• 4/5
    "Budget limité"
    Francis c.
    13 juillet 2023
  • 5/5
    "Comme je l'ai cité ci-dessus mes parents ont souscrits auprès de harmonie mutuelle"
    Florian p.
    15 juillet 2023
  • 4/5
    Cette personne n’a pas laissé de commentaire.
    Karine c.
    16 juillet 2023
  • 5/5
    Cette personne n’a pas laissé de commentaire.
    Christian s.
    17 juillet 2023
  • 5/5
    "Le comparatif avec d'autres mutuelles "
    Sylvie c.
    17 juillet 2023
  • Comment choisir sa prévoyance quand on est artisan ?

    6 minute(s) de lecture
    Mis à jour le

    En tant qu'artisan, votre entreprise dépend de vous et de votre santé. Lorsque l'on exerce une activité artisanale, il est essentiel de prendre en compte les risques professionnels spécifiques et de s'assurer d'une couverture adéquate pour préserver sa santé, sa sécurité financière et celle de ses proches. Dans cet article, Harmonie Mutuelle explore avec vous les éléments clés à considérer pour choisir la prévoyance entrepreneur la plus adaptée à votre situation d'artisan.

    • Comprendre les enjeux de la prévoyance pour les artisans


      Les risques liés à l'activité d'artisan

      En tant qu'artisan, vous faites face à des risques spécifiques liés à votre activité, ce qui souligne l'importance d'une prévoyance artisan adaptée. Les cas d'arrêt de travail peuvent constituer une préoccupation majeure, car en cas d'incapacité partielle au métier ou totale, vous pourriez être confronté à une perte de revenus conséquente. De plus, les artisans peuvent être exposés à des risques professionnels entraînant des accidents ou des maladies graves, qui pourraient conduire à une invalidité permanente. Dans ces situations, une prévoyance artisan fournissant des indemnités journalières, une rente d'invalidité ou un capital décès serait essentielle pour garantir votre sécurité financière et celle de votre famille. Il est crucial de prendre conscience de ces risques spécifiques et de s'en prémunir en choisissant une prévoyance adaptée pour faire face aux éventualités liées à votre activité artisanale.


      Les conséquences financières pour l'artisan et son entreprise

      En cas d'arrêt de travail dû à une maladie, un accident ou une invalidité, la prévoyance peut garantir un revenu de remplacement grâce aux indemnités journalières versées. Cela permet à l'artisan de maintenir une stabilité financière malgré l'absence de revenus professionnels. De plus, la prévoyance complète le régime obligatoire de la caisse d'Assurance Maladie en offrant une couverture plus étendue et des prestations plus élevées, notamment en ce qui concerne le montant de la pension en cas d'invalidité. Ces prestations aident à compenser les pertes de revenus et à soutenir financièrement l'artisan et son entreprise pendant une période où les capacités de travail se voient réduites ou stoppées. En souscrivant à une prévoyance adaptée, l'artisan peut alors préserver sa santé et sa santé économique.

    • Les différentes garanties proposées par la prévoyance des artisans


      Les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail

      En cas d’arrêt de travail, la prévoyance verse à l’artisan des indemnités journalières complémentaires à celles versées par le régime obligatoire. Selon les garanties définies lors de la souscription du contrat, ces indemnités journalières assurent une stabilité économique à l’artisan en maintenant partiellement ou totalement son revenu. Une sérénité qui lui permet de s’occuper de sa santé afin de retrouver rapidement la possibilité d’exercer une activité professionnelle.


      La pension pour invalidité totale

      La pension pour invalidité totale est une prestation importante prise en charge par la prévoyance des artisans en cas d'incapacité totale d'exercer leur métier et constitue une source de revenu essentielle. Cette prestation vise à compenser la perte de revenus et à assurer une stabilité financière pour les travailleurs indépendants touchés par une telle situation. Le montant de la pension pour invalidité totale varie en fonction des garanties choisies lors de la souscription de la prévoyance, mais elle est conçue pour garantir un soutien financier adéquat pendant toute la durée de l'invalidité. Ainsi, cette pension joue un rôle crucial dans la préservation du niveau de vie de l'artisan et de sa famille, en leur offrant une sécurité financière face aux conséquences d’un cas d’invalidité sur leur activité professionnelle.


