Cyber-risques : comment protéger votre activité face à ces nouvelles menaces ?

3 minute(s) de lecture
Mis à jour le 10 juillet 2024


Quelles que soit les mesures de sécurité informatique pratiquées en entreprise, l’actualité nous montre qu’aucune structure n’est à l’abri des malveillances ou des escroqueries sur le web. La taille de la structure n’est pas non plus un gage de sécurité puisque tous les secteurs d’activité et tous les types d’entreprises sont aujourd’hui touchés.

Les cyber-risques peuvent prendre différentes formes :

puce jaune Le piratage de vos données clients et salariés qui peuvent être divulguées ou faire l’objet d’une demande de rançon pour pouvoir à nouveau accéder à vos fichiers. Cela vous semble digne d’un film hollywoodien ? Et pourtant c’est ce qu’on appelle le ransomware et 1 entreprise sur 5 en a été victime en 2020 (1).

puce jaune Le blocage de vos logiciels fournisseurs et comptables susceptible de stopper votre activité, votre production ou votre compatibilité.

puce jaune Le piratage de vos sites e-commerces pour bloquer votre activité ou capturer les données marchandes de vos espaces digitaux.

puce jaune La cyberfraude des comptes bancaires (et donc le vol de vos avoirs).

Les cyber-attaques en quelques chiffres

    • En 2021, le nombre d'entreprises visées par une cyber-attaque en France est passé de 34% à 49 % (2)
    • 58% des cyber-attaques ont un impact sur le business, entraînant le plus souvent une perturbation de la production (27%) (1)
    • Les vecteurs d’attaque par phishing (80%) et exploitation des failles (52%) restent les plus répandues, menant le plus souvent à un vol de données (30%) ou à un déni de service (29%) (1)
  • (1) Baromètre de la cyber-sécurité des entreprises - Janvier 2021 - Opinionway

    (2) Rapport sur la gestion des cyber-risques - 2021 - Hiscox

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Protection juridique, une garantie plus utile qu’il n’y parait

3 minute(s) de lecture
Mis à jour le 10 juillet 2024


Vous avez peut-être tendance à penser que la protection juridique n’est qu’une option ou un service de plus intégré à votre contrat d’assurance...

Le contrat qui vous protège, vous et votre activité, en cas de litige

Vous le savez surement, en plus de vos obligations et responsabilités vous êtes, en tant que dirigeant, pénalement responsable en cas de litige.

Quel que soit le type de litige rencontré, avec vos clients, vos salariés, vos prestataires voire des administrations, c’est bien plus fréquent qu’on ne le pense.

C’est pourquoi la protection juridique vous permet vraiment de vous prémunir de litiges qui pourraient être préjudiciables à votre activité.

Dans les faits, que peut vous apporter la protection juridique ?

  • Selon votre contrat, elle peut :

    • Vous protéger pénalement en tant que dirigeant : à la suite d’une infraction pénale, ou au non-respect de règles d’hygiène, santé ou sécurité au travail.
    • Protéger vos locaux : en cas d’un litige avec vos voisins, votre bailleur, des entreprises ayant effectué des travaux intérieurs ou encore des tiers impliqués dans la gestion de vos locaux.
    • Renforcer votre protection numérique : en cas d’usurpation d’identité, d’atteinte à votre e-réputation ou face à un piratage informatique de votre entreprise.
    • Défendre pénalement vos salariés : à la suite d’une infraction pénale d’un salarié commise dans le cadre de ses activités professionnelles. 
    • Protéger votre activité commerciale : en cas de litige avec vos prestataires, fournisseurs ou clients suite à l’achat d’un bien ou d’une prestation de service.
    • Vous protéger en tant qu’employeur : dans le cadre de la conclusion, de l’exécution ou de la rupture d’un contrat de travail d’un salarié.
    • Vous protéger face à l’administration fiscale ou l’URSSAF : en cas de contrôle ou d’une procédure de contestation de redressement fiscal.

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4 questions à vous poser avant de choisir votre responsabilité civile professionnelle

3 minute(s) de lecture
Mis à jour le 10 juillet 2024


Vous la connaissez sans doute sous le nom de « RC Pro » et bien que 49% des entrepreneurs ne soient pas assurés*, elle constitue l’un des contrats incontournables pour une entreprise. On vous explique pourquoi.

