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    Avis anonymisé.
    02 août 2023
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    Patrick a.
    02 août 2023
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    "Moi même"
    Franck s.
    02 août 2023
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    Avis anonymisé.
    02 août 2023
  • 3/5
    "Nouvelle assurée je n'ai, pour le moment, pas fait appel aux services d'harmonie mutuelle je n'ai donc pas d'avis."
    Francine l.
    01 août 2023
  • Comment éviter le blues post-vacances ?

    1 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 28 août 2023


    Pour près de la moitié des Français, le retour de vacances est souvent synonyme de déprime. Toutefois, pour contrer le blues post-vacances, la solution idéale réside dans une reprise en douceur.

    49 %* des Français se sentent déprimés quand leurs vacances se terminent, notamment les actifs de moins de 50 ans (66 %). A la fin de leurs congés d’été, la majorité des actifs appréhende la reprise du travail : après le changement de rythme des vacances et le vent de liberté qui y a soufflé, la rentrée est souvent vécue comme une source de contraintes et d’angoisse. Entre autres, on anticipe avec anxiété le fait de retrouver les problèmes et les interrogations que l’on avait mis de côté au travail… Certaines personnes souffrent même d’une déprime passagère post-vacances qui peut se traduire par du stress, de la fatigue, de la tristesse ou encore une grande irritabilité.

    Une reprise en douceur !

    • Pour éviter ce blues de rentrée, rien de mieux que de prolonger l’effet positif des vacances, en planifiant les prochaines, en essayant de s’octroyer des parenthèses ressourçantes dans son quotidien (sport, lecture, cinéma, sorties entre amis, coiffeur…), en changeant ses habitudes et – pourquoi pas – en prenant de bonnes résolutions.

      Autre conseil : il est préférable de se laisser quelques jours de transition entre le retour des vacances et la reprise du travail pour se réadapter lentement à son quotidien. Idem, lors de la première semaine, il faut reprendre progressivement un rythme de rentrée, c’est-à-dire hiérarchiser les priorités, se fixer des objectifs modestes, faciles à atteindre, et s’octroyer des pauses. En résumé, le plus beau cadeau de rentrée à faire à vos équipes est de prévoir pour elles une reprise en douceur !


      *Enquête Harris Interactive réalisée en 2017 auprès d’un échantillon de 1 000 personnes pour Belambra.

    Qu'est-ce que l'invalidité permanente pour un TNS (IPP, IPT, PTIA) ?

    3 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 28 juillet 2023


    En tant qu'entrepreneur, vous êtes comme chacun exposé à des risques d'invalidité. Quels sont ces risques ? Comment sont-ils pris en charge par l’Assurance Maladie ? Nous savons que votre santé est la clef de voûte de votre vie d'entrepreneur, c'est pourquoi Harmonie Mutuelle accompagne votre réflexion sur l'intérêt à bien vous protéger.

    • Comprendre l'invalidité permanente pour un travailleur non-salarié (TNS)


      Définition de l'invalidité permanente

      Au sens de la Sécurité sociale, une personne est considérée comme invalide si, après un accident ou une maladie :

      La capacité de travail (ou de gain) est réduite d'au moins 2/3. Cette personne ne peut plus se procurer, par une profession quelconque, un salaire supérieur au 1/3 de la rémunération normale des travailleurs de la même catégorie dans la même région.

      La notion d'invalidité permanente se distingue de celle d'incapacité par son caractère irréversible : l'individu est reconnu invalide de manière permanente.

      Si un individu est déclaré invalide, la Sécurité sociale verse une pension selon la catégorie d’invalidité et le niveau de revenu.

      Cependant, la pension versée par la Sécurité sociale est souvent insuffisante pour maintenir le niveau de revenu. Un contrat de prévoyance complémentaire permet donc de se protéger en cas d'invalidité, afin de compléter la pension pour maintenir le niveau de revenu à 100%.

    Différences entre invalidité permanente partielle et totale

    • Invalidité de catégorie 1

    • Invalidité de catégorie 2 et 3

    BON A SAVOIR :

    C'est le médecin-conseil de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui détermine la catégorie d'invalidité (sauf pour les professions libérales réglementées qui doivent s’en remettre à leur caisse spécifique), en fonction de la capacité à exercer une activité professionnelle. Être reconnu invalide de catégorie 2 ou 3 n'entraîne pas automatiquement l'inaptitude au travail. Le classement dans une catégorie n'est pas définitif, il est possible de passer de la 2ème catégorie à la 1ère catégorie.

    • Qui est considéré comme un travailleur non-salarié (TNS) ?

      Le travailleur non-salarié (TNS) est une personne qui choisit de travailler de manière indépendante en étant son propre patron ou en dirigeant une entreprise.

