L’économie sociale, le futur de l’Europe

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Le Groupe VYV a animé un atelier thématique nommé « Vision croisée sur l’Europe de la santé » lors de l’événement « L'économie sociale, le futur de l'Europe ». Ce sommet européen se tenait les 5 et 6 mai dernier au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg. Retour sur deux jours d’échange fructueux.

Les 5 et 6 mai dernier, l’événement « L’économie sociale, le futur de l’Europe » se tenait au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg. Deux jours durant, cette manifestation a permis aux acteurs européens de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) d’échanger, de partager, de mutualiser et de construire autour des thématiques qui les rassemblent, parmi lesquelles, entre autres :

  • la reconnaissance de l’économie sociale au sein de l’Union européenne et la mise en œuvre du Plan d’action dévoilé par le Commissaire aux Affaires sociales et à l’Emploi, Nicolas Schmit,
  • les transitions verte et digitale de l’UE,
  • le cadre légal commun et les besoins spécifiques des entreprises de l’économie sociale,
  • les moyens d’encourager l’entrepreneuriat social et de développer les compétences des acteurs,
  • les leviers pour favoriser l’accès aux financements.

Cet événement a été rythmé par des plénières, des conférences et des tables rondes notamment. Partie prenante, le Groupe VYV organisait l’atelier participatif « Visions croisées sur l’Europe de la santé et la Jeunesse ».

Concrétiser une Europe favorable à la santé des jeunes

Au cours de ce temps fort, différents sujets ont été abordés, tous gravitant autour des enjeux de santé pour les jeunes Européens. Les intervenants, partageant les points de vue depuis leurs diverses organisations (Comité Economique et Social EuropéenSolidarisCommission européenneIPSE…), étaient unanimes quant à la nécessité d’en finir avec la seule « approche par les risques » lorsqu’il s’agit de politique de santé pour les jeunes.

Maxime Thorigny, président de la Commission Jeunes du Groupe VYV déclarait à ce sujet : « Il faut appréhender la santé comme l’OMS l’a définie : un état complet de bien-être physique, mental et social ».

Pour concrétiser une Europe favorable à la santé des jeunes, il faut selon lui définir les déterminants de santé pour lesquels il faut agir en priorité. Il a par exemple fait part de l’urgence de développer les dispositifs d’accompagnement et de prévention en matière de santé mentale et d’accès au logement.

L’atelier participatif a aussi permis, à travers des échanges animés entre des représentants de l’ESS (AG2RCroix-Rouge …) et de leurs coupoles (FNMFICMIFAssociation des Assureurs Mutualistes), de partager plusieurs projets qui pourraient faire l’objet d’une mobilisation d’acteurs de l’ESS en France et en Europe.

Des premières pistes de réflexion

Par ailleurs, la réflexion autour des prochaines étapes de la construction d’une Europe de la santé se poursuivra dans les mois à venir. Le Parlement européen, le Conseil et la Commission ont en effet reçu le 9 mai dernier les conclusions de la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Ce rapport, issu d’un processus inédit de consultation contient des propositions de réformes de l’UE, dont 16 concernant la santé, y compris en passant par une révision du traité, comme le président de la République l’a lui-même évoquée. Parmi les pistes proposées :

  • la généralisation des formations aux premiers secours ;
  • la mise en place de conseils locaux de la jeunesse ;
  • la gratuité des soins dentaires
  • etc.

Acteur majeur de santé globale, notre groupe continuera pour sa part d’œuvrer en faveur de la santé des Européens et à être force de propositions et d’actions auprès des pouvoirs publics pour une meilleure prise en charge de celle-ci.

Solidarité Ukraine : VYV3 se mobilise

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Dès l’annonce des hostilités en Ukraine, les professionnels de santé, du soin et de l’accompagnement de VYV3 se sont mis en mouvement.


Dans la juste lignée de leur mission de prendre soin de chacun, les professionnels de santé, du soin et de l’accompagnement de VYV3 se sont mobilisés, au cœur de leurs territoires, en contribuant aux opérations de solidarité afin de soutenir le personnel soignant et de venir en aide à la population ukrainienne. La mobilisation de VYV3 s’adapte en continu aux besoins exprimés par les autorités compétentes et à la terrible situation en Ukraine au fil des jours. Quelques exemples.

Collecte et envoi de médicaments et de matériel médical

Dans un contexte de guerre, les besoins en matériel médical et en médicaments sont croissants face aux pénuries. Ainsi, en Pays de la Loire, Hospi Grand Ouest et VYV3 Pays de la Loire ont collecté au sein de leurs cliniques, Ehpad et autres établissements médico-sociaux l’équivalent d’1,5 camion de matériel médical et paramédical. Afin d’acheminer ce matériel à destination, Harmonie Médical Service a mis à disposition des véhicules avec chauffeur.

