Circuit training, comment mettre en place son circuit maison ?
Vous ne pouvez pas sortir ou avez tout simplement envie de vous entraîner à la maison ? Voici quelques conseils pour concevoir votre entraînement personnalisé composé de plusieurs exercices, soit un circuit training, court, simple et efficace !
Conseils pour bien démarrer
Tout d'abord il est important de s'assurer que l'on est apte à pratiquer une activité physique. S'entraîner à la maison peut sembler anodin mais cela reste du sport, et il faut prendre les mêmes précautions que pour toute autre activité sportive.
- Libérez de l'espace autour de vous pour ne pas vous cogner contre des objets qui traînent.
- Équipez-vous d'un tapis de yoga, d'une paire de baskets (pour éviter de glisser, il est préférable de ne pas s'entraîner en chaussettes), d'une gourde d'eau et d'un chrono.
- Échauffez-vous. Cinq à dix minutes suffisent pour réveiller le corps, faire grimper le cardio et éviter les blessures.
Adams Soulaimane, Éducateur Sportif Diplômé d'Etat et co-auteur de Mon Cahier Gainage, conseille de démarrer progressivement. Un temps d'effort de 30 secondes est un excellent début. Au fil des séances, pour gagner en intensité, vous pourrez augmenter le temps d'effort, ajouter un round à votre circuit, accélérer la vitesse sur certains exercices, jouer sur les options dynamiques (VS statiques), intégrer de l'instabilité mais aussi des poids et des accessoires.
Enfin, le coach conseille les sessions de sport animées par des professionnels en ligne :
« C'est la meilleure façon de débuter à la maison car vous avez un cours avec coach qui vous donne tous les conseils de respiration, de placement, tout au long de la séance. Et pour rester motivé, le meilleur moyen de persévérer c'est de se trouver un partenaire physiquement ou virtuellement ! »
Choisir les bons exercices
Pour un bon entraînement maison, inutile de multiplier les exercices à l'infini. Une routine de 4 ou 5 mouvements suffit. Pour Adams, l'enchaînement idéal pour un bon training à domicile doit se composer de :
- Un premier mouvement cardio, au choix : squats, talons fesses, sprint sur place, jumping jacks, mountain climbers.
- Un exercice fonctionnel qui mobilise l'ensemble des muscles du corps comme la planche avec rotation du buste ou la marche de l'ours (ou bear crowl).
- Un exercice qui se focalise sur une zone que vous souhaitez travailler plus particulièrement comme les donkey kicks pour les fessiers ou les dips pour sculpter les triceps.
- Un dernier un mouvement pour les abdos, en dynamique (les ciseaux) ou en gainage statique (la traditionnelle planche).
Squats, mountain climbers et planche sont décrits ci-dessous.
Quelle durée d'effort ?
Tout dépend du type de séance. Le « HIIT » (Entraînement Fractionné à Haute Intensité) est une succession d'exercices enchaînés pendant quelques secondes de manière très intense, suivis d'une courte phase de récupération.
Vous voulez brûler un maximum de calories ? Faite du HIIT ! Vingt minutes suffisent. Au-delà, il sera difficile de tenir l'intensité demandée. Mais si vous effectuez un entraînement moins exigeant, il est tout à fait possible d'imaginer un circuit de 30 à 40 min avec des exercices effectués de manière plus lente.
Comme le rappelle Adams, faire du sport seul à la maison n'est pas toujours évident :
« Quand on s'entraîne seul à la maison, il faut trouver la motivation, ce qui n'est pas toujours facile. C'est pourquoi, pour les trainings à domicile, je préconise des circuits courts et efficaces avec des gestes simples et variés. »
En somme, l'idéal est de composer son entraînement avec des exercices qui vont travailler l'ensemble de votre corps. On peut commencer avec les exercices classiques comme les pompes pour les bras, le gainage pour les abdos, les fentes et squats pour les jambes.
Les combinaisons possibles sont très nombreuses, mais si vous démarrez, commencez avec 30 secondes d'effort et 30 secondes de repos entre chaque mouvement. Si vous pratiquez déjà une activité, augmentez l'intensité avec 45 secondes d'effort et 45 secondes de repos. Jouez sur le temps de repos si nécessaire pour optimiser votre séance. Le circuit enchaîne 4 ou 5 rounds d'exercices en fonction de l'objectif recherché (garder la forme, perdre du poids, se muscler...).
Une idée de training
Adams vous propose une idée de circuit cardio/renforcement musculaire de 4 exercices, facile à mettre en place à la maison, et sans accessoire. Un entraînement dynamique qui travaille les cuisses, les abdos, les bras et le cardio.
Le bon tempo ? Vous effectuez 45 secondes d'effort par exercice, puis vous vous arrêtez pour respirer 15 secondes. Vous enchaînez avec l'exercice suivant et ainsi de suite jusqu'à ce que vous ayez effectué un tour complet. Prenez une minute de repos pour retrouver votre souffle et recommencez 4 à 5 fois.
« Les débutants peuvent réduire le temps d'effort à 30 secondes par exercice suivies de 30 secondes de repos et ne faire que 3 tours du circuit » conseille Adams Soulaimane.
1- Squats
Démarrez jambes écartées largeur d'épaule, pointes des pieds légèrement ouvertes. Pliez les jambes jusqu'à avoir les cuisses parallèles au sol en poussant les fessiers vers l'arrière sans que les genoux avancent et sans que les talons ne se décollent du sol. Poussez sur vos talons et contractez les cuisses pour remonter. Gardez le buste droit.
Recommencez pendant le temps d'effort choisi, puis reposez-vous.
2- Planche avec rotation du buste bras tendu
Démarrez en position de planche, mains au sol. Décollez la main droite du sol et en tournant le buste vers la droite, tendez votre bras vers le ciel, comme si vous cherchiez à toucher le plafond avec la pointe de vos doigts. Revenez en position initiale et changez de côté.