1. SUIS-JE OBLIGÉ DE PRENDRE UNE RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE ?

puce jaune Si vous exercez une activité réglementée (professionnels de santé ou du droit, experts-comptables, agents immobiliers, agences de voyages…) : OUI vous avez l’obligation de souscrire une responsabilité civile professionnelle.

puce jaune Si vous n’exercez pas une activité réglementée : NON, la responsabilité professionnelle n’est pas obligatoire, MAIS elle est très recommandée.

Pourquoi ? C’est très simple !

Que se passerait-il si l’un de vos clients, fournisseurs, salariés ou tout autre tiers mettait en cause votre entreprise pour un quelconque motif (accident, manquement à un contrat par exemple) ? Cela pourrait engendrer des conséquences financières pouvant mettre en péril votre activité... C’est pourquoi nous vous conseillons vivement de ne jamais faire l’impasse sur la responsabilité civile professionnelle même si la réglementation ne vous y oblige pas.

2. EST-ELLE SUFFISANTE POUR COUVRIR MON ACTIVITÉ ?

  • Votre responsabilité civile professionnelle couvre les dommages qui peuvent être causés à des tiers, que ce soit par vous-même, par vos salariés, par vos sous-traitants, ou même par votre matériel ou vos locaux.

    En lisant ces lignes, vous vous demandez peut-être :

    puce jaune Qu’en est-il des dommages matériels à la suite d’un sinistre (incendie, dégât des eaux…) ?

    puce jaune Comment faire face aux pertes financières qui pourraient en résulter (arrêt d’activité temporaire, perte de valeur du fonds de commerce…) ?

    puce jaune Et si un litige impliquait l’un de mes salariés, mon entreprise ou moi-même ?

    A toutes ces questions, une réponse unique : la multirisque professionnelle !

    Selon votre activité, et que vous ayez ou un local professionnel ou non, elle vous couvrira contre ces différents risques, allant donc bien au-delà d’une responsabilité civile professionnelle seule.

    De quoi garder l’esprit tranquille !

3. LES PLAFONDS DE COUVERTURE SONT-ILS SUFFISANTS DANS UN CONTRAT DE RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE ?

  • Vous le savez certainement déjà, qui dit « indemnisation élevée en cas de sinistre » dit « cotisation ajustée en conséquence ».

    C’est pourquoi il est primordial, lors de la souscription de votre contrat, de bien évaluer avec votre assureur le plafond d’indemnisation qui sera le plus adapté à votre activité et à la taille de votre entreprise.

    Même si cela doit avoir un impact sur le montant votre cotisation, gardez à l’esprit que vous n’êtes pas à l’abri d’une déconvenue et que cela pourrait finalement vous coûter bien plus cher.

4. POURRAIS-JE FACILEMENT MODIFIER MON CONTART OU CHANGER D'ASSUREUR ?

  • La responsabilité civile professionnelle est un contrat qui court sur une durée d’un an renouvelable à la date d’échéance. C’est-à-dire que vous ne pouvez pas modifier ce dernier entre 2 dates anniversaire sauf dans certains cas :

    puce jaune vous changez de profession

    puce jaune vous partez en retraite professionnelle

    puce jaune vous cessez définitivement votre activité

    puce jaune vous changez de domiciliation d’activité.

    N’hésitez donc pas à jeter un œil sur votre contrat pour en connaître l’échéance.

    Dans tous les cas, si vous n’êtes pas satisfait de votre couverture ou si vous souhaitez comparer les offres proposées par différents assureurs, les conseillers Harmonie Mutuelle se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions et vous proposer un devis gratuit, personnalisé, et sans engagement. Ils pourront même s’occuper pour vous des démarches de résiliation auprès de votre assureur actuel. Une bonne raison de plus de noter les anniversaires !


    *Etude Tribune de l’Assurance.

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  • Pourquoi couvrir les pertes d’exploitation ?

    3 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 10 juillet 2024


    Dégât des eaux, incendie, vol… En tant qu’entrepreneur, vous avez sans doute pensé à vous couvrir si l’un de ces événements arrivait à votre entreprise. Ainsi, vous savez que vous n’aurez pas à assumer les coûts de réparation ou de remplacement de votre matériel par exemple. Un vrai soulagement pour vous et votre trésorerie !

