Une vision stratégique
En Allemagne, en Autriche et au Royaume-Uni, la promotion de la santé au travail prend une forme très structurée, avec de solides programmes soutenus par les institutions.
En Allemagne, la loi « Gesundheit und Arbeit » (santé et travail) a démontré l'importance de l'activité physique au travail pour améliorer la santé des employés. Les employeurs en retirent des bénéfices tangibles : avantages fiscaux parce qu’ils mettent en place des solutions pour prendre soin de leurs salariés, réduction de l’absentéisme et hausse de la productivité à long terme.
En Autriche, les « Betriebssport », ou sports d'entreprise, font partie intégrante du quotidien. Ils visent à réduire le stress et à prévenir les maladies liées au travail. En 2022, l’Institut d’études avancées autrichien estimait que les entreprises du pays pourraient économiser 241 millions d'euros par an en congés de maladie, grâce aux programmes de promotion de la santé des entreprises.
Le Royaume-Uni, de son côté, mise sur la flexibilité et l'encouragement, avec des initiatives gouvernementales comme le « Cycle to Work » qui promeut les trajets en vélo et des aides pour l'accès aux équipements sportifs.
Au Danemark, 95 % des entreprises sont équipées de bureaux assis-debout réglables en hauteur : une loi les y oblige dès lors que les salariés en font la demande.
Dans ces pays, le sport en entreprise n'est plus seulement une activité, il devient une véritable stratégie du bien-être. Offrir un large éventail d'activités sportives à ses salariés revient à investir dans leur productivité, à réduire l’absentéisme, à améliorer leur bien-être général. Et ce qui vaut pour les salariés d’une entreprise vaut bien sûr, également, pour son dirigeant.