Comment aborder la nouvelle loi sur le partage de la valeur ?
Au 1er janvier 2025, les entreprises entre 11 et 49 salariés et qui ont généré un bénéfice net fiscal d’au moins 1% de leur chiffre d’affaires pendant 3 exercices consécutifs, devront mettre en place un dispositif de partage de la valeur. Cette évolution réglementaire est une vraie opportunité pour les TPE-PME. Quels sont les détails de ce dispositif ? Comment le mettre en place ? En quoi est-il un levier d'attractivité ?
On en parle avec Frédéric BOURDON, directeur Épargne Retraite au sein du groupe Vyv.
Bien vieillir : le Groupe VYV rejoint le Think Tank Matières Grises
En signant ce partenariat avec le Think Tank dédié aux sujets du vieillissement, le Groupe VYV entend développer son accompagnement et ses solutions à destination des personnes âgées ou en perte d’autonomie.
Créé en 2018 par Luc Broussy, qui fut notamment en 2021 l’auteur du Rapport interministériel « Nous vieillirons ensemble : 80 mesures pour un Pacte entre les générations », le Think Tank Matières Grises réunit les principaux acteurs spécialisés dans la prise en charge des personnes âgées et mène des réflexions en lien avec les sujets liés au vieillissement de la population. A travers ses publications et ses rencontres, Matières Grises éclaire la décision publique et accompagne la réflexion des professionnels.
Enrichir les réflexions autour du bien vieillir
Enjeu central des réflexions qui entourent la question du vieillissement de la population, le financement de la perte d’autonomie et, plus largement, le rôle essentiel que devront jouer à l’avenir les organismes de protection sociale.
Acteur de référence mobilisé au quotidien dans les territoires à travers VYV 3, son offre de soins et d’accompagnement, le Groupe VYV gère et développe près de 500 établissements et services dédiés aux personnes âgées, mais aussi des services de télésanté, domotique, solutions de répit des aidants familiaux, développement de nouveaux habitats avec le Groupe Arcade-VYV, 4e acteur sur le marché du logement social. Cet ensemble de solutions contribue à la construction d’une société plus inclusive et plus solidaire, en réponse aux besoins des populations.
Avec la signature de ce partenariat, le Groupe VYV vient renforcer un collectif de 23 acteurs engagés sur les sujets du grand âge et apportera sa contribution aux réflexions prospectives d’un secteur qui doit faire face à de nombreux défis.
Faire rayonner le sujet auprès des politiques publiques
Le Groupe VYV entend poursuivre la défense des intérêts des personnes âgées et renforcer la place de l’autonomie, de la dignité et de la solidarité au sein des politiques publiques.
Toujours mobilisé à travers son plaidoyer, le Groupe VYV souhaite contribuer à la création d’un socle universel renforcé pour permettre à chacun d’avoir un « chez-soi » dans lequel bien vivre quelles que soient ses fragilités. Il développe également des solutions de financement additionnelles pour les personnes en perte d’autonomie.
Avec le collectif Matières Grises, le groupe souhaite principalement relever les défis suivants :
- La mise en œuvre du virage domiciliaire, attente majeure des citoyennes et citoyens ;
- L’adaptation des logements pour garantir l’autonomie avec le Groupe Arcade-VYV, 3e métier du groupe ;
- L’évolution du positionnement et du rôle des Ehpad, pour s’adapter aux nouveaux besoins et aux territoires ;
- L’attractivité des métiers de l’accompagnement ;
- Les innovations dans la prise en charge des publics ;
- Le financement de la perte d’autonomie.
En rejoignant le Think Tank Matières Grises, le Groupe VYV poursuit son engagement dans le secteur du bien vieillir, un sujet sociétal de premier plan. Les actions du groupe et sa mobilisation pour un bien vieillir accessible à tous, contribuent à améliorer la qualité de vie des plus âgés et à relever les défis démographiques liés au grand âge.
C’est ça l’accès à la santé pour tous !
Livret harcèlement à l'école
Le harcèlement à l'école expliqué aux enfants et aux parents !
