L’imprévoyance : un enjeu économique et social pour l’ESS

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Rendez-vous incontournable des acteurs de la sphère associative et de l’économie sociale et solidaire (ESS), le Forum National des Associations & Fondations se tiendra le 13 octobre prochain au Palais des Congrès de Paris. Parmi les temps forts, une conférence animée par notre Observatoire de l'imprévoyance et la mutuelle Chorum.


Le Forum National des Associations & Fondations se tiendra le 13 octobre 2021 au Palais des Congrès de Paris.


Cet événement ouvert à tous, verra se succéder un parterre d’experts qui débattront autour des grands enjeux du secteur associatif. Au programme : des conférences interactives, des sessions d’échanges et bien d’autres animations…

Logiquement, Chorum, pilier ESS du Groupe VYV, sera présent.

En effet, Chorum animera aux côtés de l’Observatoire de l’imprévoyance, la conférence : « L’imprévoyance : un enjeu économique et social pour l’ESS ». Afin de mettre en avant cette problématique, des experts démontreront via leurs différents travaux, à quel point le manque de prévoyance peut avoir des conséquences désastreuses sur une vie.

Chorum organisera par ailleurs l’atelier : « Travailler dans l’ESS : l’innovation managériale au service de l’utilité sociale » et la conférence : « Travail : méthodes pour préparer le monde d’après ».

Le Groupe VYV encourage l’activité physique et sportive en milieu professionnel

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Le 23 septembre dernier, le Groupe VYV partenaire du ministère des sports dans la mise en œuvre de la stratégie nationale sport-santé 2019-2024, a été à l’initiative des événements : « Bouger collectif c’est capital » à Toulouse et « l’entreprise en mouvement » à Cheverny. L’objectif de ces deux manifestations était de promouvoir l’activité physique et sportive (APS) en milieu professionnel.

A Toulouse : « Bouger collectif, c’est capital »

C’est au sein du stadium de Toulouse que notre groupe et le MEDEF 31 ont sifflé le coup d’envoi, le 23 septembre dernier, de l’événement « Bouger collectif, c’est capital ! ». Cette journée placée sous le parrainage du ministère chargé des Sports avait pour ambition de positionner auprès des employeurs, l’activité physique et sportive (APS) en milieu professionnel comme un enjeu majeur de prévention et de qualité de vie au travail.

Rassemblant une centaine de personnes, cet événement a permis, à travers une plénière et deux conférences, de sensibiliser les dirigeants des secteurs privé et public sur les bienfaits de la pratique régulière des APS en milieu professionnel pour leurs collaborateurs et agents.

Selon l’étude « Sport et entreprise » (ministère des Sports, MEDEF, USC, CNOSF) de 2017, 87% des dirigeants déclarent avoir déjà entendu parler des effets positifs de la pratique sportive des salariés sur la compétitivité de l’entreprise mais seules 18% des entreprises déclarent mettre en place des APS. Dans 70% des cas, les dirigeants ne savent pas vers qui se tourner pour formaliser leur offre d’APS.

Les bienfaits de l’activité physique sont pourtant autant bénéfiques pour les collaborateurs et agents :

  • réduction des douleurs et des troubles musculosquelettiques,
  • réduction des arrêts maladie et des accidents du travail,
  • baisse des dépenses individuelles de santé…)


...que pour les entreprises :

  • baisse de l’absentéisme pour maladie,
  • réduction du turn-over,
  • meilleure attractivité de l’entreprise…

Engagé aux côtés du ministère chargé des sports

L’événement « Bouger collectif, c’est capital ! » a par ailleurs permis la signature d’une lettre d’engagement entre le ministère chargé des Sports et le Groupe VYV.

Roxana Maracineanu, ministre déléguée chargée des Sports, et Stéphane Junique, président du Groupe VYV, ont signé le 23 septembre une lettre d’engagement de trois ans visant à préciser l’axe activité physique et sportive en milieu professionnel de la convention de partenariat sport santé 2019-2024 signée en novembre 2019.

Un partenariat entre le Groupe VYV et le MEDEF 31 a également été signé afin de mettre en œuvre opérationnellement cette lettre d’engagement.

