Un véritable état d’esprit sportif souffle sur VYV 3

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Mis à jour le 06 août 2024


Tandis que la promotion de l’Activité Physique et Sportive a été désignée grande cause nationale en cette année 2024, nombre d’entités et d’établissements VYV 3 se sont mis en ordre de marche pour proposer des activités physiques et sportives adaptées à leurs différents publics. Fédérateur et favorisant le dépassement de soi, le sport rime avec santé !

Quand le sport favorise l’inclusion et le lien social

Le sport est reconnu comme un puissant vecteur d’insertion et d’intégration sociale. Les pratiques sportives favorisent l’engagement, l’autodétermination et l’épanouissement personnel, contribuant ainsi à l’inclusion et à la réinsertion sociale des bénéficiaires. Participer à des activités physiques et sportives permet de se rencontrer, de collaborer et de développer des relations, quelle que soit son origine ou sa condition. Ainsi, les personnes en situation de handicap, les enfants ou les personnes âgées peuvent se sentir intégrés et valorisés pour leurs capacités tout en améliorant leur estime de soi et en gagnant en autonomie.

Chez VYV 3 Centre-Val de Loire, l’événement fédérateur intitulé « O’ Cœur du Sport » a émaillé toute l’année 2024. Rassemblant usagers, patients, familles, salariés et partenaires autour de la pratique sportive, cet événement de grande ampleur a permis de mettre en place des actions concrètes de prévention de la santé et de bien-être autour de nombreuses pratiques sportives et inclusives. Ainsi tandis que des seniors issus de résidences autonomie se sont par exemple initiés au tango, à la gymnastique ballon, à la pratique du yoga bâton ou encore à la boxe, des résidents d’Ehpad ont pu s’essayer au tir à l’arc, à la pétanque, au cricket ou au tennis de table. Les jeunes en situation de handicap (IME Charlemagne et Foyer d’Accueil Médicalisé La Grande Maison) se sont vus proposer des activités autour du handball, foot -fauteuil, escalade, escrime, taekwondo, boxe, céci-pétanque, handi-basket, handi-ping-pong… accompagnées d’initiations et parfois de démonstrations de sportifs valides ou non. Les tout-petits de la crèche Le Petit Poucet, à Bourges, ont bénéficié d’un parcours sportif unique pour ramper, faire des cabrioles, courir… et se sont essayés à plusieurs disciplines comme le basket, le tennis ou encore le tir à l’arc. Enfin, afin de favoriser l’inclusion et les liens intergénérationnels, quelle meilleure solution que d’organiser un challenge multi-sports ? Résidents, familles, collègues de VYV³ Centre-Val de Loire, enfants de la Crèche de Beauval et partenaires se sont réunis dans l’EHPAD Les Bois Blancs à Veuzain autour de nombreuses activités adaptées.

Au sein de VYV 3 Sud-Est, tandis que sept résidents du Foyer de vie de Meaulx dans le Var ont été sacrés champions de France 2024 de para rugby adapté, des résidents d’Ehpad ont participé aux jeux inter Ehpad organisés par le CCAS et l’hôpital de Béziers, ainsi qu’à la première édition des Olymp’EHPAD du Biterrois, journée de compétitions sportives comprenant 8 épreuves : volley, tir, lancer de poids, course, basket, rugby, golf, vélo (à bras).


Quand le sport rime avec écologie

On désigne par mobilités douces les moyens de déplacement telles que la marche, le vélo ou encore la course à pied. Ces mobilités contribuent à améliorer la condition physique tout en renforçant le système cardiovasculaire, en réduisant le risque de maladies chroniques ainsi que notre impact sur l’environnement. Car en favorisant les mobilités douces, on met de côté des moyens de transport plus polluants comme la voiture.

C’est pourquoi VYV 3 Normandie et VYV 3 Bretagne ont cette année activement participé à l’événement « Mai à vélo ». Cet événement unique alliant santé, plaisir et convivialité, était l’occasion pour VYV 3 Bretagne de rassembler les professionnels, usagers et adhérents et de les faire participer à un grand circuit à vélo matérialisé, un circuit en draisiennes pour les tout-petits, des balades en triporteur pour les personnes à mobilité réduite, des essais de vélos électriques et tandem, des ateliers vélo-smoothie, mais également de proposer des stands en lien avec différentes maisons du Groupe VYV autour de la Sécurité en mobilité douce, la Santé environnementale (alimentation, qualité de l’air), la Lutte contre le gaspillage alimentaire, et le Sport Santé. Pour VYV 3 Normandie, l’événement était également une belle façon d’encourager les collaborateurs dans une démarche plus durable dans le cadre des trajets domicile-travail.

La Clinique Mutualiste de Pessac (Pavillon de la Mutualité – membre de VYV 3) a mis en place une action autour de la prévention routière à vélo avec pour objectif d’encourager les salariés et visiteurs à utiliser des moyens de locomotion doux comme le vélo en proposant des animations autour de l’usage du vélo avec un parcours dédié ainsi qu’un atelier « réparation vélo » pour obtenir des conseils d’entretien. Des messages de prévention et des conseils sur la mobilité et l’éco-conduite ont aussi été largement diffusés.

En partant du postulat que marcher dans la nature est aussi bon pour le corps que pour l’esprit, VYV 3 Bretagne a organisé une balade contée avec la Mutualité Française Bretagne (MFB), un circuit de marche de 3 km environ à destination des seniors ponctué de pauses contées, l’Esat Tech’Air de VYV 3 Ile-de-France a mis en place des randonnées en forêt pour ses usagers et la Mutualité Française Vienne – membre de VYV 3 a proposé aux résidents de son Unité pour les Personnes Handicapées Vieillissantes une Eco’ Rando’ de 2 kilomètres, leur permettant d’allier une activité physique à la protection de la planète, en ramassant un grand nombre de déchets.


