entreprise n’est aujourd’hui en mesure de se passer des compétences poussées qu’il est nécessaire d’acquérir dans ce domaine.

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LEA

  • Nombreux sont encore ceux qui pensent que les Langues étrangères appliquées sont une formation littéraire. Il n’en est rien ! Ses principales matières sont le droit, la gestion, la comptabilité et le commerce. Les diplômés de LEA sont donc passionnés par les langues étrangères, ils ont aussi et surtout envie de les appliquer de manière très concrète, souvent au niveau européen ou international. Si votre enfant cumule des talents de linguiste et un esprit plutôt pragmatique, cette voie pourrait bien lui convenir.

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Langues, littérature, civilisations étrangères et régionales

  • Il n’est pas donné à tout le monde de trouver un emploi en ayant étudié en profondeur les langues et cultures scandinaves ou chinoises. Cette voie est donc réservée aux plus passionnés, qui pourront peut-être se faire une place dans le domaine de l’édition en tant que traducteur littéraire, à l’étranger ou dans les médias en tant qu’interprète. Il est également possible d’enseigner, mais il y a peu de postes. Le tourisme, l’hôtellerie, le journalisme ou le commerce international font aussi partie des débouchés. Sans compter les concours de la fonction publique territoriale, nationale et internationale. Dans tous les cas, si votre enfant parait enthousiaste et motivé à l’idée de choisir cette voie, ne le découragez pas !

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Lettres modernes

  • Il va de soi que si votre enfant n’aime pas lire, il ne choisira pas cette voie. Si toutefois les noms de Proust, Balzac, Stendhal ou Zola lui sont familiers, et si sa grammaire comme son orthographe sont irréprochables, il convient de lui rappeler que ces études ne se limiteront pas à dévorer ses auteurs préférés. Il apprendra l’histoire littéraire, la poétique des textes, ainsi que la maîtrise d’outils informatiques spécifiques ou la recherche bibliographique. 

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Mathématiques

  • Si ceux qui ne les aiment pas pensent le contraire, les mathématiques sont partout. On en a besoin en informatique, elles sont utilisées dans les transports, la météo, la finance, l’économie numérique, l’industrie, le bâtiment… Les opportunités et les débouchés sont très nombreux, d’autant que la filière attire finalement assez peu, malgré des besoins dans tous les domaines. Et si votre enfant passera forcément par la case des fondamentaux (algèbre, géométrie, probabilités), les choix de parcours et de spécialisations sont si nombreux qu’il pourra rapidement appliquer ses connaissances. Ou devenir professeur de maths, évidemment. 

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Médecine

  • Tous les étudiants qui vont au bout de leurs années de médecine ont en commun un mental et des capacités d’apprentissage hors normes. Pour réussir en médecine, il faut réviser avec acharnement. Souvent, c’est un rêve d’enfant. Parfois, une tradition familiale. Dans tous les cas, c’est parti pour un marathon de 9 années d’études minimum à l’université pour devenir généraliste, 10 à 12 en cas de spécialisation, en chirurgie par exemple. Les choses sont en train de bouger au niveau pédagogique, pour sortir de l’effet bachotage qui laisse 85 % d’étudiants sur le bas-côté en première année commune des études de santé. La formation débouche toujours sur un diplôme d’état de docteur en médecine, indispensable pour prêter serment et exercer.

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Odontologie

  • Diplôme très prisé en santé, le statut de chirurgien-dentiste s’obtient en 6 années d’études à l’université. Pour se spécialiser, par exemple en orthodontie afin d’être en capacité de poser des appareils dentaires, il faut compter jusqu’à 2 années supplémentaires. Tout comme pour les médecins, la formation dispense un diplôme d’état de docteur en chirurgie dentaire, sans lequel il est totalement interdit d’exercer. L’une des spécificités de l’activité de chirurgien-dentiste est qu’en plus de connaissances et compétences techniques de haut niveau, il faut être très habile de ses mains.

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Pharmacie

  • Autre domaine de la santé primordial, en tant qu’interface indispensable entre le médecin et le patient, le métier de docteur en pharmacie a considérablement évolué. Pendant la crise sanitaire, tout le monde a pris conscience de leur importance sur le terrain, puisqu’ils étaient en première ligne pour conseiller, rassurer et aider les patients au quotidien. Il faut compter 6 ans pour exercer en tant que pharmacien d’officine, 3 à 4 années supplémentaires si l’on souhaite travailler dans l’industrie, à l’hôpital ou dans un laboratoire d’analyse. Le diplôme d’état obtenu se complète parfois d’un diplôme d’école de commerce, d’un diplôme d’ingénieur ou d’un master, afin d’embrasser toutes les facettes de ce métier de pharmacien aussi riche qu’exigeant.