Cette belle coordination des acteurs VYV3 a été mise en lumière dans le JT de 13h et JT de 20h de TF1 du 2 mars 2022.

L’UMT-Mutualité Terres d’Oc, via trois de ses crèches en lien avec l’association Alliance Occitanie Ukraine, VYV3 Bretagne (Ehpad, crèche, IEM, EAM, pharmacie, Ecouter Voir…), les établissements MGEN action sanitaire et sociale (SSR de l’Arbizon, SSR Pierre Chevalier, Ehpad de Saint-Cyr, SSR de Ste Feyre), la Mutualité Française Limousine (en lien avec les sapeurs-pompiers), VYV3 Centre-Val de Loire (via ses pharmacies mutualistes) se sont mobilisés pour la collecte et l’envoi de fournitures médicales et paramédicales (masques, matériel de perfusion, gants, antiseptiques, lits médicalisés, déambulateurs, fauteuils roulants, couvertures, vêtements, produits alimentaires et d’hygiène…).

Convoi d’ambulances


En partenariat avec l’ambassade d’Ukraine en France, les Ambulanciers de France et l’association Aide Médicale et Caritative – France Ukraine (AMC-FU), Harmonie Ambulance a organisé un convoi d’une quinzaine d’ambulances contenant des équipements médicaux d’urgences (compresses, garrots, coussins hémostatiques…) dont 4 ambulances ont été offertes par Harmonie Ambulance à l’Ukraine. Ces ambulances ont été remises à la frontière ukrainienne et accueillies par 16 femmes ukrainiennes chantant l’hymne national en remerciement à cette initiative.

Deux autres convois de 28 ambulances et de 11 ambulances remplies de matériel médical sont partis début avril et début mai : au total, ce sont 6 ambulances qu’Harmonie Ambulance a donné.

Jean-Charles Suire Duron, Directeur Général d’Harmonie Ambulance, ayant orchestré et participé à ces convois, a donné une interview à France Bleu.

Appel aux dons financiers et de première nécessité

  • Le Pavillon de la Mutualité, grâce au lien opéré par des professionnels de santé moldaves, a lancé un appel aux dons en établissant et en transmettant une liste des produits de première nécessité (couvertures, couches, produits d’hygiène, produits alimentaires…) destinés aux milliers de réfugiés ukrainiens en Moldavie. Sur la Gironde, la collecte a lieu actuellement auprès des salariés au sein du siège du Pavillon de la Mutualité, des cliniques de Pessac et de Lesparre. En mobilisant ses partenaires, en achetant et collectant des produits de première nécessité qui seront ensuite transférés par le Consulat de la république de Moldavie vers les camps de réfugiés ukrainiens, le Pavillon de la Mutualité contribue à l’effort de solidarité. La Mutualité Française Vienne a, quant à elle, voté un don de 1000 € lors de son dernier conseil d’administration.

    Après avoir financé 3 camions, la Fondation Ecouter Voir, sous l’égide de la Fondation de l’Avenir et en partenariat avec la Mutualité Française, a lancé une grande collecte de fonds dans l’ensemble de ses magasins et en ligne – notamment via ses réseaux sociaux – afin de pouvoir continuer à acheminer des biens de première nécessité à la population ukrainienne en grande difficulté. A ce jour, 100 000 € ont été récoltés pour soutenir financièrement des associations qui agissent sur le terrain dont Acted, qui a acheminé 30 palettes de produits de première nécessité à la frontière polonaise.

Accueil des réfugiés

  • En lien avec la préfecture des Hautes-Pyrénées et l’association SolRé65, l’établissement SSR de l’Arbizon géré par MGEN s’est mobilisé dans l’urgence afin d’accueillir temporairement des réfugiés ukrainiens, pouvant bénéficier de soins médicaux au besoin, dans ses logements de fonction vacants. De même, à la demande de la préfecture du Finistère, le domaine de la Porte-Neuve (Riec-sur-Bélon) accueille temporairement dans des bungalows une trentaine de réfugiés ukrainiens fuyant la guerre depuis le 30 mars. Sont mis à leur disposition de la nourriture, des produits de première nécessité et d’hygiène afin de les recevoir dignement et de faciliter leur quotidien. Marta, une aide-soignante, salariée de l’établissement de l’Arbizon et soutenue par la mairie de Bagnères-de-Bigorre, a pris l’initiative d’accueillir six orphelins ukrainiens chez elle, ainsi que la psychologue qui les accompagne.