Enfants, parents, enseignants ou simple citoyen, nous sommes concernés par ce phénomène qui grandit autour de nous et qui se poursuit jusqu’à la maison par les réseaux sociaux. Parce que l’école doit rester un lieu de vie et d’épanouissement, disons non à la violence à l’école.
Le harcèlement à l’école est l’affaire de tous
(Eco)responsables ensemble pour une meilleure santé
Comment se soigner mieux en dépensant moins ? Prévenir plutôt que guérir ? Adopter des modes de consommation de soins plus responsables ? Nous protéger les uns les autres en solidarité, mais aussi en responsabilité ?...
Découvrez, sur cette page, quelques éléments de compréhension, pour mieux vous immerger au cœur du thème qui fera l’objet de nos travaux dans les territoires, en prévision du rendez-vous de l’engagement.
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En savoir plus
Aller plus loin
Vous êtes en quête d’une nouvelle aventure professionnelle collective et porteuse de sens ? Vous voulez un parcours qui vous ressemble ? Vous avez envie d’évoluer dans un environnement de travail épanouissant fondé sur la confiance, la diversité et l’égalité des chances ?
Rejoignez les équipes Harmonie Mutuelle ! Ensemble, nous pouvons faire la différence.
Le poste :
Gérer les dossiers d'assurance en prévoyance de A à Z (indemnités journalières, invalidité, incapacité, décès) et accompagner le client dans l’ensemble de ses démarches et demandes, coordonner et fluidifier le parcours client, dans le respect des procédures, des objectifs et des règles établies.
Les missions :
- Traiter les demandes de nos clients dans une démarche omnicanale et dans le respect des délais : opérations de gestion administratives (mise à jour de coordonnées bancaires, de bénéficiaires…), calcul et versements des prestations, rédaction de courriers/mails, etc.
- Vérifier la fiabilité et s'assurer de la conformité des données avant traitement du dossier et détecter les risques de non-conformité
- Gérer et traiter les rejets des processus automatisés
- Traiter les réclamations des clients relevant de son périmètre
- Apporter un soutien technique aux clients internes dans son périmètre
- Contribuer à l’amélioration continue de la productivité et de la qualité de service
Vous êtes en quête d’une nouvelle aventure professionnelle collective et porteuse de sens ? Vous voulez un parcours qui vous ressemble ? Vous avez envie d’évoluer dans un environnement de travail épanouissant fondé sur la confiance, la diversité et l’égalité des chances ?
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Le poste :
Gérer les dossiers d'assurance en prévoyance de A à Z (indemnités journalières, invalidité, incapacité, décès) et accompagner le client dans l’ensemble de ses démarches et demandes, coordonner et fluidifier le parcours client, dans le respect des procédures, des objectifs et des règles établies.
Les missions :
- Traiter les demandes de nos clients dans une démarche omnicanale et dans le respect des délais : opérations de gestion administratives (mise à jour de coordonnées bancaires, de bénéficiaires…), calcul et versements des prestations, rédaction de courriers/mails, etc.
- Vérifier la fiabilité et s'assurer de la conformité des données avant traitement du dossier et détecter les risques de non-conformité
- Gérer et traiter les rejets des processus automatisés
- Traiter les réclamations des clients relevant de son périmètre
- Apporter un soutien technique aux clients internes dans son périmètre
- Contribuer à l’amélioration continue de la productivité et de la qualité de service
- 22,5 jours de RTT par an
- Des horaires flexibles pour la majorité des postes
- Jusqu'à 3 jours de télétravail par semaine (à partir de 6 mois d'ancienneté, à déterminer avec le manager)
- Carte ticket restaurant et CSE (enveloppes loisirs, culture, avantages vacances…)
- Compte Epargne Temps
- Forfait mobilité durable
- Contrat collectif santé et prévoyance
- PEE et Retraite
- Prime d'intéressement
Connaissances :
- Connaître l’environnement de la protection sociale et de l’assurance de personnes
- Connaître la règlementation applicable
- Connaître et appliquer les processus de gestion et règles courantes
Savoir-faire :
- Analyser, traiter et contrôler les dossiers clients
- Maîtriser le SI et les applicatifs métiers
Savoir-être :
- Coopérer
- Créer une relation de qualité
- Communiquer à l’écrit et à l’oral
- S’organiser avec autonomie
- Etre orienté client
- Adopter une posture d’ouverture
- Agir dans un environnement en évolution
A propos, qui sommes-nous ?
