La datascience pour anticiper les allergies aux pollens

2 minute(s) de lecture
Mis à jour le 11 juillet 2023


En croisant données environnementales, géographiques et prescriptions médicales, les algorithmes permettent de visualiser la diffusion des pollens sur une carte géographique et d’aider les personnes sensibles à s’en protéger.


En France, 4 millions de personnes sont diagnostiquées asthmatiques et 12 millions souffrent de rhinites allergiques. Les allergies respiratoires touchent de 20 à 25% de la population, et le nombre de cas augmente chaque année, faisant de ce qui était souvent considéré comme un simple désagrément, un véritable problème de santé publique. Une allergie mal soignée a en effet tendance à s’aggraver et peut conduire à d’autres pathologies. Les coûts d’hospitalisation liés aux allergies respiratoires sont ainsi estimés à un milliard d’euros par an.


Pour le Groupe VYV, une façon de travailler le lien entre santé et environnement

En ouvrant plus largement le chantier de la santé environnementale, le Groupe VYV veut inventer de nouvelles protections face aux risques socio-écologiques. Dans cet esprit, le projet « Jumeau Numérique “état de santé d’un territoire” » a été conçu en partenariat avec le DataLab Normandie, impulsé par la Région Normandie, le Heath Data Hub, qui apporte les données de santé et le Groupe VYV. Son ambition est de croiser les mesures de pollens , avec un historique des problèmes de santé constatés sur un territoire donné.

Via un travail algorithmique portant sur la dispersion des pollens, les porteurs de projet étudient les corrélations et les mécanismes de causalité entre santé et pollens. Résultat : des cartes géographiques qui, superposées, permettent de mieux comprendre les liens entre diffusion des pollens et problèmes de santé, et cela sur plusieurs années. Ce projet innovant permet en outre de mettre en place une cartographie des trois pollens les plus présents en Normandie, par département et par saison.

Une démarche partenariale innovante

Le démonstrateur a été présenté dans les villes de Caen et Rouen avec l’ambition de produire un réel impact pour travailler à une meilleure santé grâce à une approche plus systémique des allergies

Pour ce projet, plusieurs acteurs normands ont uni leurs connaissances. L’Université de Caen et son laboratoire de recherche en informatique Greyc, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) pour son expertise dans les pollens et son réseau d’allergologues, la société OREKA Ingénierie basée à Cherbourg, experte en réalisations virtuelles et la société SAAGIE pour sa solution de HUB DATA. Le Groupe VYV, chef de file du consortium apporte son expertise en datascience et en données de santé. Grâce au partenariat du Datalab Normandie avec le Health Data Hub, les données de santé anonymisées nécessaires au projet ont pu être utilisées.

Il s’agit là d’une démarche encore rare en matière de prévention primaire malgré l’importance stratégique qu’on peut imaginer. Le résultat de ces études est mis à disposition des professionnels de santé, des décideurs publics et du grand public, en attendant la mise en place d’études à plus large échelle.


Comment fonctionne la carte interactive ? Regardez !

Le régime obligatoire des professions libérales : quelles spécificités ?

3 minute(s) de lecture
Mis à jour le 02 août 2024


Professionnels libéraux, vous êtes soumis au régime obligatoire. Qu’est-ce que cela signifie ? Quelles sont vos obligations ? Quels sont vos droits ?

Sommaire

  • Comprendre le régime obligatoire des professions libérales


    Les professions concernées par le régime obligatoire


    Tous les travailleurs indépendants, non soumis à un régime particulier, sont intégrés au régime général de la Sécurité Sociale au sein d’une cellule dédiée appelée la SSI : Sécurité Sociale des Indépendants. Cela concerne donc : 

    • Les artisans
    • Les commerçants
    • Les micro-entrepreneurs
    • Certains professionnels libéraux 
    • Certains freelance

    Les spécificités du régime obligatoire pour les professions libérales


    Le régime obligatoire de la Sécurité Sociale regroupe 3 régimes : 

    • le régime général 
    • le régime agricole 
    • les régimes spéciaux

    Le régime obligatoire des professions libérales a pour objectif de les protéger en leur offrant une couverture sociale adaptée à leur activité : la prise en charge des frais de santé, la couverture en cas d'arrêt de travail, d'invalidité ou de décès, et la constitution d'une pension de retraite. Les professionnels libéraux affiliés au régime obligatoire sont tenus de payer des cotisations sociales auprès de l’URSAFF, qui servent à financer des protections sociales auxquelles ils ont droit.

    La protection sociale des professions libérales est donc distincte de celle du régime des salariés mais offre des protections similaires. Les professionnels libéraux peuvent également souscrire des complémentaires santé et prévoyance pour couvrir les risques liés à leur activité.
     


  • Les prestations du régime obligatoire des professions libérales


    Les soins médicaux


    Le régime obligatoire des professions libérales en matière de soins médicaux comprend plusieurs prestations, notamment :

    • Le remboursement des frais médicaux : une partie des frais médicaux engagés par les professionnels libéraux et leur famille (conjoint et enfants) est prise en charge par le régime obligatoire de la Sécurité Sociale. Les taux de remboursement varient selon les types de soins et les honoraires pratiqués par les professionnels de santé.
    • Le remboursement des médicaments : le régime obligatoire des indépendants prend en charge une partie du coût des médicaments prescrits par un médecin. Les taux de remboursement varient selon les types de médicaments.
    • Les actes de prévention : le régime obligatoire prend en charge certains actes de prévention tels que les examens de dépistage, les vaccins, les bilans de santé, etc...
    • Les hospitalisations : le régime obligatoire de l’assurance maladie prend en charge une partie des frais liés à une hospitalisation, qu'elle soit en établissement public ou privé. Les frais de séjour, d'honoraires médicaux et de soins sont pris en charge selon des tarifs fixés par la sécurité sociale.


     

    Les indemnités journalières


    Les professionnels libéraux dont l’état de santé ne leur permettent pas de travailler peuvent prétendre au versement d’indemnités journalières lors d’un arrêt maladie de plus de 7 jours, après un délai de carence de 3 jours.

    Pour y avoir le droit, le travailleur professionnel libéral doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité. Le versement des indemnités journalières ne peut pas dépasser 90 jours, après ce délai, la prise en charge dépend des spécificités de chaque caisse d’affiliation. 

    L'indemnité journalière versée est égale à 1/730e du revenu d’activité annuel moyen (Raam) soit 50% du revenu annuel moyen ramené au jour. 


    À noter :

    • Ces indemnités ne concernent pas les Avocats rattachés à la CNBF/ LPA, leur caisse spécifique intervenant dès 30 jours d'arrêt maladie.

    • Pour les autres professions libérales, une fois les 90 jours terminés, la caisse spécifique prend le relai, comme la CARPIMKO (infirmière), CARMF (médecin) mais certaines caisses comme la CIPAV (géomètre, architecte), ne versent rien en cas d'incapacité temporaire de travail.


    Quel type d'entrepreneur êtes-vous ? Faites le quiz

  • Les démarches à effectuer pour bénéficier des IJ du régime obligatoire


    Les formalités d'inscription


    En général, il n’y a aucune formalité à réaliser pour bénéficier du régime obligatoire car dès la création d’entreprise, le professionnel libéral est affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants qui en plus de lui garantir une assurance maladie, elle lui attribue une caisse spécifique pour sa prévoyance et sa retraite. Il existe plus d’une dizaine de caisses spécifiques réparties en fonction de la profession exercée (par exemple, pour les médecins c’est la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF)). 


    Les cotisations à verser


    Pour bénéficier des prestations assurées par le régime général , les professionnels libéraux sont tenus de payer des cotisations sociales mensuelles ou trimestrielles, qui servent à financer les prestations sociales auxquelles ils ont droit. Les montants des cotisations sont calculés en fonction des revenus professionnels déclarés et sont versées à l'URSSAF.


    Pour être mieux couvert


    Ils peuvent souscrire une complémentaire santé afin de limiter le coût de leurs frais de santé sur leur finance et ainsi compléter les prestations versées par l’Assurance Maladie. Ils peuvent aussi opter pour un contrat de prévoyance entrepreneur afin de protéger leur situation économique si un risque survenait tel qu’un accident, un arrêt de travail prolongé, une invalidité ou un décès. 

    Afin de simplifier les démarches et d'optimiser la gestion des dépenses en matière de protection, Harmonie Mutuelle a mis en place une solution de mutuelle et prévoyance santé entrepreneur.
     

Ces sujets peuvent vous intéresser

  • Le 100 % santé : bénéficiez d'une protection sans reste à votre charge

    Le 100 % santé : bénéficiez d'une protection sans reste à votre charge
    + En savoir plus

    Le 100 % santé : bénéficiez d'une protection sans reste à votre charge

    Connaissez-vous la réforme 100 % Santé ? Harmonie Mutuelle vous explique tout ce que vous avez besoin de savoir pour en profiter.

    + En savoir plus
  • Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

    Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités
    + En savoir plus

    Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

    En tant que travailleur non salarié (TNS), gérer un arrêt maladie nécessite une bonne connaissance de vos droits et des démarches à suivre. Découvrez comment obtenir vos indemnités journalières, l’importance d’être couvert par un contrat de prévoyance et les spécificités des affections de longue durée. 

    + En savoir plus
  • Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?

    Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?
    + En savoir plus

    Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?

    Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Découvrez ce que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant.

    + En savoir plus

Paroles d’entrepreneurs – Le sport en entreprise.