      Le capital décès

      Le capital décès est une prestation versée à la famille d’un artisan en cas de décès. Ce capital est destiné à apporter un soutien financier à la famille ou aux bénéficiaires désignés du travailleur indépendant après son décès. Il vise à atténuer les conséquences économiques liées à la perte de revenus du défunt et à aider les proches à faire face aux dépenses immédiates, telles que les frais funéraires. Le montant du capital décès dépend des conditions spécifiques de la prévoyance choisie.


      Les rentes éducation et de conjoint

      La prévoyance pour les travailleurs indépendants peut également inclure des prestations telles que la rente éducation et la rente conjoint en cas de décès. La rente éducation est conçue pour soutenir financièrement les enfants du travailleur indépendant décédé en leur fournissant un revenu régulier pour couvrir les frais d'éducation, tels que les frais de scolarité. Cela permet de garantir la continuité de leur parcours éducatif malgré la perte de revenus due au décès.

      Quant à la rente conjoint, elle vise à assurer une sécurité financière au conjoint survivant en lui versant un revenu régulier. Cela peut aider à maintenir le niveau de vie du conjoint et à couvrir les dépenses courantes après la perte du revenu du travailleur indépendant décédé. Ces prestations, telles que la rente éducation et la rente conjoint, font partie des dispositions de prévoyance qui visent à offrir un soutien financier aux proches en cas de décès d'un travailleur indépendant, au-delà du capital décès initial.

    • Les avantages fiscaux liés à la prévoyance des artisans


      La loi Madelin et les artisans

      La loi Madelin offre des avantages fiscaux significatifs aux artisans mais aussi à tous les travailleurs indépendants en matière de prévoyance complémentaire. En adhérant à un contrat de prévoyance Madelin, les travailleurs indépendants peuvent déduire de leur revenu imposable les cotisations versées pour leur couverture complémentaire santé, prévoyance invalidité-décès, retraite. Cette déduction permet de réduire le montant de l'impôt à payer, offrant ainsi un avantage financier appréciable.

      Ces avantages fiscaux encouragent les travailleurs indépendants à renforcer leur protection sociale au-delà du régime obligatoire, tout en bénéficiant d'une incitation fiscale attrayante pour sécuriser leur avenir et celui de leur famille. Ils constituent donc un levier financier intéressant pour les travailleurs indépendants soucieux de leur protection sociale et de leur situation fiscale.

      À noter toutefois que les auto-entrepreneurs ne peuvent pas bénéficier de la loi Madelin.

    • Choisir le contrat de prévoyance adapté à son activité


      Les critères à prendre en compte

      Lors du choix d'une prévoyance artisan, il est important de prendre en compte plusieurs critères :

      • Couverture des risques : évaluez les risques spécifiques liés à votre activité et assurez-vous que la prévoyance propose une couverture adéquate pour ces risques, tels que les accidents professionnels, les maladies professionnelles ou l'incapacité de travail.
      • Niveau de protection : vérifiez les garanties offertes par la prévoyance, notamment en ce qui concerne les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, les prestations en cas d'invalidité ou de décès.
      • Adaptabilité : assurez-vous que la prévoyance soit flexible et puisse s'adapter à l'évolution de votre situation professionnelle, notamment en cas de changement d'activité ou de revenus.
      • Budget : comparez les tarifs des différentes offres de prévoyance, mais gardez à l'esprit que le prix ne doit pas être le seul critère de choix. Il est important de trouver un équilibre entre la qualité de la couverture et le coût.

      Les éléments à vérifier avant de souscrire

      Avant de souscrire un contrat de prévoyance, il est important de vérifier plusieurs éléments essentiels. Tout d'abord, examinez attentivement les différentes garanties proposées par le contrat de prévoyance. Assurez-vous qu'elles répondent à vos besoins spécifiques en matière de protection sociale, tels que les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, les rentes d'invalidité ou le capital décès.

      Ensuite, vérifiez les exclusions prévues dans le contrat. Il est crucial de connaître les situations ou les affections qui ne seront pas prises en charge par la prévoyance. Assurez-vous de comprendre ces exclusions pour éviter toute surprise en cas de besoin de prestations.

