Comment se libérer de l’hyper-perfectionnisme ?
Le perfectionnisme est souvent perçu comme une qualité. On attribue en effet à une personne perfectionniste le fait d’être attentive aux détails, persévérante, rigoureuse. En réalité, l’hyper perfectionnisme peut générer du stress dans le cadre professionnel. Qu’est-ce que le perfectionnisme au travail ? Quelles sont les conséquences de l'hyper perfectionnisme dans une organisation et pour des salariés ?
On en parle avec Laure Berté Pastour, psychologue du travail et consultante au sein du cabinet Empreinte Humaine.
Un coup de pouce pour financer des services à la personne !
Vous êtes employeur et vous voulez aider vos salariés à faire garder leurs enfants ou à assister leurs parents âgés ? C’est possible, c’est facile et c’est exonéré de charges sociales ! Suivez-nous, on vous explique tout !
Ménage, jardinage, bricolage, garde d’enfant à domicile ou hors du domicile, soutien scolaire, préparation de repas, livraison de courses, accompagnement de personnes âgées, etc. : entreprise ou Comité social et économique (CSE) d’entreprise, vous pouvez aider vos salariés à bénéficier de ces services à la personne ! Comment ? Soit sous la forme d’une aide financière directe, soit sous la forme d’un préfinancement de CESU.
Dans tous les cas, votre participation sera exonérée de cotisations sociales. Le 1er janvier dernier, le plafond d’exonération de cette aide a justement été rehaussé à 2 421 € maximum par an et par bénéficiaire*, contre 2 301 € l’année dernière. Et pour vos salariés, cette aide est aussi exonérée d’impôt sur le revenu, dans la même limite. En revanche, cette aide ne peut en aucun cas se substituer à un élément de rémunération !
* Cumulable pour deux collaborateurs de la même entreprise appartenant au même foyer.
Mieux concilier vie professionnelle et vie privée
Quels grands défis de santé en 2024 ?
Dans un contexte de progression continue de l’absentéisme (6,7 % en 2022 contre 5,5 % en 2019), de transformation du rapport au travail et de difficultés de recrutement, la santé et le bien-être restent des priorités absolues aussi bien pour les entreprises que pour les salariés. Zoom sur les quatre grands défis de santé à relever ensemble en cette nouvelle année.
1. Préserver la santé mentale de ses salariés
Depuis la crise sanitaire de la Covid-19, la santé mentale des salariés continue de se détériorer. Selon le 12e baromètre du cabinet Empreinte Humaine*, réalisé en novembre 2023 en partenariat avec OpinionWay, près d'un employé sur deux (48 % précisément) se dit en situation de détresse psychologique, dont 17 % à un niveau élevé, soit + 4 points par rapport à février 2023 !
Cette dégradation de la santé mentale des salariés est, par ailleurs, accentuée par les transformations rapides que connaît le monde du travail : automatisation, travail hybride ou développement de l’intelligence artificielle. Cette dernière peut devenir un important facteur de stress pour les personnes se sentant submergées ou incapables de s’adapter aux nouvelles technologies… Et pourtant, la santé mentale reste un sujet tabou au sein des entreprises !
2. Développer le sport-santé
3. Faire de la santé environnementale une priorité
Propagation du virus favorisée par nos modes de vie, par la fragilisation des populations (maladies chroniques) et par la mauvaise qualité de l’air intérieur dans de nombreux bâtiments… : la crise sanitaire liée à la Covid-19 nous a rappelé les liens étroits entre santé, environnement et économie. Depuis, elle pousse les entreprises à développer une vision globale et à long terme de prévention des risques face au changement climatique et à l’émergence de nouvelles épidémies.
L’idée ? Prendre des mesures en amont pour ne plus avoir à subir ce genre de situations ! D’après le Dr Ragnar Weissmann qui a fondé l’association Objectif Santé Environnement, « on ne peut pas avoir un bien-être social, ni une économie florissante, si on ne se préoccupe pas, au préalable, de santé et d’environnement et qu’on n’en fait pas une dimension stratégique ». D’ailleurs, pour une entreprise, anticiper et prévenir sont toujours plus rentables, car cette posture permet une meilleure maîtrise des coûts, notamment indirects.
4. Contribuer à une meilleure maîtrise des dépenses de santé
Tout au long de l’année, nous reviendrons sur ces 4 grandes thématiques de santé pour vous accompagner, vous informer et vous donner des clés pour agir :
Santé des salariés : ce qui a changé au 1er janvier !