2 minute(s) de lecture
Mis à jour le 27 juin 2023


Jean-Christophe Accorsi dirige une entreprise d’informatique à Metz. Ses salariés passent beaucoup de temps devant les écrans. Pour que ses collaborateurs soient en bonne forme physique, il a créé une salle de gym multi équipée au sein de ses locaux. Un choix gagnant !

Durée de visionnage : 01:16

Découvrez d'autres histoires d'entrepreneurs

  • Paroles d’entrepreneurs – Protéger ses salariés

    Paroles d’entrepreneurs – Protéger ses salariés
    + En savoir plus

    Paroles d’entrepreneurs – Protéger ses salariés

    Alexandra Grandpierre a repris POK, l’entreprise familiale située à Nogent-sur-Seine. Elle a choisi la meilleure protection sociale pour ses salariés. Un atout pour recruter et fidéliser ses collaborateurs.

    + En savoir plus
  • Paroles d’entrepreneurs – Etre proche de ses salariés

    Paroles d’entrepreneurs – Etre proche de ses salariés
    + En savoir plus

    Paroles d’entrepreneurs – Etre proche de ses salariés

    Edouard Pick dirige Clinitex, une entreprise de nettoyage où 86% des salariés se déclarent heureux. Découvrez les secrets de ce remarquable niveau de bien-être des salariés.

    + En savoir plus
  • Paroles d’entrepreneurs – L’engagement solidaire en entreprise

    Paroles d’entrepreneurs – L’engagement solidaire en entreprise
    + En savoir plus

    Paroles d’entrepreneurs – L’engagement solidaire en entreprise

    Céline Darmont, est la DRH de Malt France, une plateforme digitale qui met en relation des entreprises avec sa communauté de 500 000 travailleurs indépendants qualifiés. Elle a mis en place une initiative très originale et vertueuse qui permet à ses salariés de consacrer quelques jours par an à une cause qui leur tient à cœur. Regardez !

    + En savoir plus
Marque

Olivier Milcamps aura notamment pour mission d’apporter une vue prospective sur la conception des offres et des services d’Harmonie Mutuelle, en veillant à ce qu’elles restent toujours au plus près des besoins de ses 5 millions de personnes protégées et des valeurs défendues par l’entreprise à mission, en matière d’impact social, économique et environnemental. 



"Je me réjouis de rejoindre Harmonie Mutuelle et de faire partie d’un collectif de collaborateurs engagés à rendre la santé accessible au plus grand nombre. Aux côtés des équipes que j’accompagnerai au quotidien, et en étroite collaboration avec les directions d’Harmonie Mutuelle et du Groupe VYV, je veillerai à ce que l’ensemble des solutions conçues par la mutuelle restent en parfaite adéquation avec l’évolution des besoins de nos adhérents et avec les nouveaux enjeux de santé et de sobriété. Je m’attacherai également à mener une réflexion prospective, continue, sur l’adaptation technique des garanties proposées par Harmonie Mutuelle " 


Olivier Milcamps

A ce titre, Olivier managera une équipe pluridisciplinaire, spécialisée dans la statistique et l’actuariat d’offres, et travaillera en transversalité avec l’ensemble des directions de la mutuelle, du Groupe VYV et de VYV3.

Pour mener à bien les missions qui lui seront confiées, Olivier Milcamps peut compter sur une expertise solide et étayée dans les domaines de l’assurance et de l’innovation en santé, secteurs dans lesquels il évolue depuis plus de 20 ans, sur des postes à responsabilités.

Diplomé d'un DESS Economie et Gestion du Système de Santé de l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, Olivier Milcamps débute sa carrière en 1992 en qualité de consultant en stratégie et organisation au sein de Bossard Consultants. Il y accompagne des acteurs de l'offre de soins (établissements, laboratoires pharmaceutiques et syndicat de médecins libéraux) dans l'élaboration de leur projet stratégique, en France et à l'étranger.

En 2001, il rejoint MAAF Santé, en qualité de Responsable innovation et technique Santé Prévoyance, puis devient Responsable innovation et stratégie auprès du Directeur Général Délégué de Covéa en 2008. Il y pilote de nombreux projets, dont le partenariat entre MAAF Santé et Unilever / Fruit d'Or ProActiv ou bien encore l'adhésion de Apgis à Covéa.

Après 5 années en Chine, où il reprend une activité de consultant indépendant auprès, notamment, de medtechs chinoises et occidentales, il suit le DU Santé connectée de l'université de médecine Paris Diderot en 2018 et rejoint le pôle Assurance et Santé de PMP Strategy en 2020 en qualité de senior manager. Depuis 2018, Olivier Milcamps est également membre du conseil d'administration de l'association Fédérons Les Villes pour la Santé (FLVS) qui porte le programme de prévention infantile « Vivons en Forme ».

1re mutuelle santé de France, membre fondateur du Groupe VYV et entreprise mutualiste à mission, Harmonie Mutuelle annonce la nomination d’Olivier Milcamps, 55 ans, au poste de directeur Etudes et Prospectives Assurantielles. Au titre de ses nouvelles fonctions, il rejoint Harmonie Mutuelle et intègre la direction Finance & Assurance, ce jour.

center orange h2

Les Ressources humaines, un nouveau métier pour les experts-comptables

3 minute(s) de lecture
Mis à jour le 09 janvier 2024


S’il y a encore cinq ans, un bon salaire restait l’argument le plus convaincant pour motiver les candidats et fidéliser les salariés, les choses semblent avoir évolué. Le tiercé gagnant repose désormais sur l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, des opportunités en termes de formation et des conditions de travail avantageuses.

Afin de répondre aux besoins de leurs clients, de plus en plus de cabinets d’expertise comptable proposent la mise à disposition de personnel et/ou de fonctions RH pour aider au recrutement de personnel.

Découvrez comment conseiller au mieux vos clients entrepreneurs.

Actualités RH dans les TPE

  • Au total, 7 métiers sur 10 sont en tension forte ou très forte en 2021, selon des données publiées par la Dares (la direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques) en septembre 2022.

    Un constat qui se traduit par la hausse du taux d’emplois vacants au sein des sociétés de plus de 10 personnes. L’indicateur est en effet passé de moins de 1% en 2016 à 2,4 % au troisième trimestre 2022, soit plus de 364 000 postes à pourvoir.
    Ce phénomène de tension continue à s’accentuer lorsqu’on sait qu’2023, 61% des recrutements sont jugés « difficiles » contre 57,9 % en 2022.(Etude BOM, besoin en main d’oeuvre / Pôle emploi 2023)

    Rythmé par les crises, le rapport au travail est bousculé pour l’ensemble des candidats et salariés, challengé par de nouvelles attentes et aspirations.

    Les collaborateurs sont devenus plus exigeants sur leur rémunération et leur condition de travail. Ils ne souhaitent plus travailler comme avant (horaires, temps de trajet) et délaissent les métiers peu attractifs, et à faible valeur ajoutée.

Des chefs d’entreprise en attente de conseils

  • Selon une enquête réalisée par le Réseau Entreprendre avec Opinionway (Etude Cegid-Opnionway Février 2020), plus de la moitié des dirigeants (54%) considèrent être insuffisamment entourés dans leurs prises de décisions. Ils souhaitent en effet bénéficier de conseils et d’accompagnement, notamment dans le domaine de la gestion opérationnelle.

    Afin de répondre aux besoins de leurs clients, de plus en plus de cabinets d’expertise comptable proposent la mise à disposition de personnel et/ou de fonctions RH pour aider au recrutement de personnel. Cette tendance se traduit par une mutation des métiers et une évolution des compétences et des expertises au sein même des cabinets. Les effectifs dédiés au recrutement, à la qualité de vie au travail ou la conduite du changement devraient ainsi progresser sensiblement au cours des prochaines années.

Des conditions de travail compétitives

  • Ces nouvelles missions indispensables aux besoins des clients des experts-comptables doivent tenir compte de deux facteurs principaux. Pour fidéliser durablement ses collaborateurs, il est nécessaire de travailler à la fois sur la rémunération et sur les conditions de travail.

    Sur le premier point, il est important de proposer des avantages sociaux en plus des éléments de rémunération. Les employeurs peuvent par ailleurs augmenter l’engagement de leurs équipes en accordant une rémunération variable (primes sur objectif, variable/commission sur le portefeuille, participation/intéressement…) ou des avantages en nature pour récompenser les performances individuelles ou collectives -abonnement dans des salles de sport, place de concert, carte cadeau, chèque vacances…-.

    Ce qui va également attirer les talents et les profils rares, ce sont ces petits plus et des services attractifs qui vont leur faciliter la vie comme la conciergerie, des services de restauration en click&collect ou encore des tickets restaurants.

L’environnement de travail, un critère déterminant

  • L’attractivité est aussi liée à l’agilité dont l’entreprise peut faire preuve afin de répondre aux attentes individuelles. Les horaires à la carte ou encore le télétravail sont aujourd’hui des incontournables.   L’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle se positionne comme première priorité-post-crise pour 66% des salariés, selon le baromètre des nouvelles préférences salariés publié en mai 2021 par JLL, une société spécialisée dans les services immobiliers.

    Les jeunes sont particulièrement regardants et attentifs à ces critères et l’aménagement des temps personnel et professionnel. Un télétravail de deux à trois jours par semaine offre au salarié un rythme de travail équilibré et lui permet de gagner en souplesse en limitant les temps de trajets et de transports en commun.

Des valeurs et un parcours de développement efficace

  • Il est par ailleurs clair que les collaborateurs, et principalement les nouvelles générations, veulent se reconnaître dans les valeurs de l’entreprise et attendent d’elle un alignement entre les discours et les actes.