      Il est affilié à la Sécurité sociale pour les indépendants (SSI) et possède un statut spécifique distinct de celui des travailleurs salariés. Sont considérés comme TNS les personnes suivantes :

      • les chefs d'entreprises individuelles (y compris les micro-entrepreneurs),
      • les gérants associés uniques d'entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL),
      • les gérants majoritaires de sociétés à responsabilité limitée (SARL ou SELARL/SELARLU)
      • les associés de sociétés en nom collectif (SNC).

      Ces travailleurs indépendants peuvent exercer une activité non salariée à vocation commerciale, artisanale, ou une profession libérale.

    • Les garanties liées à l'invalidité permanente pour un TNS


      Montant de la pension d'invalidité

      La pension d’invalidité a pour objet de compenser la perte de revenu qui résulte de la réduction de la capacité de travail. Son montant dépend du niveau de revenu et de la catégorie d'invalidité qui est attribuée.

      Au 1er janvier 2023 :

      • Invalidité catégorie 1 : 30 % du revenu annuel moyen des dix meilleures années d'activité, plafonné à 1 099,80 €/mois.
      • Invalidité catégorie 2 : 50 % du revenu annuel moyen des dix meilleures années d'activité, plafonné à 1 833€/mois.
      • Invalidité catégorie 3 : 50 % du revenu annuel moyen des dix meilleures années d'activité + prestation complémentaire pour recours à une tierce personne, plafonné à 1 8334 €/mois + 1 210,91 €/mois.

      Ces prestations sont attribuées jusqu'à l'âge légal de départ à la retraite.

      Depuis le 1er janvier 2020, pour les personnes ayant exercé simultanément une activité de travailleur indépendant et une activité salariée, l’étude de la pension d’invalidité se fait sur l’activité où la durée d’assurance est la plus longue. Si elles sont identiques, elle se calcule sur l’activité où les cotisations versées au titre des revenus d’activité sont les plus élevées (le calcul se fait sur les 10 meilleures années dans les deux régimes).

      À noter que le versement des prestations est soumis à certaines conditions :

      • ne pas avoir atteint l'âge légal de départ à la retraite, sauf en cas de cumul avec une activité professionnelle,
      • voir sa capacité de travail ou de revenus réduite d'au moins 2/3,
      • être affilié à la Sécurité Sociale depuis au moins 12 mois à la date de la demande de pension,
      • avoir cotisé, sur les 3 années civiles précédant la date d’effet de la pension, un revenu d’activité annuel moyen (RAAM) au moins égal à 10 % de la moyenne annuelle des plafonds de sécurité sociale de ces 3 années.

      Exclusions de garantie

      Attention, nous vous conseillons fortement de porter attention aux exclusions qui peuvent survenir dans le cadre de la garantie Invalidité Permanente Partielle (IPP) ainsi que l’IPT (Invalidité Permanente Totale).

      En effet, chaque compagnie d'assurance possède une liste d'exclusions spécifiques, qui, dans le cas où une invalidité est avérée, empêcheront l’activation de la garantie.

      Pour n’en citer que quelques unes, cela peut concerner :

      • une invalidité résultant d'une maladie non déclarée dans le questionnaire médical,
      • une invalidité suite à une tentative de suicide.

      Toutefois, il est possible de racheter une exclusion de garantie pour s'assurer une protection dans le cadre d’une situation précise. Cela entraînera une surprime, c'est-à-dire une cotisation plus élevée demandée par l'assureur.


      Prise en charge des indemnités journalières

      Dans le cadre d’une interruption d’activité liée à une incapacité temporaire, l'entrepreneur est indemnisé sous forme d’indemnités journalières (IJ) en revanche dans le cadre d’une incapacité permanente (IPP ou IPT) l’entrepreneur est indemnisé sous la forme d’une pension d’invalidité.


      Que ce soient les indemnités journalières ou la pension d’invalidité, ces prestations sont insuffisantes pour maintenir son niveau de vie, il est alors conseillé aux travailleurs non salariés de souscrire une prévoyance entrepreneur pour compléter les indemnités journalières / la pension d’invalidité versées par l’Assurance Maladie et ainsi s’assurer plus de sérénité.


      Exercer une activité professionnelle

      Attention, si l’entrepreneur déclaré en Invalidité Permanente Totale venait à exercer une activité professionnelle quelle qu'elle soit, il changera alors de statut et passera soit en catégorie 1 (Invalidité Permanente Partiel) ou soit tout simplement ne sera plus considéré comme invalide.

      Dans tous les cas les garanties exclusivement liées à l’Invalidité Permanente Totale se suspendront alors immédiatement.