Recommencez pendant le temps d'effort choisi, puis reposez-vous.
3 - Mountain climbers
Démarrez en position de planche, ramenez rapidement le genou droit vers le coude droit et le genou gauche vers le coude gauche.
Recommencez pendant le temps d'effort choisi, puis reposez-vous.
4- Planche
Face au sol, vous êtes en appui sur les coudes et la pointe des pieds. Le dos est droit, le ventre gainé, tenez cette position pendant toute la durée de l'effort.
Recommencez pendant le temps d'effort choisi, puis reposez-vous.
Harmonie Mutuelle acteur du sport santé
Yoga : vous accompagner pour pratiquer à la maison
Le yoga, c'est bon pour déstresser, se muscler, s'assouplir, booster son énergie... Et quand il est difficile de sortir de la maison, il est tout à fait possible de continuer sa pratique chez soi. Point sur quelques postures simples pour vous inspirer.
Les bienfaits du yoga
Le yoga, pratique vieille de plusieurs millénaires, est une discipline bien-être qui a plus d'un atout. Il rééquilibre les énergies, harmonise corps et esprit, aide à rester dans un état de calme intérieur.
« Quand on est dans une période stressante, que l'on est dans l'incapacité de sortir de chez soi, il faut plus que jamais faire du yoga. Les respirations, les méditations, les asanas* sont essentiels pour se déstresser »
Mélanie Bartoli,
enseignante de yoga
* Asanas : Postures tenues un certain temps sans bouger, sans que cela soit inconfortable
La respiration est une pilier important de la discipline. Se concentrer sur sa respiration calme le système nerveux, apaise le stress, améliore la qualité des nuits et de la concentration. Les bénéfices ne se font pas attendre. Rapidement on ressent les effets sur son humeur, sa vitalité, sur son corps : il se raffermit et gagne en souplesse.
Conseils pour bien pratiquer à la maison
Pour Mélanie Bartoli, quand on pratique le yoga seul à la maison, il est important de se fixer un rendez-vous. On s'isole, on se met dans une pièce où l'on est bien.
« Le yoga est une bulle de bien-être que l'on s'offre. Matin, midi, soir, à chacun de trouver le moment qui lui convient. »
Il est toutefois préférable de pratiquer à distance des repas pour ne pas être gêné par la digestion.
Le bon rythme ? Cela dépend de votre niveau. Certains yogis peuvent faire plusieurs séances par jour mais si vous êtes débutant, une séance est un très bon début.
« Mieux vaut une petite séance chaque jour en conscience qu'une grosse tous les 15 jours. La régularité est la clé » assure Mélanie Bartoli.
Enfin, l'enseignante rappelle de ne pas négliger l'échauffement, « d'autant plus si l'on pratique le matin au réveil quand on est plus raide qu'en fin de journée » ni le savasana** en fin de séance.
« Cette posture permet d'intégrer ce qui vient de se passer, de terminer ce cycle, pour pouvoir mieux repartir vers d'autres activités ».
Si vous avez besoin d'être guidé, des tutoriels vidéos et des applications mobiles, comme 5 Minutes de Yoga (Apple ou Android), vous accompagnent dans votre pratique.
**Savasana : Posture allongée sur le dos, les bras légèrement écartés, un temps de respiration et de détente qui permet au corps d'intégrer les bénéfices de la pratique, de ressentir ce qui se passe dans son corps.
4 postures de yin yoga à faire à la maison
Le Yin Yoga est une forme de yoga douce et moderne qui a été inventée à la fin des années 90 et qui se base sur des postures statiques à maintenir entre 3 et 5 minutes pour un relâchement progressif et en profondeur des muscles. Tour d'horizon de quelques postures utiles pour relâcher plusieurs groupes musculaires et articulaires en douceur.
Balasana, la posture de l'enfant pour soulager le bas du dos
Placez-vous à genoux, vos jambes sont réunies. Asseyez-vous sur vos talons, vos orteils se touchent. Sans bouger le bas de votre corps, penchez-vous vers l'avant en étirant votre colonne vertébrale et en allongeant vos bras vers l'avant. Votre front touche le sol ou un support, une brique de yoga ou une pile de livres. Écartez les genoux de manière à faciliter votre respiration abdominale. Maintenez la posture pendant 3 à 5 minutes. Si vous ressentez des douleurs importantes au niveau des genoux, placez une couche souple et confortable en dessous.
Le tutoriel vidéo
Baddha konasana, la posture du papillon pour soulager les adducteurs
Asseyez-vous, genoux fléchis vers la poitrine. Gardez les pieds joints, puis laissez naturellement les genoux partir vers l'extérieur. Une fois votre limite d'ouverture atteinte, basculez lentement vers l'avant en expirant. Une fois votre limite de flexion en avant atteinte, relâchez votre tête en la posant sur un support, une brique de yoga ou une pile de livres. Maintenez la posture pendant 3 à 5 minutes. Si vous ressentez trop de tension à l'intérieur des cuisses, soutenez vos genoux à l'aide de supports, des briques de yoga ou une pile de livres, pour limiter l'ouverture.
Le tutoriel vidéo
Kapotâsana, la posture du pigeon pour assouplir les hanches
Placez-vous à genoux, vos jambes sont réunies. Asseyez-vous sur vos talons, vos orteils se touchent. Faites glisser le genou gauche vers l'avant, votre tibia est placé en diagonale sous votre buste. Votre pied gauche est désormais au niveau de votre genou droit. Glissez doucement votre jambe droite vers l'arrière, votre genou et votre cuisse ressent au sol. Votre fesse gauche s'abaisse vers le sol. Gardez autant que possible le bassin face au sol. Maintenez la posture pendant 3 à 5 minutes, et reproduisez la posture en inversant la position des jambes.