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Physique

  • Les débouchés sont nombreux pour ce cursus très varié, qui inclut des enseignements de physique complétés par plusieurs modules complémentaires : mathématiques, chimie, informatique, sciences de l’environnement et sciences de l’ingénieur. Ce qui permet de se préparer à de nombreux métiers, soit dans les services techniques des entreprises (maintenance, sécurité, process, méthodes, qualité, soit en informatique de gestion, au sein de sociétés de services en ingénierie informatique (SSII). La recherche pure est également une voie possible. De même que l’enseignement. En résumé, si votre enfant est passionné par toutes ces matières, il s’ouvre de nombreuses voies pour l’avenir.

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Psychologie

  • Le métier de psychologue suppose beaucoup d’empathie et l’envie de se former en permanence. Après 5 ans d’université obligatoires, la plupart des étudiants complète en effet sa formation initiale par des séminaires de perfectionnement et participe à des groupes d’étude et de discussion. Il est également essentiel de se soumettre à une analyse personnelle. Entre techniques d’entretien et test psychologiques, les capacités intellectuelles et les aptitudes nécessaires s’enrichissent avec le temps. Deux débouchés principaux : psychologue clinicien dans le secteur de la santé ou psychologue du travail en entreprise. Une activité libérale est possible, mais il n’est pas simple de se constituer une patientèle. On peut également intervenir dans le domaine de la Justice, devenir psychologue de l’Éducation nationale, travailler dans la recherche, l’enseignement, la prévention ou l’humanitaire. Dans tous les cas de figure, c’est un métier en forme de sacerdoce, qui exige beaucoup de motivation et d’investissement personnel !

    Le guide complet

Philosophie

  • Autre discipline perçue comme très abstraite par la plupart de nos contemporains, la philosophie est difficile à définir. Malgré la présence de nombreuses figures populaires dans la société, de BHL à Raphaël Glucksmann en passant par Charles Pépin, la philosophie a du mal à s’imposer de manière indiscutable car il n’y a pas de méthode unique pour la pratiquer. Si l’enseignement de la philosophie est le débouché le plus « accessible », il n’en reste pas moins que votre enfant doit impérativement manifester un intérêt fort pour la matière lors son année de terminale.

    Le guide complet

Sociologie

  • L’étude de la sociologie est une discipline un peu abstraite pour bon nombre de personnes. Si votre enfant est très curieux du monde qui l’entoure, soucieux de comprendre en profondeur des thèmes comme les inégalités sociales, la famille, l’éducation, il pourrait cependant y trouver son compte. La sociologie est un champ d’intervention pavé de noms célèbres : Edgar Morin et Pierre Bourdieu, pour les plus contemporains, Tocqueville, Karl Marx et Émile Durkheim pour les figures tutélaires. Après une licence L1 accessible aux bacheliers généraux, on peut s’orienter vers une licence professionnelle, qui donnera accès aux champs de l’accompagnement social, de l’insertion sociale et professionnelle ou des ressources humaines. On est aussi mieux préparé à certains concours de la fonction publique : bibliothécaire, chargé d’études documentaires, secrétaire de mairie, etc. Les enseignants chercheurs de renom sont plus rares (il y a peu de postes).

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Sciences du langage

  • Centrée sur le fonctionnement des langues, la licence en Sciences du langage combine connaissances pratiques indispensables et réflexions théoriques plus larges : linguistique, sociolinguistique, philosophie du langage. Elle débouche souvent sur les métiers de l’enseignement et de la recherche. Elle peut aussi ouvrir les portes de la communication, du journalisme, du livre et de l’édition. Parfois de l’orthophonie. Dans tous les cas, les étudiants qui choisissent cette voie l’inscrivent souvent dans le cadre d’un projet professionnel précis, elle n’est donc pas trop conseillée à ceux qui l’intègrent par défaut.

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Sciences de l'éducation

  • Si cette voie entre dans le champ des orientations qui inquiètent les parents en matière de débouchés, rassurez-vous : elle propose bien plus de possibilités qu’on ne le présuppose. Et donc, non, ce n’est pas uniquement un tremplin pour devenir prof. Après des études en sciences de l’éducation, on peut faire de la recherche, s’investir dans l’associatif, travailler dans la santé, le sport, l’insertion sociale, la culture. On peut devenir conseiller en orientation, responsable de formation, consultant, chargé de ressources humaines… Et ce parce que les contenus de la formation sont extrêmement riches et variés. On s’y penche sur toutes les étapes de la vie, de l’enfance à l’âge adulte. On aborde la sociologie, la psychologie, l’ergonomie, l’histoire, la philosophie… En résumé, c’est un très bon choix pour qui est passionné par tous ces sujets mais souhaite encore explorer le champ des possibles.