      La durée du contrat est également un élément important à considérer. Vérifiez si le contrat est conclu pour une durée déterminée ou s'il est renouvelé automatiquement. Assurez-vous également de connaître les modalités de résiliation anticipée si vous souhaitez changer de contrat ou de prestataire.

      Comparez les tarifs proposés par différents assureurs. N'oubliez pas de prendre en compte le rapport entre les cotisations et les garanties offertes. Faites des estimations sur le long terme pour évaluer la viabilité financière du contrat de prévoyance.

      Enfin, renseignez-vous sur les délais de carence applicables. Il s'agit de la période pendant laquelle vous ne pouvez pas bénéficier de certaines prestations après la souscription du contrat. Comprenez bien ces délais de carence afin de vous assurer que vous êtes couvert dès que possible.


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    Artisan TNS : comment évaluer le risque professionnel ?

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    Vous êtes artisans travailleurs non salariés (TNS) ? Votre activité repose sur vous-même. Si votre santé vous empêche de travailler, c'est tout votre équilibre professionnel qui se retrouve impacté. Pour maintenir votre santé et donc celle de votre entreprise, il est essentiel de vous prévenir des risques professionnels. Harmonie Mutuelle vous éclaire pour vous accompagner dans cette démarche.

    • Comprendre l'évaluation des risques professionnels


      L'évaluation des risques professionnels : définition et enjeux

      Que vous soyez artisan, commerçant, de professions libérales ou autre, vous êtes un travailleur indépendant. En tant que travailleur indépendant, l'évaluation des risques professionnels est essentielle pour vous protéger vous et votre entreprise. Cette évaluation est une démarche qui vise à identifier, analyser et évaluer les risques auxquels vous pouvez être exposés dans votre environnement de travail. Cela comprend les dangers liés à vos conditions de travail, vos équipements, les produits chimiques utilisés si vous en manipulez, les tâches que vous effectuez...

      Les enjeux de cette évaluation sont multiples : prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles, protéger votre santé et celle de vos collaborateurs, y compris le conjoint collaborateur, améliorer les conditions de travail, garantir la conformité réglementaire, réduire les coûts liés aux accidents et améliorer la productivité.

      Elle permet également d'identifier les mesures de prévention appropriées pour éliminer ou réduire les risques ainsi que de mettre en place des actions de formation et d'information afin de vous sensibiliser.


      Les obligations légales en matière d'évaluation des risques professionnels

      Les dispositions du Code du travail relatives à la santé et à la sécurité au travail s'appliquent principalement aux employeurs et aux salariés. En ce qui concerne les travailleurs indépendants, il n'existe pas de législation spécifique dédiée en matière de prévention des risques liée à leur activité.

      Cependant, bien que les travailleurs indépendants ne soient pas directement visés par ces articles du Code du travail, ils sont encouragés à mettre en place des mesures de prévention des risques professionnels pour assurer leur propre sécurité et celle de leur activité. En d'autres termes, il leur est clairement conseillé de réaliser une évaluation des risques bien que celle-ci ne soit pas obligatoire.

    • Les spécificités des artisans TNS en activité


      Les particularités des unités de travail des artisans TNS

      Lorsqu’un employeur réalise une évaluation des risques professionnels, différentes étapes préalables sont nécessaires comme la définition du champ d’intervention, appelé aussi “unités de travail”. Les unités de travail désignent les espaces, les lieux ou les environnements où les salariés exercent leur activité professionnelle. Ces unités varient en fonction de la nature de l'emploi, de l'organisation du travail, des équipements de travail, des tâches réalisées et du secteur d'activité. En somme, définir les unités de travail revient à découper virtuellement l'entreprise en plusieurs ensembles.

      Dans le cadre d’un artisan travailleur non salarié, le travail est par essence réalisé de manière indépendante. Cela veut dire que, par exemple, un artisan TNS en menuiserie va oeuvrer successivement dans différentes unités de travail, qui regroupées ensembles, constituent l'entièreté de son activité professionnelle indépendante. Le démarchage des clients, le déplacement pour réaliser le sourcing des matériaux, la conception, la réalisation avec des outils dangereux, l’empaquetage ou la livraison dans des postures parfois éprouvantes, l’administration et la comptabilité… Toutes ces étapes sont réalisées par une seule et même personne. Cette spécificité propre au travailleur non salarié démontre que les risques de son métier sont démultipliés.