Le tutoriel vidéo
Ananda balasana, la posture de l'enfant heureux pour relâcher le bassin et les lombaires
Allongé sur le dos, ramenez vos genoux vers votre poitrine. Écartez les genoux. Attrapez vos gros orteils ou la face externe des pieds en passant vos bras à l'intérieur de vos jambes, entre les genoux. Tirez doucement vos pieds pour les ramener au-dessus des genoux et détendez vos bras. Maintenez la posture pendant 3 à 5 minutes.
Si vous n'arrivez pas à attraper vos orteils, utilisez une sangle ou une grande serviette roulée en guise de sangle. Tâchez de ne pas décoller les fesses du sol.
Le tutoriel vidéo
Harmonie Mutuelle acteur du sport santé
Natation : tous nos conseils
L'activité physique régulière est un facteur important de prévention contre les risques de maladies. C'est pourquoi, Harmonie Mutuelle incite à la pratique d'une activité physique en participant à des événements sportifs.
Natation : tous nos conseils
« La natation est pour moi le sport le plus complet, que ce soit en amateur ou en haut niveau, et il est conseillé par beaucoup de médecins pour la rééducation. En effet, ce sport est non seulement parfait pour une bonne condition physique mais il permet également de se forger un gros mental car ça reste un sport très compliqué ».
Théo Curin,
Double vice-champion du monde de para-natation
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La natation, un sport pour tous
La natation est un sport complet qui possède de nombreux bienfaits en matière de santé. Nager est un sport idéal qui ne nécessite peu d'effort, dès lors qu'il s'agit d'un hobby.
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Nager, est-ce bon pour la santé ?
Même si la natation est un sport universel, adapté à tous le monde, il convient de rappeler quelques précautions à prendre.
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Nager, comment débuter ?
Envie de vous mettre à la natation ? On vous présente 4 styles de nage qui pourraient vous plaire. Et pour apprendre dans de bonnes conditions, pourquoi ne pas tester quelques cours.
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8 accessoires pour nager en toute tranquillité
Pour nager, seul un maillot de bain est indispensable. Pour autant, certains accessoires s'avèrent intéressants pour progresser et éviter les problèmes. Nos conseils.
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La récupération, essentielle au bon sportif
La récupération est au cœur du processus d'entraînement. L'organisme fortement sollicité par la nage doit récupérer tout en douceur. Cette phase de récupération ne doit pas être négligée.
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Bien s'alimenter : un soutien à l'entraînement
Nager est énergivore. Pour soutenir l'effort, mieux vaut être bien préparer. Quand faut-il manger ? Quels sont les aliments recommandés ? Puis-je perdre du poids ? On vous dit tout.
Harmonie Mutuelle acteur du sport santé
L'activité physique régulière est un facteur important de prévention contre les risques de maladies. C'est pourquoi, Harmonie Mutuelle incite à la pratique d'une activité physique en participant à des événements sportifs.
La récupération, essentielle au bon sportif
La récupération est au cœur du processus d'entraînement. L'organisme fortement sollicité par la nage doit récupérer tout en douceur. Cette phase de récupération ne doit pas être négligée.
La récupération fait partie de l'entraînement du nageur et doit être planifiée. En pratique, on observe 3 phénomènes pendant la période de récupération :
- la reconstitution des réserves énergétiques et enzymatiques,
- la réparation des micro-lésions des tissus musculaires et tendineux,
- la restauration des capacités de concentration et de motivation nécessaires à l'entraînement.
Enfin, une récupération idéale passe par une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et des massages.
1. S'échauffer et s'étirer
La natation de loisir est une activité douce et relaxante. Les blessures concernent essentiellement les nageurs réguliers (plusieurs fois par semaine) et plus rarement les compétiteurs de haut niveau (gestes techniques maîtrisés, entraînement sous haute surveillance et travail de la souplesse). Il s'agit souvent de blessures musculaires ou tendineuses dues au manque de technique et surtout d'échauffement et d'étirement.
La natation réclame des mouvements des épaules de grande amplitude. Le travail de la souplesse par les étirements est donc essentiel si l'on veut progresser et travailler la glisse. Un échauffement ou un stretching bien conduit diminuent les risques d'accidents ou de tendinites et augmentent l'efficacité et le rendement du geste. Et inutile de faire des moulinets à grande vitesse, vous risqueriez surtout de vous blesser ! Étirez-vous sur le bord de la piscine en insistant surtout sur l'amplitude et à vitesse lente. Augmentez l'amplitude progressivement.
2. Récupération active
Afin de favoriser la récupération, terminez un entraînement intensif ou une compétition par une période de récupération active en nageant pendant 5 à 10 minutes à intensité faible et de préférence en nage complète (brasse surtout, qui va mobiliser les 4 membres). Cette nage tout en douceur permet à l'organisme de recycler les déchets produits par l'effort et de reconstituer le stock énergétique.
En outre, cette récupération active évite l'apparition de crampes et de courbatures, toujours possibles après une séance intense. La récupération active permet également de mettre en route le système nerveux dit "parasympathique" qui concoure à la mise au repos de l'organisme. Ce système s'oppose en outre à la production des hormones de stress, telle que l'adrénaline par exemple.
3. Du repos
En natation, les entraînements sont parfois tardifs (le soir). Ils peuvent rendre le sommeil de moins bonne qualité parce qu'ils entraînent une hausse de la température corporelle et la production de cortisol, une hormone qui va perturber le sommeil, à l'instar du stress. De ce fait, les entraînements tardifs sont donc à éviter.
Le repos est indispensable dans les jours qui suivent un entraînement particulièrement intense ou une compétition éprouvante et ce, pour favoriser la récupération musculaire notamment.