Des outils variés mis à disposition des employeurs

Les employeurs présents à Toulouse ont pu bénéficier de la présentation, par la ministre chargée des Sports, d’outils mis à leur disposition comme la norme AFNOR SPEC construite avec les expertises des acteurs du sport et du monde du travail, des guides de bonnes pratiques pour rassurer et accompagner les employeurs, ainsi qu’une plateforme numérique travaillée par l’Agence nationale du Sport, partenaire du ministère.

Les entités de notre groupe ont pu également présenter nos offres pour les accompagner notamment :

  • Mon Stade, un centre d’expertise en santé, sport et performance,
  • Vivoptim, un programme d’e-santé personnalisé avec des professionnels de santé pour conseiller, guider et motiver au quotidien,
  • United Heroes, un programme de bien-être et de sport avec des challenges individuels et collectifs proposée par le Groupe VYV à ses collaborateurs,
  • L’offre « Sport en entreprise » d’Harmonie Mutuelle en partenariat avec la Fédération Française du Sport en Entreprise pour du sport bien-être au travail,
  • Le Bracelet Rouge, lauréat du trophée de l’assuré « service » 2021 décerné par les Trophées de l’Assurance, qui en en cas d’accident, permet aux secours d’accéder aux informations vitales grâce au QR code,
  • Le programme « Objectif Satisf’Action » de la MNT pour encourager les agents à augmenter leur activité physique et lutter contre la sédentarité.

En Loir-et-Cher : « L’Entreprise en mouvement » 

Le 23 septembre à Cheverny, Harmonie Mutuelle était partenaire de l’événement « L’Entreprise en Mouvement » organisé par le MEDEF 41, en collaboration avec le Comité Départemental Olympique et Sportif 41. En présence de Stéphane DIAGANA, ambassadeur D’Harmonie Mutuelle et de Dominique CARLAC’H vice-présidente MEDEF & présidente comité sport MEDEF, cette rencontre visait à sensibiliser les chefs d’entreprise du territoire et à développer le sport en entreprise.

« Le mutualisme, une idée et des principes qui ont de l’avenir ! »

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Un nouveau plaidoyer est publié par notre groupe, intitulé « Le mutualisme, une idée et des principes qui ont de l’avenir !», et sous-titré « Pour un nouveau pacte entre l’Assurance maladie obligatoire et les mutuelles ». Ce texte vise à acculturer les décideurs publics, et les acteurs du système de protection sociale à nos propositions.

Un plaidoyer peut en cacher un autre… Après « Pour améliorer notre santé, ne passons pas à côté de l’essentiel ! », le Groupe VYV publie un nouveau plaidoyer, intitulé, « Le mutualisme, une idée et des principes qui ont de l’avenir ! » avec pour sous-titre « Pour un nouveau pacte entre l’Assurance maladie obligatoire et les mutuelles ». Ces deux plaidoyers sont ainsi étroitement liés.

Alors qu’un nouveau pacte entre l’Assurance maladie obligatoire et les mutuelles fait l’objet de propositions du Groupe VYV, ce plaidoyer met en exergue les valeurs et les pratiques du mutualisme qui demeurent pleinement pertinentes pour répondre à ce questionnement de l’articulation entre les régimes obligatoire et complémentaire.

Ce document de douze pages explique ainsi les principes du mutualisme, par exemple à un député, une sénatrice, la direction d’une agence régionale de santé ou encore une association de patients, à partir de questions simples :

  • quels principes sont complémentaires avec l’ADN de l’Assurance maladie ?
  • en quoi sommes-nous différents des assureurs ?
  • quels principes sont particulièrement adaptés aux défis de sortie de crise ?

"Le besoin de mutualité est fort pour mettre en mouvement les envies d’agir, individuelles et collectives, pour la santé de notre société et l’émancipation des citoyens (...) le mutualisme est un puissant ferment de transformation sociale." 

Stéphane Junique,
président du Groupe VYV

  • Solution Handicap au travail

  • Pourquoi couvrir les pertes d’exploitation ?

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    Dégât des eaux, incendie, vol… En tant qu’entrepreneur, vous avez sans doute pensé à vous couvrir si l’un de ces événements arrivait à votre entreprise. Ainsi, vous savez que vous n’aurez pas à assumer les coûts de réparation ou de remplacement de votre matériel par exemple. Un vrai soulagement pour vous et votre trésorerie !