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Sciences de la vie

  • Un cursus pluridisciplinaire, des débouchés nombreux : la licence en Sciences de la vie aborde toutes les disciplines de la biologie. De concepts fondamentaux en outils méthodologiques très concrets, on s’y prépare à des carrières dans les secteurs de l’environnement (plus que porteur à l’heure actuelle), l’agro-alimentaire, les industries chimiques et pharmaceutiques, la santé, la recherche et l’enseignement. Certains étudiants de L3 deviennent même ingénieurs de la police scientifique. Un panel de possibilités extrêmement large donc, pour les étudiants passionnés de sciences de la vie qui cherchent encore leur voie.

    Le guide complet

Sciences et technologies

  • Tous les pays occidentaux, à commencer par la France, vont recruter massivement des cadres scientifiques et techniciens dans les années à venir. Il faut travailler très régulièrement, avec beaucoup de méthode. Mais que votre enfant soit plus attiré par la théorie ou par la pratique, l’enseignement dispensé est suffisamment riche pour l’aider à se révéler et à trouver sa voie.

    Le guide complet

Sciences pour la santé

  • Encore une licence qu’on pense bouchée alors qu’elle ouvre de nombreux possibles. Elle forme bien sûr des professionnels de la santé, elle prépare aussi des spécialistes de l’environnement. De multiples spécialités sont envisageables, et de nombreux paramètres sociétaux les rendent incontournables : le vieillissement de la population, la crise sanitaire, l’intérêt majeur des pouvoirs publics pour les problématiques de santé et notamment de prévention. Si votre enfant a de l’appétence pour ces sujets scientifiques, il devrait trouver son chemin vers l’emploi sans difficulté majeure.

    Le guide complet

Sciences pour l'ingénieur

  • Un cursus diversifié, des débouchés en pagaille. Cette formation scientifique et technique apprend à maîtriser les données dans le cadre d’un système électronique ou informatique. On retrouve souvent les diplômés dans des bureaux d’études et développement des domaines suivants : industrie, réseaux, électronique, télécommunications, génie civil, matériaux et nouvelles technologies. La fonction publique accueille également ces techniciens. Certains se tournent vers la formation et l’enseignement.

    Le guide complet

Études vétérinaires

  • Le métier de vétérinaire fait rêver pas mal d’enfants mais reste difficile d’accès. Il faut entre 6 et 7 ans pour préparer et obtenir son diplôme d’État de vétérinaire : 5 ans en école vétérinaire obligatoires, et encore 3 ans de plus pour certaines spécialités (chirurgie, ophtalmologie, dermatologie…). S’ils sont majoritairement indépendants ou salariés d’un cabinet libéral, les diplômés ont plusieurs choix qui s’offrent à eux, de par la diversité des animaux qu’il faut soigner : animaux domestiques à la ville, animaux de la ferme à la campagne, animaux sauvages au zoo. Il faut donc cravacher pour réussir, mais à l’exception de la médecine équine et de certaines espèces bien spécifiques comme les pandas ou les mammifères marins, pour lesquelles les places sont chères, tous les secteurs ont besoin de vétérinaires.

    Le guide complet

STAPS

  • Encore une filière que l'on imagine exclusivement destinée à devenir professeur d'EPS. Alors qu'il existe plusieurs licences STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) et que chacune a sa spécificité. Éducation et motricité est donc celle qui permet de présenter le CAPES. Mais il y a aussi l'APS (activité physique adaptée et santé), consacrée à l'enseignement d'activités physiques adaptées pour les personnes âgées, les malades et les personnes en situation de handicap. Management du sport, comme son nom l'indique, oriente vers la gestion et le management des structures, d'évènements ou de produits et services sportifs. Ergonomie et performance motrice enfin, moins répandue, apprend l'optimisation des matériels sportifs, pour le confort des pratiquants et l'amélioration de la performance. Polyvalence et implication personnelle sont les maîtres mots pour réussir dans toutes ces déclinaisons de la filière. 

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    Le dernier baromètre LinkedIn pour l’emploi dresse la liste des professions et des secteurs qui ont le plus recruté de jeunes diplômés en 2021. Nous en avons synthétisé pour vous les grandes tendances.  Dans une période où la pénurie de main d’œuvre incite les entreprises à déployer tous les moyens pour attirer les talents, il reste essentiel de rester à l’écoute de ses envies. Si les informations que le baromètre pour l’emploi LinkedIn contient ne doivent pas dicter leur choix, elles sont donc un bon outil d’aide à la décision pour vos enfants. Car s’ils hésitent à emprunter un chemin qui s’avère porteur pour leur avenir, cela pourrait bien lever leurs derniers doutes.