      Quel type d'entrepreneur êtes-vous ? Faites le quiz

    • Les spécificités de l'invalidité permanente pour certaines professions libérales


      Le régime général de la sécurité sociale

      Les travailleurs non salariés des professions libérales réglementées contribuent à des caisses de pension de retraite et de santé qui leur sont propres.

      Leur protection sociale est donc différente de celle des autres travailleurs non salariés mais offre les mêmes garanties à savoir une assurance maladie obligatoire ainsi qu’un régime d’assurance vieillesse.

      Il existe deux types de prestations :

      • des prestations forfaitaires
      • des prestations proportionnelles aux revenus pour le risque invalide.

      Par exemple :

      • Les sages-femmes dépendent de la CARCDSF. Cette profession perçoit des indemnités journalières d’Arrêt Maladie dans le cadre d’une Invalidité Permanente Partielle mais dans le cadre d’une Invalidité Permanente Totale, c’est un forfait de 12 449 €/an qui se mettra en place.
      • Les experts-comptables dépendent de la CAVEC. Ainsi dans le cadre d’une Invalidité Permanente Partielle ils recevront une prestation proportionnelle à leur revenu tandis que dans le cadre d’une Invalidité Permanente Totale leurs prestations varient en fonction de leur niveau de revenus classé sous 4 catégories.

      Les activités concernées

      Voici une listes non exhaustives des activitées concernées par les spécificités de l’invalidité en fonction des prestations versées :

      • Prestations proportionnelles aux revenus : Experts-comptables, agents généraux d’assurance, médecins
      • Prestations forfaitaires : Pharmaciens, sages-femmes, auxiliaires médicaux, chirurgiens-dentistes, vétérinaires, notaires, officiers ministériels, architectes

      Les garanties disponibles

      Tout comme les autres travailleurs indépendants, les professions libérales réglementées peuvent à tout moment souscrire un contrat de prévoyance incluant des garanties d’invalidité.

      Que ce soit une IPP ou IPT, et ce malgré la pension d’invalidité versée par le régime général et/ou spécifique, la perte de revenu aura forcément un impact sur le niveau de vie du travailleur invalide et son entreprise.

      À ce titre, il est fortement recommandé à n’importe quel professionnel libéral, de souscrire un contrat prévoyance entrepreneur incluant une garantie IPT ou IPP. À noter que certains contrats ne prévoit pas de garanties pour l’IPP car est considéré que le TNS en invalidité ne peut continuer à travailler.

    • Les conséquences de l'invalidité permanente pour un TNS


      Les impacts sur les capacités de travail

      La constatation d’une invalidité fait suite à une maladie ou un accident entraînant une perte totale ou partielle des capacités motrices ou psychologiques. De ce fait, les conséquences sur les capacités de travail peuvent être dramatiques. Certains entrepreneurs ont la chance de pouvoir continuer de travailler, d’autres le pourront mais avec un aménagement de leur espace de travail ou une aide supplémentaire, et certains sont obligés de cesser toute activité professionnelle.


      Les conséquences financières

      Qui dit diminution des capacités de travail dit aussi perte de revenu. À la différence d’un salarié protégé par les garanties de son contrat de travail et de sa convention collective, un entrepreneur est, lui, responsable de son entreprise et des conséquences financières qu’un risque pourrait entraîner.

      En d’autres termes, cela signifie que sa santé est aussi celle de son entreprise. Un arrêt de travail entraîne forcément une perte de rentabilité alors, lorsqu’une invalidité est constatée, les conséquences financières sont souvent lourdes.

      Un entrepreneur mal protégé peut vite voir son entreprise ainsi que sa situation financière personnelle fragilisées. Surtout si un prêt immobilier ou un prêt servant au financement d’un local commercial ou de matériel en dépendent. En anticipant ces situations et en souscrivant aux garanties adéquates, c’est faire le choix de la sécurité et de la sérénité.


      Pension d'invalidité versus pension de retraite :

      Au même titre qu’un salarié, un entrepreneur cotise à l’Assurance Maladie ainsi qu’à sa caisse de retraite associée. Ces cotisations sociales obligatoires sont versées chaque mois ou tous les 3 mois à l’Urssaf. Elles garantissent à l’entrepreneur une sécurité minimale en matière de droit social en lui versant une pension d’invalidité en cas d’invalidité ou une pension de retraite lorsqu’il est l’heure de se retirer.


      Que ce soit dans le premier ou le deuxième cas de figure, le montant de la pension est versé en fonction des cotisations réalisées durant toute la durée de son activité.


      Montant de la pension et conséquences sur les revenus :

      Que ce soit la pension d’invalidité ou la pension de retraite, leur calcul varie d’un entrepreneur à l’autre en fonction

      • de son statut,
      • de ses revenus
      • de la durée de son entreprise
      • ainsi que des autres activités professionnelles qu’il aurait pu vivre durant sa carrière.