Quand le sport mise sur la prévention au service du bien-être et de la santé

« Mieux vaut prévenir que guérir », loin d’être galvaudé cet adage nous rappelle que l’activité physique quotidienne et adaptée contribue à une meilleure qualité et durée de vie et à la prévention de diverses pathologies. En plus de ses bienfaits physiques, le sport contribue à une bonne santé mentale et au bien-être général, ainsi qu’à la rééducation et à la prévention santé secondaire pour les personnes en situation de handicap.

Au sein de VYV 3 Centre-Val de Loire, un parcours pédestre a été inauguré à l’EHPAD Chevilly dans le Loiret : le parcours pédestre est adapté aux personnes âgées et a été pensé pour modifier les habitudes et les comportements de chacun grâce à des circuits qui permettent d’augmenter l’activité physique, le nombre de pas journaliers, de travailler sur l’autonomie de marche et de lutter contre la sédentarité des résidents.

A l’occasion de la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme, VYV 3 Normandie a organisé dans la salle de sport de son Foyer d’Accueil Médicalisé Teranga de Verson une session de zumba adaptée : vingt résidents atteints de troubles autistiques sévères, mêlés aux professionnels de l’établissement mais aussi du Siège, ont ainsi pu danser au rythme de la musique avec joie et enthousiasme, dans un esprit empreint de positivité.

L’équipe du Foyer d’accueil médicalisé – Centre d’insertion pour cérébro-lésés de Rueil-Malmaison de VYV 3 Ile-de-France poursuit la promotion de la santé et du bien-être au travers du sport auprès des personnes qu’elle accompagne : les usagers bénéficient d’une séance de golf par semaine avec un fauteuil Paragolfer sur le parcours totalement accessible et écoresponsable du Haras de Jardy, ainsi que de sessions de tir à l’arc et d’escalade « Block Indoor ».

VYV 3 Terre d’Oc a mené une action de prévention intitulée « La semaine du prendre l’air » dans ses crèches : une façon originale et ludique de partager avec les professionnels et les familles tous les bienfaits des activités physiques extérieures et du prendre l’air au quotidien pour la santé et le bien-être des enfants.

Les habitants de la Résidence George Sand de VYV 3 Bourgogne restent quant à eux en forme grâce à la pratique régulière du taïso judo. Cette activité comporte de nombreux bienfaits pour les aînés : maintien de l’autonomie, de la coordination, estime de soi, renforcement du lien social…


Quand le sport promeut la solidarité et l’innovation

Organiser des événements sportifs, conviviaux et solidaires est un excellent moyen de collecter des fonds aussi bien pour des causes humanitaires et philanthropiques que pour la recherche ou pour soutenir des projets innovants au service des personnes en situation de fragilité. Par ses actions de sport-santé solidaires et la mise en mouvement collective de ses collaborateurs, VYV 3 réaffirme son positionnement d’opérateur non-lucratif engagé et solidaire tout en partageant des valeurs communes autour de la persévérance et la bienveillance.

C’est avec une volonté collective que deux équipes représentant le Groupe VYV se sont engagées dans le projet solidaire portée par la course de stand-up paddle Vendée Cœur. Ces équipes ont mobilisé 15 collaborateurs d’Harmonie Mutuelle, MGEN, MNT, le Groupe Arcade VYV, Harmonie ambulance, VYV 3 Pays de la Loire (5 salariés d’Ecouter Voir) et Hospi Grand Ouest, qui ont pagayé et se sont relayé 24 heures durant. Ce sont près de 5 500 € qui ont été collectés au profit de Premiers de Cordée, une association qui promeut le Sport Santé, et des associations AVLC et LE CAMINO DE L’ESPOIR, afin de contribuer à offrir aux enfants soignés dans les hôpitaux l’accès au divertissement par l’activité sportive.

Le Groupe VYV était fièrement représenté lors d’édition 2024 de la course solidaire de l’Albi Run avec 180 collaborateurs issus d’Harmonie Mutuelle, Harmonie Médical Service, MÉSOLIA, MGEN, MNT et VYV 3 Terres d’Oc, récompensé par le 1er prix des entreprises les plus représentées. Les bénéfices de la course ont été reversés à l’association Trakadom, œuvrant au maintien à domicile de patients appareillés. VYV 3 Terres d’Oc a accompagné cette belle initiative locale en cohérence avec ses valeurs mutualistes de solidarité et de prévention à travers le sport-santé en mobilisant aussi bien ses élus que ses salariés, en tant que bénévoles, coureurs et marcheurs et par son soutien financier.

Le centre mutualiste de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape (VYV 3 Bretagne) a développé une véritable expertise sur la thématique du sport-santé depuis de nombreuses années. Cela se traduit notamment par la mise en place d’une structuration organisationnelle appelée « Kerpape Sport » au service de la prise en charge de sportifs amateur et de haut niveau handisport, de la rééducation et de l’épanouissement personnel par le sport, de la prévention santé, de la recherche et développement au service du sport. En juin, a eu lieu la cinquième édition des défis de Kerpape avec 56 équipes, constituées d’enfants et d’adultes, de personnes valides et de personnes en situation de handicap, engagées lors d’un triathlon solidaire (natation, vélo et course à pied) afin de collecter des fonds au bénéfice du Fonds de dotation de Kerpape et donc de soutenir des projets innovants au service des personnes en situation de handicap. Salariés d’entreprises, administrateurs du fonds, patients, anciens patients, familles et salariés de l’établissement se sont mobilisés pour faire de cette journée une réussite et un moment de convivialité dans les valeurs partagées avec les équipes du Centre de Kerpape.