Recherche de location pour étudiant : la checklist pour ne rien oublier !

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Votre enfant va quitter le nid pour démarrer une nouvelle vie ? La recherche d'une location pour étudiant est une étape cruciale. D'autant plus qu'un endroit qui lui convient aura un impact sur son bien-être et donc, sur sa réussite. Des pièges à éviter jusqu'à la souscription d'une assurance habitation, voici 9 conseils clés pour vous y retrouver !

Vous êtes fin prêt, elle ou lui aussi : c'est le moment d'installer votre progéniture dans son premier appartement. 

1- Préparer les pièces justificatives

  • Lorsqu'on constitue un dossier de location, les pièces justificatives qui serviront pour la signature du bail étudiant sont également très utiles pour rassurer le propriétaire d'entrée de jeu. N'hésitez donc surtout pas à les lister et les préparer à l'avance, afin de les avoir avec vous le jour des visites. Et notamment lorsque vous n'êtes pas seul sur le coup...

     

     

    location étudiant

     

2- Souscrire une assurance habitation

  • Pour un étudiant qui cherche son premier appartement, un bon dossier de location passe impérativement par la souscription d'une bonne assurance logement. Le jour de la signature du contrat de location, il faudra impérativement fournir une attestation d'assurance en bonne et due forme. Et même si le montant peut varier en fonction de la nature du bien loué - emplacement, étage, superficie, meublé ou non, en solo ou en colocation - n'hésitez pas à faire des simulations avant de démarrer la recherche. 

3- Fuir les marchands de liste

  • On a toutes et tous connu ces agences immobilières sans scrupules qui vendent des listes de biens à louer, sans aucune garantie que ces derniers soient encore sur le marché. Et bien souvent, en effet, ces biens sont soit déjà loués, soit très éloignés de la promesse faite par le descriptif. Quand ils ne sont pas carrément inexistants ou associés à des coordonnées obsolètes. Alors, soyez avisé et mettez bien en garde votre enfant contre ces pratiques certes légales, mais néanmoins douteuses. 

Vous recherchez un logement pour votre enfant étudiant ?

  • Rendez-vous sur Yvon, 1ère plateforme digitale 100% dédiée aux étudiants, marque du groupe VYV, pour accéder à notre catalogue de résidences partenaires  !

     

4- Bétonner le bail étudiant

  • Le bail est un contrat encadré par la loi. Il doit durer :location étudiant

    • un an minimum pour une location meublée, avec un mois de préavis si votre enfant déménage parce qu'il change de voie, 
    • trois ans pour un non meublé, avec trois mois de préavis, 

    Les clauses qui contraignent votre enfant à rester dans le logement pendant une durée minimum : c'est interdit !

    Le bail doit respecter obligatoirement l'affichage de certaines mentions coordonnées du propriétaire et du locataire, date de début et durée du bail, montant du loyer et mode de règlement, description du logement (nombre de pièce, surface...) et des équipements, montant du dépôt de garantie, nature et montant des travaux effectués dans le logement depuis le dernier contrat, montant du dernier loyer versé par le précédent locataire....

    Enfin, il est important de penser aux annexes (état des lieux d'entrée signé par les deux parties, notice d'information sur vos droits et obligations, diagnostic technique...). 

5- Réussir son état des lieux

  • Si votre enfant étudiant est du genre timide, ne manquez surtout pas de participer à l'état des lieux avec lui. Car tout problème non signalé à l'entrée pourra vous être reproché à la sortie, même si votre enfant n'est pas responsable. Or, on a vite fait de passer à côté d'une fissure ou d'une tâche, parce qu'on ne l'a pas vue, parce qu'on n'a pas osé la signaler, ou parce qu'on a estimé qu'elle n'avait pas d'importance.

    Pendant l'état des lieux, naturellement, on teste tout : les interrupteurs, les prises, les robinets. Et insistez bien sur un point capital auprès de votre enfant : s'il remarque un détail à côté duquel vous étiez passé le jour J, il a 10 jours pour le signaler et demander à compléter l'état des lieux. 

6- Budgétiser son installation

  • Le loyer et l'assurance habitation sont naturellement les premiers postes à prendre en considération. Mais au démarrage, il faut également compter avec le dépôt de garantie (un à deux mois de loyer). D'autant que ce dernier ne vous sera restitué qu'au départ de votre enfant. S'il n'a pas mis les lieux sans-dessus-dessous.

    Si vous en avez le budget et que vous avez opté pour un non-meublé, il faut bien sûr comptabiliser l'achat du mobilier de base : un bureau, une bibliothèque, un couchage. Essayez également d'estimer les besoins de votre enfant pour la vie quotidienne : protection santé, alimentation, transport et loisirs. Sans négliger, si elles ne sont pas inclues dans les charges, les factures d'eau, d'électricité, de chauffage et d'abonnement internet. 