    Pour être la plus authentique et sincère possible, une démarche RSE doit être intégrée dans une dynamique d’amélioration continue et faire partie des pratiques au quotidien.

    L’apprentissage de nouvelles compétences associé à des perspectives de carrière claires avec des formations à la clé sont également de véritables leviers de motivation.

    Ces parcours d’évolution à la carte, qui peuvent porter sur le développement des compétences techniques, mais aussi sur le développement des soft skills, clés aujourd’hui pour favoriser l’intégration et la montée en puissance sur un poste donné, permettent de booster l’employabilité des équipes.

La fidélisation par la protection sociale

  • Les salariés évaluent enfin les avantages proposés en matière de protection sociale.

    Au-delà de la couverture des frais de santé, ils souhaitent être protégés et protéger leur famille face aux aléas de la vie pouvant générer arrêt de travail, incapacité, invalidité, décès.

    Si la mutuelle permet de couvrir les dépenses de santé courante du collaborateur (consultations médicales, hospitalisation, frais d'optique et dentaire...), la prévoyance le prémunit contre les risques majeurs (décès, incapacité de travail, invalidité).

    En ce sens, ces deux dispositifs sont complémentaires et permettent de garantir aux équipes une couverture complète et efficace.

    La rémunération et la motivation des collaborateurs de l'entreprise ne passe pas donc plus uniquement par le salaire, mais bien par la construction intelligente d'un package de rémunération complet, d’un parcours de formation, d’un environnement de travail, offrant à une catégorie de salariés donnée, la réponse aux attentes qu'elle peut avoir.

Diagnostic Attractivité Employeur spécial TPE

  • Découvrez notre outil Mon diagnostic attractivité employeur. En 5 minutes, il permet de recevoir des conseils et des bonnes pratiques personnalisés pour fidéliser et recruter les salariés dans les TPE.

Télécharger notre Guide Pratique

    Ces sujets peuvent également vous intéresser

    • Paroles d'Entrepreneurs - Lutter contre la sédentarité au travail

      Stéphanie Nola, responsable RSE d’un cabinet d’expertise comptable à Blagnac a mis en place un outil ingénieux pour lutter contre la sédentarité au travail. Regardez, ça bouge !

    • 6 astuces pour attirer les talents et fidéliser ses salariés

      Au-delà du salaire, la protection et les avantages sociaux que vous offrez s’inscrivent de plus en plus dans les critères d’un candidat au moment de choisir une entreprise. Loin d’être réservée aux grandes entreprises, la création d’un « package social » est devenue un investissement très rentable pour attirer et fidéliser les meilleurs talents.

      Avis aux TPE, découvrez nombre d’idées concrètes et réalisables pour rivaliser avec les plus grandes !

    Invalidité catégorie 2 : quelle pension d'invalidité touche un TNS ?

    8 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 02 août 2024


    Définitions, bénéfices, inconvénients, cas particuliers de l’Incapacité Permanente Totale dite l’invalidité de catégorie 2.

    • Comprendre l'invalidité catégorie 2


      Définition et critères

      L'invalidité de catégorie 2, pour un travailleur non salarié, correspond à une incapacité de travail permanente totale, attestée par le médecin traitant, qui entraîne l’incapacité à exercer son activité professionnelle (sauf dérogation du médecin conseil qui reconnaît une aptitude au travail) Le taux d'incapacité requis pour bénéficier de cette invalidité doit être compris entre 33% et 66 %. L’invalidité ne doit pas être confondue avec l’inaptitude au travail qui elle est attestée par la médecine du travail. Pour être déclaré invalide de catégorie 1 ou 2, l'incapacité doit faire suite à une maladie ou un accident. Lorsqu’un travailleur non salarié est déclaré invalide, la CPAM ou MSA évalue sa situation pour calculer son taux d’incapacité. C’est ce taux qui sert à définir la catégorie de l’invalidité. En cas d'invalidité de catégorie 2, le travailleur non salarié peut bénéficier d'une pension d'invalidité versée par la CPAM ou MSA, à condition de respecter certaines conditions d’attributions. Le montant de l’invalidité catégorie 2 est calculé en fonction des revenus précédant l’invalidité.


      Invalidité catégorie 2 : défis et implications

      La pension d'invalidité catégorie 2 de la Sécurité sociale constitue une source de revenus réguliers pour les personnes se trouvant dans l'incapacité de travailler. Elle est un soutien au maintien du niveau de vie de l’entrepreneur. 

      Le montant de la pension d'invalidité est toujours inférieur aux revenus issus d'une activité professionnelle. De plus, contrairement à la garantie d'emploi pour les travailleurs handicapés, la pension d'invalidité catégorie 2 ne garantit pas la sécurité de l'emploi. C’est pourquoi lorsque l’on est travailleur indépendant, il est fortement recommandé de souscrire un contrat prévoyance entrepreneur incluant des garanties d’invalidité afin d’offrir une sécurité financière aux travailleurs faisant face à une incapacité de travailler.

      À noter qu’une reprise de travail en invalidité catégorie 2 peut être envisagée sous réserve d'acceptation par le médecin traitant ou le médecin du travail. Un aménagement du lieu de travail ou des tâches devra peut-être être envisagé par le travailleur indépendant. Dès lors qu'une reprise de travail a lieu, la pension d'invalidité peut être cumulée, réduite ou suspendue en fonction du salaire perçu.

    • Les TNS et l'invalidité catégorie 2


      Le cas particulier de l'auto-entrepreneur

      Le cas particulier du statut de l'auto-entrepreneur peut avoir un impact sur l'invalidité de 2ème catégorie car, contrairement aux salariés qui bénéficient d'une couverture sociale obligatoire en cas d'arrêt de travail pour cause de maladie ou d'invalidité, les TNS ne bénéficient pas d'une protection sociale aussi complète. En cas d'arrêt de travail prolongé, ou d'incapacité de travail, l'absence de revenus peut avoir des conséquences financières importantes pour les travailleurs non salariés même s’il perçoivent des indemnités journalières et une pension d’invalidité garanties par le régime général de leur Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Ainsi, si un auto-entrepreneur ne souscrit pas à une prévoyance pour compléter sa couverture, il ne bénéficiera d'aucune indemnité journalière complémentaire en cas d'arrêt de travail pour invalidité, même s'il a été reconnu invalide de 2ème catégorie. Il sera donc confronté à des difficultés financières importantes liées à son invalidité. Il est donc important pour les auto-entrepreneurs de souscrire une assurance prévoyance entrepreneur pour bénéficier d'une couverture en cas d'invalidité de 2ème catégorie.

      La prévoyance pour les TNS

      La prévoyance pour les travailleurs non salariés peut offrir une couverture financière en cas d'incapacité de travail ou d'invalidité de catégorie 2. Elle peut également aider à la reprise de travail après une période d'invalidité catégorie 2, en offrant des prestations d'assistance et de réadaptation professionnelle. Cela peut inclure des formations pour acquérir de nouvelles compétences ou une réorientation professionnelle pour permettre au travailleur non salarié de reprendre une activité professionnelle qui convient mieux à ses capacités.


      En savoir plus sur la prévoyance entrepreneur

    • Les conséquences sur la retraite


      Pension de retraite et invalidité catégorie 2

      L'invalidité catégorie 2 peut avoir un impact sur la pension de retraite du travailleur non salarié. En effet, si le travailleur non salarié est reconnu invalide de 2ème catégorie, cela peut avoir une incidence sur le calcul de sa pension de retraite.

      En général, le montant de la pension de retraite est calculé sur la base des revenus perçus au cours de la carrière professionnelle du travailleur, qu'il soit salarié ou non. Or, en cas d'invalidité de catégorie 2, les revenus perçus pendant la période d'incapacité de travail sont souvent inférieurs à ceux que le travailleur aurait pu percevoir s'il avait été en activité professionnelle.

      Bien que la pension d’invalidité permette de maintenir la validation des trimestres de retraite, une baisse de revenu est tout de même constatée durant la période d’invalidité sur les cotisations retraite. Pour compenser cette baisse de revenus, la pension de retraite du travailleur invalidé peut être calculée sur la base d'un salaire annuel moyen reconstitué. Ce salaire annuel moyen est déterminé en prenant en compte les salaires antérieurs à l'invalidité, majorés de 10 % pour chaque année civile postérieure à l'invalidité.

      Cependant, la reconstitution de salaire annuel moyen ne peut être appliquée que si le travailleur invalide remplit certaines conditions. Il doit notamment avoir été affilié à un régime de retraite obligatoire pendant au moins 15 ans et avoir cessé toute activité professionnelle en raison de son invalidité.


      L'âge légal de départ à la retraite et l'invalidité catégorie 2

      Lorsqu’une personne est déclarée invalide de catégorie 2, elle continue d’acquérir des trimestres de retraite ainsi que des points de retraite complémentaire. L’invalidité catégorie 2 et la retraite à taux plein est donc possible. L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 2 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite.

      Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 2 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet et sous accord préalable du médecin conseil, ce qui leur permettent de cumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite pour inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.

    • Démarches administratives et aides financières


      Sécurité sociale et invalidité catégorie 2

      En tant que travailleur indépendant, vous pouvez être éligible à la pension d'invalidité catégorie 2 de la Sécurité sociale. Cette pension viendra remplacer une partie de vos anciens revenus professionnels, que vous ne touchez plus en raison de votre invalidité.