Six professionnelles du bloc opératoire de la Clinique Mutualiste La Sagesse (Hospi grand Ouest – membre de VYV 3) ont constituées l’équipe « Sénésagesse » et se sont engagées dans la Sénégazelle, une course exclusivement féminine qui a eu lieu du 27 avril au 5 mai 2024 au Sénégal. Cette course solidaire avait pour objectif d’apporter une aide matérielle aux élèves sénégalaises afin de favoriser leur réussite scolaire mais également d’améliorer l’accueil et le bien-être des enfants opérés de Clinique Mutualiste La Sagesse grâce à l’association Les P’tits Doudous.


Quand le sport est sublimé par l’art

Si a priori l’on peut penser que l’art et le sport sont deux mondes bien distincts, l’art peut cependant s’exprimer à travers le sport de différentes manières : des événements sportifs peuvent être l’occasion de performances artistiques et de créations visuelles ; des expositions picturales, sculpturales ou photographiques peuvent mettre en valeur les sports et sportifs au sommet de leur performance. Le sport et de l’art se complètent et s’enrichissent mutuellement pour améliorer l’expérience des participants tout en démocratisant l’accès à la culture.

En juin, VYV 3 Bourgogne a monté l’exposition collective « Les sportifs de l’Art pour Tous » à la Piscine Olympique Dijon Métropole. Les artistes, issus de 30 établissements médico-sociaux, sanitaires et sociaux de Bourgogne Franche-Comté, étaient au rendez-vous pour présenter leurs œuvres autour du sport, du dépassement de soi et de l’Art comme vecteurs de cohésion, d’inclusion et de santé. L’inauguration a été l’occasion d’un après-midi festif, avec une démonstration d’escrime et une remise de trophées aux participants.

La menuiserie Bois de Promut, entreprise adaptée de VYV 3 Bourgogne, a mis ses talents au service du Tour de France à la demande de la Ville de Dijon : de magnifiques silhouettes de cyclistes en bois ont été confectionnées et installées pendant toute la durée du Tour de France.

L’engagement constant des collaborateurs de VYV 3 autour sport-santé durant l’année 2024 permet aux résidents, patients, clients et usagers de bénéficier des bienfaits des activités physiques et sportives sur leur bien-être, leur intégration sociale, leur santé à la fois physique et mentale. Nous tenons à remercier tous ceux qui se sont mobilisés chaque jour, au cœur des territoires, pour se saisir de cette grande cause nationale et en faire la leur !

Chiffre du mois : jusqu’à 193 euros de prime de rentrée pour les enfants de vos salariés

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Mis à jour le 26 août 2024


Dans le cadre du soutien à la parentalité, les entreprises ont la possibilité de verser à leurs salariés une prime de rentrée. Cette aide bénéficie d’exonérations sociales mais son montant est limité à 193 € par enfant en 2024 (5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale). Cette prime peut prendre la forme d’un bon d’achat ou d’une allocation.

Plusieurs conditions à respecter

1- Cette prime de rentrée scolaire est bien entendu réservée aux enfants âgés de moins de 26 ans qui suivent des études. Un certificat de scolarité devra être fourni. 

Important : à la différence de l’allocation de rentrée scolaire (ARS), cette prime « entreprise » n’est pas soumise à conditions de ressources. 

2- Cette somme ne pourra être utilisée que pour l’achat de biens en rapport avec la rentrée scolaire : fournitures scolaires, livres, vêtements, matériels informatiques. 

3- Lorsque l’entreprise dispose d’un CSE, c’est ce dernier qui est charge de l’attribution de la prime. 


L’attribution de cette prime n’est pas une obligation mais elle constitue un signe fort d’engagement de l’entreprise. Dernier point de vigilance cette prime doit être délivrée à l’occasion de la rentrée scolaire et quelques jours après. Ne tardez pas.

Concentration au travail : le nouveau défi QVCT

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Mis à jour le 26 août 2024


A l’heure du travail hybride, les entreprises cherchent aujourd’hui à offrir à leurs salariés, sur le lieu de travail, un cadre permettant de profiter à la fois des interactions avec leurs collègues et du même calme qu’ils trouvent en télétravail. Une problématique qui touche autant à la QVCT qu’à la productivité.

Un équilibre entre espaces collaboratifs et zones de concentration


La réorganisation des bureaux passe aujourd’hui par la mise en œuvre de nouvelles solutions et de nouveaux aménagements. Les pods de réunion (espaces privés et insonorisés à l'intérieur d'un environnement de bureau ouvert) connaissent aujourd’hui un grand succès, comme tous les bureaux réservables ou les zones sans conversation délimitées par des codes couleur pour bien les différencier des zones collaboratives. Autre tendance sur les espaces ouverts : l’obligation (ou la recommandation appuyée) de mettre les téléphones en mode avion. 

La concentration : un défi aussi individuel

  • Rappelons également que notre capacité à nous concentrer dépend également de notre hygiène de vie, pro et perso : désactivation des notifications, sommeil de qualité…et pauses régulières pour oxygéner son cerveau. Si ces bonnes pratiques relèvent bien sûr de chacun, elles peuvent être promues par l’entreprise.