La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) 2024 a été adoptée le 4 décembre 2023. Elle avait pour axes principaux notamment le renforcement de la prévention et de l’accès aux soins, ainsi que la transformation du financement et de l’organisation de notre système de santé. Panorama des dispositifs de santé qui sont entrés en vigueur en ce début d’année.
1. Depuis le 1er janvier 2024, les nouveaux bilans de prévention sont réalisables auprès de médecins, infirmiers, sage-femmes et pharmaciens. Annoncé par le président de la République en 2022, ce dispositif de prévention novateur et ambitieux a été créé par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) de 2023.
Ses objectifs ? Renforcer la santé des adultes, lutter contre les facteurs de risque et prévenir l’apparition de maladies chroniques comme les cancers, le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, ces bilans de prévention peuvent être réalisés à différents âges clés de la vie : 18-25 ans, 45-50 ans, 60-65 ans et 70-75 ans. Ces nouveaux temps d’échange avec un professionnel de santé sont l’occasion de faire le point sur sa santé physique et mentale, ses habitudes de vie, ainsi que son environnement.
Travailler dans l'économie sociale et solidaire
Caractéristiques des emplois, qualité de vie au travail et dialogue social. L’Observatoire national de l’ESS d'ESS France en partenariat avec le pôle d’expertise ESS d'Harmonie Mutuelle dressent une analyse chiffrée du travail dans l’ESS dans une infographie.
Dans le cadre d’une collection de publications prenant la forme de focus thématiques (4 pages avec infographies), l'Observatoire national de l'ESS d’ESS France publie le focus thématique « Travailler dans l'ESS » en partenariat avec le pôle d’expertise dédié aux acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire d’Harmonie Mutuelle.
Focus : " Travailler dans l'ESS "
Les activités proposées et les valeurs portées par les structures de l'ESS suscitent un certain nombre d'intérêts dans la société française si bien que l'ESS occupe une place dans l'emploi au sein du paysage économique français.
Une partie de l'ESS souffre toutefois d'un manque d'attractivité. Par exemple, l'actualité questionne l'attractivité des métiers de l'action sociale qui représentent environ 40 % des emplois de l'ESS. Le mensuel Associations mode d'emploi titre dans son numéro de novembre « Comment rendre les métiers du social attractifs » dans un contexte où l'UDES appelle à un « new deal » pour accompagner l'attractivité des métiers de l'ESS et le financement des politiques sociales.
Dans ce contexte, ce focus présente une analyse chiffrée du travail dans l'ESS en regardant les caractéristiques des emplois dans l'ESS, la qualité de vie au travail et la place du dialogue social.
Quelques chiffres relatifs à l'ESS cités dans ce focus :
- Les CDI y représentent 78,5 % des contrats de travail.
- 67,9 % des emplois y sont à temps complet.
- La rémunération brute moyenne annuelle par équivalent temps plein y est de 33 000 euros.
- 90 % des salariés en ETP dans l'ESS sont couverts par une convention collective.
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Le spécialiste en protection sociale complémentaire exclusivement dédié aux acteurs de l’Économie sociale et solidaire (ESS) qui protège et soutient au quotidien employeurs et salariés dans leurs parcours de vie.
Un triplé pour VYV 3
A l’occasion de la journée nationale de l’innovation numérique en santé du 18 janvier 2024, s’est tenu à Montrouge un événement pour annoncer les 15 lauréats 2023 de l’Appel à projets « Tiers-Lieux d’Expérimentation ». Parmi eux, VYV 3 fait un coup du chapeau : les 3 Tiers-Lieux Déficiences Visuelles, Mobis et SANTEADOM sont lauréats.
Devenir un leader de l’innovation en e-santé
L’appel à projets Tiers-Lieux d’Expérimentation 2023, piloté par le Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités et opéré par la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts), s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération «Santé Numérique» de France 2030 qui vise à préparer l’avenir et à faire de la France un leader de l’innovation en e-santé. Réunissant une diversité d’acteurs par la création de structures partenariales, les tiers- lieux d’expérimentation ont vocation à mettre en œuvre des expérimentations en santé numérique, puis les évaluer, en accélérer le développement et contribuer à leur mise sur le marché.