      Pour être reconnu en invalidité catégorie 2, vous devez remplir certaines conditions notamment avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 derniers mois précédant votre demande d’invalidité et avoir cotisé un salaire mensuel au moins égal à 2 030 fois le SMIC horaire durant les 12 derniers mois. Vous devez notamment justifier d'un taux d'incapacité supérieur à 33% .

      Plusieurs personnes peuvent intervenir pour la demande de pension d’invalidité :

      • en premier lieu votre médecin traitant, qui avec votre accord, peut adresser un certificat médical au médecin conseil du service médical de votre Caisse d'Assurance Maladie.
      • le médecin conseil de votre Caisse d'Assurance Maladie qui peut faire le point avec vous sur votre état de santé et ainsi vous proposer une pension d'invalidité. À noter qu’en 2023, le montant mensuel de la pension d’invalidité catégorie 2 est compris entre 696,64 € et 1 833,00 €. Vous pouvez effectuer votre demande de pension d'invalidité en ligne sur le site de l'Assurance Maladie depuis votre compte Ameli ou par courrier en adressant le formulaire “S4150 Demande de pension d'invalidité” accompagné des pièces justificatives demandées, dans les meilleurs délais à votre caisse d'assurance maladie.

      Autres aides financières liées à l'invalidité catégorie 2

      En plus de la pension d'invalidité de la sécurité sociale, vous pouvez bénéficier d'autres aides financières si vous êtes reconnu en invalidité catégorie 2.

      Par exemple, vous pouvez avoir droit à :

      • l'allocation aux adultes handicapés (AAH), qui est une aide invalidité destinée à soutenir les personnes en situation de handicap ayant des difficultés à subvenir à leurs besoins. Le montant de l'AAH dépend de vos ressources et de votre situation familiale.
      • la prestation de compensation du handicap (PCH), qui est une aide destinée à financer les dépenses liées à votre perte d'autonomie. Cette prestation peut notamment couvrir les frais d'aménagement de votre logement ou les aides techniques nécessaires à votre quotidien.
      • l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) qui a pour objectif de compenser la perte de revenus résultant de la réduction de la capacité de travail.

      En tant que travailleur indépendant en situation de handicap, vous pouvez aussi bénéficier d'aides spécifiques pour vous permettre de continuer à exercer votre activité malgré votre handicap. Par exemple, vous pouvez bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour adapter votre poste de travail ou d'une aide financière pour vous permettre d'embaucher un salarié pour vous seconder. Enfin, les contrats de prévoyance entrepreneur constituent eux aussi des aides fondamentales. En effet, en souscrivant un contrat de prévoyance, vous garantissez le maintien de votre niveau de vie grâce au versement de pensions complémentaires et ainsi la sécurité de votre famille.

    • Travailler en invalidité catégorie 2 en tant que TNS


      “Peut-on travailler en invalidité catégorie 2 ?” est une question que l’on peut se poser lorsque l’on vient d’être déclaré invalide.

      Contrairement à l'invalidité de catégorie 3 qui correspond à une incapacité irréversible et totale de travailler, l'invalidité de catégorie 2 concerne les personnes qui ont une capacité de travail réduite, mais qui peuvent encore exercer une activité professionnelle s’ils le souhaitent et que le médecin donne son accord. Ainsi, les personnes en invalidité de catégorie 2 peuvent travailler, à condition que leur état de santé le permette et que l'activité professionnelle ne soit pas incompatible avec leur état de santé.

      Lorsque l'on est en invalidité de catégorie 2, il est important de déclarer son activité professionnelle à la Sécurité sociale et de respecter les règles relatives à la cumulabilité des revenus avec la pension d'invalidité. Les revenus perçus peuvent avoir une incidence sur le montant de la pension d'invalidité, qui peut être réduite si les revenus dépassent un certain plafond. Il est également possible de bénéficier d'aides et d'aménagements pour faciliter l'exercice d'une activité professionnelle en situation de handicap. Par exemple, il est possible de bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour adapter son poste de travail, d'une aide financière pour l'embauche d'un salarié ou d'une subvention pour l'achat de matériel adapté.

    • Conséquences d'un travail en invalidité catégorie 2


      La reprise d'un travail lorsqu'on est en invalidité de catégorie 2 peut avoir des conséquences sur plusieurs aspects, notamment :

      • Le montant de la pension d'invalidité catégorie 2 : si vous reprenez une activité professionnelle, vos revenus seront pris en compte pour le calcul du montant de votre pension d'invalidité. Si vos revenus dépassent un certain plafond, le montant de votre pension d'invalidité peut être réduit.
      • La durée de versement de la pension d'invalidité : la reprise d'une activité professionnelle peut avoir une incidence sur la durée de versement de votre pension d'invalidité. Si vous êtes en invalidité de catégorie 2 depuis moins de 2 ans et que vous reprenez une activité professionnelle, la durée maximale de versement de votre pension d'invalidité peut être réduite. En revanche, si vous êtes en invalidité de catégorie 2 depuis plus de 2 ans, la durée maximale de versement de votre pension d'invalidité n'est pas impactée par la reprise d'une activité professionnelle.
      • Les droits à l'assurance maladie : en tant que travailleur indépendant, la reprise ou la cessation d'une activité professionnelle peut avoir des conséquences sur vos droits à l'Assurance Maladie. Si vous n'avez plus de revenus d'activité, vous pouvez être affilié à l'Assurance Maladie en tant qu'ayant droit de votre conjoint(e) ou de l'un de vos parents. En revanche, si vous reprenez une activité professionnelle, vous pouvez être à nouveau affilié à l'Assurance Maladie en tant que travailleur indépendant.

      Il est donc important de bien prendre en compte ces différentes conséquences avant de reprendre une activité professionnelle en étant en invalidité de catégorie 2. Il est également recommandé de se renseigner auprès des organismes compétents, comme la Sécurité sociale, pour savoir comment les revenus d'activité seront pris en compte pour le calcul de la pension d'invalidité et connaître les démarches à effectuer pour maintenir ses droits à l'Assurance Maladie. Cette quête d’informations est essentielle car elle vous aidera à comprendre quel intérêt vous avez à souscrire un contrat prévoyance entrepreneur. Contrairement à un salarié percevant une pension d’invalidité catégorie 2 et une prévoyance employeur, un entrepreneur possède moins de protections sociales. À ce titre, il est souvent très astucieux de souscrire un contrat de mutuelle et prévoyance santé entrepreneur qui n’est autre qu’une mutuelle complémentaire combinée à un contrat de prévoyance ce qui permet de maintenir son niveau de vie dans le cas où une invalidité de catégorie 2 surviendrait.

    Ces sujets peuvent vous interesser

    • Invalidité catégorie 1 : sous quelles conditions le TNS peut-il cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?

      Invalidité catégorie 1 : sous quelles conditions le TNS peut-il cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?
      + En savoir plus

      Invalidité catégorie 1 : sous quelles conditions le TNS peut-il cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?

      Savez-vous ce qu’est l’Invalidité Permanente Partielle ? Découvrez ses conditions d'attribution et ses bénéfices dès maintenant.

      + En savoir plus
    • Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

      Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités
      + En savoir plus

      Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

      En tant que travailleur non salarié (TNS), gérer un arrêt maladie nécessite une bonne connaissance de vos droits et des démarches à suivre. Découvrez comment obtenir vos indemnités journalières, l’importance d’être couvert par un contrat de prévoyance et les spécificités des affections de longue durée. 

      + En savoir plus
    • Qu'est-ce que l'invalidité permanente (IPP, IPT, PTIA) ?

      Qu'est-ce que l'invalidité permanente (IPP, IPT, PTIA) ?
      + En savoir plus

      Qu'est-ce que l'invalidité permanente (IPP, IPT, PTIA) ?

      En tant qu'entrepreneur, vous êtes comme chacun exposé à des risques d'invalidité. Quels sont ces risques ? Comment sont-ils pris en charge par l’Assurance Maladie ? Nous savons que votre santé est la clef de voûte de votre vie d'entrepreneur, c'est pourquoi Harmonie Mutuelle accompagne votre réflexion sur l'intérêt à bien vous protéger.

      + En savoir plus

    Invalidité catégorie 1 : sous quelles conditions le TNS peut-il cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?

    8 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 02 août 2024


    Savez-vous ce qu’est l’Invalidité Permanente Partielle ? Découvrez ses conditions d'attribution et ses bénéfices dès maintenant.

    • Comprendre l'invalidité catégorie 1


      Qu'est-ce que l'invalidité catégorie 1 ?

      L’invalidité de catégorie 1, dite invalidité permanente partielle ou IPP concerne les entrepreneurs invalides capables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité compris entre 33% et 66%.

      Il existe aussi deux autres catégories d’invalidité :

      • pour un taux d’invalidité supérieur à 66% on parle d’Invalidité Permanente Totale ou IPT. Cette notion concerne les entrepreneurs incapables d’exercer une activité professionnelle rémunérée (sauf exception faite par le médecin conseil reconnaissant une aptitude au travail).
      • pour un taux d’invalidité supérieur à 66 %, avec une perte totale et irréversible d’autonomie : c’est une invalidité de catégorie 3. Elle concerne les invalides incapables d'exercer une activité professionnelle rémunérée et dont l'état nécessite l'assistance d'une tierce personne pour assurer les actes de la vie quotidienne contrairement à l’invalidité de 1ère catégorie et de 2ème catégorie, la 3ème catégorie n’est pas réversible.

      À noter toutefois que pour une invalidité catégorie 2, un médecin conseil peut reconnaître l’aptitude au travail. Chaque catégorie d’invalidité permet de déterminer le montant de la pension d'invalidité catégorie 1, 2 ou 3 qui sera versée à l'assuré en fonction de son taux d'invalidité.