Parentalité en entreprise : besoin de raison pour agir et s'engager

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Mis à jour le 26 août 2024


89 % des salariés français étant parents, le sujet de la parentalité touche le plus grand nombre. Or c’est une évidence : concilier vie professionnelle et vie familiale est un challenge au quotidien. Pourquoi les entreprises ont-elles un rôle à jouer et tout à gagner à soutenir la parentalité ? Zoom sur quatre enjeux de taille.

Sans surprise, 98 % des salariés parents estiment que leur vie familiale a un impact sur leur vie professionnelle. Concilier carrière et vie de famille n’est pas une mince affaire ! Un parent serein étant un collaborateur équilibré, on pourrait s’attendre à ce que les entreprises répondent aux besoins de leurs salariés et accompagnent leur parentalité en proposant plusieurs services adaptés, comme des places en crèche, des solutions de garde complémentaire (baby-sitter, garde d’urgence…) ou des horaires flexibles. Selon le baromètre de la parentalité 2023 réalisé par Les Parents Zens*, ces trois services sont, en effet, ceux dont les salariés aimeraient pouvoir bénéficier en priorité (respectivement à 58 %, 54 % et 53 %). Et pourtant, malgré la crise sanitaire et le rapport au travail qu’elle a modifié, un décalage persiste avec ce que proposent réellement les employeurs

Résultat : 82 % des salariés interrogés seraient prêts à changer d’entreprise si leur nouvel employeur proposait plus de services !

Un enjeu d’attractivité

  • Dans un marché en tension, la prise en compte de la parentalité apparaît donc comme un atout majeur pour attirer et fidéliser les talents. On le sait, le rapport au travail a changé et les attentes des salariés pour mieux concilier vie professionnelle et vie privée sont fortes. Les candidats se montrent particulièrement exigeants sur la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT), y compris sur la prise en compte de leur parentalité. Car, en tant que parents, ils ont envie de consacrer davantage de temps à leurs enfants. Allongement ou prise en charge à 100 % du congé parental, accompagnement aux modes de garde, places en crèche, retour à temps partiel, flexibilité et travail à distance, jours de congés enfants malades supplémentaires, congé « fausse couche »… : une entreprise qui permet à ses collaborateurs de mieux vivre leur parentalité et qui facilite leur quotidien fera forcément la différence !

     En regard, quels sont les intérêts pour l’entreprise ? Attirer les talents, renforcer la fidélité de ses salariés, améliorer leur satisfaction et leur bien-être, réduire ainsi le taux d’absentéisme et de turnover, et favoriser une culture d’entreprise inclusive !

Un enjeu d’égalité

Selon le guide Égalité femmes - hommes, mon entreprise s’engage édité par le Gouvernement en 2021 à destination des TPE et PME, « le poids des responsabilités familiales pèse encore et toujours lourdement sur les mères ». Pour preuve, « à l’arrivée d’un enfant, 1 mère sur 2 a réduit ou interrompu son activité professionnelle au moins un mois contre seulement 1 père sur 10 ! Et 45 % des femmes en emploi annoncent que l’arrivée d’un enfant a des conséquences sur leur situation professionnelle. Et il est aussi temps, au sein des entreprises, d’arrêter de considérer que c’est aux femmes de s’occuper des enfants. Comment combattre les stéréotypes de genre ? Comment instaurer des pratiques plus égalitaires ? En encourageant, par exemple, ses collaborateurs à prendre la totalité de leur congé paternité (soit 28 jours), en changeant de regard sur les pères qui prennent un temps partiel, en autorisant aux pères un aménagement ponctuel en cas de problèmes familiaux, etc. 

Autre chiffre significatif : les femmes représentent 82 % des foyers monoparentaux. La parentalité semble bel et bien constituer un facteur aggravant de discrimination envers les femmes. Mieux accompagner la parentalité représente donc aussi un véritable enjeu d’égalité professionnelle !

Un enjeu de performance

  • Sources de stress et de fatigue, les difficultés liées à la parentalité peuvent entraîner du désengagement sur le plan professionnel. En effet, comment rester serein et concentré au travail quand on est préoccupé par sa vie familiale, par exemple, par un nouveau mode de garde à trouver pour son enfant ? Par ailleurs, on dit qu’un problème ponctuel de garde d’enfant génère près de 4 heures d’inefficacité au travail (appels de nounou, interruption de journée, etc.). Il est donc vraiment de l’intérêt de l’employeur de sécuriser ses salariés parents, de limiter leur charge mentale et d’améliorer leur bien-être au travail

    D’ailleurs, 100 € investis par une entreprise en faveur de la parentalité lui rapporteraient 108 €. Ce ROI de 8 % s’explique en grande partie par la diminution de l’absentéisme et par la baisse des coûts de recrutement. Car les salariés accompagnés dans leur parentalité sont plus productifs, plus créatifs et plus fidèles. L’occasion de rappeler qu’il n’y a pas de performance économique sans performance sociale !

Un enjeu de cohérence

  • Au-delà de la logique de ROI et en dehors de toute considération financière, le bénéfice de l’accompagnement à la parentalité dans l’entreprise est aussi social. L’ensemble des actions menées et des outils mis en place en faveur de la parentalité diffusent une culture d’entreprise inclusive ainsi que des valeurs de bienveillance auprès de tous les salariés, parents ou non. Dans la droite lignée de  la symétrie des attentions « qui pose comme principe fondamental que la qualité de la relation entre une entreprise et ses clients est symétrique de la qualité de relation de cette entreprise avec l’ensemble de ses collaborateurs », accompagner la parentalité en entreprise est aussi un sujet de responsabilité sociétale (RSE) et une façon d’aligner son engagement avec sa raison d’être ou, autrement dit, d’aligner ses valeurs avec ses promesses. Et ça compte ! 