Favoriser l’émergence de solutions numériques innovantes prenant la forme d’objets connectés, de logiciels, d’applications mobiles… dans la lignée de la médecine 5P (préventive, prédictive, participative, personnalisée, pertinente), telle est la raison d’être des tiers-lieux d’expérimentation. A terme, il s’agira d’améliorer la prise en charge des patients et la structuration des organisations actuelles par le bénéfice clinique et médico-économique qui pourra se dégager des solutions accompagnées.
30 Tiers-Lieux et 100 projets d’expérimentations sont visés d’ici 2026 !
3 Tiers-Lieux pour 3 solutions numériques
Trois Tiers-Lieux dans lesquels est pleinement impliqué VYV3 ont été sélectionnés selon des critères de qualité et d’expertise des partenariats, la clarté de l’offre et de la méthodologie d’accompagnement proposées :
- Le Tiers-Lieu Déficiences Visuelles (porté par Streetlab) : Portant sur les solutions numériques innovantes à destination des personnes en situation de handicap visuel, de leurs aidants et des professionnels de santé qui les suivent, ce Tiers-Lieu capitalise sur l’expertise de VYV3 en santé visuelle (et en particulier sur les compétences en matière de soins et d’accompagnement des personnes déficientes visuelles, dont celle existantes dans les Centres Ressources Basse Vision de VYV3). Avec : Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild, CH National d’Ophtalmologie des Quinze-Vingts, Association Valentin Haüy, Forum des Living Labs en Santé et en Autonomie
- Le Tiers-Lieu Mobis – MOBilités Intelligentes en Santé (porté par le CHU d’Angers) : Centré sur la mobilité sous 3 aspects (motricité des patients, amélioration des parcours de soins, mobilité territoriale & accessibilité), ce Tiers-Lieu implique les établissements de VYV3 Pays de La Loire et s’appuie en particulier sur l’expertise du CENTICH (centre d’expertise dédié à l’innovation dans l’autonomie et la santé). Il vise à faciliter et éviter des discontinuités dans la prise en charge des patients. Avec : GCS e-santé Pays de la Loire, Atlanpole Biothérapies, AFM Téléthon, Coalition Next, Angers Technopole, Le Mans Innovation, Laval Mayenne Technopole, Images et Réseaux, ALDEV
- Le Tiers-Lieu SANTEADOM (porté par le CHU de Clermont-Ferrand) : Impliquant le CENTICH (VYV3 Pays de la Loire) une nouvelle fois, ce Tiers-Lieu se focalise sur la santé à domicile avec le développement de solutions de e-santé améliorant l’accompagnement des personnes atteintes de maladies chroniques et favorisant la mobilité des personnes sédentaires. Avec : Clermont Auvergne Innovation
Dotés d’une enveloppe de plus de 4 millions d’euros, ces trois Tiers-Lieux s’ajoutent à INH Lab, le Tiers-Lieu de référence au niveau national sur le handicap, lauréat en 2022, porté par le Cowork’HIT et impliquant le Centre de rééducation et réadaptation fonctionnel de Kerpape (VYV3 Bretagne).
Toutes nos félicitations aux trois Tiers-Lieux d’expérimentation lauréats qui viennent confirmer la dynamique d’innovation de nos établissements VYV3 en santé numérique, au service de la population et de la société !
Évaluer le coût de l’absentéisme et réduire l’aléa financier
Depuis 2019, médias et gouvernement se font l’écho d’une hausse importante des arrêts maladie et de l’absentéisme associé. Si le coût pour les finances publiques est de plus en plus conséquent, ce phénomène a également un impact financier sur les entreprises même si ce dernier n’est pas toujours mesuré.
En effet, l’analyse détaillée de la masse salariale n’est pas un exercice habituel pour un dirigeant de TPE/PME. A tort, car cela permet de prendre davantage conscience du coût réel de l’absentéisme au sein de l’entreprise.
En tant qu’expert-comptable, vous savez qu’on ne gère bien que ce que l’on mesure. Aussi, pour que le sujet devienne une préoccupation pour vos clients, il est indispensable de s’appuyer sur des données chiffrées.
Quelles données précisément ?
Sans rentrer dans un détail trop exhaustif, il semble pertinent de regarder le coût de l’absentéisme sur 3 postes principalement.
L’évaluation du coût du maintien de salaire
L'évaluation des coûts liés au remplacement des absences
Le coût lié à la hausse du taux d’accident du travail / maladie professionnelle
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