Alors on se repose : la récupération est un acte sportif à ne pas négliger !
Harmonie Mutuelle acteur du sport santé
Nager, est-ce bon pour la santé ?
Même si la natation est un sport universel, adapté à tout le monde, il convient de rappeler quelques précautions à prendre pour éviter blessures ou maladies propres à sa pratique. Quelques conseils.
Le nageur régulier, le sportif le plus à risques
Paradoxalement, les nageurs de haut niveau sont peu concernés par les blessures, du fait de la qualité de leur entraînement et de la maîtrise de leurs gestes techniques. Les blessures sont plus fréquentes chez le nageur régulier (plusieurs séances par semaine) et moins chez le nageur occasionnel.
Les blessures musculo-tendineuses
Il s'agit essentiellement de tendinites (inflammation des tendons de l'épaule et notamment la coiffe des muscles rotateurs de l'épaule) qui vont se signaler par des douleurs. Si l'épaule est l'articulation la plus fréquemment concernée par les tendinites, surtout dans les nages exigeantes pour l'épaule comme le crawl et la nage papillon, la colonne vertébrale et les genoux peuvent être également touchés par des douleurs.
Attention au surentraînement
Véritable équivalent du burn-out professionnel, le surentraînement se traduit par un état de forme défaillant, une démotivation (dégoût de l'entraînement), une fatigue, un surmenage psychique et par une chute des performances avec un haut risque de blessures. Le surentraînement est lié notamment à un excès d'entraînement et à un manque de récupération. On l'observe donc plutôt chez les nageurs de haut niveau et chez les nageurs réguliers en quête d'amélioration de leurs performances. Seule façon d'y remédier : stopper tout entraînement pendant plusieurs semaines !
Et en matière de prévention ?
La seule prévention réside dans la progressivité de l'entraînement, l'écoute de son corps, la prise en compte du repos comme étant un acte sportif (récupération), et le repérage des tous premiers signes du surentraînement pour s'arrêter à temps. Bref, ne pas vouloir en faire trop tout de suite !
S'entraîner en toute sécurité
Que faire pour prévenir les douleurs de l'épaule ?
- Respirez plutôt du côté opposé à l'épaule douloureuse car les douleurs surviennent souvent du côté où le nageur respire préférentiellement. La respiration alternée est donc un bon moyen d'éviter les tendinites.
- Assurez-vous les conseils d'un entraîneur. Il est difficile d'analyser, en nageant, la qualité de son geste technique ou encore le placement de la ligne des épaules. Ces petits défauts techniques augmentent notoirement les risques de tendinite.
- Invitez la flexion prononcée de la tête sous l'eau.
- Variez les types de nages en évitant de vous spécialiser dans une même nage.
- En cas de douleurs, il faut diminuer le kilométrage, voire même s'arrêter quelques jours pour laisser le temps à l'épaule de se reposer.
- Pour éviter la survenue de nouvelles douleurs à la reprise, il faut nager en souplesse, en évitant pendant quelques séances les paddles, et bien entendu la musculation.
Prévenir les maladies de l'eau
Les verrues et autres champignons,
Attention à la piscine (douche, bassins, vestiaires…) ! Dues à un virus (papillomavirus) très contagieux, les verrues adorent ces milieux humides et chauds, propices à leur transmission. Les plantes des pieds demeurent très exposées, d'où l'intérêt de porter des sandales ou même des chaussons de natation avant d'entrer dans l'eau. Il en est de même pour les « champignons » qu'on peut attraper entre les orteils. Une autre bonne raison pour bien s'essuyer entre les orteils après chaque séance.
L'hypothermie,
Un risque pour ceux qui optent pour la nage en eau vive. Seule prévention possible : le port d'une combinaison adaptée à la température de l'eau.
Otites et sinusites,
Liées à l'accumulation d'eau (et à la présence du produit désinfectant irritant), les otites et sinusites peuvent être évitées par le port d'un bonnet et de bouchons d'oreille. Mais des irritations sont toujours possibles au niveau des autres orifices naturels (vagin surtout).
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Protection des personnes
Parce que chaque moment de la vie comporte ses aléas, il est essentiel de protéger vos proches et vous-même. La prévoyance, c'est l'assurance de maintenir votre niveau de vie face aux imprévus comme la maladie, l'accident ou le décès. En choisissant Harmonie Mutuelle, vous faites le choix d'un accompagnement personnalisé à chaque étape de votre vie. Nos solutions de prévoyance sont conçues pour sécuriser votre avenir et offrir à votre famille et vos proches la tranquillité d'esprit nécessaire. Découvrez comment nos offres peuvent répondre à vos besoins spécifiques.
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Garantie accidents de la vie
Garantie Accidents de la Vie
Chez vous, dans vos loisirs, à l'école... Un accident est si vite arrivé. La Garantie Accident de la Vie Harmonie Mutuelle vous propose une solution optimale qui vous couvre des risques d'un accident dans votre vie privée.
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Protection décès
Protection Décès
Et si demain, il vous arrivait quelque chose : comment s'organiserait le quotidien de vos proches ? Nous ne sommes jamais totalement préparés au pire, mais l'anticiper vous permettra de libérer votre esprit de toutes ces questions, qui sont peut-être aujourd'hui sans réponse. Avec Protection Décès, prenez les devants pour soulager ceux qui comptent pour vous, le moment venu.
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Assurance obsèques
Préparer ses obsèques de son vivant, c'est choisir la sérénité. Avec la Garantie Obsèques Néobsia, pensez vos funérailles selon vos volontés, sécurisez financièrement votre entourage et permettez leur de bénéficier d'un accompagnement. Anticiper permet aussi d'éviter à vos proches d'éventuels problèmes financiers ou d'organisation, voire de possibles tensions.