Découvrez comment la solution "La crèche gagne l'entreprise" proposée par Harmonie Mutuelle peut aider votre entreprise à atteindre ces objectifs !

  • * Les Parents Zens accompagne les organisations dans la mise en place de leur politique parentalité.

  • Plan Epargne Retraite Obligatoire (PERO)

  • Plan Epargne Retraite Collectif (PERCOL)

  • Plan Epargne Entreprise (PEE)

  • Protéger l’humain et préserver les écosystèmes : le temps de l’action

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    Mis à jour le 02 août 2024


    71 % * des Français jugent que la dégradation de l’environnement et le changement climatique seront préjudiciables à leur santé et 88 % qu’ils le seront pour les générations futures. Ces chiffres inquiètent, interrogent et appellent des réponses. Entretien avec Stéphanie Goujon, directrice de l’empreinte mutualiste du Groupe VYV.


    Le Groupe VYV est aujourd’hui un des rares acteurs dans la sphère mutualiste, à porter le combat autour du lien entre santé et environnement. Comment l’expliquez-vous ?

    Ce qui nous guide, c’est notre raison d’agir. Faire en sorte que la santé soit accessible à tous, c’est évidemment établir ce lien évident entre santé et environnement. Et puisque notre groupe est leader en santé et protection sociale, il était logique que nous nous emparions de ce déterminant de santé. Si on fait aujourd’hui le lien entre climat, santé, et biodiversité, c’est que cet impact est désormais avéré. La dégradation de la biodiversité, les dérèglements climatiques… Tout cela pèse sur notre santé. Tenter d’agir sur le climat et la perte de biodiversité, c’est en premier lieu, et même si on ne peut pas réduire le sujet à cela, poursuivre l’action déterminée qui est la nôtre en termes de prévention. Tout cela est au cœur de la stratégie du groupe, mais il faut noter qu’il existe sur ce sujet une réelle sensibilité de nos dirigeants qui ont souhaité le porter dans notre Plan stratégique VYV 2025.

    Reconnaissons aussi que tout le monde s’est vu tenu de s’aligner sur une réglementation devenue nettement plus exigeante. Mais là où la plupart des entreprises ont vécu cela comme une contrainte, nous avons choisi d’en faire un axe d’opportunité en cherchant à maximiser l’impact que nos actions pourraient produire sur le quotidien des Français. Pour penser le sujet sur le long terme, nous nous sommes d’abord attachés à savoir comment nous allions organiser notre action. En l’occurrence, nous avons commencé par décarboner nos activités parce que cela représente tout de même pour notre groupe 8% des gaz à effet de serre. D’ores et déjà, ces actions vont permettre d’atténuer le choc et nous permette d’endosser pleinement notre statut d’acteur responsable. Mais une fois ce premier volet mis en place, reste tout ce que l’on peut faire en tant qu’opérateur de santé, en tant qu’investisseur, et en tant qu’employeur. Et là, le champ des possibles est très large.


    Le fait que nous soyons un groupe de référence nous contraint d’une certaine façon à l’exemplarité ?

    Oui, tout à fait, et encore plus en tant qu’opérateur de santé ! Nous avons un large registre d’actions parce que nous agissons à la fois sur la sensibilisation, la pédagogie, et ce qui va être plus classiquement associé à la prévention. On peut alerter, on peut poser des diagnostics… C’est d’ailleurs l’objet du Livre blanc Santé Environnement que nous avons publié et qui s’intitule « diagnostic et premier pas en santé environnement ».

    Le premier des constats à poser, c’est que la cause principale de mortalité environnementale, c’est la pollution de l’air. Chaque année ce sont 46 000 décès prématurés ! C’est autant, voire plus, que le tabac ! Rendre publics ces constats c’est accepter de jouer un rôle de lanceur d’alerte. C’est en tous cas notre devoir d’en parler.
    Et puis, en tant qu’assureur, nous pouvons faire aussi agir en réduisant les risques. L’exemple que je pourrais donner en la matière est l’expérimentation actuellement menée en région Normandie avec le Health data hub qui nous permet de croiser des données environnementales et des données de santé avec pour objectif de mieux faire le lien entre l’apparition des pollens et les allergies. Ce dispositif permet de prévenir les gens en amont et les inciter à prendre leurs médicaments au bon moment.

    Plus largement, je pense qu’on ne peut pas proclamer, dans un manifeste, le droit à la santé pour tous, sans s’attaquer frontalement à cette cause, qui impacte et impactera de plus en plus la santé de nos concitoyens. Je n’oublie pas non plus que nous sommes avec l’ensemble de nos entités, des entreprises mutualistes : nous savons mobiliser, faire coopérer des institutions, des entreprises et des habitants autour d’un même sujet.

    Dans cette dimension partenariale, vous incluez notre action en relais des pouvoirs publics ?

    Bien sûr ! L’Etat prend évidemment sa part sur ces thématiques. On peut penser au Plan national santé environnement qui montre qu’effectivement ce sujet commence à être pris en considération, mais je voudrais rappeler, selon la formule consacrée, que « l’Etat n’a pas le monopole de l’intérêt général » ! Autant il est tout à fait intéressant que des acteurs économiques non lucratifs, dans une optique de coopération, s’emparent de ces sujets d’intérêt général aux côtés de l’Etat, autant je suis persuadée que nous pouvons faire beaucoup plus que l’Etat. Reste bien sûr le besoin d’un cadre règlementaire et légal qui nous permette de travailler efficacement, et sur ce plan, c’est évidemment à l’Etat d’agir.