    Mais que se passerait-il si ce sinistre vous empêchait d’exercer votre activité pendant quelques temps ? Comment feriez-vous pour payer vos factures ?
    C’est là qu’entrent en jeu la garantie pertes d’exploitation, primordiales, mais auxquelles on ne pense pas toujours. Harmonie Mutuelle vous aide à y voir plus clair.

    Pertes d’exploitation, qu’est-ce que c’est ?

    On pense tout d’abord à la perte de chiffre d’affaires, vite arrivée à la suite d’un sinistre. En effet, les exemples sont nombreux :

    puce jaune Vous êtes gérant d’une boutique de prêt à porter, et vous connaissez un dégât des eaux : vous serez contraint de fermer votre boutique le temps des travaux.

    puce jaune Vous êtes graphiste et un court-circuit a endommagé votre ordinateur : vous ne pourrez plus honorer les prestations le temps que votre ordinateur soit remplacé.

    puce jaune Vous êtes boulanger et un incendie se déclare dans votre laboratoire : vous ne serez plus en mesure de proposer des produits à la vente pendant un certain temps.

    Conséquence à plus long terme, mais qui peut malheureusement arriver : un sinistre peut entraîner une baisse de la valeur de votre fonds de commerce. C’est par exemple le cas si les dégâts sont tels qu’ils vous contraignent à déménager et donc à perdre une partie, voire la totalité de votre clientèle ou patientèle.

    A la suite de quels sinistres les pertes d’exploitation peuvent-elle être compensées ?

    • Ils sont nombreux, d’où l’importance de se protéger :

      • dégât des eaux
      • tempête, grêle ou dégâts occasionnés par le poids de la neige sur le toit
      • catastrophe naturelle
      • incendie ou explosion
      • dommage électrique et chute de la foudre
      • attentats et actes de terrorisme.
    • A noter : seuls les arrêts d’activité dus à des sinistres matériels sur vos locaux entrent dans le cadre de cette garantie. L’arrêt d’activité lié à une crise sanitaire n’est pas pris en charge.

    Comment se passe l’indemnisation ?

    • Vous pouvez fixer la période d’indemnisation (généralement de 1 à 3 ans) dans votre contrat en anticipant le temps qu’il vous faudra pour rétablir la situation de votre entreprise.

      Pour cela, plusieurs considérations sont à prendre en compte :

      • remplacement du matériel
      • arrêt total de l’activité ou reprise partielle
      • saisonnalité de votre secteur d’activité
      • possibilité de sous-traiter certaines tâches pendant la période de remise sur pieds de l’entreprise
      • délai de production de vos produits en cas de destruction

    Quels sont les montants garantis ?

    • Les montants de dédommagement sont établis sur la base de votre marge brute d’exploitation (chiffre d’affaires moins les charges).

      Celle-ci peut rapidement évoluer d’une année à l’autre. C’est pourquoi il est très important de faire des points réguliers avec votre conseiller afin d’être sûr d’être indemnisé à la hauteur de vos besoins en cas de pépin !

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    Deuxième avis : les utilisateurs le recommandent !

    4 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 24 novembre 2022


    Deuxième avis : le nouveau service intégré dans les différentes complémentaires santé d'Harmonie Mutuelle. Ce service, inclus pour tous nos adhérent, est accessible directement via leur espace Harmonie & Moi. 

    Un diagnostic médical important amène souvent à prendre une décision complexe concernant une intervention chirurgicale ou un traitement médical. En demandant un deuxième avis, un médecin spécialiste affirmera le premier diagnostic, ou vous exposera des solutions alternatives de soins.

    Découvrez les témoignages de Coralie, Philippe et Floriane qui ont tout les trois sollicité le service Deuxième avis.

    Pour la surdité de sa fille, Coralie a fait appel à deuxième avis.

    Après 6 ans de prise en charge par la même équipe médicale, les progrès de sa fille s'essoufflent.
    Coralie souhaite alors découvrir de nouveaux protocoles de soins pour sa fille.


    Durée de visionnage : 1 minutes et 20 secondes

    Pour soigner sa hernie discale, Philippe a fait appel à deuxième avis.

    Le chirurgien de Philippe lui propose une opération chirurgicale pour soigner sa hernie. Une décision lourde de conséquences…
    Alors Philippe souhaite être sûr :
    il veut un deuxième avis médical.


    Durée de visionnage : 1 minutes et 50 secondes

    Pour confirmer son endométriose, Floriane a fait appel à Deuxième avis.