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Etudiant
Protection étudiante
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Protection Blessures
Se blesser de manière accidentelle peut avoir de lourdes conséquences sur votre santé, mais aussi sur vos finances. Parce qu'il est essentiel de vous accompagner aussi dans les moments compliqués, Harmonie Mutuelle vous propose, en complément de sa couverture santé, une assurance Protection Blessures afin d'atténuer les conséquences d'un accident.
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Protection décès
Protection Décès Accident
En cas de décès par accident, outre le choc émotionnel, l'équilibre financier de vos proches peut soudainement se retrouver fragilisé. Pour leur permettre d'envisager l'avenir sereinement, Harmonie Mutuelle vous propose une Protection Décès Accident accessible à tous.
FAQ sur la prévoyance
Qu'est-ce que la prévoyance ?
La prévoyance désigne l'ensemble des dispositifs mis en place pour se protéger contre les aléas de la vie, tels que la maladie, les accidents ou le décès. En souscrivant une assurance prévoyance, vous garantissez le maintien de votre niveau de vie et la sécurité financière de vos proches en cas de coup dur.
Harmonie Mutuelle s'engage à vous accompagner à chaque étape de votre vie, en vous offrant des solutions adaptées à vos besoins pour protéger vos proches et vous-même.
Pourquoi une assurance prévoyance est-elle essentielle ?
La prévoyance est essentielle pour garantir la sécurité financière et la tranquillité d'esprit de votre famille en cas d'imprévus. En souscrivant une assurance prévoyance individuelle, vous vous assurez que vos proches seront bien protégés. Cette protection permet ainsi de :
- Maintenir le niveau de vie de votre famille ;
- Couvrir les dépenses imprévues ;
- Éviter la perte de revenus.
Par exemple, en cas d'accident ou de maladie, des indemnités journalières peuvent compenser une partie de la perte de salaire. En cas d'invalidité, des rentes peuvent être versées pour aider à couvrir les coûts de la vie quotidienne et des soins médicaux.
En outre, la prévoyance permet de sécuriser vos projets personnels et professionnels en assurant une stabilité financière, même face aux aléas de la vie. Elle est complémentaire à une mutuelle santé, qui couvre principalement les frais médicaux courants. Tandis que la complémentaire santé prend en charge les dépenses de santé (consultations, médicaments, hospitalisations…), l'assurance prévoyance offre une protection plus large, couvrant les pertes de revenus et apportant un soutien en cas d'invalidité ou de décès.
Harmonie Mutuelle offre des solutions adaptées à chaque situation, vous permettant de choisir la couverture la mieux adaptée à vos besoins. En vous protégeant avec une assurance prévoyance, vous garantissez une continuité de revenus et une sérénité pour vous et vos proches.
Pourquoi souscrire une assurance prévoyance individuelle ?
La prévoyance individuelle permet à chaque personne de souscrire à des garanties adaptées à ses besoins personnels et familiaux. Contrairement à la prévoyance collective d’entreprise, qui est souvent standardisée, la prévoyance individuelle offre une plus grande flexibilité et une personnalisation des contrats.
Flexibilité des garanties
Vous pouvez sélectionner les protections qui correspondent le mieux à votre situation personnelle et à celle de votre famille. Par exemple, vous pouvez opter pour une assurance décès pour garantir un capital à vos proches en cas de décès.
Adaptabilité aux changements de vie
Les contrats de prévoyance individuelle peuvent être ajustés tout au long de votre vie pour s’adapter à vos nouvelles situations personnelles ou professionnelles. Par exemple, en cas de mariage, de naissance d’un enfant, ou de changement de profession, votre contrat peut être modifié pour répondre à ces nouvelles réalités.
Sécurité financière
En souscrivant un contrat prévoyance individuelle, vous assurez une sécurité financière à votre famille et vous-même. Que ce soit pour faire face à un accident, une maladie, ou un décès, les garanties offertes par ces contrats permettent de préserver votre niveau de vie et de protéger vos proches contre les conséquences des aléas de la vie.
Avec Harmonie Mutuelle, vous bénéficiez de l’expertise et de l’accompagnement nécessaire pour choisir la prévoyance individuelle qui vous convient, en tenant compte de vos besoins spécifiques et en vous assurant une protection optimale.
Prévoyance individuelle : pour qui ?
La prévoyance individuelle s'adresse à différents profils, chacun ayant des besoins spécifiques en matière de protection financière. Que vous soyez indépendant, salarié ou retraité, une assurance prévoyance adaptée peut vous offrir une couverture contre les risques de la vie.
Indépendants
Les travailleurs indépendants, tels que les freelances et les artisans, peuvent bénéficier d’une couverture contre les risques professionnels et personnels. Cela inclut des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, des rentes d’invalidité et des capitaux décès pour protéger leur famille.
Salariés
Pour les salariés, la prévoyance individuelle sert de complément à la couverture de base fournie par l'employeur. Elle permet de renforcer les garanties existantes et de s’assurer que toutes les éventualités sont couvertes, offrant ainsi une protection supplémentaire en cas d’invalidité ou de décès.
Retraités
Après la cessation d’activité, les personnes à la retraite peuvent maintenir un niveau de protection adapté à leurs nouveaux besoins. La prévoyance individuelle leur permet de bénéficier de garanties spécifiques pour assurer leur sécurité financière et celle de leurs proches, notamment en matière de frais d'obsèques par exemple.
Comment choisir son contrat d’assurance prévoyance ?
Pour bien choisir une assurance prévoyance, il est essentiel de commencer par une évaluation détaillée de vos besoins personnels et familiaux. Identifiez les risques principaux à couvrir. Cette étape est cruciale pour déterminer les garanties nécessaires pour assurer votre tranquillité d’esprit et celle de votre famille.