    Le plan stratégique VYV 2025 posait l’ambition d’une exemplarité en termes d’empreinte environnementale. On a le sentiment, alors que la préparation du prochain plan va débuter, que le groupe a envie d’aller plus loin, d’élargir son champ d’action et de pousser ces sujets plus encore qu’il ne l’a fait jusqu’à présent ?

    C’est parfaitement exact ! D’abord parce que l’évolution de certains éléments règlementaires fait que ces questions deviennent centrales. C’est le cas des différentes directives européennes, de la CSRD qui pousse les entreprises à s’interroger sur leurs politiques et à se mettre en cohérence avec l’Accord de Paris… C’est une logique à l’œuvre qui va continuer de produire des effets transverses. Et puis il y a un deuxième volet que j’appellerais « notre volonté politique » : nous avons un président qui en a appelé à ce que le groupe devienne un des leaders en santé environnement. Cette volonté nous engage collectivement.

    Par ailleurs, les effets du dérèglement climatique sont de plus en plus visibles. Le réchauffement s’accélère, et avec lui la cohorte d’évènements climatiques : canicules, sécheresses, inondations… Sans compter ce qui se voit moins et qui a au moins autant d’importance : la raréfaction de l’eau, la disparition massive d’espèces animales, et bien sûr la pollution de l’air. On considère aujourd’hui que 30 % des nouvelles maladies infectieuses sont liées à la dégradation des écosystèmes (1) et près d’un quart des décès sont, selon l’OMS imputés à des problématiques environnementales. Santé publique France avait de son côté avancé le fait que le premier facteur pesant sur notre santé, était l’environnement, entendu au sens large du terme.

    Reste que certains sujets sont difficiles à traiter et que l’action que nous pouvons avoir sur eux parait plus distante. C’est typiquement le cas de la biodiversité : comment expliquer qu’un groupe tel que le nôtre peut avoir une influence sur ce sujet ? Et pourtant, nous avons bel et bien une influence ! Je citais le travail de suivi des pollens, c’est un exemple mais d’autres initiatives sont à l’œuvre comme, par exemple, le Fonds Forêts. Des terrains qui paraissent pourtant très éloignés de la question des écosystèmes s’avèrent tout aussi fondamentaux. C’est notamment le cas de nos politiques d’investissements. En choisissant de financer les organisations les plus exemplaires et en retirant nos investissements à celles qui ne le sont pas, nous contribuons à faire bouger les lignes. On commence à calculer l’empreinte biodiversité pour que cela devienne aussi un outil de pilotage. Je crois que nous devons accepter le fait que la biodiversité est un sujet complexe mais que nous pouvons aussi y apporter des réponses concrètes sur la base de coopérations et d’alliances. Et cette méthode, nous la connaissons bien, c’est celle qui est à l’œuvre au quotidien dans le mutualisme.

    Enfin, il faut surtout que nous comprenions que sur ces sujets, tout est lié. Il existe par exemple un lien avéré entre hausse des températures et taux de suicides, on parle désormais d’éco anxiété, et donc de santé mentale… Rien ne doit être négligé et tous ces éléments interagissent.

    Alors, effectivement, la manière dont notre groupe est constitué, la complémentarité des métiers, notre présence forte sur le terrain et au plus près des réalités… tout cela fait que nous avons un rôle majeur à jouer en la matière.


    Même si la prise de conscience d’une urgence est partagée par tous, nous n’en sommes encore, le plus souvent, qu’au stade des expérimentations. C’est un passage obligé ?

    Regardons le chemin parcouru ! Il y a encore quelques années, les craintes que nous identifions clairement aujourd’hui n’étaient considérées comme une urgence que par quelques spécialistes. Ce lien entre santé et environnement n’était pas identifié comme une priorité.

    Alors bien sûr, nous n’en sommes pas encore à concevoir des dispositifs capables de répondre à toutes les situations. Nous sommes effectivement dans cette phase où nous expérimentons beaucoup. C’est le cas avec le Health Data Hub et son travail sur les pollens, mais nous lançons aussi des projets pionniers comme le Label logement santé. Aujourd’hui ce label c’est du concret, avec plus de 1300 logements labellisés d’ici 2026. Nous travaillons aussi le sujet de l’alimentation avec notre programme Exploration(s), lui aussi basé sur des coopérations fortes avec les acteurs de terrain. En interne, nous avons développé une formation sur ce lien santé-climat-biodiversité, une formation également ouverte à nos partenaires.

    Vous avez développé une politique très active de partenariats. C’était une nécessité ?

    Nous n’avons pas le choix ! Nous n’avons pas la ressource, les compétences, l’expertise… et nous avons, sur ces sujets là, besoin de tout le monde. Je n’aime pas beaucoup le mot « systémique », mais en l’occurrence, nous sommes face à une telle complexité des enjeux, à une telle interdépendance des problématiques, qu’il est impossible de n’en traiter qu’une seule sans traiter les autres, faute de quoi nous ne répondrons qu’à une toute petite partie de la question. Nous sommes vraiment en train de changer de registre dans l’appréhension des enjeux. C’est le cas lorsque l’on parle de santé globale. On évoque des interactions, des relations de cause à effet, des effets induits… en y ajoutant une dimension économique. Donc effectivement, on ne peut pas faire cela tous seuls. Il y faut une pluralité d’acteurs.

    Ce dossier est finalement dans la continuité de votre action et de votre engagement personnel ?