      Une prise en compte spécifique qui n’assure pourtant pas à l’entrepreneur le maintien de son niveau de vie dans le cadre d’une invalidité ou d’un départ en retraite.


      C’est pourquoi, chez Harmonie Mutuelle, nous proposons aux entrepreneurs de nombreuses solutions visant à les protéger des risques que la vie réserve, en leur garantissant des protections spécifiques à leur besoin, comme, par exemple, une mutuelle et prévoyance entrepreneur capable de les accompagner dans la maladie comme dans la cessation d’activité liée à une perte d’autonomie ou un décès.

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    La mort est dans la vie

    6 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 27 juillet 2023


    Doit-on parler de la mort avec ses proches et comment ? Y a-t-il un bon moment pour le faire ? 
    Alors que les débats sur la fin de vie et le droit de mourir dans la dignité se poursuivent, Anne Géron, gérontologue et consultante en bien vieillir, nous éclaire sur ce qui peut nous aider à aborder le sujet de la mort, la nôtre et celle de nos proches. Ce qu’elle nous enseigne ? Évoquer la fin de vie peut aider à s’y préparer et à accompagner celles et ceux qui s’apprêtent à partir. 

    Harmonie Mutuelle : Doit-on parler de la mort avec ses proches ?

    • Anne Géron : 

      Parler de la mort, c’est parler du lien qui nous unit « à la vie à la mort ». Oui, il est préférable de parler de sa mort avec ses proches et de parler du sens de la mort en général. Bien que les sciences aient eu l’ambition de repousser les limites de la mort biologique, la mort est une réalité pour toutes les familles et la nier n’évitera ni le chagrin ni la tristesse.


      Parler de la mort, c’est parler de ses angoisses, de notre capacité à accepter la perte, la solitude, la gestion de l’absence et souvent l’obligation de repenser sa vie. De nombreuses personnes malades ou âgées attendent des jours et parfois des semaines un dernier visiteur pour dire, écouter et se toucher une dernière fois dans ce monde des vivants. Nous mesurons ainsi à quel point il est nécessaire et important pour les mourants comme pour les vivants de parler, de se dire des mots d’amour, des mots d’adieu. L’Homme est un être qui se construit et s’épanouit dans les relations, alors nécessairement il se meurt dans les relations et les liens qui nous relient tout au long de nos existences. 


      Parler de sa mort, dans nos imaginaires, c’est faire connaître nos dernières volontés pour une ritualisation des funérailles réussie et à l’image du défunt. Mais c’est aussi parler de la vie qui nous a unie, parler de nos perceptions, de nos ressentis, de la manière dont on se sent capable de vivre sans l’autre, de se réorganiser et de faire des choix seuls ou avec d’autres. Parler de sa mort c’est aller chercher une autorisation de pouvoir mourir en sachant que nos endeuillés sauront surmonter leur deuil. Parler à celui qui nous quitte sous peu de sa mort, c’est lui donner l’autorisation de mourir et de le rassurer sur la continuité d’une forme de communication ou de continuité des souvenirs des moments partagés. 
       

    Harmonie Mutuelle : Et avec les enfants ?

    • Anne Géron : 

      Les enfants sont naturellement très à l’aise avec la mort avant leurs 7 ans. La mort et l’absence sont comprises ensuite comme permanente. Quand un enfant perd un doudou, de nombreux parents rachètent le même. Or, ce n’est pas le même ! Préparer l’enfant à accueillir un autre doudou lui permet de se familiariser avec la notion de perte. Pour être intégrée, la perte doit être vue, parlée, pleurée, partagée et entendue. Le chemin du deuil est plus aisé lorsqu’il a été ritualisé par le groupe social aimant et éduquant. Éduquer nos enfants à la vieillesse et à la mort, c’est leur apprendre à mieux vivre les aléas qui feront leurs vies. Ils auront ainsi acquis des repères. Les funérailles sont un temps de ritualisation nécessaire pour toute la communauté et à ce titre tous les enfants y ont leur place légitime.


    Harmonie Mutuelle : Quand et comment parler de la fin de vie ?

    • Anne Géron : 

      Il n’y a pas d’âge pour mourir. Nous commençons à envisager la mort quand la réalité devient actuelle et c’est lié au contexte de la mort pour les patients malades jeunes, pour les personnes très âgées, pour les personnes en coma…


      Quand nous avons 25 ans, nous sommes de jeunes actifs en pleine santé et remplis de rêves et de projets. Parler de sa propre mort est un non-sens. Ce n’est pas pensable, car trop loin du « sens de la vie ». À 25 ans, un jeune adulte peut accueillir la parole d’un mourant de tout âge. Le sujet n’est pas de savoir ni d’apporter des réponses à d’hypothétiques questions, mais d’être présent, dans l’écoute et dans le toucher. Comment en parler ? Avec nos bouches, avec nos corps, avec nos gestes. Le toucher nous permet de nous sentir en lien. Je parle de sensations physiques qui relient le mourant à la vie et au sens de sa vie jusqu’à son dernier souffle. Avec les personnes âgées, c’est aussi parler de transmission de mémoire et de missions transverses intergénérationnelles. 