Voici les facteurs à considérer pour choisir le contrat d’assurance prévoyance qui correspond à vos besoins :
Âge
Plus vous souscrivez jeune, plus les cotisations sont avantageuses.
Ajustez les garanties en fonction de votre stade de vie (jeunes adultes, parents, seniors).
Situation familiale
Évaluez les besoins de votre conjoint et de vos enfants.
Optez pour des garanties qui protègent toute la famille.
Profession
Les indépendants et les travailleurs non-salariés doivent veiller à une couverture complète contre les risques professionnels.
Les salariés peuvent renforcer leur couverture de base avec des garanties supplémentaires adaptées à leur emploi.
En évaluant soigneusement ces facteurs, vous pourrez choisir une assurance prévoyance parfaitement adaptée à vos besoins. Harmonie Mutuelle vous accompagne dans cette démarche, avec des conseils personnalisés pour vous aider à souscrire le contrat qui vous offrira la meilleure protection. Protégez-vous et vos proches en toute sérénité grâce à des solutions de prévoyance sur mesure.
8 accessoires pour nager en toute tranquillité
Pour nager, seul un maillot de bain est indispensable. Pour autant, certains accessoires s'avèrent intéressants pour progresser et éviter les problèmes. Nos conseils.
Lunettes et bonnet : les essentiels
Le bonnet. Il est exigé dans de nombreux établissements pour des raisons d'hygiène. Un bon bonnet en silicone permet d'améliorer la glisse en cas de cheveux longs. Surtout, il va protéger les cheveux, exposés au chlore de l'eau du bassin.
Les lunettes de natation. L'eau de piscine et l'eau de mer irritent la cornée et peuvent provoquer de la conjonctive. Sans lunettes, le confort de nage est médiocre et l'on ferme les yeux, ce qui nuit à l'efficacité du geste.
Quelles lunettes pour s'entraîner ?
Pour choisir des lunettes de natation, plusieurs critères doivent être pris en compte : forme des lunettes, taille, type de joint, ou encore couleur des verres.
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Barrette nasale réglable. Choisissez une paire de lunettes pourvue d'une barrette nasale facilement réglable. C'est souvent par le coin de l'œil que l'eau pénètre dans les lunettes.
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Étanchéité des lunettes. Testez l'étanchéité de vos lunettes : mettez-les en position, sans passer l'élastique derrière la tête, puis appuyez sur les verres pour assurer l'étanchéité par l'effet ventouse : bien étanches, les lunettes tiennent en place sans élastique.
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Couleur des verres. La couleur des verres n'est pas qu'une simple préoccupation esthétique. Choisissez la couleur en fonction de la luminosité de la piscine. Si vous nagez en extérieur ou si la piscine est très éclairée, préférez des verres plus foncés pour ne pas être ébloui par les reflets en nageant.
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Verres correcteurs. Il existe des lunettes avec des verres correcteurs qui évitent de porter ses lentilles sous les lunettes de natation, au risque de les perdre à la moindre entrée d'eau. Elles sont idéales pour les nageurs souffrant de myopie ou hypermétropie. Demandez conseil à votre ophtalmologue ou à un opticien pour choisir des verres adaptés.
Enfin, après chaque séance, rincez vos lunettes pour éviter que les coussinets d'étanchéité ne s'abîment.
Ce qu'il faut pour une meilleure technique…
Obturateurs d'oreilles et pince-nez. N'hésitez pas non plus à vous munir d'obturateurs auriculaires si vous êtes fragile des oreilles ou sujet aux otites ou de pince-nez si vous devez pratiquer la brasse, la natation synchronisée ou faire des virages.
Accessoires de flottaison. Ils permettent d'améliorer la flottaison, autrement dit de remonter le bassin au plus près de la surface de l'eau, pour améliorer la glisse ou travailler les jambes. Ils permettent également de travailler les gestes techniques dans de meilleures conditions et surtout avec moins de fatigue. On dispose aussi de « paddles » ou plaquettes, sortes de palmes de main en plastique qui vont permettre d'accroître la puissance de nage. Attention au geste technique mal maîtrisé qui risque d'entraîner des tendinites de l'épaule. Demandez l'avis d'un maître nageur avant d'utiliser ces accessoires.
La combinaison. Si la combinaison de nage en lac, rivière ou mer (nage en eau vive, triathlon…), est essentiellement destinée à supporter la température froide de l'eau, en piscine en revanche, la combinaison est utilisée pour favoriser la glisse et donc les performances.
La combinaison : les conseils pour ne pas se tromper
Ne vous fiez pas uniquement aux guides de tailles pour choisir le modèle de votre combinaison. Il reste essentiel de l'essayer avant de l'acheter, en étant attentif aux critères suivants :
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Choisissez votre combinaison en fonction de votre objectif ou de l'usage de la combinaison : plutôt fine pour la piscine, plutôt épaisse pour la nage en eau vive. Les manches bien couvrantes s'avèrent indispensables pour la nage en eau froide.
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La combinaison doit coller à votre peau, sans être trop oppressante. Plus elle épousera votre corps, moins il y aura d'espaces qui pourront se remplir d'eau, entraînant une baisse des performances.
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Assurez-vous d'enfiler correctement la combinaison, en remontant suffisamment les jambes ainsi que les manches, et en la plaquant correctement le long du corps. N'hésitez pas à la talquer pour favoriser son enfilage. Effectuez plusieurs mouvements de bras une fois la combinaison enfilée et correctement fermée et assurez-vous que votre liberté de mouvement est la moins entravée possible. En cas de nage en eau salée, enduisez le col de vaseline afin de diminuer les phénomènes d'irritation au niveau du cou à chaque rotation de la tête.
Enfin, pour entretenir votre combinaison, rincez-la à l'eau claire après utilisation et ne la pliez qu'une fois parfaitement sèche. Ne la laissez pas suspendue trop longtemps sur un cintre, elle finira par se détendre !