    La fibre écologique guide mon parcours depuis de nombreuses années, de l’Agence du Don en Nature à mon mandat au Conseil Economique Social et Environnemental, jusqu’à mes responsabilités au sein du Groupe VYV, je plaide pour une cohérence économique, sociale et environnementale. Fin du monde et fin de mois sont imbriquées, on ne peut pas traiter l’un sans l’autre et je suis fière que notre groupe affiche ses ambitions à devenir leader en santé environnement. C’est un des éléments qui m’a motivé pour rejoindre le groupe. Ce qui me pousse, au quotidien et au-delà des beaux discours, c’est de contribuer à l’action. Je suis convaincue que pour y parvenir, il faut mobiliser une pluralité d’acteurs et organiser des alliances de projet. Avec leur position de tiers de confiance ancrés dans le territoire, les acteurs mutualistes ont un rôle majeur à jouer dans ces nouvelles formes de coopération. Le défi est immense, mais nous serions coupables de ne pas le tenter.



    * Enquête Viavoice – Groupe VYV, décembre 2022

    Retraite TNS : le guide pour les indépendants

    2 minute(s) de lecture
    Mis à jour le 20 novembre 2024


    Vous êtes travailleur non salarié (TNS) et vous vous interrogez sur votre future retraite ? Harmonie Mutuelle, votre partenaire en protection sociale, vous guide pour optimiser votre retraite TNS et assurer une transition sereine vers cette nouvelle phase de vie.

    Qu’est-ce que c’est le régime TNS ?

    Le régime TNS (Travailleurs Non Salariés) désigne les professionnels indépendants tels que les artisans, commerçants, professions libérales et auto-entrepreneurs. Contrairement aux salariés, les TNS ne bénéficient pas d'un contrat de travail et gèrent eux-mêmes leur protection sociale. Le statut TNS implique des obligations spécifiques en termes de cotisations sociales et de retraite, mais offre également une plus grande flexibilité dans la gestion de leur activité professionnelle.

    La principale différence entre les TNS et les salariés réside dans leur régime de protection sociale. Les TNS cotisent à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) pour leur retraite de base, tandis que les salariés cotisent au régime général de la Sécurité Sociale. De plus, les TNS doivent gérer leurs cotisations pour la retraite complémentaire via des caisses spécifiques, contrairement aux salariés dont les cotisations sont généralement gérées par leur entreprise.

    Quels sont les différents régimes de retraite des TNS ?

    • Le régime de base : la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI)

      La retraite de base d’un travailleur non salarié est gérée par la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI). Ce régime de retraite obligatoire assure la couverture vieillesse des indépendants. Le calcul de la pension de retraite de base se fait en fonction des revenus annuels déclarés et du nombre de trimestres cotisés. Le montant de la pension est déterminé par la formule suivante : revenu annuel moyen des meilleures années x taux de liquidation x durée d'assurance dans le régime / par la durée de référence.



      La retraite complémentaire : les caisses spécifiques pour les indépendants

      En plus de la retraite de base, le travailleur non salarié cotise à des régimes spécifiques selon son activité professionnelle. Les cotisations versées permettent d'acquérir des points de retraite, dont la valeur varie selon la caisse de retraite complémentaire.

      • Artisans, commerçants, industriels, micro-entrepreneurs, dirigeants de sociétés : ils sont affiliés à la SSI pour leur régime de base et complémentaire.
      • Professions libérales : la retraite de base est assurée par la CNAVPL (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse des Professions Libérales). Pour la retraite complémentaire, cela dépend de la profession, avec différentes caisses spécialisées comme la CARMF (Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France) pour les médecins ou la CARCDSF (Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens Dentistes et des Sages-Femmes) pour les dentistes, et la CIPAV (Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d'Assurance Vieillesse) pour plus de 400 autres professions.
      • Agriculteurs et collaborateurs agricoles : ils dépendent de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) pour la gestion de leur retraite de base et complémentaire.

      Ces régimes complémentaires permettent d'augmenter le montant total des pensions de retraite des travailleurs indépendants, en leur assurant une protection financière plus complète à l'âge de la retraite.

    Comment est calculée la retraite des TNS ?

    • Calcul pour la retraite de base

      Le calcul de la retraite de base des travailleurs non salariés (TNS) repose sur plusieurs éléments clés. Tout d’abord, le revenu annuel moyen est déterminé en prenant en compte les 25 meilleures années de revenus déclarés. Ensuite, ce revenu est multiplié par le taux de liquidation, qui varie selon le nombre de trimestres cotisés. Enfin, la durée d’assurance est divisée par la durée de référence, soit 172 trimestres pour une carrière complète. Ce calcul permet de déterminer le montant de la pension de retraite de base des indépendants.



      Calcul de la retraite complémentaire

      La retraite complémentaire des TNS est basée sur un système de points. Chaque cotisation versée permet d’acquérir des points retraite, dont la valeur est définie par la caisse de retraite complémentaire. À la retraite, le nombre total de points acquis est multiplié par la valeur du point au moment de la liquidation des droits. Ce calcul détermine le montant de la pension complémentaire, venant ainsi compléter la retraite de base.

    Quels dispositifs pour compléter sa retraite TNS ?

    • Assurance vie, PER, épargne salariale : quels avantages ?

      Pour sécuriser son avenir financier après son départ à la retraite, un travailleur indépendant peut recourir à des dispositifs d’épargne tels que l’assurance vie, le Plan d’Épargne Retraite (PER) ou encore l’épargne salariale, s'il a des collaborateurs.

      • L'assurance vie offre une solution flexible pour constituer un capital tout en bénéficiant d'avantages fiscaux.
      • Le PER permet de déduire les cotisations de son revenu imposable, optimisant ainsi l'épargne tout au long de la carrière professionnelle.
      • L'épargne salariale permet au dirigeant et à ses salariés de préparer leur retraite tout en offrant des avantages fiscaux à l'entreprise.