7- Connaître les aides à destination des étudiants

  • Qui dit budget dit aides au logement.

    • Si vous n'êtes pas en mesure de vous porter garant et caution de votre enfant, il peut faire appel au dispositif Visale pour sécuriser son dossier. Tous les étudiants entre 18 et 30 ans y ont droit, sans conditions de ressources.
    • En cas d'alternance, de contrat de professionnalisation ou d'apprentissage, le dispositif Mobili-jeune peut lui apporter un coup de pouce de 100 euros par mois pour alléger le loyer. Une somme d'autant moins négligeable qu'elle est cumulable avec Loca-pass et les aides de la CAF (APL, ALS, ALF). Attention, ces ressources dépendent du type de logement et les délais sont longs : ne tardez pas !
    • N'hésitez pas enfin à vous rendre sur les sites des collectivités (ou à inviter votre enfant à le faire). Certaines villes, régions ou départements proposent également des aides au logement d'étudiants dédiées. 

8- Anticiper les besoins en énergie

  • Il y a peu de chances que les charges locatives du bien occupé n'incluent pas l'eau. Mais rien ne garantit l'accès à un contrat d'électricité et de gaz. Si votre enfant ne peut ni recharger son téléphone portable, ni cuisiner, et qu'il soit enfiler 3 pulls en hiver : vous n'avez pas fini de l'entendre se plaindre.

    Alors : contactez les principaux fournisseurs d'énergie, et anticipez l'ouverture des lignes pour qu'il puisse s'éclairer et se chauffer le moment venu. 

9- Et ne surtout pas oublier Internet !

  • Même si vous ne serez plus là pour contrôler et réguler sa consommation d'écrans, ce n'est pas une raison suffisante pour priver votre enfant d'une bonne connexion internet. Certains logements incluent désormais le wifi et la télévision, notamment les meublés et les résidences étudiantes, mais ce n'est pas systématique. Tout comme pour l'énergie, il faut donc se rapprocher des fournisseurs d'accès à internet que tout le monde connait.

    Pensez à demander si le logement est raccordé à la fibre, le forfait internet souscrit sera alors différent. 

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Interview de Sandra Guern, DRH - HAIER COMMERCE DISTRIBUTION

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Sandra Guern

 

''L’expérience collaborateur au cœur de la stratégie RH''


Le gros électroménager, qui a connu en 2021 sa plus forte croissance depuis 35 ans, a gardé un chiffre d’affaires stable en 2022 : 6,6 milliards d’euros dépensés en France. Il faut dire que la crise sanitaire a joué le rôle de déclencheur et marqué un tournant : les Français ont équipé leur logement pour gagner en confort et l’adapter à leur nouveau mode de vie (télétravail). Et ça continue, avec un important potentiel de progression pour le secteur ! 

Autre tendance : la premiumisation. Les Français veulent mieux s’équiper, avec de meilleurs appareils, plus performants, plus durables et plus écoresponsables. Face à cette dynamique, Haier France, spécialiste dans le secteur du gros électroménager haut de gamme, design et innovant, doit accompagner sa croissance et recruter les bons talents au bon moment et au bon endroit, anticiper les besoins en compétences de demain. Mais, comme toute entreprise industrielle, elle est confrontée aujourd’hui à un marché de l’emploi en forte tension et à une guerre des talents.

Sandra Guern, DRH de Haier France, Maroc et Bénélux, nous raconte comment son entreprise s’adapte aux grands défis actuels d’attractivité et de recrutement.


  • Quel est votre premier enjeu RH ?

    Notre enjeu prioritaire est d’accompagner notre business avec agilité, dans un contexte de forte croissance. Or, notre groupe qui ambitionne d’être le premier choix des consommateurs pour la maison connectée, est en très forte croissance. Nous avons donc besoin de recruter et de fidéliser nos collaborateurs.

    Mais comme toutes les entreprises du secteur et au-delà, nous sommes confrontés à une pénurie de talents, dans un contexte ultra-concurrentiel, avec des candidats très volatiles, de surcroît dans un environnement très mouvant, que ce soit en matière de nouveaux modes d’organisation, de législation, d’équilibre, de bien-être, etc.


    Que faites-vous alors pour séduire et convaincre les candidats ?

    Côté clients, au-delà de nos produits, nous vendons une expérience qui doit être unique. Ma conviction est qu’en interne, nous devons également proposer une expérience collaborateur « best in class » qui réponde aux attentes actuelles des salariés. C’est la clé pour engager et motiver ! Cela se traduit chez nous, entre autres, par une forte culture du feedback et davantage de visibilité sur l’employee journey1, avec des rendez-vous réguliers qui viennent rythmer l’année.