    Mais que se passerait-il si ce sinistre vous empêchait d’exercer votre activité pendant quelques temps ? Comment feriez-vous pour payer vos factures ?
    C’est là qu’entrent en jeu la garantie pertes d’exploitation, primordiales, mais auxquelles on ne pense pas toujours. Harmonie Mutuelle vous aide à y voir plus clair.

    Pertes d’exploitation, qu’est-ce que c’est ?

    On pense tout d’abord à la perte de chiffre d’affaires, vite arrivée à la suite d’un sinistre. En effet, les exemples sont nombreux :

    puce jaune Vous êtes gérant d’une boutique de prêt à porter, et vous connaissez un dégât des eaux : vous serez contraint de fermer votre boutique le temps des travaux.

    puce jaune Vous êtes graphiste et un court-circuit a endommagé votre ordinateur : vous ne pourrez plus honorer les prestations le temps que votre ordinateur soit remplacé.

    puce jaune Vous êtes boulanger et un incendie se déclare dans votre laboratoire : vous ne serez plus en mesure de proposer des produits à la vente pendant un certain temps.

    Conséquence à plus long terme, mais qui peut malheureusement arriver : un sinistre peut entraîner une baisse de la valeur de votre fonds de commerce. C’est par exemple le cas si les dégâts sont tels qu’ils vous contraignent à déménager et donc à perdre une partie, voire la totalité de votre clientèle ou patientèle.

    A la suite de quels sinistres les pertes d’exploitation peuvent-elle être compensées ?

    • Ils sont nombreux, d’où l’importance de se protéger :

      • dégât des eaux
      • tempête, grêle ou dégâts occasionnés par le poids de la neige sur le toit
      • catastrophe naturelle
      • incendie ou explosion
      • dommage électrique et chute de la foudre
      • attentats et actes de terrorisme.
    • A noter : seuls les arrêts d’activité dus à des sinistres matériels sur vos locaux entrent dans le cadre de cette garantie. L’arrêt d’activité lié à une crise sanitaire n’est pas pris en charge.

    Comment se passe l’indemnisation ?

    • Vous pouvez fixer la période d’indemnisation (généralement de 1 à 3 ans) dans votre contrat en anticipant le temps qu’il vous faudra pour rétablir la situation de votre entreprise.

      Pour cela, plusieurs considérations sont à prendre en compte :

      • remplacement du matériel
      • arrêt total de l’activité ou reprise partielle
      • saisonnalité de votre secteur d’activité
      • possibilité de sous-traiter certaines tâches pendant la période de remise sur pieds de l’entreprise
      • délai de production de vos produits en cas de destruction

    Quels sont les montants garantis ?

    • Les montants de dédommagement sont établis sur la base de votre marge brute d’exploitation (chiffre d’affaires moins les charges).

      Celle-ci peut rapidement évoluer d’une année à l’autre. C’est pourquoi il est très important de faire des points réguliers avec votre conseiller afin d’être sûr d’être indemnisé à la hauteur de vos besoins en cas de pépin !

    Vous souhaitez des conseils ou plus d'informations ?

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      Quelles que soit les mesures de sécurité informatique pratiquées en entreprise, l’actualité nous montre qu’aucune structure n’est à l’abri des malveillances ou des escroqueries sur le web. La taille de la structure n’est pas non plus un gage de sécurité puisque tous les secteurs d’activité et tous les types d’entreprises sont aujourd’hui touchés.

    Deuxième avis : les utilisateurs le recommandent !

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    Deuxième avis : le nouveau service intégré dans les différentes complémentaires santé d'Harmonie Mutuelle. Ce service, inclus pour tous nos adhérent, est accessible directement via leur espace Harmonie & Moi. 

    Un diagnostic médical important amène souvent à prendre une décision complexe concernant une intervention chirurgicale ou un traitement médical. En demandant un deuxième avis, un médecin spécialiste affirmera le premier diagnostic, ou vous exposera des solutions alternatives de soins.

    Découvrez les témoignages de Coralie, Philippe et Floriane qui ont tout les trois sollicité le service Deuxième avis.

    Pour la surdité de sa fille, Coralie a fait appel à deuxième avis.

    Après 6 ans de prise en charge par la même équipe médicale, les progrès de sa fille s'essoufflent.
    Coralie souhaite alors découvrir de nouveaux protocoles de soins pour sa fille.