      Comment est déterminée l'invalidité catégorie 1 ?

      Il n'existe pas de liste complète qui énumère les maladies donnant droit à une pension d'invalidité de catégorie 1. Si un entrepreneur a subi un accident ayant des conséquences durables sur son état de santé ou s’il souffre d'une maladie non professionnelle qui implique une incapacité permanente partielle ou totale dans la pratique de son activité professionnelle et l’empêche de gagner au moins ⅔ de son salaire habituel, il est probable qu’il remplisse les critères d'attribution de la pension d'invalidité.

      Pour être reconnu comme invalide, il devra d'abord contacter son médecin traitant. Celui-ci lui remettra un certificat médical s’il est victime de symptômes ou d'une maladie susceptibles de réduire et limiter ses capacités de travail. Il pourra ensuite utiliser son espace personnel sur le site Ameli pour demander en ligne une pension d'invalidité en fournissant son numéro de sécurité sociale et son code confidentiel. Sa demande sera ensuite transmise au médecin-conseil de votre CPAM ou MSA qui déterminera sa catégorie d'invalidité. Il peut également faire une demande par courrier en envoyant le formulaire de demande de pension d'invalidité rempli à sa CPAM ou MSA et en joignant les pièces justificatives nécessaires.

      À noter que l’auto-entrepreneur et l’invalidité catégorie 1 ne sont pas incompatibles. Si vous êtes déclaré invalide de catégorie 1, vous avez le droit de continuer ou de lancer votre entreprise. Le calcul de la pension d’invalidité de catégorie 1 sera donc adapté en fonction de vos revenus.


      Combien de temps dure l'invalidité catégorie 1 ?

      La pension d'invalidité de catégorie 1 est accordée pour une durée déterminée, qui peut varier en fonction de la situation individuelle. En général, elle est attribuée pour une période de 12 mois à 5 ans, renouvelable en fonction de l'évolution de l’état de santé et de la capacité à travailler. Si l’état de santé s'améliore ou si l'âge légal de départ à la retraite est atteint durant l’invalidité, le calcul de la pension d'invalidité de catégorie 1 peut être révisé ou remplacé par une pension de retraite. Ainsi, l’invalidité de catégorie 1 a une durée qui dépend intimement de la situation personnelle de l’assuré.

      Il est aussi possible que l’invalidité s’aggrave et que la catégorie 1 devienne une catégorie 2 ou 3. Dans ce cas, la pension d’invalidité versée jusqu’à présent sera révisée et l’attribution d’une nouvelle pension d’invalidité impliquera une nouvelle période d’attribution. Il est important de noter que la durée d'attribution de la pension d'invalidité de catégorie 1 peut être différente pour chaque cas individuel et dépend de l’arrêt de travail fourni par le médecin traitant, suite à l’évaluation de l'état de santé et de la capacité de travail ainsi que des évaluations de la CPAM ou de la MSA. Seuls le médecin traitant et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie sont en mesure de statuer précisément sur l’invalidité de l'entrepreneur.


      Comment passer de l'invalidité catégorie 1 à l'invalidité catégorie 2 ?

      Concernant le passage de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2, il est nécessaire de faire une demande auprès de la CPAM ou MSA. La catégorie 2 de la pension d'invalidité est destinée aux personnes dont l'état de santé est gravement altéré, les empêchant d'exercer une activité professionnelle dans des conditions normales. La demande pour passer de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2 doit être effectuée auprès du médecin traitant, qui évaluera l’état de santé et remplira un certificat médical détaillé. Ce certificat sera ensuite transmis à la CPAM ou MSA pour une évaluation par le médecin-conseil. Si la CPAM ou MSA considère que l’état de santé correspond aux critères de la catégorie 2 de la pension d'invalidité, l'entrepreneur sera alors reconnu comme étant en situation d'invalidité de catégorie 2 et sa pension sera ajustée en conséquence.

      Il faut savoir que le passage de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2 n'est pas automatique et dépend strictement de l'évaluation de l’état de santé par la CPAM (ou MSA). Si la demande est refusée par cette dernière, l'entrepreneur peut éventuellement contester la décision en faisant appel auprès de leur commission de recours amiable.

    • Cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle en tant que TNS


      Peut-on exercer une activité professionnelle en étant en invalidité catégorie 1 ?

      En tant qu’entrepreneur, si vous êtes déclaré invalide de catégorie 1, cela signifie que vous êtes capable d’exercer une activité professionnelle mais que votre maladie ou votre handicap ne vous permet pas de maintenir vos revenus à 100%.

      À ce titre vous avez la possibilité de percevoir une pension d’invalidité catégorie 1 et de travailler à temps complet ou partiel. Vous pouvez alors continuer d’exercer une activité professionnelle tout en compensant la perte de salaire engendrée par votre invalidité. En revanche, les personnes déclarées invalides de catégorie 2 ou 3 n’ont pas la possibilité de travailler sauf exception réalisée par le médecin conseil, s’il reconnaît une aptitude au travail.

      À noter que les arrêts maladie et l’invalidité catégorie 1 ne sont pas incompatibles. En effet, si vous tombez malade et êtes arrêté durant votre invalidité catégorie 1, vous percevrez à la fois vos indemnités journalières d’arrêt maladie ainsi que la pension d’invalidité de catégorie 1.


      Sous quelles conditions peut-on cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?

      Si vous souhaitez percevoir une pension d’invalidité tout en continuant d’exercer votre activité professionnelle vous devez tout d’abord être déclaré invalide de catégorie 1 par votre médecin traitant. Lorsque vous aurez réalisé les démarches nécessaires auprès de votre CPAM / MSA, une indemnisation pourra vous être versée.

      Que vous travailliez ou non, pour bénéficier du versement de la pension vous devez être affilié à la Sécurité sociale depuis au moins 12 mois et remplir au moins l'une de ces deux conditions :

      • avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 derniers mois
      • avoir cotisé un salaire mensuel au moins égal à 2 030 fois le SMIC horaire durant les 12 derniers mois.

      Le montant de la pension est calculé en fonction de votre situation professionnelle et de votre niveau d’invalidité.


      Comment est calculé le montant de la pension d'invalidité en cas de cumul avec une activité professionnelle ?

      Le montant de la pension d'invalidité, en cas de cumul avec une activité professionnelle, dépend de plusieurs facteurs, tels que le taux d'incapacité de l’entrepreneur et ses revenus brut annuels.

      Pour établir le montant de la pension d'invalidité catégorie 1, il faut d'abord déterminer le taux d'incapacité de la personne, qui est évalué par le médecin-conseil de la sécurité sociale. Dans le cas des 2ème et 3ème catégories, le cumul avec une activité professionnelle complémentaire n'est traditionnellement pas possible sauf acceptation par le médecin conseil.

      Ensuite, le montant de la pension d'invalidité est calculé en fonction du salaire annuel moyen des 10 meilleures années précédant l’invalidité pour les travailleurs non salariés (c’est-à-dire les artisans, commerçants, professions libérales non règlementées, rattachés à la CPAM). Pour les professions libérales réglementées, cela dépendra de la caisse de rattachement.

      Cas particulier pour les artisans et commerçants : lorsque vous êtes déclaré invalide mais que vous continuez d’exercer une activité professionnelle rémunérée, une pension d’invalidité vous est octroyée, on parle alors de pension pour incapacité partielle au métier (PIPM). Elle est calculée sur la base de 30% de votre revenu annuel moyen des 10 meilleures années de votre activité et est plafonnée à 1 099,80 €/mois en 2023. Le cumul de la pension d'invalidité avec une activité professionnelle peut avoir des conséquences sur les impôts à payer et sur les cotisations sociales. Il est donc recommandé de bien se renseigner auprès de sa CPAM ou MSA pour connaître précisément toutes les conditions et les modalités de ce cumul.


      Quel type d'entrepreneur êtes-vous ? Faites le quiz

    • Retraite et invalidité catégorie 1


      La pension d'invalidité catégorie 1 valide-t-elle des trimestres de retraite ?

      Oui, la pension d'invalidité de catégorie 1 permet de maintenir la validation des trimestres de retraite. Le calcul des trimestres attribués à un bénéficiaire de la pension d'invalidité permanente commence à partir du début du trimestre civil pendant lequel la pension est accordée. Le décompte se terminera à la fin du trimestre civil précédant celui où le paiement de la pension prendra fin. Si le bénéficiaire est également en mesure de recevoir une pension de retraite, les trimestres assimilés continueront à être décomptés jusqu'à la fin du trimestre civil précédant celui où la pension de retraite commence.

      L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 1 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite. Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 1 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet et ainsi accumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite pour inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle. Il est donc important de prendre en compte les impacts de l'invalidité de catégorie 1 sur la pension de retraite. Dans le cas d’une retraite anticipée, la pension sera minorée, il est donc recommandé de préparer son départ en retraite en faisant appel à une retraite complémentaire par exemple.


      Comment préparer sa retraite en étant en invalidité catégorie 1 ?