    Notre culture entrepreneuriale incite nos collaborateurs à être moteurs de leur développement. Nous les guidons tout au long de leur évolution à travers une écoute active. À mon sens, on ne peut plus faire autrement : pour fidéliser ses talents, il faut individualiser et personnaliser les parcours. C’est exactement la même approche que pour nos clients !


    En tant que fabricant de gros électroménager, votre entreprise n’est sûrement pas considérée comme la plus vertueuse… Comment attirez-vous les candidats en quête de sens ?

    En effet, nous ne sommes pas perçus comme la firme la plus vertueuse et, pourtant, la RSE est un de nos piliers stratégiques. Un plan précis a été défini pour les trois prochaines années. Par exemple, nous savons que l’empreinte carbone d’un produit est liée entre 30 et 80 % à son usage. Grâce à la connectivité, nous sommes capables de connaître les habitudes des consommateurs, de diagnostiquer les pannes et de prolonger la durée de vie de nos produits.

    Nous couplons ces engagements avec d’autres, davantage axés sur l’humain : le « care » est notre priorité. Au-delà des questions liées à l’allongement des carrières et à la pénibilité, nous menons des actions pour favoriser le bien-être au travail et prendre soin de la santé psychologique de nos salariés : application pour évaluer son niveau de stress, soutien psychologique, capsules de formation pour apprendre à mieux prioriser ses tâches ou préserver son équilibre, etc. Nous accompagnons aussi nos managers afin qu’ils soient équipés pour anticiper et gérer des situations parfois difficiles (par exemple, prémices d’un surmenage, retour d’un salarié après un arrêt de travail de longue durée ou retour de congé maternité).


    Comment votre promesse employeur se différencie-t-elle de celles de vos concurrents ?

    Notre particularité tient surtout à notre philosophie « RenDanHeYi», que l’on pourrait traduire par « l’empowerment », c’est-à-dire l’esprit d’initiative et l’autonomie. Certes, le salaire reste le critère n° 1 pour un candidat, mais la quête de sens, l’alignement avec les valeurs de l’entreprise, sa culture, viennent juste après. Chez nous, chacun est encouragé à proposer des idées et apporter des solutions. Nous cultivons l’esprit d’entreprendre et sommes organisés non pas en lignes de business, mais en microentreprises. Nous réduisons ainsi les process de validation et de prise de décision. Pour continuer d’insuffler cette dynamique, nous recherchons donc un certain type de profils, à l’aise avec cet état d’esprit, issus de différents secteurs d’activité et possédant ces softskills2. Notre promesse employeur, c’est d’être « la maison des entrepreneurs ».


    Vous gérez donc votre DRH comme une microentreprise ?

    Oui, tout à fait ! Nous nous efforçons d’être agiles et créatifs face à la réalité du marché et des besoins du business. Par exemple, face à la pénurie des talents, nous avons développé notre écosystème de partenaires et construisons une communauté de free-lances. Le CDI n’est plus une fin en soi, ce n’est plus le Graal !


    Quels conseils donneriez-vous aux entreprises de votre secteur ?

    Je leur conseillerais d’être authentiques dans leurs échanges avec leurs candidats et salariés. Il faut rompre avec l’habitude d’être dans une logique de « surenchère ». À nous de faire preuve de transparence et d’humilité, d’être moins dans l’emballage !

    (1) Parcours collaborateur. (2) Compétences douces ou qualités personnelles.


    Retrouvez l’ensemble des interviews DRH

Interview de Noël Steinfeld, directeur du développement RH - Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne

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NSTEINFELD

 ''Le rapport de force s’est inversé''


Les banques ont toujours été d’importants recruteurs. Et jusqu’à il y a un an environ, elles ne rencontraient pas ou peu de difficultés à séduire les meilleurs profils. Mais depuis quelques mois, ça se corse ! Recruter est devenu beaucoup plus compliqué, comme dans tous les autres secteurs d’activité. La banque ne fait pas exception, elle est aussi touchée par le phénomène. Pour réussir à embarquer notamment les nouvelles générations qui sont moins sensibles au sentiment d’appartenance et qui papillonnent davantage, il faut faire preuve d’innovation et d’agilité.

Noël Steinfeld, directeur du développement RH de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC), basé à Metz, nous explique les changements opérés au sein de sa banque coopérative pour relever les défis du recrutement et de la fidélisation.


  • Que faites-vous pour séduire les candidats, notamment les jeunes ?