Harmonie Mutuelle, Membre fondateur du groupe VYV, est un acteur leader de la protection sociale en France et protège 5 millions de personnes, 150 000 entrepreneurs et 69 000 entreprises qui ont choisi d’être accompagnés par une entreprise mutualiste à mission. Dotée d'une raison d'être, inscrite dans ses statuts, Harmonie Mutuelle s'engage à agir sur la santé des personnes et de la société.
Acteur de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), Harmonie Mutuelle vise à concilier performance économique, sociale et environnementale, tout en plaçant l’humain au cœur de ses préoccupations.
Harmonie Mutuelle, croit en la force du collectif et donne à ses salariés les moyens d’agir au quotidien dans une mission qui a du sens.
Off 0Pas d’innovation technologique sans innovation sociale
Le secteur de la santé a entamé sa mutation technologique. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, c’est une probable révolution qui se profile. Comment faire la part entre fascination et inquiétude ? Docteur en Sociologie à l’Université de Tours, Jean-Philippe Fouquet a accepté de répondre à nos questions.
Jean-Philippe Fouquet, pourquoi faire ce lien entre innovation technique et innovation sociale ? On ne peut pas penser l’un sans l’autre ?
Dès lors qu’on introduit un nouvel outil, une invention, que ce soit la charrue, le moteur à explosion ou l’électricité, on modifie en parallèle une organisation humaine et les places que chacun occupe. Nos organisations humaines et sociales sont construites sur un ordre social négocié. De fait, les rapports que nous entretenons les uns avec les autres vont être retravaillés du fait de l’introduction d’une innovation. D’une façon perçue comme positive pour les uns, plus négative pour les autres, ce qui amènera évidemment des formes d’adhésion pour les premiers et de résistance pour les seconds… Mais dans tous les cas de figures, l’innovation technique provoquera un questionnement social, une renégociation de l’ordre social en place.
Les questions que le sociologue se pose vont tourner autour de cela : qu’est-ce qui fait qu’une innovation va provoquer adhésion ou résistance de la part d’un individu ou d’un groupe et dans quelles conditions ? Aujourd’hui, les questionnements qui apparaissent autour de l’intelligence artificielle ou du numérique sont en bien des points comparables à ce que l’humanité a pu connaître avec, par exemple, l’arrivée de l’imprimerie, la robotisation dans certains secteurs d’activité. Même si les impacts se situent à d’autres échelles. Si ces questions intéressent les sociologues, c’est qu’on a souvent tendance à « essentialiser » les innovations technologiques, c’est-à-dire à penser qu’une innovation va s’imposer à tous quoi qu’il advienne, que tout un chacun va adhérer à ce nouvel outil, en transformant radicalement et immédiatement ces pratiques, ces temporalités. L’idée paraît aller de soi… mais elle est fausse ! Il faut savoir (et des spécialistes de l’innovation ont travaillé là-dessus) qu’une part importante de déploiements d’innovations échouent “simplement“ parce que la question des usages, et donc celle de son acceptation dans un écosystème préexistant, n’a pas été prise en compte.
On peut s’étonner qu’il y ait encore de la place pour la résistance face à des déferlantes telles que le numérique hier ou l’intelligence artificielle aujourd’hui ?