    Après 15 années d’errance médicale, Floriane jongle entre les examens, les consultations et les diagnostics médicaux concernant sa possible endométriose. Dépassée par tous ces résultats, elle demande à Deuxième avis un nouveau diagnostic médical.


    Durée de visionnage : 3 minutes

    Pour accéder au service Deuxième avis,
    rendez-vous sur votre espace Harmonie & Moi !

    Passeport prévention, lutte contre la désinsertion, nouveau rôle des médecins du travail… : Jérôme Decrion, Directeur Prévention chez Harmonie Mutuelle, commente pour vous les 6 éléments à retenir absolument sur la loi Santé au travail. 

    clemence.jehanno Jérôme Decrion, Directeur Prévention
    Entreprises
    4

    La loi Santé au travail du 2 août 2021 qui a commencé à entrer en vigueur le 1er janvier dernier, a pour objectifs majeurs de renforcer la prévention des risques au sein des entreprises et de décloisonner santé publique et santé au travail. Cette dernière est devenue une préoccupation majeure, surtout après la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a révélé certains risques liés au télétravail contraint (stress, intensification de la charge mentale, TMS…). Pour Jérôme Decrion, « plus que jamais, la prévention doit être vue non pas comme une contrainte mais comme une opportunité de protéger ses salariés et comme un investissement à moyen et long termes. Chez Harmonie Mutuelle, nous accompagnons les entreprises dans ce cercle vertueux. » 

    1. Valorisation du Document Unique d’Évaluation des Risques professionnels (DUER)

    • « Obligatoire dans toutes les entreprises depuis 2001, ce document recense l’ensemble des risques professionnels, ainsi que des actions de prévention et de protection. La loi Santé au travail fait de ce DUER un outil central de la prévention : dans les entreprises de 50 salariés et plus, l’évaluation des risques devra désormais déboucher sur un programme annuel de prévention et d’amélioration des conditions de travail, qui devra être présenté au CSE* et consigné dans le DUER. Chez Harmonie Mutuelle, nous aidons les entreprises à définir leur programme d’actions de prévention selon leurs enjeux et besoins. À noter : la loi impose désormais aux employeurs de conserver le DUER et ses différentes versions pendant au moins 40 ans. Elle prévoit également une dématérialisation du DUER qui devra être déposé sur un portail numérique, géré par les organisations patronales, et ce, à partir du 1er juillet 2023 pour les entreprises de 150 salariés ou plus (à compter du 1er juillet 2024 pour les autres). » 

    2. Création d’un passeport prévention

    • « Autre nouveauté : la loi prévoit la mise en place, au plus tard le 1er octobre 2022, d’un passeport de prévention individuel recensant toutes les attestations, certificats et diplômes obtenus par chaque salarié dans le cadre de formations relatives à la santé et à la sécurité au travail. Ce passeport sera renseigné par les employeurs qui pourront ainsi facilement savoir si leurs collaborateurs sont à jour. La loi crée ici les conditions en faveur de la prévention. Harmonie Mutuelle, via son organisme de formation, pourra également contribuer à alimenter ce passeport. »

    3. Extension des missions des Services de Prévention et de Santé au Travail

    • « Au 31 mars 2022, les Services de Santé au Travail (SST) seront rebaptisés : ils deviendront les Services de Prévention et de Santé au Travail (SPST). Au-delà de cette nouvelle dénomination, leurs missions seront étendues et améliorées : participation à l’évaluation et à la prévention des risques, actions de promotion de la santé sur le lieu de travail, participation aux campagnes de vaccination et de dépistage, mais aussi analyse des situations de handicap, sensibilisation à la pratique d’une activité physique, etc. Chez Harmonie Mutuelle, nous sommes justement en train d’élaborer, en partenariat avec la Fédération Française du Sport en Entreprise (FFSE), des programmes d’activité physique que nous pourrons proposer à nos clients. »

    4. Nouvelle définition du harcèlement sexuel au travail

    • « La loi modifie aussi la définition du harcèlement sexuel au travail afin de l’harmoniser avec celle du Code pénal. Pour rappel, selon le Code du travail, quels que soient la taille de l’entreprise et son secteur d’activité, l’employeur est soumis à une obligation de prévention et d’action en matière de lutte contre le harcèlement sexuel. »