    Ce qui est certain, c’est que le rapport de force s’est inversé : c’est à nous maintenant de donner envie aux candidats de nous rejoindre. Nos RH doivent se moderniser. C’est pourquoi, depuis quelques mois, nous avons innové et faisons vivre une expérience unique et ludique à nos candidats grâce à Oddity VR, le premier outil RH de réalité virtuelle. Cela plaît beaucoup aux nouvelles générations. Cet outil permet de tester, pendant 40 minutes environ, les aptitudes relationnelles, la capacité d’adaptation et l’esprit collectif des candidats. Le débrief de ce jeu sert de préambule à nos entretiens.

    Parce que nos clients attendent d’abord de nos conseillers qu’ils soient souriants et sincères, nous sommes de moins en moins focalisés sur les diplômes et de plus en plus attentifs aux « soft skills »*. Nous avons aussi récemment noué des partenariats avec des écoles d’ingénieurs et non plus seulement les écoles du secteur bancaire.

    * Compétences douces ou qualités personnelles.


    Quelle est la dernière action que vous ayez menée pour cela ?

    Nous avons créé un parcours d’accueil et d’intégration des plus soignés pour nos nouvelles recrues. Les premiers pas dans une entreprise sont essentiels. Chaque nouvel embauché doit se sentir considéré et attendu à la fois par les RH, son manager et l’équipe. Nos jeunes embauchés bénéficient dès leur arrivée d’une formation de 15 jours à Metz pendant lesquels ils peuvent mieux découvrir l’univers de la banque. Comme nous recrutons de plus en plus de jeunes qui n’ont ni étudié, ni déjà travaillé dans la banque, nous nous devons de leur donner les moyens de réussir.

    La BPALC est une banque qui sait accueillir et intégrer. Elle donne sa chance à tous les talents. J’en suis la preuve : j’ai commencé à y travailler en tant qu’apprenti à 21 ans !


    Comment travaillez-vous votre marque employeur ?

    Bien-être au travail, égalité hommes-femmes, intégration des personnes en situation de handicap, apprentissage, aides à la parentalité, forfait mobilité durable, télétravail, intéressement… : nous essayons de mettre en avant nos engagements RSE pour répondre aux attentes des candidats, notamment les jeunes qui, certes, sont charmés par la technologie et l’innovation, mais également très attentifs au traitement respectueux des salariés et à la préservation de l’environnement.

    Lors des entretiens, nous insistons donc sur notre forte culture d’entreprise, nos cinq valeurs humaines qui ont été définies par l’ensemble de nos collaborateurs (exemplarité, respect, proximité, solidarité, enthousiasme) et l’ancrage régional de notre banque. Rappelons-le, l’épargne qui nous est confiée est destinée à être investie dans l’économie locale. À nous donc de mieux faire connaître nos métiers et leur utilité, c’est-à-dire leur impact direct sur l’économie réelle de nos territoires.


    Comment fidélisez-vous vos collaborateurs ?

    La crise du Covid a rebattu les cartes. Les générations Z comme les plus anciennes ont aujourd’hui de nouvelles attentes. Afin de fidéliser nos salariés, nous misons, entre autres, sur la formation et le développement des compétences. Alors que le minimum légal est de 1 %, nous consacrons plus de 6 % de notre masse salariale à la formation, soit 35 heures de formation par salarié par an (90 000 heures de formation).

    Au total, en 2022, 94 % de nos collaborateurs en CDI ont bénéficié d’une formation. Nous sommes résolument une entreprise apprenante. Autre volet important : le management par la confiance. Renforcer l’engagement de ses collaborateurs passe par un management à la fois exigeant et bienveillant, avec plus d’autonomie et de proximité, et moins de relations hiérarchiques. Le rôle des managers est fondamental.



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Interview d’Anne-Laure Sagory, DRH - IGAM EXPERTISE COMPTABLE

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ALSagory

 

''Changer notre façon de faire et s’ouvrir à la différence''


En 2021, selon l’Observatoire de la profession comptable, la France dénombrait environ 21 000 experts-comptables et 22 000 sociétés d’expertise comptable. Ces chiffres sont en constante progression depuis 2015. D'ici à 2025, l'ensemble de la branche pourrait ainsi embaucher environ 12 670 collaborateurs supplémentaires. Pourtant, ce secteur dynamique, modifié en profondeur par la transformation digitale, peine encore à séduire, à recruter et à fidéliser… Au sein des structures d’expertise comptable, la pénurie de talents est une problématique récurrente et freine leur croissance. 98 % des cabinets rencontrent ainsi des difficultés de recrutement.

Anne-Laure Sagory, Directrice des Ressources Humaines de l’IGAM Expertise Comptable (association de gestion et de comptabilité, spécialisée dans l’accompagnement de proximité des entrepreneurs et chefs d’entreprises du Grand Ouest, basée à Lamballe), nous livre son point de vue sur les grands enjeux RH du secteur.