C’est que ces grandes innovations ne sont pas faites d’un seul bloc ! Elles s’appuient sur une multiplicité d’utilisations ou d’outils spécifiques, par exemple pour ce qui est du digital, de logiciels spécifiques. C’est autour de ces déclinaisons que peuvent apparaître les résistances. Cette relation à l’innovation, qu’elle soit sociale, technologique ou environnementale, s’observe partout. Si l’on regarde ce qui se passe autour des questions liées à la transition écologique. Nos organisations sont construites sur des pratiques stabilisées, négociées, cohérentes avec nos contraintes à gérer. Les vôtres ne sont sans doute pas les mêmes. Prenons l’exemple de l’utilisation de la voiture ou du confort thermique. Si vous habitez dans certains territoires mal ou non desservis par des transports collectifs, vous recourez à la voiture individuelle. Certains foyers n’ont d’autres choix que d’en posséder plusieurs. De même, vous allez chauffer à 18, 19 ou 22-23 selon la performance thermique de votre logement, mais également de ce que vous estimez agréable pour vous y sentir bien. Et à bien des égards, entre la “culture automobile“ longtemps portée politiquement et l’incitation à la maison individuelle, éloignée de plus en plus des lieux d’activités, d’études, de soin, de culture, etc…, ces modes de vie ont été encouragés. Et tout d’un coup, on nous explique que tout ceci ne peut pas continuer, que c’est irresponsable eu égard aux enjeux climatiques, et qu’il va falloir trouver des alternatives. Personnellement, je ne crois pas à l’efficacité de ceux qui pensent qu’il faut contraindre aux changements de comportements. Pas plus que je ne crois que les “gens“ “ sont indifférents aux dérèglements climatiques et environnementaux. Sans doute même, qu’exceptés quelques profils et postures spécifiques, ils s’en inquiètent fortement. Mais intervient un principe de réalité : selon que j’habite en centre-ville ou à la campagne, que mes ressources (familiales, financières, professionnelles…) sont nombreuses ou faibles, les alternatives existent… ou pas ! C’est notamment le cas pour la modification en matière de transports, les aménagements en matière de travail et de prise en charge des enfants, pour ne donner que quelques exemples. Les gens vont alors se trouver écartelés entre une adhésion intellectuelle aux changements que ces réalités invitent à mettre en œuvre et une impossibilité factuelle à s’y conformer.
Et il en est souvent de même en matière d’innovation technologique. Les concepteurs de ces nouvelles technologies n’intègrent pas spontanément les impacts que l’introduction d’un nouveau dispositif peut avoir sur les pratiques et les organisations. Le plus souvent, ils ne l’intègrent pas car ce n’est pas dans leur logiciel de pensée, dans leur culture qui sont principalement voire exclusivement fondé sur une vision technique de la “chose“ conçue. Dès lors, ils n’ont absolument pas conscience des motivations qui engendrent les résistances et en déduisent que les gens ne veulent pas changer, qu’ils se complaisent dans leurs routines. Et, effet pervers de cette conviction, ils accentuent encore le poids de la technique et se convainquent que cette dernière doit se substituer et contraindre. Et ils renforcent encore les normes ou les attitudes à respecter. Ce qui, évidemment, ne fait qu’alimenter le cercle vicieux. Tout le travail des sciences sociales est d’aider ces concepteurs à considérer et à anticiper les impacts de l’innovation, et à penser la conception en conséquence, au plus près de l’usage. En somme, à travailler la question de l’innovation sociale en parallèle de l’innovation technologique.
On peut tenter un parallèle avec le domaine de la prévention. Tous les chiffres le disent : les outils mis à disposition des Français sont insuffisamment utilisés. Ils rendent pourtant service, ils sont gratuits, l’information est largement faite… Comment expliquer ce peu d’adhésion ?
Je pense que ce n’est pas l’information qui fait défaut. Je dirais même qu’il y en a parfois trop. Sa qualité, c’est autre chose… Les citoyens moyens que nous sommes peuvent avoir du mal à faire le tri dans la masse de ce qui leur est adressé. En matière d’information, le domaine de la santé est un peu particulier, et pour tout dire un peu paradoxal. Par exemple, chacun sait que fumer, boire, ou ne pas faire de sport sont des attitudes qui nuisent à notre santé. Si les raisonnements étaient aussi binaires, aucun médecin ne fumerait ! Les entorses sont nombreuses car nous sommes des êtres de contradiction, c’est notre singularité. Nous faisons au mieux, nous nous construisons une opinion en écho à nos existences, nos organisations. Plus généralement, changer des habitudes implique qu’il faille faire des efforts, réformer nos vies, et il y a un réel fossé entre l’idée de l’effort à accomplir (à laquelle on adhère le plus souvent) et l’effort à réaliser.