      Comment mettre en place l'analyse des risques pour les artisans TNS

      Pour l'artisan, voici quelques étapes clés à suivre pour mettre en place l'analyse des risques professionnels :

      • Identifier les risques potentiels : passez en revue toutes les activités professionnelles que vous réalisez (unités de travail) et identifiez les risques auxquels vous pourriez être exposé. Cela peut inclure des risques physiques, chimiques, ergonomiques, psychosociaux...
      • Évaluer les risques : une fois les risques identifiés, évaluez leur gravité et leur probabilité d'occurrence. Cela vous permettra de prioriser les risques les plus critiques qui nécessitent une attention immédiate.
      • Analyser les causes : déterminez les causes sous-jacentes des risques identifiés. Cela peut inclure des facteurs tels que des conditions de travail inappropriées, le manque de formation, des équipements défectueux...
      • Mesures préventives : identifiez les mesures préventives appropriées pour réduire ou éliminer les risques. Cela peut inclure l'utilisation d'équipements de protection individuelle, l'adaptation des postes de travail, l'amélioration des procédures de travail, votre formation...
      • Mise en œuvre des mesures : mettez en place les mesures préventives définies dans votre analyse des risques. Essayez de vous y tenir, vous pourriez même être surpris par une amélioration de vos performances.
      • Suivi et évaluation : effectuez un suivi régulier pour évaluer l'efficacité des mesures préventives mises en place. Si nécessaire, ajustez vos mesures des évolutions de votre activité.
    • Les conséquences d'une absence d'évaluation des risques professionnels


      Les impacts sur la santé des travailleurs

      Une absence d'évaluation des risques professionnels peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des travailleurs indépendants ainsi que sur leur entreprise. Sans cette évaluation, ces travailleurs sont exposés sans le savoir à des dangers potentiels sur leur lieu de travail, tels que des accidents, des troubles musculo-squelettiques ou des maladies professionnelles.

      Pour cette raison, il est important d'anticiper d'éventuels aléas de santé qui pourraient survenir, liés ou non à leur activité professionnelle, en souscrivant un contrat de prévoyance qui permettra le maintien de leur revenu, en complément de la prise en charge du régime obligatoire.


      Les impacts financiers pour les travailleurs et leur protection sociale

      Si vous êtes travailleur indépendant, vous êtes affilié au régime général. À ce titre, vous versez chaque mois des cotisations sociales qui permettent de vous garantir une protection sociale en cas de maladie et notamment d’arrêt de travail. 

      A savoir : que votre arrêt de travail soit dû ou non à un accident lié au travail, le montant de vos indemnités journalières sera identique (contrairement aux salariés qui bénéficient d'indemnités spécifiques en cas d'accident de travail).

      C’est pourquoi il vous est vivement recommandé d’anticiper les risques liés à vos conditions de travail en souscrivant à une prévoyance entrepreneur. Chez Harmonie Mutuelle, le contrat Moduvéo Pro vous garantit le versement d’indemnités complémentaires en cas d’arrêt de travail, qu’il soit lié à un risque professionnel ou non. Cela vous permet de maintenir votre niveau de vie durant l’arrêt de votre activité pour mener à bien votre convalescence sans vous préoccuper de votre situation financière. Dans le cas où vous n’avez pas encore souscrit à une mutuelle, vous pouvez directement souscrire à un contrat combiné mutuelle santé et prévoyance entrepreneur, idéal pour une protection complète de votre santé et de votre entreprise en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès.


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    • Pourquoi l'évaluation des risques professionnels est essentielle pour les artisans TNS

      • Un artisan TNS ou n’importe quel autre travailleur indépendant voit son entreprise intimement liée à sa condition physique et psychique. La cessation d’une activité liée à une maladie professionnelle peut engendrer des conséquences néfastes et onéreuses pour l’entreprise et son économie.
      • Bien que l’évaluation des risques professionnels n’est pas obligatoire pour un travailleur non salarié, la mettre en place lui permettrait de visualiser les risques que son activité engendre et ainsi anticiper des maladies ou des accidents.
      • Souscrire un contrat prévoyance entrepreneur permet de maintenir son niveau de revenu en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou même de prévoir le versement d’un capital en cas de décès. Une solution essentielle pour prémunir l’entrepreneur ou sa famille des éventuelles conséquences financières liées aux risques professionnels de son activité.