    5. Accompagnement des personnes vulnérables et lutte contre la désinsertion

    • « Dans ces domaines, la loi prévoit de nouveaux dispositifs. Par exemple, les SPST (Services de Prévention et de Santé au Travail) comprendront une cellule dédiée à la désinsertion professionnelle afin d’accompagner les personnes qui éprouvent des difficultés à reprendre leur activité après un long arrêt de travail. Un rendez-vous de liaison pourra ainsi être organisé avant leur reprise. Par ailleurs, le recours à la télémédecine sera renforcé. Et une visite de mi-carrière, à 45 ans, devient obligatoire pour s’assurer que les conditions de travail de chaque salarié soient toujours en adéquation avec son état de santé. »

      « Pour accompagner les dirigeants sur ces sujets nous proposons d’agir à la fois en analysant les causes des arrêts et en les accompagnants dans la construction d’un plan d’action adapté à leur situation particulière. Mais également en accompagnant les collaborateurs et les managers de proximité dans la mise en œuvre des meilleures conditions de ré-accueil des collaborateurs absents. »  

    6. Réorganisation de la gouvernance et décloisonnement entre santé publique et santé au travail

    • « Un Comité National de Prévention et de Santé au Travail (CNPST) a été créé, fusionnant les Associations Régionales pour l'Amélioration des Conditions de Travail (ARACT) avec l’Agence Nationale (ANACT). Et surtout, les médecins du travail pourront déléguer leurs missions à d’autres professionnels de santé tels que les infirmiers du travail, les ergothérapeutes ou les kinésithérapeutes. Autre élément notable : les médecins du travail pourront prescrire et renouveler un arrêt de travail, ainsi que des soins, des examens ou des produits de santé. La loi leur confère un nouveau rôle de prescripteurs qu’ils n’avaient pas jusqu’alors. Ils pourront également avoir accès au Dossier Médical Partagé (DMP) des salariés et partager ces données avec les médecins traitants. Il y a là un réel rapprochement qui est opéré entre les médecins de ville et les médecins du travail, qui est très important pour la prise en charge globale des patients. »

      * Comité social et économique.
    clemence.jehanno Jérôme Decrion, Directeur Prévention

    6 pièges à éviter lors du choix d’une Multirisque Professionnelle

    3 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 10 juillet 2024


    La Multirisque Professionnelle est essentielle pour garantir la pérennité de votre activité. Mais attention avant de signer votre contrat, car tout doit être clair et bien étudié. Harmonie Mutuelle vous indique les erreurs communes à éviter pour choisir la protection la plus sûre pour votre entreprise… et votre tranquillité d’esprit !

    1. PENSER QU’UN SINISTRE N’ARRIVE QU’AUX AUTRES

    Vous n’avez jamais connu de sinistre en tant qu’entrepreneur ? Une chance ! Surtout lorsque l’on sait que 70% des entreprises malheureusement victimes d’un incendie, par exemple, disparaissent dans les mois suivants. Cela fait réfléchir… Sans parler des dégâts des eaux et des nombreuses autres déconvenues auxquelles une entreprise peut faire face !

    > Protéger ses locaux ainsi que son mobilier, son matériel informatique, ses équipements et ses stocks est une sécurité nécessaire pour chaque entrepreneur, quelle que soit la taille de l’entreprise ou l’activité concernée.

    2. NE PENSER QU’À FAIRE DES ÉCONOMIES !

    • Bien entendu, vous recherchez le meilleur prix. Mais votre objectif premier doit rester la protection des actifs de votre entreprise contre des risques qui pourraient causer des dommages importants et mettre en péril sa pérennité.
      La valeur d’une assurance se mesure davantage à l’étendue des protections qu’elle offre qu’aux économies réalisées sur la cotisation.

      > Vous devez donc vous assurer AVANT TOUT, que votre Multirisque Professionnelle couvre bien tous vos besoins.

    3. NE PAS PENSER À TOUTES LES CONSÉQUENCES D’UN SINISTRE

    • Après un sinistre majeur, si vos employés ou vos clients n’ont plus accès à vos locaux pendant un certain temps ou s’il faut un délai assez long pour remplacer vos biens, vos revenus en seront directement affectés.

      Cela peut également être couvert par votre Multirisque Professionnelle ! Pensez à vérifier que votre contrat garantit les pertes d’exploitation que vous pourriez subir à la suite d’un sinistre.