      Pour en parler, il faut en être capable. Il y a peu ou pas d’endroit dans nos itinéraires de vie pour parler et comprendre les sujets de la mort et du deuil, d’où peu de personnes capables d’écouter et d’entendre. Pour oser parler sereinement de la mort avec une personne mourante, il est nécessaire qu’elle vous invite à cette conversation


    Harmonie Mutuelle : L’actualité est-elle un bon prétexte pour aborder le sujet ?

    • Anne Géron : 

      Oui c’est une opportunité. Elle est clivante, car peu de personnes connaissent les règlementations existantes sur les droits des personnes malades et en fin de vie. (Loi Leonetti de 2005 & 2016)
      La consultation citoyenne ou l’actualité sur la fin de vie sont de bons prétextes pour en parler et en débattre en famille sans pathos ni mise en exergue de situations de fin de vie particulières. 


    Harmonie Mutuelle : Qui peut nous aider à anticiper nos dernières volontés et à en parler à notre entourage ?

    • Anne Géron : 

      Au-delà des directives anticipées qui sont un guide pour notre « bien mourir » et que l’on peut rédiger avec son médecin traitant avec un consentement libre et éclairé, nous pouvons tous écrire un testament holographique (à la main) pour consigner nos objets de valeur et leur offrir une continuité en les léguant aux personnes que nous aimons. Également rédiger des récits qui seront des traces de mémoires de la vie vécue. Le notaire peut être consulté et dans tous les cas, il aura la charge de la succession patrimoniale.

      Ces actes et démarches peuvent éviter des incompréhensions, voire des conflits et rétablir des loyautés familiales. Parler de sa mort ne fait pas mourir et surtout libère la parole et le toucher.


    Quelques chiffres clés

    • 42 %

      42% des Français pensent souvent à la mort (source : Ifop, 2018)

    • 67 %

      67% des Français ont déjà réfléchi au souhait d’être enterré ou crématisé (source : Ifop, 2018)

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    Et si jamais il m'arrive quelque-chose pendant mes vacances ?

    6 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 27 juillet 2023


    Lors d’un séjour à l’étranger, Philippe et Francine ont pu compter sur leur Assistance quand leur fils a contracté la varicelle. Et vous, êtes-vous bien couvert en cas de maladie ou d’accident en vacances 

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    • Les vacances ne sont pas toujours synonymes de repos et de tranquillité. Philippe et Francine en savent quelque chose. Lors d’un séjour en Crète, leur fils Maël tombe malade. Un pédiatre sur place a diagnostiqué une varicelle et leur a conseillé de différer leur retour en France, car le jeune garçon était trop contagieux. Le couple a alors contacté son Assistance Harmonie Mutuelle pour connaître les modalités de prise en charge des frais médicaux : ils avaient déjà déboursé 90 euros de consultation... L’Assistance leur a confirmé les modalités d’intervention et de remboursement, et leur a proposé une mise en relation avec un médecin si besoin. 


      L’Assistance Harmonie Mutuelle vous permet une prise en charge à 100 % des soins à l’étranger jusqu’au rapatriement sanitaire. Un médecin conseil peut également entrer en relation avec les professionnels de santé sur place pour donner des directives ou des conseils. En France, l’Assistance vous guide et vous accompagne dans vos démarches de soin, propose des solutions d’aide ou de garde, et un transfert médical en cas d’accident à plus de 50 km du domicile. 

    Les services Harmonie Mutuelle en cas de problème

    • Quand vous partez en vacances en famille, vous pouvez également compter sur d’autres services Harmonie Mutuelle en cas de problème :


    • La téléconsultation : il s’agit d’un rendez-vous médical à distance accessible 7j/7 et 24h/24 depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur. Ce service, inclus dans la complémentaire de nos adhérents, permet de consulter un généraliste ou un spécialiste, sans rendez-vous, même depuis l’étranger. Pratique quand les cabinets médicaux sont surchargés sur votre lieu de vacances.


    • Le bracelet rouge : ce bracelet SOS facilite la communication d’informations vitales aux secours en cas d’accident. Il comporte aussi les coordonnées des parents, accessibles via un QR code avec un smartphone. Idéal quand on part seul faire une randonnée ou pour retrouver ses enfants sur une plage bondée et passer des vacances sereines.