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    Qui est concerné par la CPAM des indépendants ?

    4 minute(s) de lecture
    Mis à jour le

    Appelée avant RSI, la CPAM des travailleurs indépendants prend la relève. Connaissez-vous toutes ses spécificités ?

    • La CPAM des travailleurs indépendants


      Qu'est-ce que la CPAM des travailleurs indépendants ?

      Avant le 1er janvier 2020, la CPAM des indépendants était en fait le Régime Social des Indépendants appelé plus communément “RSI”. Mais le RSI était souvent critiqué pour sa complexité administrative et ses difficultés de gestion. Les travailleurs indépendants rencontraient fréquemment des problèmes liés à la gestion de leurs cotisations, aux délais de paiement et à la qualité des services fournis par le RSI. Avant sa suppression, les travailleurs indépendants étaient soumis à un régime social différent de celui des salariés, ce qui entraînait parfois des disparités et des inégalités en termes de prestations et de cotisations.

      Depuis le 1er janvier 2020, tous les travailleurs indépendants relèvent du régime général de la sécurité sociale, que l’on connaît mieux sous le nom “CPAM travailleur indépendant”.

      La suppression du RSI a donc eu pour conséquences l’harmonisation des régimes de protection sociale et la garantie d’une égalité de traitement entre les différentes catégories d'actifs. Cela signifie que dorénavant, la protection sociale des travailleurs indépendants est assurée par la même caisse d’Assurance Maladie que celle des les salariés.

      L’affiliation au régime général est obligatoire, ainsi, tous les travailleurs non salariés exerçant une activité indépendante ont pour obligation de verser à l’Urssaf des cotisations sociales calculées en fonction de leur chiffre d’affaires. Ces cotisations sociales permettent de financer les prestations de protections sociales telles que le remboursement d’une partie des frais de santé, le versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, la mise en place de prestations spécifiques en cas de maternité ou de paternité, la retraite, l'invalidité et le décès.


      Qui est concerné par la CPAM des travailleurs indépendants ?

      Mieux connue sous le nom “CPAM travailleur indépendant”, elle correspond en fait au régime général de la Sécurité sociale. En parallèle, il existe 2 autres régimes : le régime agricole et les régimes spéciaux. Depuis le 1er janvier 2020, tous les travailleurs indépendants non soumis à un régime spécial sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale.

      Le régime général de la CPAM est obligatoire mais il n’y a pas de démarches à réaliser puisque l'affiliation est automatique dès lors qu’une activité professionnelle en France est exercée et est déclarée au guichet unique des formations entreprises (ex centre de formalités des entreprises). À ce titre, les auto-entrepreneurs (ou micro-entrepreneurs) doivent s’inscrire à la CPAM de leur lieu de résidence, en tant que travailleurs non salariés. Leurs cotisations sociales versées à l'Urssaf, sont calculées sur la base de leur chiffre d’affaires et comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.


      Quel est le régime de base de la CPAM des travailleurs indépendants ?

      Comme expliqué plus haut, le régime de base de la CPAM des travailleurs indépendants correspond à présent au régime général. Travailleurs salariés ou travailleurs non salariés cotisent dorénavant à la même caisse d’Assurance Maladie, leur permettant ainsi de bénéficier des mêmes prestations sociales prises en charge par la Sécurité sociale.

      À noter que ces prestations sociales sont minimales et donc souvent insuffisantes. Comme l’équilibre financier des indépendants est essentiel pour mener à bien leur activité, il leur est vivement conseillé de souscrire une mutuelle santé entrepreneur pour diminuer leur frais de santé ainsi qu’une prévoyance entrepreneur pour compléter les indemnités journalières, les pensions d’invalidité, ou le capital décès.


      Comment fonctionne le compte Ameli de la CPAM du régime général ?

      Le compte Ameli est une plateforme en ligne qui permet aux assurés, dont les indépendants, de gérer leurs informations et leurs démarches liées à l'Assurance Maladie.