      > On y pense rarement mais c’est une décision que vous ne regretterez pas si votre entreprise venait à connaître ce type d’événement.

    4. PRÉFÉRER UN MONTANT DE FRANCHISE ÉLEVÉ POUR ÉCONOMISER SUR LA COTISATION

    • Le montant de la franchise dépend en général de la capacité financière de l’entreprise. Mais attention ! Comme vous le savez, une franchise moins élevée est souvent synonyme d’une cotisation mensuelle à régler plus importante.
      Gardez bien à l’esprit que vous ne pouvez pas programmer la date de votre prochain dégât des eaux ou incendie et que cela pourrait survenir à un moment où vous aviez prévu d’autres investissements par exemple.

      > Il vaut mieux payer un peu plus chaque mois que le prix fort le moment venu !

    5. NE PAS FAIRE ESTIMER LA VALEUR DE VOS BIENS

    • Si vos locaux professionnels sont assez anciens, il est préférable de les faire évaluer par un professionnel avant de les assurer. En effet, l’assureur a besoin de connaître le coût de reconstruction du bâtiment pour bénéficier d’un indicateur fiable pour vous dédommager.
      N’hésitez pas à en faire de même avec votre matériel et vos marchandises.

      > En cas de sinistre, les seules données comptables suffisent rarement pour permettre le versement d’une somme suffisante pour les remplacer. Vous serez ainsi ravi d’avoir fait appel à un expert en amont !

    6. NE PAS TOUT DIRE À VOTRE ASSUREUR

    • Vous avez omis de mentionner certains détails à votre assureur ou lui avez volontairement caché des éléments lors de la signature de votre contrat ? Aïe ! Vous risquez fort de ne pas être couvert lors d’un éventuel sinistre et l’assureur pourrait même résilier votre contrat…La transparence est primordiale pour vous assurer que les garanties que vous avez souscrites vous seront d’une vraie aide en cas de besoin.

      > On recommande d’ailleurs, lors de la vie du contrat, de prévenir votre assureur de toute modification qui pourrait requérir la mise à jour vos garanties : augmentation du chiffre d’affaires, nouveau local, nouvelle activité…

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    Multirisque professionnelle : on vous dit tout !

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    En tant qu'entrepreneur, vous redoublez d'efforts chaque jour pour développer et pérenniser votre entreprise.

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    FAQ vidéo : les réponses à vos questions d'entrepreneur

    Actualisation des catégories objectives de salariés : comment se mettre en conformité ?

    4 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 24 septembre 2024


    Vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour vous mettre en conformité avec la récente actualisation des catégories objectives de salariés. Êtes-vous concerné ? Quelles sont les démarches à mener ? Dans quels délais ? Voici toutes les réponses à vos questions.

    Attendu depuis janvier 2019, le décret sur la mise à jour des catégories objectives de salariés en matière de protection sociale complémentaire a été publié au Journal officiel du 31 juillet 2021 et est entré en vigueur le 1er janvier 2022. Zoom sur ce qui va changer pour vous et vos salariés.

    Une catégorie objective, c’est quoi exactement ?

    • Lorsqu’un employeur met en place un régime collectif et obligatoire de retraite, de santé ou de prévoyance complémentaire, il doit respecter certaines conditions afin de bénéficier de l’exonération de cotisations sociales associées (régime de faveur).

      Soit le régime mis en place couvre l’ensemble des salariés de l’entreprise, soit l’employeur met en place deux régimes différents pour un même risque. Il doit alors constituer deux « catégories objectives » de salariés, c’est-à-dire deux catégories qui permettent de couvrir tous les salariés que leur activité professionnelle place dans une situation identique au regard des garanties concernées. 


      Une « catégorie objective » se définit en fonction de l’un des 5 critères (associés ou non) suivants, autorisés par la loi :

      1. l’appartenance aux catégories de cadres et non-cadres issues de la convention collective nationale (CCN) du 14 mars 1947 ;
      2. le seuil des tranches de rémunération issues de la CCN du 14 mars 1947 et de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 8 décembre 1961;
      3. les catégories issues des classifications professionnelles des conventions collectives ;
      4. les sous-catégories issues des classifications professionnelles des conventions collectives ;
      5. l’appartenance à des catégories issues d’usages constants, généraux et fixes dans une profession, ou issues de régimes légalement ou règlementairement obligatoires.

