Assurance vie et succession : quelles exonérations fiscales ?

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Mis à jour le 10 mars 2022


Au décès du souscripteur, les sommes déposées sur un contrat d'assurance vie sont versées aux bénéficiaires désignés. Ces sommes peuvent être exonérées d’impôt, ce qui en fait un excellent outil de transmission de son patrimoine ! Harmonie Mutuelle fait le point, avec vous, sur ce qu’il faut retenir…

Transmettre sans droit de succession grâce à l’assurance vie

Vous avez souscrit une assurance vie pour préparer votre retraite ? En cas de décès, l'épargne accumulée sur votre contrat est versée à vos bénéficiaires désignés, selon la répartition souhaitée, sous forme d’un versement unique ou d’une rente.

L’assurance vie cumule en effet les avantages d'un bon produit d'épargne et d'une solution avantageuse de transmission de son patrimoine.

Pour Harmonie Mutuelle, qui vous aide à mettre vos proches à l’abri après votre disparition, et pour vos bénéficiaires, il y a une bonne nouvelle : ces sommes ne sont pas considérées comme faisant partie de votre succession !

D'un point de vue fiscal, votre conjoint, partenaire de Pacs, vos enfants, vos frères et sœurs (sous certaines conditions) et certains organismes à but non lucratifs sont totalement exonérés de droits de succession sur leur part d’assurance vie.

Dans quels cas l'assurance vie est-elle soumise aux droits de succession ?

La désignation des bénéficiaires d'un contrat d'assurance vie est entièrement libre, tout comme la répartition des capitaux, qui peut privilégier certains bénéficiaires. Quels que soient vos bénéficiaires, vos contrats inférieurs à 152 500 euros dont les primes ont été versées avant les 70 ans du souscripteur sont exonérés de fiscalité.

Votre contrat d'assurance vie contient plus de 152 500 euros ?
Toutes les sommes versées avant votre 70ème anniversaire sont taxées ainsi :
  • Aucune fiscalité pour les sommes inférieures à 152 500 € versées à chaque bénéficiaire.

  • 20 % de prélèvement entre 152 501 et 700 000 euros.

  • 31,25 % de prélèvement pour les sommes au-delà de 700 001 euros.

Pour les cotisations versées après 70 ans
  • Si les primes versées sont inférieures à 30 500 euros (tous contrats confondus), les capitaux décès transmis sont exonérés d'impôts.

  • Au-delà de ce montant, les capitaux transmis à chacun (hors-intérêts), sont soumis aux droits de succession, selon le lien de parenté avec le défunt.

    L’absence de fiscalité sur les intérêts capitalisés constitue un avantage significatif et doit encourager les versements après 70 ans.
     

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