      Comment les contrats Madelin boostent-ils votre épargne retraite ?

      Les contrats Madelin sont spécifiquement conçus pour les travailleurs non salariés. Ils permettent de se constituer une retraite supplémentaire en déduisant les cotisations du revenu imposable, dans certaines limites. En plus de l'avantage fiscal immédiat, ces contrats offrent une gestion souple de l'épargne, adaptée aux fluctuations de revenus des TNS.



      Le cumul emploi-retraite : une solution pour rester actif et sécurisé

      Le cumul emploi-retraite permet aux TNS de continuer une activité professionnelle tout en percevant leur pension de retraite. Cette possibilité est soumise à certaines conditions, telles que le respect des plafonds de revenus. Elle permet de maintenir un revenu complémentaire, tout en restant actif et en contribuant à sa protection sociale.

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    Comment fonctionne le système de retraite pour les auto-entrepreneurs ?

    Naviguer dans le système de retraite en tant qu'auto-entrepreneur peut sembler complexe, mais il est important de bien l’appréhender pour vous assurer une pension de retraite optimale. Chez Harmonie Mutuelle, nous vous accompagnons pour comprendre et optimiser vos droits à la retraite.

    Les cotisations sociales, incluant celles pour la retraite, sont calculées selon votre chiffre d'affaires. Que vous soyez dans la prestation de services ou dans la vente de marchandises, ces cotisations sont prélevées mensuellement ou trimestriellement par l'Urssaf (Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales). C'est ce prélèvement qui vous permet de valider des trimestres de retraite et de constituer une pension de retraite de base. En complément, vous cotisez également pour la retraite complémentaire, indispensable pour assurer un revenu suffisant à l'âge de la retraite.

    Vous devez donc assurer une gestion rigoureuse de vos déclarations de chiffre d'affaires pour optimiser vos droits à la retraite et garantir une transition en douceur vers votre future pension de retraite.

    Retraite auto-entrepreneur : un système complémentaire

    • Le régime de retraite de base

      La retraite de base pour les auto-entrepreneurs est financée par les cotisations sociales, prélevées directement sur le chiffre d'affaires déclaré à l'Urssaf. Ces cotisations sont essentielles pour valider des trimestres de retraite. Le nombre de trimestres validés dépend du montant annuel de chiffre d'affaires. Plus votre chiffre d'affaires est élevé, plus vous validez de trimestres, ce qui vous rapproche d'une retraite à taux plein.


      La caisse de retraite complémentaire

      La retraite complémentaire, obligatoire pour tous les auto-entrepreneurs, fonctionne sur un système de points. Chaque euro cotisé génère des points de retraite, accumulés tout au long de votre carrière. Ces points sont ensuite convertis en pension complémentaire, venant s'ajouter à la retraite de base. Les organismes gestionnaires, tels que l'AGIRC-ARRCO pour les professions libérales, jouent un rôle crucial dans la gestion et le calcul de cette retraite complémentaire. Une bonne gestion de vos cotisations sociales et une connaissance précise de votre nombre de points peuvent significativement améliorer votre revenu à la retraite.

    Réforme des retraites : quel impact sur les auto-entrepreneurs ?

    • Qu’est-ce qui change ?

      La réforme des retraites 2023 a introduit des changements significatifs pour les auto-entrepreneurs. Ainsi, le report progressif de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans d'ici 2030 est une mesure clé cette réforme. Cela signifie que les auto-entrepreneurs devront travailler plus longtemps pour atteindre l'âge de la retraite. La réforme prévoit également une augmentation de la retraite minimum à 85 % du SMIC, visant à améliorer la pension de ceux ayant des revenus modestes.


      Quelles conséquences pour la retraite des auto-entrepreneurs ?

      Pour valider un trimestre de retraite, les auto-entrepreneurs doivent générer un chiffre d'affaires minimum annuel. La réforme n'augmente pas le nombre de trimestres requis, qui reste fixé à 172 (43 ans de cotisations) pour une retraite à taux plein dès 2027. Cependant, les auto-entrepreneurs doivent rester attentifs aux montants des cotisations sociales prélevées sur leur chiffre d'affaires annuel, car elles influencent directement leur pension de retraite. En outre, les dispositifs de retraite anticipée pour les carrières longues sont renforcés, permettant à ceux ayant commencé à travailler jeunes de partir plus tôt en retraite.

    Comment bien préparer sa retraite en tant qu’auto-entrepreneur ?

    • Anticiper et planifier votre retraite en tant qu'auto-entrepreneur est essentiel pour garantir un avenir serein. Comprendre comment vos cotisations sociales, prélevées sur votre chiffre d'affaires, contribuent à vos droits à la retraite est une première étape cruciale. En complément de ces cotisations, il est judicieux de considérer des solutions comme le Plan d'Épargne Retraite (PER) ou l'assurance vie. Ces produits d'épargne vous permettent d'accumuler un revenu supplémentaire pour vos années de retraite.

      Il est recommandé de commencer à épargner tôt et régulièrement, car cela vous permet de bénéficier de l'effet de capitalisation. De même, assurez-vous de déclarer correctement votre chiffre d'affaires pour valider un maximum de trimestres, et ainsi atteindre une retraite à taux plein.

      Chez Harmonie Mutuelle, nous sommes là pour vous guider dans toutes les étapes de la préparation de votre retraite. Nous vous aidons à comprendre les meilleures stratégies pour maximiser vos droits et vous assurons une retraite confortable et bien préparée. Une bonne planification dès maintenant vous permettra de profiter pleinement de votre retraite, sans soucis financiers.

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