Les accessoires pour prendre soin de soi : l'hygiène… et le fun !
Serviette de bain, savon et shampoing. La serviette de bain doit être changée après chaque séance. Le lavage à haute température est recommandé afin d'éliminer les virus (risque de verrues) et autres champignons. Lavez-vous au savon et faites un shampoing si vous avez plongé la tête sous l'eau.
Sandalettes et chaussons de natation. Les vestiaires, douches et bords des bassins sont des nids à bactéries d'où l'intérêt du port de sandalettes ou de chaussons de natation. N'oubliez pas non plus de bien vous sécher entre les orteils afin d'éviter la macération.
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Nager, comment débuter ?
Envie de vous mettre à la natation ? On vous présente 4 styles de nage qui pourraient vous plaire. Et pour apprendre dans de bonnes conditions, pourquoi ne pas tester quelques cours ?
Quelle nage choisir ?
Choisissez celle qui vous plaît. L'idéal étant toutefois de pratiquer les 4 types de nages, et de les alterner lors de chaque séance, car chacune développe des qualités spécifiques.
Voici les 4 types de nage :
- La brasse
- Le crawl
- La nage papillon
- Le dos
La brasse pour la coordination
Très prisée par le débutant car elle permet la respiration en continu, la brasse est une nage plus technique qu'il n'y paraît. Elle réclame une bonne coordination bras-jambes. À la longue, la brasse peut provoquer des douleurs cervicales liées à la position de la tête en hyperextension qui elle-même entraîne une accentuation douloureuse de la cambrure lombaire (lordose).
Elle n'est donc pas conseillée chez les personnes qui souffrent d'arthrose cervicale ou hyperlordosée. De même, des douleurs du compartiment interne du genou apparaissent fréquemment (tendinite dite de la « patte-d'oie »).
La nage papillon, la technique
Très fatigante, la nage papillon ou brasse-papillon n'est pas une nage de débutant. Contre-indiquée en cas de lordose lombaire car elle accentue la cambrure ou de cyphose dorsale, cette nage est très technique.
Le crawl pour l'art de la glisse
C'est la nage la plus rapide et la plus économe du point de vue énergétique. Elle développe l'art de la glisse mais nécessite l'immersion de la tête. Mieux vaut respirer tous les deux temps, autrement dit en alternant le côté de la respiration, au risque d'hyperventiler ce qui fatigue et peut même provoquer des malaises. Le crawl ne nécessite pas d'aptitude particulière, si ce n'est une bonne souplesse des épaules.
Le dos pour redresser et aligner sa colonne vertébrale
Nager sur le dos permet de respirer en continu mais cette position peut vite devenir inconfortable. Mieux vaut immerger la tête une fois sur deux pour relâcher sa colonne cervicale. Cette nage réclame également une bonne souplesse d'épaule qui favorise le roulis. Elle est idéale pour redresser et aligner la colonne vertébrale car elle renforce les muscles paravertébraux, trop peu sollicités dans la vie courante.
Apprendre à nager en toute sécurité
La natation s'apprend. Pour cela, des cours peuvent parfois être nécessaires pour avoir les bonnes habitudes.
Bien respirer
La natation réclame une bonne maîtrise de la respiration. Elle est capitale lorsqu'on envisage d'apprendre le crawl et le papillon. Il ne s'agit pas simplement d'immerger la tête ni de retenir sa respiration sous l'eau, mais au contraire de souffler tout le temps de l'immersion, la bouche bien ouverte, de façon active afin de ne pas se fatiguer inutilement. L'expiration doit être la plus complète possible afin de ne pas stocker progressivement du gaz carbonique. Rassurez-vous, les automatismes respiratoires sont pris au bout de quelques séances à condition de prendre les bonnes habitudes.
Prendre des cours
Si la flottaison est naturelle (chacun peut faire la planche), nager pour « avancer » l'est moins. La natation s'apprend. Mais attention : il n'y a rien de plus dur que de corriger les défauts accumulés et « cultivés » pendant des années. Une mauvaise technique fait perdre beaucoup d'énergie et essouffle prématurément. Quand on est débutant, il ne faut pas hésiter à prendre des cours auprès de maîtres-nageurs diplômés.
Et pourquoi pas pratiquer la compétition ?
Il existe en effet des clubs qui permettent aux adultes débutants de pratiquer la compétition au bout de quelques mois seulement d'entraînement ! Ce sont les "masters". Chacun concoure dans sa tranche d'âge.
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La natation, un sport pour tous
La natation est un sport complet qui possède de nombreux bienfaits en matière de santé. Nager est un sport idéal qui ne nécessite peu d'effort, dès lors qu'il s'agit d'un hobby. Découvrez ses bienfaits.
Si la natation sportive réclame beaucoup d'entraînement et une bonne technique, la natation de loisir demande peu de persévérance. Au bout de 2 mois, chacun peut arriver à éprouver des bonnes sensations dans l'eau au prix de 2 séances par semaine.
Ce sport peut devenir alors un plaisir, voire une passion, même s'il n'était qu'essoufflement et découragement au début.
Alors accrochez-vous !
Manger x heure avant le départ
Notre conseil : faites comme cela vous convient. En effet, si pour certains il est vital de prendre le repas d'avant-course, d'autres se contentent parfaitement de l'heure et demie qui précède le départ.
Pourquoi ? Car ils ont l'habitude de s'entraîner le matin, directement après leur petit-déjeuner. Si cela se passe bien pour eux d'habitude, il n'y a alors pas de raison d'y couper en course ! Comprenez-vous désormais l'importance du respect de vos habitudes alimentaires un jour de course ? Faites comme si tout était normal, car tout est normal, et tout se passera normalement.