      Voici les étapes clés pour l’utiliser :

      • Inscription : pour accéder au compte Ameli, les auto-entrepreneurs ou micro-entrepreneurs doivent s'inscrire sur le site web de l'Assurance Maladie (ameli.fr). L'inscription requiert des informations personnelles telles que le numéro de Sécurité sociale, l'adresse e-mail et d'autres détails.
      • Accès au compte et gestion des informations : une fois inscrits, les utilisateurs peuvent se connecter à leur compte Ameli en utilisant un identifiant et un mot de passe. Il est également possible d'utiliser l'application mobile Ameli pour accéder au compte. Les TNS peuvent aussi y mettre à jour leurs informations personnelles, comme leur adresse, leur numéro de téléphone et leurs coordonnées bancaires, ce qui facilite les échanges avec la CPAM.
      • Remboursements et services en ligne : grâce au compte Ameli, les travailleurs indépendants peuvent suivre les remboursements de leurs frais de santé puisqu’ils ont accès à leurs décomptes de Sécurité sociale. Ils peuvent également profiter d’autres services en ligne, tels que la demande de carte européenne d'assurance maladie (CEAM), la demande de carte Vitale, la déclaration du médecin traitant, la consultation des droits aux prestations...
      • Messagerie sécurisée : le compte Ameli propose une messagerie sécurisée pour communiquer avec la caisse d'Assurance Maladie. Les indépendants peuvent poser des questions, envoyer des documents ou obtenir des informations supplémentaires sur leurs droits et prestations.

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      Le RSI (Régime Social des Indépendants), était le régime d’assurance maladie des professions indépendantes. Mais janvier 2020 a marqué la fin du RSI au profit d’une intégration de la Sécurité Sociale des Indépendants dans le régime général de la Sécurité Sociale.

      RSI : suppression et conséquences, découvrez dès à présent tout ce qu’il faut savoir dans cet article.

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      La protection sociale des auto-entrepreneurs


      Les auto-entrepreneurs comme tous les autres travailleurs indépendants, non soumis à un régime spécial, sont intégrés au régime général de la Sécurité sociale. L’auto-entrepreneur affilié au régime général est tenu de payer des cotisations sociales à l’Assurance Maladie des indépendants afin de financer les protections sociales auxquelles il aura le droit, notamment la prise en charge partielle des frais de santé et la couverture en cas d'arrêt de travail, sous condition de chiffre d’affaires minimum, d'invalidité ou de décès, et la constitution d'une pension de retraite. L’Assurance Maladie de l’auto-entrepreneur est donc distincte de celle des salariés mais lui assure le même type de protections.

      Ses cotisations sociales sont calculées en fonction de son chiffre d'affaires et doivent être versées chaque mois (ou tous les 3 mois) à l'Urssaf, par l’auto-entrepreneur.

    • Les conditions d'affiliation à l'Assurance Maladie des indépendants


      L'activité libérale, l’auto-entrepreneur et l'Assurance Maladie

      Est considéré comme auto-entrepreneur toute personne ayant fait la demande d’un statut juridique et fiscal lui permettant de créer une auto entreprise (ou micro entreprise, puisque c’est la même chose) pour exercer une activité professionnelle de manière indépendante.

      Ce statut s'applique à différentes catégories d'activités, notamment les activités libérales (exceptées certaines activités spécifiques), les activités commerciales, les prestations de services et les activités artisanales. Ainsi, un auto-entrepreneur exerçant une activité libérale ou tout autre activité citée précédemment, sera obligatoirement affilié à l’Assurance Maladie des indépendants, ce qui lui permet de bénéficier d’une protection sociale minimale. À ce titre, il doit payer les cotisations sociales correspondantes et a droit aux prestations sociales telles que la couverture maladie, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail et à la retraite.

      Deux spécificités concernant l’Assurance Maladie des auto-entrepreneurs :

      • Calcul des cotisations : les auto-entrepreneurs sont soumis à un régime simplifié de cotisations sociales. Les cotisations à l'Assurance Maladie des auto-entrepreneurs sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé, le mois ou le trimestre précédent, par son auto-entreprise et sont payées de manière mensuelle ou trimestrielle. Si le chiffre d'affaires est égal à 0 €, il n’y a pas de cotisations sociales à payer.
      • Plafonds de chiffre d'affaires : les auto-entrepreneurs sont soumis à des plafonds de chiffre d'affaires annuels pour pouvoir bénéficier du régime fiscal et social simplifié. Ces plafonds peuvent varier en fonction de l'activité exercée. Si le chiffre d'affaires dépasse ces seuils, l'auto-entrepreneur devra basculer dans un autre régime qui engendrera des modifications sur son régime fiscal et social.