      L’invalidité catégorie 1 et retraite : vaste sujet ! Il est important de préparer sa retraite même en étant en arrêt de travail et invalidité de catégorie 1. Voici quelques conseils pour vous aider dans cette démarche :

      1. Vérifiez vos droits à la retraite : vérifiez auprès de votre caisse de retraite les conditions pour bénéficier d'une retraite à taux plein, notamment en termes de durée d'assurance, d'âge de départ et de décote éventuelle.
      2. Évaluez votre situation financière : si vous travaillez malgré votre invalidité, évaluez votre situation financière et déterminez les revenus que vous percevrez après la cessation de votre activité professionnelle.
      3. Pensez à la protection de vos proches : pensez à protéger financièrement vos proches en cas de décès ou d'invalidité totale et permanente.
      4. Faites-vous aider si nécessaire : Si vous avez des questions ou des difficultés pour préparer votre retraite en tant qu'entrepreneur déclaré invalide de catégorie 1, n'hésitez pas à vous faire aider, contactez un conseiller spécialisé. Ils pourront vous fournir des informations et des conseils adaptés à votre situation personnelle.
    • Faut-il souscrire une prévoyance invalidité en tant que TNS ?


      En tant que travailleur non salarié (TNS), il peut être judicieux de souscrire une assurance prévoyance invalidité pour vous prémunir, vous et votre famille, de tout risque financier lié à une invalidité. Contrairement aux salariés qui bénéficient d'une couverture sociale obligatoire en cas d'arrêt de travail pour cause de maladie ou d'invalidité, les TNS ne bénéficient pas toujours d'une protection sociale complémentaire aussi complète.

      En cas d'invalidité, la pension d'invalidité versée par la Sécurité sociale peut s'avérer insuffisante pour pallier la baisse de revenus due à l'arrêt de l'activité. Une assurance prévoyance invalidité permet de pallier cette situation en garantissant le versement d'une rente invalidité catégorie 1, 2 ou 3, qui peut être complétée par une rente invalidité. Selon le contrat souscrit, il peut y avoir une garantie IPT (Invalidité Permanente et Totale) et ou une garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle). Ces indemnisations assurent un maintien de revenus suffisant pour permettre au TNS (y compris l’auto entrepreneur) de faire face aux charges courantes et ainsi sécuriser sa situation financière. Il est donc important pour les travailleurs non salariés de réfléchir à une protection adaptée à leur situation. Toutefois, nous vous conseillons de faire particulièrement attention aux exclusions de garantie afin d’être préparé à toutes éventualités, tout comme aux délais de carence sur certaines prestations.

    • Comment mettre à jour sa protection sociale en cas d'invalidité catégorie 1 ?


      Si vous êtes travailleur indépendant en "profession libérale ou non" et que vous êtes déclaré en invalidité de catégorie 1, il est important de mettre à jour votre protection sociale pour bénéficier des prestations sociales et des aides financières auxquelles vous avez droit.

      Voici les étapes à suivre :

      1. informez votre caisse d'Assurance Maladie : signalez à votre CPAM ou MSA votre situation et votre invalidité. Vous devrez fournir l’attestation d’invalidité transmise par votre médecin traitant pour prouver votre état de santé.
      2. Veillez à la mise à jour de vos droits à la Sécurité sociale : assurez-vous auprès de votre caisse d'Assurance Maladie que vos droits ont été mis à jour. Vous pourrez ainsi bénéficier de la prise en charge par le régime général de vos soins médicaux, de l'attribution d'une carte d'invalidité et de l'exonération du ticket modérateur pour certains actes médicaux. Une pension d’invalidité de catégorie 1, 2 ou 3 vous sera alors versée.
      3. Vérifiez vos droits à la retraite : consultez l'attestation reprenant le détail  de vos trimestres cotisés. Il est conseillé de vérifier que toutes les périodes d'invalidité ont bien été prises en compte pour le calcul de vos droits à la retraite. Vous pouvez y accéder à partir de votre espace personnel sur le site de l’assurance retrait
      4. Actualisez vos contrats d'assurance : vérifiez que vos contrats d'assurance (assurance habitation, assurance auto, etc.) ont été mis à jour pour tenir compte de votre situation d'invalidité. Et si vous avez souscrit une mutuelle entrepreneur ou une assurance prévoyance entrepreneur, contactez votre assureur pour activer les garanties liées à votre invalidité.
      5. Demandez des aides financières : si vous rencontrez des difficultés financières, votre régime général peut vous octroyer une Allocation Supplémentaire d’Invalidité même si vous êtes auto-entrepreneur.

      Le saviez-vous ?
      Pour être protégés des aléas de la vie, une solution combinant la mutuelle et la prévoyance santé entrepreneur existe. En prenant en charge les frais de santé et en couvrant les arrêts de travail, l'invalidité et le décès, cette solution est la seule solution capable de protéger pleinement l’entrepreneur et sa famille.

    Ces sujets peuvent vous interesser

    • Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail

      Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail
      + En savoir plus

      Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail

      Par manque de temps ou parce qu’il n’en voit pas l’intérêt, 1 entrepreneur indépendant sur 2 ne souscrit pas de couverture prévoyance. Que ce soit en cas d’arrêt de travail ou d’accident, une absence de longue durée peut mettre en péril l'entreprise. Attention aux mauvaises surprises.

      + En savoir plus
    • Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

      Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités
      + En savoir plus

      Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

      En tant que travailleur non salarié (TNS), gérer un arrêt maladie nécessite une bonne connaissance de vos droits et des démarches à suivre. Découvrez comment obtenir vos indemnités journalières, l’importance d’être couvert par un contrat de prévoyance et les spécificités des affections de longue durée. 

      + En savoir plus
    • Qu'est-ce que l'invalidité permanente (IPP, IPT, PTIA) ?

      Qu'est-ce que l'invalidité permanente (IPP, IPT, PTIA) ?
      + En savoir plus

      Qu'est-ce que l'invalidité permanente (IPP, IPT, PTIA) ?

      En tant qu'entrepreneur, vous êtes comme chacun exposé à des risques d'invalidité. Quels sont ces risques ? Comment sont-ils pris en charge par l’Assurance Maladie ? Nous savons que votre santé est la clef de voûte de votre vie d'entrepreneur, c'est pourquoi Harmonie Mutuelle accompagne votre réflexion sur l'intérêt à bien vous protéger.

      + En savoir plus

    Comment [Re]donner du sens au travail de ses salariés ?

    2 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 23 juin 2023


    Tout le monde cherche du sens et la pandémie a accéléré ce phénomène. Désormais, les Français, qu'ils soient jeunes, quadras ou bientôt à la retraite, veulent du sens dans leur alimentation, dans leur mode de vie. Mais aussi au travail.

    Comment construire l'utilité au travail ? À quoi aspirent les salariés ? Quel rôle doivent jouer les managers dans cette quête de sens ? Le point avec Jean-Pierre Brun, professeur émérite à l’Université Laval au Québec et cofondateur du cabinet Empreinte humaine, spécialisé dans la quête de vie au travail.

    Jean Pierre BRUN

    • Aujourd’hui, il n’existe plus un modèle de travail bien défini, mais plusieurs : hybride, distanciel, présentiel. Selon vous, quels effets a eu la pandémie sur le sens au travail ?

      Jean-Pierre Brun : Les gens se posent de plus en plus de questions sur le sens de leur vie, dans leur quotidien comme dans leur travail. En plus, cette situation se complexifie, car il existe plusieurs modalités de travail. Avant, on pouvait dire que la plupart des gens allaient au bureau ; maintenant, ce n'est plus le cas avec le travail hybride, à distance ou en présentiel. Il faut donc revisiter ce concept de sens au travail et plutôt aborder celui du sens de la vie au travail.


      Cela veut-il dire que le travail était une vraie valeur avant et que maintenant, c’est juste un moyen de faire des voyages ou de profiter de la vie, par exemple ?

      J-P B : Non, je ne pense pas qu'il y ait juste une vision utilitaire du travail… mais on a enrichi la valeur travail. Avant, c'était une question de rémunération et de réalisation. Aujourd’hui, les personnes veulent aussi se développer, apprendre de nouvelles choses et faire preuve de créativité au travail.



      Comment construire ensemble ce sens au travail et au-delà, l'utilité du travail ?

      J-P B : Il faut construire et même coconstruire ce sens au travail, en dialoguant entre la hiérarchie, le management de proximité et les collaborateurs. Le but est de pouvoir parler des différentes facettes associées au travail, dont les besoins des individus, et non seulement des objectifs que l’entreprise veut atteindre. Les managers doivent donc dialoguer, dialoguer et encore dialoguer… pour intégrer les orientations que l’on veut donner au travail ou les contraintes auxquelles sont exposés les salariés.

      Il est essentiel de créer un espace de discussion permettant d'échanger sur le « pourquoi on est là », le « pourquoi on fait ce travail » et le « pour qui on fait ce travail ». Autre mot important, l’utilité du travail. Il est plus facile de montrer l'utilité du travail que le sens du travail en tant que tel, parce que « c'est en sachant que mon travail est utile qu'il va avoir du sens ».


      Cela doit-il passer par la confiance que les managers doivent accorder à leurs équipes, en leur donnant notamment des tâches utiles pour elles ?

      J-P B : La confiance est importante, car il n’y a pas une seule vision de ce qu’est le sens au travail ou l’utilité du travail. Mais il faut aussi se donner du temps d'échange, de dialogue, de discussion. Et le rôle du manager n’est pas seulement de trouver un espace pour faire vivre ce temps, mais de considérer qu’il s’agit d’un temps productif.


      Quelle est la méthode pour créer ce temps productif ?

      J-P B : C'est d'échanger : est-ce que le travail fait du sens pour nous ? Comment est-il organisé ? Est-ce qu'il est efficace ? Est-ce que les objectifs qu'on se donne sont pertinents ? Est-ce que la manière dont on fait le travail est la bonne ?