    Dans le cadre de sa filière d’activité de prise en charge de la détresse psychique et des pathologies psychiques des migrants, l’ESM de Paris et Ivry-sur-Seine (Etablissement de Santé Mentale MGEN) a proposé à France terre d’Asile d’augmenter sa capacité d’accueil pour la population ukrainienne : il s’agit en effet d’une nationalité en capacité d’être accueillie sans difficulté sur le plan linguistique (compétence sur site sans nécessité d’interprétariat). En lien avec la préfecture de la Vienne, l’APSA (Association pour la Promotion des Personnes Sourdes, Aveugles et Sourdaveugles) se mobilise pour accueillir des familles et des personnes ukrainiennes sourdes.

  • Check-Up Santé

  • Pourquoi faire entrer le sport dans les entreprises ?

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    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un salarié sédentaire pratiquant une activité physique ou sportive régulière gagnerait entre 6 à 9 % de productivité*, mais seulement 18 % des entreprises ont mis en place des initiatives pour favoriser la pratique du sport. Le sport en entreprise, on a pourtant tous à y gagner ! Tour de piste.

    La récente loi du 2 mars 2022 qui vise à démocratiser le sport en France l’affirme clairement : le développement de la pratique du sport pour le plus grand nombre relève de l’intérêt général, c’est un enjeu de santé publique. En effet, la liste de ses bienfaits est longue : faire du sport, c’est bon pour la santé, le moral et le bien-être ! 

    Des salariés en pleine forme

    Côté santé, la pratique d’une activité sportive régulière favorise, entre autres, un meilleur fonctionnement du cœur et de l’activité sanguine, diminue la masse graisseuse, entretient les articulations et les os, diminue le stress, ainsi que le risque de cancers, et améliore le sommeil.

    Le saviez-vous ? 59 % des Français exercent un métier sédentaire et une personne sédentaire coûte 250 € de plus par an à la Sécurité Sociale qu’une personne active ! 

    La sédentarité représente donc un réel enjeu de santé publique, comme la fatigue et le stress. Les salariés qui exercent une activité sportive régulière améliorent leur condition physique et résistent justement mieux au stress. Le sport en entreprise prévient également les risques de troubles musculosquelettiques (TMS) et, de façon générale, réduit le risque de maladie de 30 à 40 %. Des salariés en meilleure santé, c’est moins d’arrêts de travail et moins d’absentéisme. 

    Des salariés bien dans leurs baskets

     

    En plus de ces bénéfices directs sur la santé, quand une entreprise propose du sport à ses collaborateurs, l’impact est aussi positif sur leur bien-être (meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle notamment), leur motivation et leur productivité. Une entreprise qui propose du sport à ses collaborateurs augmente ainsi de 2,5 à 9,1 % sa productivité**.

    La pratique du sport en entreprise permet également de décloisonner les services, de créer des liens entre les collaborateurs… Bref, de renforcer la cohésion d’équipe et d’améliorer le climat social. Elle entraîne ainsi des conséquences directes sur la qualité de vie au travail. En favorisant l’engagement, la motivation et l’esprit d’équipe, le sport peut même devenir un levier pour accompagner la transformation des entreprises.

    Fidélisation et attractivité

    Grâce à la pratique d’une activité sportive régulière dans leur entreprise, les salariés sont remotivés et fidélisés : la pratique d’un sport réduit, en effet, le turnover de 25 %. Elle renforce, par ailleurs, l’attractivité de l’entreprise et représente un sérieux atout pour la marque employeur.

    Rappelons, en effet, que seuls 13 % des salariés exercent une activité physique régulière mais que 80 % d’entre eux seraient prêts à en pratiquer une si elle était proposée par leur entreprise !

    Tous ces bienfaits poussent à considérer le sport en entreprise comme un investissement et non plus comme un surcoût. À noter : l’activité physique en entreprise offerte aux salariés n’est plus considérée comme un avantage en nature depuis mai 2021. Il n’y a pas de charges sociales sur ces dépenses.

    Conclusion : 100 % des entreprises qui ont mis en place des programmes d’activités physiques et sportives en leur sein le recommandent vivement !

    • FICHE EXPERT

      Vous souhaitez faire entrer le sport dans votre entreprise ?

      À travers son partenariat exclusif avec la Fédération Française du Sport d’Entreprise (FFSE), Harmonie Mutuelle vous propose une solution clé en main pour vous aider à faire les bons choix en matière de services sportifs et vous en simplifier sa mise en œuvre.
    * Selon Goodwill.
    ** Étude nationale et internationale sur l’impact économique de l’activité physique et sportive sur l’entreprise, le salarié et la société réalisée en 2015 par le MEDEF et le Comité National Olympique et Sportif Français.
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