J’ajouterai, pour ce qui est du domaine spécifique de la santé, que le levier de la formation est insuffisamment travaillé alors même qu’il est central. Si l’on veut que des habitudes changent, il faut d’abord que les prescripteurs soient eux-mêmes convaincus de l’utilité de ce changement, et qu’ils s’en fassent les ambassadeurs. Pour cela, il faut que dans les formations, ils intègrent les enjeux contemporains, ce qu’ils induisent, recourent à de nouvelles approches d’analyse et de compréhension. Et les sciences humaines et sociales peuvent, doivent être une ressource pour éclairer sous un angle indispensable ces problématiques contemporaines.
Prenez un sujet majeur comme celui des perturbateurs endocriniens. J’ai accompagné un travail qui montre que de nombreux professionnels de santé s’avouent assez mal informés sur le sujet, et donc parfois en difficulté pour accompagner leur patient. Mais quand bien même ils le seraient, que dire à leurs patients ? Quelles attitudes préconiser ? Les perturbateurs sont dans notre alimentation, notre eau, nos logements, nos emballages… Ils sont en fait à peu près partout. Nous ingurgitons l’équivalent d’une carte bancaire par jour…. Quel est le message à passer ? On mesure bien la difficulté de la tâche, et là encore, existe-t-il d’autres solutions ? Être mieux formé ne résoudra pas tout mais c’est nécessaire quand même.
Sur l’intelligence artificielle, qui est sans doute le grand enjeu du siècle, on observe ce mélange de fascination et d’inquiétude. Comment l’expliquer ?
Je crois qu’il faut prendre un peu de recul lorsque l’on parle d’IA. D’abord cette innovation intervient dans un environnement où le digital a déjà beaucoup transformé nos rapports au monde, du plus micro au plus macro. Et tout ceci, dans un contexte de dérèglement climatique qui génère à la fois des inquiétudes pour la planète et notre santé, et par ricochet des injonctions nous appelant à modifier en profondeur nos comportements. Pour les plus anciens d’entre nous, cela signifie qu’ils doivent penser et agir exactement à l’envers de ce qu’ils ont fait pendant 40 ans !
Mais cela n’explique pas tout. L’innovation que constitue l’intelligence artificielle se caractérise de manière très particulière par au moins trois aspects. Le premier, c’est la controverse. Quand on mène des recherches en lien avec l’IA, on constate qu’aucune innovation dans l’histoire longue n’a suscité à ce point autant de controverse, de polémique, d’ambivalence dans les réactions, les sentiments, mais aussi les certitudes. Le deuxième, ce sont les secteurs concernés. Aucun secteur d’activité ne semble devoir échapper, aujourd’hui ou demain, à l’impact de l’intelligence artificielle. Le troisième aspect a trait aux populations concernées. Jusqu’à présent, les différentes innovations techniques avaient surtout impacté les professions manuelles, à travers la mécanisation, la standardisation. Avec l’intelligence artificielle, ce sont les populations les plus socialement protégées, telles que banquiers, journalistes, chercheurs, médecins qui sont concernées.
Notre société alterne entre deux positions. Une très « puritaine » qui multiplie les injonctions à se conformer à une vie très réglée, y compris sur les aspects les plus intimes de nos existences, pour qui l’IA n’est pas un problème. Une autre fondée sur une inquiétude majeure et généralisée que l’IA touche non seulement à nos habitudes professionnelles mais à nos statuts sociaux. Donc s’en tenir à distance. Je pense qu’il faut affirmer avec force que l’intelligence artificielle est d’abord un outil et doit le rester. A nous de nous assurer qu’elle soit au service de nos besoins humains. Si nous restons passifs par rapport à cette innovation, le sentiment d’inquiétude l’emportera.
L'absentéisme est en nette augmentation dans les entreprises et cela peut avoir de lourdes conséquences pour les salariés et pour l'entreprise. Découvrez les avantages des solutions de prévoyance collective.
arnaud.merandFabien Noirot, Directeur Développement Grands Comptes et ESS chez Harmonie Mutuelle
Le Fonds MNT lance son appel à projets
Vous êtes décideur d'un service public local ou agent territorial ? Vous êtes animé par la volonté de transformer et de faire évoluer l'action publique grâce à des idées novatrices ? Ne manquez pas l'appel à candidature du Fonds MNT !