      Il faut utiliser ce qu’on pourrait appeler « l’intelligence collective » pour définir ce qu'est le travail et ne pas s’en remettre au seul management qui déciderait de comment on fait le travail. Aujourd’hui, créer son propre travail prend une dimension importante.


      Il est donc important d’agir collectivement pour que les salariés puissent trouver du sens à ce qu'ils font…

      J-P B : Il faut trouver la manière d’impliquer l'ensemble des parties prenantes d’une organisation, et donc les collaborateurs. D'abord avec les nouvelles générations qui ont des idées pour « construire » la société, mais aussi les entreprises. Il est nécessaire de permettre à tous de s'exprimer, de participer aux décisions. Être mieux informés et être force de proposition, aussi. On doit se servir de l'expérience des salariés qui passent près de 2 000 heures par année à leur poste de travail ! ls ont évidemment une très bonne idée de comment il faut organiser ce travail pour qu’il fasse non seulement du sens, mais qu'il soit efficace et utile, et permette l'épanouissement de chacun. Parce qu'à partir du moment où on travaille, il y a du sens.

    • Retrouvez l’ensemble des épisodes du podcast sur toutes vos plateformes préférées. Avec le podcast Inspiration RH, Harmonie Mutuelle vous propose d’aborder de façon très pratique les enjeux de protection et de valorisation du potentiel humain en entreprise

    Mutuelle freelance : quelles sont ses particularités ?

    2 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 20 septembre 2023


    Compléter son régime obligatoire avec une mutuelle complémentaire c’est protéger sa santé et faire des économies.

    Sommaire

    • Qu’est-ce qu’une mutuelle santé pour freelance ?


      À la différence des salariés, les travailleurs indépendants comme les freelances n’ont pas de mutuelle obligatoire d’entreprise. Ce qui les oblige parfois à devoir choisir entre leur santé et celle de leur entreprise. Pourtant de nombreux contrats existent afin de se protéger quand on est freelance : mutuelle, prévoyance, contrat couplé… Harmonie Mutuelle, 1er acteur de la protection sociale, vous éclaire sur les contrats afin de vous donner tous les conseils pour optimiser la prise en charge par l’assurance.


      Définition et fonctionnement d’une mutuelle santé freelance

      Les salariés peuvent adhérer à la mutuelle collective de leur entreprise tandis que les travailleurs indépendants tels que les freelances, doivent s'occuper eux-mêmes des formalités liées à leur couverture santé. Les remboursements standards de l'Assurance maladie ne couvrent qu’une partie de la base de remboursement de la Sécurité sociale (BRSS), indépendamment des dépassements d'honoraires.

      Pour couvrir le reste à charge, il est recommandé de souscrire une mutuelle entrepreneur complémentaire. Si vous êtes freelance, ce type de contrat vous assurera une prise en charge par l’assurance en plus de votre régime obligatoire. Une manière de sécuriser vos finances face à vos dépenses de santé.


      Différence entre mutuelle santé freelance et complémentaire santé

      Une complémentaire santé est une mutuelle santé souscrite en complémentarité de son régime obligatoire. Donc une mutuelle santé freelance est tout simplement une complémentaire santé.

      Les entrepreneurs ont tendance à négliger leur propre santé pour se concentrer sur celle de leur entreprise. Cependant, les deux sont intimement liées, la santé de l'entrepreneur est importante pour la stabilité de son entreprise. Pour répondre à ce besoin, Harmonie Mutuelle a créé Ma Protection Entrepreneurs, une solution qui combine la complémentaire santé et la prévoyance et permet de vous protéger vous, votre famille et votre entreprise d’une manière plus globale.

      Que vous soyez chef d'entreprise, artisan, commerçant, professionnel libéral ou micro-entrepreneur, cette offre complémentaire santé et prévoyance est parfaitement adaptée à vos besoins. Elle offre tous les services d'Harmonie Mutuelle et l'expertise de ses conseillers pour vous accompagner dans la protection de votre vie d'entrepreneur.


      Pourquoi souscrire une mutuelle santé pour freelance ?

      On le sait, les frais de santé peuvent vite devenir onéreux. Lorsque l’on est indépendant, ces dépenses imprévues peuvent avoir un impact sur la stabilité financière de l’entreprise. Si vous êtes freelance, faire le choix d’une mutuelle pour travailleurs indépendants c’est faire le choix de la sérénité financière.

      Avec Ma Protection Entrepreneurs c’est vous qui choisissez votre niveau de protection en fonction de vos besoins. Ainsi cela permettra de définir le montant de vos cotisations sans vous ruiner. Une manière de maîtriser votre budget santé un peu comme une offre à la carte.

    • Les particularités d’une mutuelle santé pour freelance


      Les cas de couverture d’une mutuelle santé pour freelance

      Le pourcentage des frais de santé pris en charge par le régime obligatoire des salariés est le même que celui pris en charge par le régime obligatoire des indépendants. Au-delà de ce pourcentage on parle de Ticket Modérateur, c'est-à-dire le reste à charge de l'assuré calculé en fonction des dépassements d’honoraires.

      Ce reste à charge peut être drastiquement réduit avec la souscription d’une mutuelle complémentaire freelance qui fera office de tiers payant. Celle proposée par Harmonie Mutuelle intervient sur la majorité des dépenses de santé : soins courants, hospitalisation, dentaire, optique, audio…

      Pour votre bien-être et pour vous soigner comme vous l’entendez, notre solution prend aussi en charge des médecines douces, telles que : l'hypnose médicale, la sophrologie, la réflexologie, l'automédication... mais aussi les consultations de psychologue, d'ergothérapeute, de psychomotricien.


      Les délais de carence pour freelance

      Dans le cas d’une maladie qui empêche le freelance de travailler, ce dernier a le droit d’être arrêté. Pour les arrêts de travail de plus de 7 jours, il y a un délai de carence de 3 jours. Ainsi les indemnités journalières maladie versées par le régime obligatoire sont dues à compter du 4eme jour d’arrêt de travail.

      Ces indemnités seront versées tous les 14 jours en moyenne. Hélas les indemnités journalières versées par le régime général ne suffisent pas pour maintenir le niveau de vie d’un freelance qui se retrouverait en arrêt de travail. C’est pour cela qu’en plus d’une complémentaire santé, il est vivement recommandé de souscrire à une prévoyance pour ne pas que les problèmes de santé impactent celles de l’entreprise.


      Les avantages fiscaux pour les freelances

      La loi Madelin permet aux entrepreneurs de déduire leurs cotisations de leur résultat professionnel imposable. Si vous êtes professionnel indépendant et libéral, gérant majoritaire, commerçant, artisan ou conjoint collaborateur, vous pouvez bénéficier de la Loi Madelin (micro-entrepreneur non éligible), que vous soyez soumis à l'impôt sur le revenu au titre des BIC ou des BNC


      Quel type d'entrepreneur êtes-vous ? Faites le quiz

    • Comment choisir sa mutuelle santé pour freelance ?


      Les critères de choix pour une mutuelle santé freelance

      • Le budget : c’est le critère de base pour choisir une mutuelle freelance. Cependant mieux vaut payer des cotisations élevées et être bien couvert que d'avoir un reste à charge important sur ses dépenses de santé.
      • Les garanties et le taux de remboursement : Il s'agit ici d'identifier les prestations prises en charge par la mutuelle freelance qui répondent à vos besoins (consultations médecins, hospitalisations, dentaire, optique,...) et porter une attention particulière au tableau de remboursement qui vous donnera concrètement une idée des reste à charges que vous aurez à débourser. 
      • Le délai de carence : en fonction de la garantie choisi, il peut y avoir plusieurs jours voir plusieurs semaines avant que celle-ci ne soit effective. Un critère très important, notamment si vous envisagez de changer de mutuelle !
      • Les services supplémentaires : Téléconsultation, assistance (aide ménagère en cas d’hospitalisation ou garde d’enfants), des services qui peuvent vous être utiles en tant que freelance

      Chez Harmonie Mutuelle, nos conseillers vous rappellent quand vous le souhaitez pour composer avec vous la mutuelle Freelance la plus adaptée à votre budget.


      Comment trouver les meilleures mutuelles santé freelance ?

      Il n’existe pas de “meilleure” mutuelle santé freelance. Chaque contrat de mutuelle est différent, le critère le plus important serait peut-être d’évaluer l’adaptabilité de l’offre que l’on vous propose à votre situation. Car certe, le but est de rester dans un budget raisonnable mais il ne faudrait pas souscrire une mutuelle qui n’est absolument pas adaptée à vos besoins.


      Les astuces pour réduire les cotisations de sa mutuelle santé freelance

      Saviez-vous que depuis le 1er janvier 2021, la réforme 100 % santé s’applique sur la majorité des contrats mutuelle ? Cette réforme prévoit une prise en charge à 100% (par la Sécurité sociale et les complémentaires santé) de certaines prestations primordiales de soins ou équipements en audiologie (aides auditives), optique (lunettes de vue) et dentaire (prothèses dentaires).

      Si on peut se satisfaire des équipements et soins du 100% santé, il devient intéressant d’envisager de réduire son budget mutuelle pour augmenter ou même créer un budget de prévoyance . Car lorsque l’on est entrepreneur, si les frais de santé sont onéreux, la cessation d’activité dans le cadre d’arrêt de travail peut être dramatique pour la sécurité financière de votre situation. C’est pourquoi il existe des contrats de mutuelle santé et prévoyance pour entrepreneur. Ce type de contrat combiné vous permet de vous protéger vous, votre famille et votre entreprise d’une manière plus globale tout en simplifiant vos démarche avec une seule souscription.