Les quantités
On vous voit venir, vous et votre dicton : " courir plus, pour manger plus ". Ah, on ne saurait vous contredire. Mais si vous nous demandez, " quelle quantité de nourriture mon assiette doit-elle contenir ? ", nous prendrons le chemin facile : " cela dépend ". Et pour cause, vous ne mangerez pas autant ni la même chose un jour de repos qu'après une sortie de trois heures.
Apprenez à être à l'écoute de votre corps, de ses envies, et de ses besoins. Les écarts sont permis, bien entendu, mais pour le reste du temps suivez simplement cette règle : mangez un peu de tout, et de tout un peu.
Les gels
Coups de boost, écœurants, dégoûtants, invitations à vomir, les qualificatifs ne manquent pas pour nommer nos très chers gels. Bon, est-ce utile de le rappeler ? Les gels ne doivent pas être testés le jour de votre course. On vous le dit, on vous le répète. Ce n'est pas parce que le vendeur du village départ vous a convaincu de ses bienfaits que vous devez à tout prix vous ruer dessus sans attendre, patience ! Testez-le à l'entraînement d'abord. Ce sera pour vous l'occasion de voir à quelle sauce votre estomac vous mange au contact d'un feu d'artifice de sucres.
Les gels, très concentrés en glucides, sont de véritables coups de fouet pour l'organisme, et permettent ainsi de retrouver une seconde jeunesse jusqu'à l'arrivée. Mais si leur assimilation est rapide, leur effet boomerang l'est tout autant. Ingurgités en une seule prise, les gels ne sont pas idéals pour les ultras efforts, ou c'est l'hyper/hypoglycémie assurée. Sur ce genre de format, et histoire de durer long feu, privilégiez les boissons énergétiques et leurs petites gorgées assimilées progressivement par l'organisme. Quitte à garder précieusement dans votre poche un gel à la pomme en prévision des cinq derniers kilomètres !
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Bien s'alimenter : un soutien à l'entraînement
Nager est énergivore. Pour soutenir l'effort, mieux vaut être bien préparer. Quand faut-il manger ? Quels sont les aliments recommandés ? Puis-je perdre du poids ? On vous dit tout.
Des sucres lents pour tenir la distance
Sauf exception, la natation est un sport d'endurance. Rappelons que le carburant principal du muscle est le glycogène, la forme de stockage du glucose (sucre) que l'on retrouve dans les muscles et le foie. D'où l'intérêt de consommer des aliments riches en sucres lents (dits complexes ou encore à indice glycémique bas) qui permettent un stockage énergétique sous forme de glycogène, comme les pâtes al dente (trop cuites, les pâtes se comportent alors comme des sucres rapides), le riz, le pain complet.
Les sucres lents n'augmentent pas ou peu le pic insulinémique. Cette alimentation n'est pas nécessaire chez le pratiquant du dimanche. En revanche, dès lors qu'il s'agit d'une pratique régulière (plus de trois fois par semaine) ou de compétition, une alimentation à base de sucres lents devient indispensable. Évitez les repas trop importants la veille ou dans les heures qui précèdent une séance ou une compétition (digestion plus lente). Quant aux protéines, privilégiez les poissons ou la viande blanche. Une portion de fromage et un fruit pourront compléter le repas.
Trouver le juste moment pour l'en-cas coupe-faim
L'idéal est de terminer votre repas principal au moins 3 heures avant la séance.
Une petite collation d'attente, une heure avant l'effort, vous permettra d'attendre le prochain repas et de vous entraîner sans risquer la fringale (hypoglycémie). Optez pour un fruit ou une tartine beurrée ou à la confiture.
Évitez les barres nutritives sucrées juste avant d'entrer dans l'eau, au risque de subir une fringale : l'apport brutal de sucres provoque une hyperinsulinémie exagérée (sécrétion d'insuline), l'hormone chargée de faire entrer le sucre dans les cellules. D'où un risque d'hypoglycémie réflexe au moment où l'organisme aura justement besoin d'énergie.
Ne tardez pas pour reconstituer vos réserves énergétiques. Une demi-heure de natation brûle jusqu'à 350 calories, voire plus lors des entraînements intensifs. L'idéal est de se ravitailler dans les 20 minutes après la sortie du bassin, au moment où le corps entre en phase de récupération. Une boisson protéinée (boisson lactée, chocolatée par exemple) et un fruit apportent le bon mix de glucides et de protéines pour vous éviter une sensation de faim avant le prochain repas.
Buvez, avant, pendant et après votre entraînement
Rappelons que la température de l'eau dans un bassin tourne autour de 26° C. Pratiquer un sport dans cet environnement chaud va s'accompagner d'une sudation destinée à évacuer la chaleur produite par l'effort. Malgré les apparences, on transpire donc dans l'eau et on se déshydrate rapidement. D'où l'intérêt de se réhydrater fréquemment pendant l'effort (buvez une gorgée d'eau froide, mais pas glacée, toutes les 10 minutes) et après. N'oubliez pas non plus de bien vous hydrater avant d'aller nager. La bonne hydratation se traduit par des urines claires et fréquentes.
La natation fait-elle perdre du poids ?
Si la natation s'avère intéressante en matière de perte de poids lorsqu'elle s'accompagne d'un régime alimentaire adapté, nager régulièrement peut toutefois s'accompagner d'une prise de masse musculaire, synonyme de prise de poids ou d'une stabilisation du poids. En clair, la natation permet de perdre de la graisse tout en gagnant des muscles. La natation n'est donc pas un sport qui permet de s'affiner dès lors qu'elle comporte certains exercices de développement de la masse musculaire : nage avec palmes ou battements des jambes avec planche (ciblage des cuisses), nage avec des palmes de main ou « paddle » (ciblage des bras et du haut du corps).