    Quelques chiffres clés

    • 60 %

      des Français pensent être couverts pour les accidents de la vie mais seuls 15 % le sont réellement (source : Cahiers de la prévoyance, PAIR Conseil, mai 2018)

    • 2 tiers

      Deux tiers des accidents de vélo surviennent chez les moins de 15 ans (source FNATH)

    • 5 millions

      5 millions de Français se retrouvent aux urgences chaque année à la suite d’un accident de la vie (source : Cahiers de la prévoyance, PAIR Conseil, mai 2018)

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    Créer sa micro-entreprise : le guide en 9 étapes à l'attention des futurs freelances

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    Mis à jour le 02 août 2024


    Guide pratique pour créer votre micro entreprise en 9 étapes. Harmonie Mutuelle vous accompagne dans votre parcours d'entrepreneur.

    Sommaire

    • Comprendre la création d'une micro-entreprise


      Les avantages de créer une micro-entreprise

      La création d'une micro-entreprise présente plusieurs avantages pour les freelances. C’est un processus généralement simple et rapide, avec moins de formalités administratives par rapport à d'autres formes juridiques d'entreprise. Cela permet aux futurs freelances de démarrer leur activité plus rapidement.

      Ensuite, la micro-entreprise offre un régime fiscal simplifié, appelé le régime micro-fiscal, qui permet aux entrepreneurs de bénéficier d'un calcul simplifié de leurs impôts. Ils peuvent choisir de payer leurs impôts sur le revenu en appliquant un pourcentage fixe sur leur chiffre d'affaires, ce qui facilite la gestion de leur trésorerie.

      De plus, la création d'une micro-entreprise donne accès à certaines aides financières et sociales. Par exemple, les micro-entrepreneurs peuvent bénéficier de l'ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d'Entreprise), qui consiste en une exonération partielle des charges sociales pendant les premières années d'activité. Cela permet de réduire les charges sociales liées à la création de l'entreprise et de faciliter son développement initial.


      Les différentes formes de micro-entreprise

      La micro-entreprise peut prendre différentes formes en fonction de l'activité professionnelle exercée. Les principales formes sont les suivantes :

      • Micro-entreprise pour les activités de prestations de service en profession libérale : cette forme de micro-entreprise s'adresse aux professionnels exerçant des activités intellectuelles, scientifiques, artistiques ou de soins. Il s'agit notamment des consultants, formateurs, naturopathes, développeurs web, traducteurs...
      • Micro-entreprise pour les activités de prestations de service, commerçant et activité de vente de marchandises : cette forme de micro-entreprise est destinée aux entrepreneurs qui souhaitent se lancer dans une activité de prestation de service d’ordre commercial, telle que la vente de produits physiques, la location...
      • Micro entreprise pour les activités de prestation de services artisanales et de vente de marchandises : cette forme de micro-entreprise est destinée aux activités artisanales comme le métier de plombier, fabricant de bijoux, vendeur de produits faits main...
      • Micro entreprise pour les activités de location de meublés classés : une catégorie qui concerne ceux qui se lancent dans la location de meublés classés, c’est à dire dès lors qu’un bien est loué à une clientèle de passage qui y réside sans y élire domicile pour une durée maximale de 90 jours.

      Il est important de noter que la micro-entreprise est une forme juridique simplifiée, spécifique aux activités individuelles. Elle se distingue des autres formes d'entreprises telles que les sociétés, qui impliquent des règles juridiques et fiscales plus complexes et qui peuvent être plus adaptées pour des activités de plus grande envergure ou à des projets en collaboration avec d'autres personnes.

       

      Les critères pour devenir micro-entrepreneur

      Pour devenir auto-entrepreneur, il existe peu de critères et le processus est généralement accessible à tous. Tout d'abord, il faut résider en France. Les personnes inscrites à Pôle Emploi peuvent également devenir auto-entrepreneurs et ont la possibilité de cumuler leur activité avec les allocations chômage, sous certaines conditions.

      Par ailleurs, il n'y a pas de limite d'âge pour devenir auto-entrepreneur. Il faut être majeur, un mineur émancipé ou non ne peut pas créer de micro-entreprise. Il est important de noter que certaines activités réglementées peuvent nécessiter des qualifications spécifiques ou des autorisations préalables. Accessible à tous, l’auto-entreprise offre ainsi une opportunité pour de nombreux entrepreneurs de se lancer dans leur activité professionnelle.

    • Les étapes pour créer sa micro-entreprise


      1. Trouver son idée d'entreprise

      La première étape pour la création d’une micro-entreprise (ou auto-entreprise, c’est la même chose) consiste à trouver une idée d’activité professionnelle qui corresponde à vos compétences et vos intérêts. Il est important de bien réfléchir à votre offre de produits ou services afin de vous démarquer et de répondre à un besoin spécifique.