      Conditions d’affiliation : pour bénéficier des prestations sociales comme du versement des indemnités journalières, l’auto-entrepreneur doit respecter une durée d’affiliation de 12 mois.


      Le délai de carence

      Mal informés, les travailleurs indépendants ne savent généralement pas qu’ils peuvent bénéficier du versement d'indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. Dès le 4ème jour d’arrêt de travail, (à la suite d’une maladie ou d’un accident), et sous condition d’adresser son arrêt de travail à la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) sous 48h, le travailleur indépendant (artisan, commerçant, auto-entrepreneur, freelance ou professionnel libéral), pourra percevoir des indemnités en fonction de ses revenus sur les 3 dernières années travaillées. À noter toutefois qu’elles seront soumises à un délai de carence et plafonnées.

      Délai de carence : la prise en charge du versement de l'indemnité journalière intervient dès le 4ème jour de l’arrêt de travail, soit après un délai de carence de 3 jours.

      Plafond : les indemnités journalières sont calculées en fonction du revenu d'activité annuel moyen (Raam) de l’auto-entrepreneur. Elles ne pourront pas excéder le plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass), soit 60,26 € bruts par jour en 2023.


      Les congés maternité et paternité

      Pour la naissance de leur(s) enfant(s) ou de celui (ceux) de leur conjoint, concubin ou partenaire de PACS, les travailleurs indépendants bénéficient également d'une protection sociale en matière de congé maternité et de congé paternité, bien qu'il existe des spécificités par rapport aux salariés.

      La durée du congé paternité pour les indépendants s’étend à 25 jours calendaires (week-end et jours fériés inclus) pour une naissance simple, à 32 jours calendaires dans le cas d’une naissance multiple (jumeaux). La durée légale du congé maternité est de 8 semaines minimum et 16 semaines maximum en 2023. Il peut être augmenté en cas de grossesse multiple ou difficile.

      S’il remplit toutes les conditions lui permettant de bénéficier de la protection sociale du régime général, le travailleur indépendant perçoit alors des indemnités journalières en cas de congé maternité / paternité lui permettant de l’aider à maintenir une stabilité financière.


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    • Les démarches pour s'affilier à l'assurance maladie des indépendants


      L'inscription en tant qu'auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur

      La caisse d’Assurance Maladie des indépendants est obligatoire mais il n’y a pas de démarches à réaliser puisque l'affiliation est automatique dès lors qu’une activité professionnelle existe et est déclarée au guichet unique des formations entreprises (ex centre de formalités des entreprises). À ce titre, l’indépendant (auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur, artisan, commerçant ou professionnel libéral) doit à la Sécurité sociale le versement de cotisations sociales calculées sur la base de son chiffre d’affaires. Ces cotisations sociales versées à l'Urssaf comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.


      La demande d'affiliation à l'Assurance Maladie des indépendants

      Comme mentionné précédemment, dès qu'une activité professionnelle est déclarée auprès du guichet unique des formations entreprises, l'affiliation à l'Assurance Maladie pour les travailleurs indépendants est automatique. Ainsi, il n'est pas nécessaire de faire une demande spécifique ou d'entreprendre des démarches supplémentaires pour bénéficier de la protection sociale minimale prise en charge par la Sécurité Sociale des indépendants.

      A noter : le compte ameli pour les indépendants est l’outil idéal pour gérer vos démarches en toute autonomie.

    • La prise en charge des frais de santé


      Les soins remboursés par l'assurance maladie


      Le régime général du travailleur indépendant lui assure une prise en charge par l’Assurance Maladie d’une partie des soins médicaux :

      Les consultations de médecin, la téléconsultation, les médicaments prescrits sur ordonnance, les dépenses dentaires, les dépenses en optique, les prothèses auditives, les frais d'imagerie médicale, les frais d'hospitalisation et certaines chirurgies, le transport médical, certains contraceptifs, les examens de laboratoire, la procréation médicalement assistée (PMA), les vaccins obligatoires ou fortement recommandés, les cures thermales (sous certaines conditions)...