Jusqu’au 24 mai, vous avez la possibilité de soumettre votre projet auprès du Fonds MNT. L’action du fonds vise à vous accompagner dans la concrétisation de vos initiatives.
Le Fonds MNT ouvre ses candidatures jusqu’au 24 mai 2024
Les candidatures sélectionnées seront accompagnées par une équipe de professionnels de l’innovation publique pour une durée déterminée. L’objectif de cet accompagnement sera de construire, au contact des agents des services publics locaux et des usagers, une solution adaptée et concrète répondant à la problématique identifiée.
Les lauréats sélectionnés auront la chance de bénéficier d’un accompagnement humain et opérationnel, sous la forme d’un mécénat de compétences. Les équipes du Fonds MNT seront à leurs côtés pour soutenir leur projet de transformation. Les porteurs de projets sont toutefois appelés à avoir au préalable un soutien politique et opérationnel de leur projet..
Porter les projets de transformation des services publics
Le Fonds MNT s’engage à offrir aux acteurs des services publics locaux les moyens nécessaires pour porter des projets de transformation au sein de leur administration. L’objectif est de favoriser l’innovation et de contribuer activement à l’amélioration de l’action publique.
Une opportunité unique de faire évoluer le service public local !
« Le service public local, c’est bien souvent aujourd’hui le seul service public avec lequel le citoyen est en contact au quotidien et être en contact avec le service public, c’est le fondement de la République. La philosophie du Fonds MNT, c’est que l’homme ne doit pas être mis au service de la technologie, de l’innovation technologique, mais qu’au contraire il doit la domestiquer. Les thématiques abordées par le Fonds MNT sont extrêmement variées. »
Damien Guiguet
Administrateur MNT et président du Fonds MNT
Dans le contexte économique actuel, les entreprises ont des difficultés à fidéliser ou à recruter des salariés. L'amélioration de la rémunération apparait alors comme le principal levier d'action, notamment via des dispositifs d'épargne salariale et retraite qui permettent aux salariés et à l'entreprise de bénéficier d'avantages fiscaux.
arnaud.merandMounir Benchanaa, Directeur région Île-de-France chez Harmonie Mutuelle
Quelles obligations et opportunités pour votre entreprise ? Faites votre simulation en ligne
44 % des jeunes choisissent leur entreprise en fonction du salaire
Une nouvelle fois, le baromètre 2024 de l’école de commerce ISC Paris et de l’institut d’études BVA Xsight sur le bonheur au travail vu par les jeunes de 18-24 ans le confirme : pour près d’un jeune sur deux, la rémunération reste le principal critère de choix d’une entreprise !
Que recherchent la génération Z ou les digital natives dans une entreprise aujourd’hui ? D’abord un bon salaire pour 44 %* d’entre eux (42 % en 2022). Ils sont d’ailleurs 35 % à déclarer que la rémunération constitue le signe d’une réussite professionnelle. Pourtant, la rémunération reste aussi source d’insatisfaction : 41 % des jeunes actifs estiment que leur salaire est trop faible…
Ensuite, ils recherchent une bonne ambiance au travail, 2e critère majeur pour choisir son entreprise : 32 % la définissent, en effet, comme une priorité (31 % en 2022). Enfin, selon cette étude, les digital natives sont également à la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Pour preuve, 43 % déclarent qu’avoir du temps libre pour leur vie personnelle représente un élément essentiel de leur job de rêve, contre 37 % en 2022. Et quel est le meilleur moyen pour les aider à mieux concilier vie professionnelle et vie privée ? Pour 53 % d’entre eux, en leur laissant de la liberté dans l’aménagement de leur temps de travail et en favorisant la flexibilité des horaires.
Les clés donc pour attirer les jeunes et les rendre heureux au travail ? Le salaire, la bonne ambiance, la flexibilité et le temps libre !