      BON À SAVOIR : La solution “Budget Malin” de Harmonie Mutuelle permet à l'assuré de réduire les cotisations de sa mutuelle en acceptant un reste à charge sur certains médicaments en pharmacie. Idéal pour optimiser son budget santé.

    • Mutuelle Freelance : ce qu’il faut retenir


      • Avec la Protection Santé Entrepreneur, vous composez vous même votre niveau de protection.
      • Une optimisation fiscale peut s’appliquer avec la souscription d’une mutuelle sante ou d’un contrat de prévoyance grâce à la loi Madelin
      • Souscrire à un contrat mutuelle santé et prévoyance pour freelance est bien souvent plus astucieux et économique que la souscription d’une mutuelle freelance seule.

    Ces sujets peuvent vous interesser

    • Auto-entrepreneurs : 5 situations où une assurance professionnelle est incontournable

      Auto-entrepreneurs : 5 situations où une assurance professionnelle est incontournable
      + En savoir plus

      Auto-entrepreneurs : 5 situations où une assurance professionnelle est incontournable

      Si la petite taille de votre structure vous permet de faire preuve de souplesse et d’agilité, un imprévu pourrait rapidement la mettre en péril…surtout si vous n’avez pas pensé à vous assurer !

      Voici 5 situations dans lesquelles une multirisque professionnelle pourrait vous être d’un grand secours.

      + En savoir plus
    • Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail

      Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail
      + En savoir plus

      Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail

      Par manque de temps ou parce qu’il n’en voit pas l’intérêt, 1 entrepreneur indépendant sur 2 ne souscrit pas de couverture prévoyance. Que ce soit en cas d’arrêt de travail ou d’accident, une absence de longue durée peut mettre en péril l'entreprise. Attention aux mauvaises surprises.

      + En savoir plus
    • Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?

      Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?
      + En savoir plus

      Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?

      Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Découvrez ce que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant.

      + En savoir plus

    Arrêt maladie de l’auto-entrepreneur : quels sont mes droits ?

    2 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 26 juin 2023


    Vous êtes auto-entrepreneur ? Saviez-vous que vous aviez pleinement le droit d’arrêter votre activité en cas d’arrêt de travail ?

    • Les caractéristiques d’un arrêt maladie pour un auto-entrepreneur


      Il n’existe pas de caractéristiques propres aux arrêts maladie des auto-entrepreneurs. En revanche, la question est de savoir ce qu’un auto-entrepreneur peut percevoir comme indemnité si son état ne lui permet pas de travailler.

      En effet, tous les mois ou tous les 3 mois, un auto-entrepreneur verse à l’Urssaf des cotisations sociales obligatoires qui contiennent une assurance maladie et une assurance retraite. Ainsi lorsqu’un auto-entrepreneur se retrouve en arrêt de travail, il peut bénéficier de versement d’indemnités journalières au même titre qu’un salarié.

      Quelles sont les conditions pour bénéficier des indemnités journalières ?


      Pour profiter des indemnités d’arrêt maladie lorsque l’on est auto-entrepreneur il faut :

      • Être sujet à un arrêt de travail supérieur à 7 jours.
      • Justifier d’au moins 12 mois d’affiliation au régime obligatoire de Sécurité sociale des Indépendants au titre d’une activité professionnelle.
      • Transmettre dans les 48h à votre caisse maladie l’arrêt de travail signé par votre médecin.

      Les différences de droits en cas d’arrêt maladie entre un salarié et un auto-entrepreneur

      L'auto-entrepreneur est affilié au régime général des indépendants tandis que la salarié est affilié au régime général des salariés. Comme l’auto-entrepreneur cotise à la sécurité sociale des indépendants, il bénéficie d’une couverture maladie similaire à celle du salarié lui permettant de bénéficier d’indemnités journalières lorsqu’il est en arrêt maladie.

      Les indemnités journalières en cas d’arrêt de travail de l’auto entrepreneur sont calculées en fonction de son revenu d’activités moyen annuel.

    • Quels sont les droits de l’auto-entrepreneur en arrêt maladie ?


      Les indemnités journalières en cas d’arrêt maladie pour un auto-entrepreneur


      Les indemnités journalières maladie d’un auto-entrepreneur en arrêt de travail sont calculées en fonction de son revenu d’activité annuel moyen (RAAM). Elles correspondent à 1/730 de son RAAM des 3 dernières années.

      Lors d’un arrêt de travail, l’auto-entrepreneur peut réaliser une simulation sur le site de l’assurance maladie des indépendants afin d’estimer les indemnités journalières dont il pourra bénéficier. Cette simulation est réalisée en tenant compte des déclarations de l’auto entrepreneur et n’ont qu’une valeur indicative.

      À noter que l’auto-entrepreneur en arrêt de travail ne pourra bénéficier de ses indemnités journalières qu’à partir du 4ème jour de son arrêt, les 3 premiers étant le délai de carence.

       

      La durée de l’arrêt maladie pour un auto-entrepreneur

      Pour pouvoir prétendre à des indemnités journalières, l’auto-entrepreneur en arrêt de travail devra avoir un arrêt de travail de plus de 7 jours et de moins de 6 mois. Dans le cas d’une maladie affection longue durée ou d’un arrêt de travail de plus de 6 mois, le micro-entrepreneur devra justifier :

      • soit avoir travaillé au moins 600 heures au cours des 12 mois ou des 365 jours précédant l'arrêt de travail
      • soit avoir cotisé sur un salaire au moins égal à 2 030 fois le montant du SMIC horaire, au cours des 12 mois précédant l'arrêt de travail

      Dans les deux cas, un délai de carence de 3 jours est comptabilisé, ainsi l’auto entrepreneur ne pourra percevoir ses indemnités qu’à partir du 4ème jour de l’arrêt maladie.

      Quel type d'entrepreneur êtes-vous ? Faites le quiz

    • Comment mettre en place un arrêt maladie en tant qu’auto-entrepreneur ?


      Les démarches pour bénéficier d’un arrêt maladie pour un auto-entrepreneur

      Si vous êtes auto-entrepreneur et que votre médecin traitant a jugé nécessaire que vous arrêtiez d'exercer votre activité professionnelle, vous devez transmettre dans les 48h à votre caisse d’assurance maladie le volet 1 et 2 de la prescription d’arrêt de travail que votre médecin vous aura remis. Si votre médecin a réalisé les démarches par internet, vous n’avez rien à faire.

      À noter que durant votre arrêt maladie, quel que soit le régime fiscal pour lequel vous avez opté, vous allez devoir déclarer à l’Urssaf un chiffre d’affaires zéro. Ainsi seules vos indemnités journalières seront imposables.

    • Quelles sont les conséquences fiscales d’un arrêt maladie pour un auto-entrepreneur ?


      Les impacts sur les impôts sur le revenu pour un auto-entrepreneur en arrêt maladie


      Quel que soit le régime fiscal de l’auto-entrepreneur, en cas d’arrêt maladie ce dernier ne réalisera probablement aucun chiffre d'affaires puisqu’il pourra pas travailler. Il devra tout de même réaliser sa déclaration mensuelle ou trimestrielle auprès de l’Urssaf.

      Bien que les indemnités journalières soient tout de même imposables, cet arrêt temporaire d’activité aura un impact sur les impôts sur le revenu de l’auto-entrepreneur.


      Les impacts sur le chiffre d’affaires pour un auto-entrepreneur en arrêt maladie

      Nous l‘avons vu plus haut, lorsqu’un arrêt maladie est décrété par un médecin traitant, l’auto-entrepreneur peut ainsi bénéficier d’indemnités journalières maladie. Mais cette compensation obligatoire n’est qu’une maigre compensation et ne permet pas de maintenir son niveau de vie facilement.

      C’est pourquoi de nombreux contrats de prévoyance pour entrepreneurs existent. Harmonie Mutuelle a mis en place la Solution Moduvéo Pro une prévoyance entrepreneur professionnelle assurant une couverture complémentaire pour maintenir le revenu de l’auto-entrepreneur de l’entreprise en cas de cessation d’activité temporaire. Associée au régime obligatoire, cette complémentaire permet de protéger l’auto-entrepreneur et son entreprise des risques et des conséquences liés à un arrêt de travail. Et pour ceux qui souhaitent avoir une couverture complète en associant leur santé à la prévoyance, découvrez la seule solution de mutuelle santé et prévoyance pour entrepreneur.


      Quel type d'entrepreneur êtes-vous ? Faites le quiz

    Ces sujets peuvent vous interesser

    • Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

      Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités
      + En savoir plus

      Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

      En tant que travailleur non salarié (TNS), gérer un arrêt maladie nécessite une bonne connaissance de vos droits et des démarches à suivre. Découvrez comment obtenir vos indemnités journalières, l’importance d’être couvert par un contrat de prévoyance et les spécificités des affections de longue durée. 

      + En savoir plus
    • Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail

      Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail
      + En savoir plus

      Entrepreneurs : 5 idées reçues sur vos droits en cas d'arrêt de travail

      Par manque de temps ou parce qu’il n’en voit pas l’intérêt, 1 entrepreneur indépendant sur 2 ne souscrit pas de couverture prévoyance. Que ce soit en cas d’arrêt de travail ou d’accident, une absence de longue durée peut mettre en péril l'entreprise. Attention aux mauvaises surprises.

      + En savoir plus
    • Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?

      Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?
      + En savoir plus

      Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant ?

      Dépenses de santé, arrêt de travail, invalidité, décès… Découvrez ce que couvre le régime obligatoire de l'Assurance Maladie pour un indépendant.

      + En savoir plus
    S'abonner à