      À noter que la prise en charge de l’assurance maladie indépendant est limitée et que le reste à charge de l’assuré peut vite être onéreux. C’est pourquoi la souscription à une mutuelle santé entrepreneur est essentielle pour garantir le niveau de soin nécessaire à son capital santé et ainsi préserver son activité professionnelle.

    • Les particularités de la Sécurité sociale des auto-entrepreneurs


      Les spécificités de l'Assurance Maladie des auto-entrepreneurs

      Considéré comme travailleur non salarié, (qu’il soit artisan, commerçant, freelance, profession libérale …) un micro-entrepreneur ou auto-entrepreneur dépend de la Sécurité sociale des indépendants, c'est-à-dire du régime général et obligatoire des indépendants. Le régime général garanti par l'Assurance Maladie des indépendants a pour objectif de permettre aux travailleurs non salariés d’accéder à une protection sociale comparable à celle d’’un salarié. Il n’y a donc pas de spécificités pour la protection sociale de l’indépendant si ce n’est que pour en bénéficier, il doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité.


      Le régime fiscal et social des auto-entreprises

      Les micro-entreprises bénéficient de régimes fiscaux et sociaux spécifiques qui sont simplifiés et adaptés à leur taille et à leurs activités. Voici quelques informations sur le régime fiscal et le régime social des micro-entreprises :

      Régime fiscal de la micro-entreprise :

      1. Régime de la micro-entreprise : les micro-entreprises peuvent opter pour le régime de la micro-entreprise, également connu sous le nom de régime de l'auto-entrepreneur. Ce régime simplifié permet aux entrepreneurs de bénéficier d'une fiscalité allégée, basée sur un régime d'imposition forfaitaire.
      2. Régime de la franchise en base de TVA : les micro-entreprises peuvent bénéficier du régime de la franchise en base de TVA jusqu’à un certain seuil de chiffre d'affaires annuel. Cela signifie qu'elles sont exonérées de la collecte de TVA sur leurs ventes, elles ne facturent pas la TVA et ne peuvent pas récupérer la TVA sur leurs achats.
      3. Régime micro-social simplifié : les micro-entrepreneurs sont soumis au régime micro-social simplifié pour le paiement de leurs cotisations sociales. Celles-ci sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé, ce qui simplifie les formalités administratives et facilite la gestion des charges sociales.

      Régime social des micro-entreprises :

      1. Affiliation à l’Assurance Maladie des indépendants : les micro-entrepreneurs sont affiliés au régime obligatoire de la Sécurité sociale des indépendants. Les travailleurs indépendants sont affiliés au régime général, au régime agricole ou aux régimes spéciaux selon la nature de leur entreprise. Ils bénéficient ainsi d'une protection sociale, notamment en matière d'assurance maladie, maternité, invalidité et retraite.
      2. Cotisations sociales : les cotisations sociales des micro-entrepreneurs sont calculées en pourcentage du chiffre d'affaires réalisé. Les micro-entrepreneurs peuvent bénéficier de l'ACRE (Aide aux créateurs et repreneurs d'entreprise) qui permet une réduction des cotisations sociales pendant la première année d'activité.

      Les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail

      En cas d’arrêt de travail de plus de 7 jours (à la suite d’une chute ou d’un accident), si vous êtes indépendant (artisan, commerçant, freelance ou professionnel libéral), vous percevrez des indemnités en fonction de vos revenus sur les 3 dernières années travaillées et elles seront plafonnées même si la moyenne de vos 3 derniers revenus est supérieure à 43 992 € bruts en 2023.

      Pour percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, vous devez remplir certaines conditions comme celle d’être affilié au régime général de la Sécurité sociale des travailleurs indépendants depuis au moins 1 an. Pour éviter de vous retrouver dans une situation financière risquée pour votre foyer et votre entreprise, vous pouvez souscrire une prévoyance entrepreneur. Celle-ci vous permettra de compenser vos pertes de revenu en cas d'arrêt de travail ou d’invalidité.


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    12 juillet 2023
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