      Attention : selon les garanties concernées, seuls certains critères permettent de définir des catégories présumées objectives, c’est-à-dire pour lesquelles l’employeur n’a pas besoin de démontrer le caractère objectif pour le bénéfice du régime de faveur, dans l’hypothèse d’un contrôle Urssaf. À défaut, l’employeur doit justifier de l’inégalité de traitement au regard de la profession.

    Pourquoi ce décret du 30 juillet 2021 ?

    • Les deux premiers critères, souvent utilisés par les employeurs, se réfèrent à la CCN Agirc du 14 mars 1947 et à l’ANI du 8 décembre 1961, abrogés à la suite de la fusion de l’Agirc et de l’Arrco en 2019. Ces textes ont été remplacés par deux ANI signés le 17 novembre 2017 : l’ANI instituant le régime Agirc-Arrco de retraite complémentaire et l’ANI relatif à la prévoyance des cadres. Les catégories objectives de salariés ont donc été revues dans ce décret du 30 juillet 2021 afin de tirer les conséquences de cette fusion. 

    Quels changements concernant les catégories de cadres et de non-cadres ?

    • Dorénavant, l’appartenance aux catégories de cadres et non-cadres peut être définie, soit par référence à l’ANI du 17 novembre 2017, soit par référence à un accord interprofessionnel ou professionnel, ou de convention de branche pour l’assimilation de certains salariés à la catégorie des cadres, à condition que cet accord ou convention ait été agréé par la commission paritaire de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Selon les cas de figure, vous devrez ainsi utiliser les catégories objectives suivantes

      • ensemble du personnel ;
      • salariés relevant de l’article 2.1 de l’ANI du 17 novembre 2017 / salariés ne relevant pas de l’article 2.1 de l’ANI du 17 novembre 2017 (ex art. 4 de la CCN de 1947) ;
      • salariés relevant des articles 2.1 et 2.2 de l’ANI du 17 novembre 2017 / salariés ne relevant pas des articles 2.1 et 2.2 de l’ANI du 17 novembre 2017 (ex art. 4 et 4 bis de la CCN de 1947).

      A défaut d’agrément APEC obtenu par la branche professionnelle, les éventuels salariés relevant de l’ex article 36 de la CCN de 1947 doivent être rattachés aux salariés “non cadres” au 1er janvier 2025. 


      Bon à savoir : les libellés « cadres » et « non cadres » sans autre précision sont autorisés par le Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale (doctrine opposable aux URSSAF) en vigueur depuis le 1er septembre 2022, sous réserve que la catégorie “cadres” ne vise que les salariés relevant de l’article 2.1 de l’ANI de 2017. 

    Quels changements concernant le seuil des tranches de rémunération ?

    • Le critère objectif de la rémunération a également été modifié. Ce seuil de rémunération doit dorénavant être fixé en fonction du Plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), avec un seuil de rémunération égal à ce plafond ou à 2, 3, 4 ou 8 fois ce plafond. Les salariés dont la rémunération excède 8 fois ce plafond ne peuvent pas constituer une catégorie objective.

      Le décret ne modifie pas les trois autres critères, à savoir les catégories et sous-catégories des classifications professionnelles des conventions collectives, et l’appartenance aux catégories issues d’usages constants, généraux et fixes dans une profession, ou issues de régimes légalement ou règlementairement obligatoires.

    Quel délai pour se mettre en conformité ?

    • Le décret est entré en vigueur le 1er janvier 2022 mais instaure une période transitoire jusqu’au 31 décembre 2024, sous conditions. Les entreprises ont donc eu trois ans pour se mettre en conformité, c’est-à-dire pour modifier l’accord collectif, l’accord référendaire ou la décision unilatérale instituant des garanties de protection sociale complémentaire qui ont recours à des catégories de personnel définies selon la CCN du 14 mars 1947 et/ou à l’ ANI du 8 décembre 1961. Le contrat d'assurance collectif ou le règlement d'assurance doit également être mis en conformité avant le 1er janvier 2025.

      À noter : tant que les régimes sont conformes à l’ancienne réglementation en vigueur avant le 1er janvier 2022 et que la clause relative aux bénéficiaires de l’accord collectif, l’accord référendaire ratifié ou la décision unilatérale n’est pas révisée, les entreprises conservent le bénéfice de cette période transitoire.
       

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