      2. Réaliser une étude de marché

      Après avoir établi le concept de votre micro-entreprise, réalisez une étude de marché pour évaluer la demande, la concurrence et les opportunités. Cela vous permettra de mieux comprendre votre marché cible, d'adapter votre activité professionnelle et de définir votre stratégie commerciale. De plus, elle vous aidera à évaluer le potentiel de chiffre d’affaires.


      3. Rédiger un business plan

      Un business plan détaille votre projet d'entreprise, y compris vos objectifs, votre stratégie, vos prévisions financières, notamment de chiffre d’affaires et votre plan d'action. Cela vous aidera à structurer votre activité et à convaincre d'éventuels partenaires ou investisseurs. En d’autres termes, un business plan permettra d’évaluer le coût de la création ou la reprise de votre micro-entreprise.


      4. Choisir un statut juridique

      Contrairement à ce que l'on peut penser, la micro-entreprise n'est pas considérée comme un statut juridique à part entière. Elle est en réalité un régime inclus dans l'entreprise individuelle (EI). Ce régime, appelé aussi auto-entreprise, est une fusion des régimes micro-social et micro-fiscal.

      Il offre des formalités simplifiées pour la création de l’activité ainsi que pour les obligations de déclaration et de paiement. Ce régime offre également une simplification administrative et fiscale pour les petites entreprises individuelles dans divers domaines tels que les activités de prestation de service libérales, les activités de prestations de services commerciales ou artisanales et la location de meublés classés. Opter pour le régime d'auto-entrepreneur permet de bénéficier de procédures allégées et de régimes fiscaux forfaitaires, favorisant ainsi le développement et la gestion de l’entreprise.


      5. S'immatriculer auprès du registre du commerce

      Depuis le 1er janvier 2023, toutes les entreprises sont automatiquement inscrites au RNE, le registre national des entreprises. Le répertoire des métiers n’existe plus, par contre les professionnels dont l’activité relève d’une activité commerçante doivent toujours continuer de s’inscrire au registre du commerce. Cela implique de remplir le formulaire de création d’une micro-entreprise et de fournir les informations nécessaires. Vous obtiendrez alors un extrait Kbis, vous donnant ainsi l’autorisation de pratiquer votre activité en tant que micro-entreprise.


      6. Accomplir les formalités auprès du guichet unique

      Le guichet des formalités des entreprises, appelé aussi plus simplement “guichet unique”, est une plateforme en ligne qui vous permet d'accomplir différentes formalités administratives, notamment de remplir le formulaire de la création de micro-entreprise, de réaliser l'enregistrement fiscal et social, réaliser des modifications de situation (comme les changements d’adresses) ou déclarer une cessation d’activité. Tous les créateurs et entrepreneurs, quelles que soient l’activité et la forme juridique de leur entreprise, peuvent utiliser ce service qui remplace les CFE (centres de formalités des entreprises) depuis le 1er janvier 2023.


      7. Se former avant de se lancer : effectuer un stage de préparation à l'installation

      Si la création d’une micro entreprise paraît simplifiée, il ne faut pas négliger de se former. Le régime a beaucoup évolué depuis sa création et il est important pour l’entrepreneur individuel de maîtriser ses obligations et ses droits pour gérer son entreprise sereinement. Il y a quelques années, un stage de préparation à l’installation (SPI) était obligatoire pour les artisans. Bien que ce ne soit plus le cas depuis 2020, de nombreux organismes continuent de proposer des formations pour permettre aux futurs entrepreneurs de renforcer leurs compétences en gestion d’entreprise. Pour plus d’informations vous pouvez vous tourner vers l'agence Pôle Emploi de votre ville ou plus simplement la Fédération Nationale des Autoentrepeneurs.


      8. Finaliser la création de sa micro-entreprise

      Une fois toutes les formalités administratives accomplies, vous pouvez finaliser la création de votre micro-entreprise. Cela inclut l'obtention de votre numéro SIRET, qui vous identifie légalement en tant qu'entrepreneur.

      Le délai de création de la micro-entreprise peut varier, mais il est généralement assez court, vous permettant de démarrer rapidement votre activité. Il est important de noter qu’il n’y a pas de frais liés à la création de la micro-entreprise, les formalités sont gratuites. Une fois que vous avez obtenu votre numéro SIRET, il est recommandé d'activer un compte bancaire professionnel, en particulier si vous prévoyez d'effectuer des transactions commerciales et de ne pas oublier la mention EI (entreprise individuelle) obligatoire sur tous vos documents de vente, y compris votre RIB. Cela vous permettra de séparer vos finances personnelles de celles de votre micro-entreprise, facilitant ainsi la gestion financière et la comptabilité. Une fois ces étapes finalisées, vous serez prêt à démarrer votre activité en tant que micro-entrepreneur.