  • Quel regard portez-vous sur cette guerre des talents ?

    L’enjeu d’attractivité de notre secteur n’est pas une problématique nouvelle : la profession peine à recruter déjà depuis quelques années. Le métier souffre d’une image assez austère. Elle est, selon moi, alimentée par des préjugés qui ne correspondent pas ou plus à la réalité. Les gens ont en tête des cabinets libéraux centrés comme jadis autour de l’expert, alors entouré de collaborateurs qui travaillent dans l’ombre, à un rythme intense, et souffrent d’un manque criant de reconnaissance. C’est loin d’être la vérité aujourd’hui !

    Par exemple, au sein de notre association IGAM, tout le monde est salarié, il n’y a pas d’associés : le prisme n’est pas le même, ça change la donne en matière de reconnaissance et d’équité. Par ailleurs, notre métier est très enrichissant et très stimulant : les typologies de dossiers et de situations sont extrêmement variées. Enfin, la profession s’est modernisée sous le vent de la digitalisation, qui avance à vitesse grand V (tenue des comptes, facture électronique, gestion de la paie…).


    La protection sociale peut-elle constituer un levier d’attractivité ?

    Oui, sans aucun doute. Au-delà de la rémunération, les candidats accordent de l’importance aux avantages sociaux et financiers qui peuvent leur être proposés. En général, ils ne s’y intéressent pas d’emblée, dès le premier entretien, mais plutôt lors des échanges suivants. Ils nous posent régulièrement des questions sur la protection sociale, notamment au sujet de la couverture santé (remboursement des soins dentaires, optiques, des séances d’ostéopathie…). Leur proposer une bonne mutuelle, plus avantageuse et couvrante que les minimums légaux, est un atout.

    Il en est de même pour le contrat de prévoyance collective : les futurs candidats sont rassurés de savoir que leurs ayants droit seront également couverts. À la protection sociale s’ajoutent d’autres avantages comme les tickets restaurant, l’épargne salariale (intéressement et participation) ou le CSE, et les conditions de travail qui jouent un rôle accru : management responsabilisant, reconnaissance, bienveillance, temps de travail, télétravail, actions de prévention santé-sécurité, etc. Tous ces éléments constituent d’importants leviers pour améliorer l’attractivité des structures comptables.

     

    À votre avis, quel sera le grand défi RH à relever demain ?

    À mon sens, le principal défi qui nous attend, c’est celui de la formation et du développement des compétences. Il n’est pas spécifiquement propre à l’expertise comptable, d’autres secteurs d’activité y sont également confrontés. Car aujourd’hui, on exerce souvent plusieurs métiers dans sa vie. Les reconversions professionnelles ont le vent en poupe. Selon une étude IFOP d’avril 2022, 87 % des Français étaient prêts à changer de métier !

    De fait, les candidats qui postulent peuvent avoir des expériences professionnelles assez éloignées de notre secteur. À nous donc de les former, de les accompagner et de les aider à développer leurs compétences ! Nous devons apprendre à être ouverts à la différence. Elle peut faire peur, mais elle est riche d’enseignements et de partage. Il faut changer notre façon de faire.



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Découvrez les témoignages de DRH travaillant dans différents secteurs d'activités : cabinet d'experts comptables, banque/assurance, commerce de gros et de détail etc. A quelles problématiques sont-ils aujourd'hui confrontés ? Quels sont leurs grands défis de demain et comment la protection sociale peut y répondre? Ils vous partagent leurs conseils et points de vue sur les enjeux RH de leur secteur.

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IGAM EXPERTISE COMPTABLE

  • ALSagory

     

  • ''Changer notre façon de faire et s’ouvrir à la différence''


    Anne-Laure Sagory, Directrice des Ressources Humaines de l’IGAM Expertise Comptable (association de gestion et de comptabilité, spécialisée dans l’accompagnement de proximité des entrepreneurs et chefs d’entreprises du Grand Ouest, basée à Lamballe), nous livre son point de vue sur les grands enjeux RH du secteur.

     

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BANQUE POPULAIRE ALSACE LORRAINE CHAMPAGNE

  • ''Le rapport de force s’est inversé''


    Noël Steinfeld, directeur du développement RH de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC), basé à Metz, nous explique les changements opérés au sein de sa banque coopérative pour relever les défis du recrutement et de la fidélisation.

     

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  • NSTEINFELD

HAIER - COMMERCE ET DISTRIBUTION

  • Sandra Guern
  • ''L’expérience collaborateur au cœur de la stratégie RH''


    Sandra Guern, DRH de Haier France, Maroc et Bénélux, nous raconte comment son entreprise s’adapte aux grands défis actuels d’attractivité et de recrutement.

     

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