      9. Mettre à jour sa protection sociale

      Si l’auto-entreprise est votre activité principale, vous serez reconnu automatiquement comme travailleur indépendant par l’Assurance Maladie. Ensuite il s’agira de vous protéger avec un contrat santé et prévoyance pour la prise en charge de vos frais de santé et le maintien de vos revenus en cas d'aléas de la vie.


      Quel type d'entrepreneur êtes-vous ? Faites le quiz 

    • Gérer sa micro-entreprise au quotidien


      Tenir sa comptabilité

      La tenue d'une comptabilité rigoureuse est essentielle dans la gestion quotidienne d'une micro-entreprise. En tant qu'auto-entrepreneur, suivre et analyser vos dépenses, vos revenus et votre chiffre d'affaires vous permet de prendre des décisions éclairées pour le développement de votre activité. Une comptabilité bien gérée facilite également la préparation des déclarations fiscales et la vérification de votre situation financière.


      Respecter ses obligations fiscales et sociales

      Dans la gestion d’une micro-entreprise, il est primordial de respecter ses obligations fiscales et sociales. En tant qu'auto-entrepreneur, il est essentiel de connaître et de respecter les réglementations en vigueur pour éviter des sanctions potentielles.


      Développer son activité professionnelle

      Il est souvent conseillé aux futurs auto-entrepreneurs qui souhaitent développer leur activité de viser la diversification des sources de revenus en proposant une gamme complémentaire de prestations de services ou de produits. Il est également important de se tenir informé des différentes aides financières disponibles pour les micro-entreprises, telles que les subventions, les prêts ou les dispositifs d'accompagnement.

      Dernière astuce : explorer les opportunités de développement à travers des partenariats ou la création de synergies avec d'autres professionnels, que ce soit dans le domaine des activités libérales, du commerce ou des sociétés.

      En tant qu'entrepreneur, vous pouvez être confronté à une certaine solitude face aux prises de décision pour le développement de votre entreprise. C’est pourquoi Harmonie Mutuelle a conçu Mon Coaching Pro, une solution de coaching qui vous accompagne pour adopter de nouvelles approches, maximiser la performance de votre entreprise et stimuler sa croissance.


      Gérer sa relation client

      La gestion de la relation client est cruciale pour le succès d'une micro-entreprise. En offrant un excellent service et en répondant aux besoins spécifiques de vos clients, vous pouvez fidéliser votre clientèle existante et attirer de nouveaux clients. Cela se traduit généralement par une augmentation du chiffre d'affaires.

      Que vous proposiez des prestations de services ou que vous soyez dans le domaine du commerce, veillez à établir une communication efficace, à écouter attentivement les besoins de vos clients et à leur offrir une expérience positive. En investissant dans la gestion de la relation client, vous pouvez construire une réputation solide et pérenne pour votre micro-entreprise.


      Évoluer vers un autre statut juridique

      Lorsqu'une micro-entreprise connaît une croissance significative, il peut être pertinent de réévaluer la rentabilité de votre micro entreprise. La création ou la reprise d'une entreprise sous un régime ou une forme juridique différente, telle qu'une société commerciale, peut offrir des avantages comme une meilleure personnel, la possibilité de lever des fonds et d'attirer des investisseurs. Ce changement permet également d'élargir les possibilités d'expansion et de développement de l'entreprise, en offrant des options telles que l'embauche de salariés ou la réalisation de projets de plus grande envergure.


      Cesser son activité de micro-entrepreneur

      Lorsqu'un auto-entrepreneur décide de mettre fin à son activité, il doit réaliser certaines formalités administratives pour fermer la micro-entreprise en toute conformité. 

      En cas de coup dur, l'auto entrepreneur, comme tout travailleur indépendant peut également bénéficier de différents services d’action sociale qui lui permettront de faire face aux aléas avec l’action sociale du CPSTI (conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants), ainsi que les actions sociales de l’Assurance Maladie, l’Assurance Retraite ou de la CAF.

    • Créer sa micro-entreprise : ce qu’il faut retenir


      Créer une micro-entreprise : rien de plus simple !

      Voici les étapes pour créer une micro-entreprise afin de vous aider à vous lancer en tant qu'entrepreneur indépendant :

      1. Trouver son idée d'entreprise
      2. Réaliser une étude de marché
      3. Rédiger un business plan
      4. Choisir un statut juridique
      5. S'immatriculer auprès du registre du commerce
      6. Accomplir les formalités auprès du guichet unique

      Important : pensez à vous protéger pour la prise en charge de vos dépenses de santé et le maintien de vos revenus en cas d'arrêt de travail ou d'accident. Le contrat santé et prévoyance Harmonie Mutuelle vous offre une protection sociale complète et rapide à souscrire.

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