    Durée de visionnage : 1 minutes et 20 secondes

    Pour soigner sa hernie discale, Philippe a fait appel à deuxième avis.

    Le chirurgien de Philippe lui propose une opération chirurgicale pour soigner sa hernie. Une décision lourde de conséquences…
    Alors Philippe souhaite être sûr :
    il veut un deuxième avis médical.


    Durée de visionnage : 1 minutes et 50 secondes

    Pour confirmer son endométriose, Floriane a fait appel à Deuxième avis.

    Après 15 années d’errance médicale, Floriane jongle entre les examens, les consultations et les diagnostics médicaux concernant sa possible endométriose. Dépassée par tous ces résultats, elle demande à Deuxième avis un nouveau diagnostic médical.


    Durée de visionnage : 3 minutes

    Pour accéder au service Deuxième avis,
    rendez-vous sur votre espace Harmonie & Moi !

    Passeport prévention, lutte contre la désinsertion, nouveau rôle des médecins du travail… : Jérôme Decrion, Directeur Prévention chez Harmonie Mutuelle, commente pour vous les 6 éléments à retenir absolument sur la loi Santé au travail. 

    ven 01/07/2022 - 08:17 clemence.jehanno Jérôme Decrion, Directeur Prévention
    Entreprises
    4

    La loi Santé au travail du 2 août 2021 qui a commencé à entrer en vigueur le 1er janvier dernier, a pour objectifs majeurs de renforcer la prévention des risques au sein des entreprises et de décloisonner santé publique et santé au travail. Cette dernière est devenue une préoccupation majeure, surtout après la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a révélé certains risques liés au télétravail contraint (stress, intensification de la charge mentale, TMS…). Pour Jérôme Decrion, « plus que jamais, la prévention doit être vue non pas comme une contrainte mais comme une opportunité de protéger ses salariés et comme un investissement à moyen et long termes. Chez Harmonie Mutuelle, nous accompagnons les entreprises dans ce cercle vertueux. » 

    1. Valorisation du Document Unique d’Évaluation des Risques professionnels (DUER)

    • « Obligatoire dans toutes les entreprises depuis 2001, ce document recense l’ensemble des risques professionnels, ainsi que des actions de prévention et de protection. La loi Santé au travail fait de ce DUER un outil central de la prévention : dans les entreprises de 50 salariés et plus, l’évaluation des risques devra désormais déboucher sur un programme annuel de prévention et d’amélioration des conditions de travail, qui devra être présenté au CSE* et consigné dans le DUER. Chez Harmonie Mutuelle, nous aidons les entreprises à définir leur programme d’actions de prévention selon leurs enjeux et besoins. À noter : la loi impose désormais aux employeurs de conserver le DUER et ses différentes versions pendant au moins 40 ans. Elle prévoit également une dématérialisation du DUER qui devra être déposé sur un portail numérique, géré par les organisations patronales, et ce, à partir du 1er juillet 2023 pour les entreprises de 150 salariés ou plus (à compter du 1er juillet 2024 pour les autres). » 

    2. Création d’un passeport prévention

    • « Autre nouveauté : la loi prévoit la mise en place, au plus tard le 1er octobre 2022, d’un passeport de prévention individuel recensant toutes les attestations, certificats et diplômes obtenus par chaque salarié dans le cadre de formations relatives à la santé et à la sécurité au travail. Ce passeport sera renseigné par les employeurs qui pourront ainsi facilement savoir si leurs collaborateurs sont à jour. La loi crée ici les conditions en faveur de la prévention. Harmonie Mutuelle, via son organisme de formation, pourra également contribuer à alimenter ce passeport. »

    3. Extension des missions des Services de Prévention et de Santé au Travail

    • « Au 31 mars 2022, les Services de Santé au Travail (SST) seront rebaptisés : ils deviendront les Services de Prévention et de Santé au Travail (SPST). Au-delà de cette nouvelle dénomination, leurs missions seront étendues et améliorées : participation à l’évaluation et à la prévention des risques, actions de promotion de la santé sur le lieu de travail, participation aux campagnes de vaccination et de dépistage, mais aussi analyse des situations de handicap, sensibilisation à la pratique d’une activité physique, etc. Chez Harmonie Mutuelle, nous sommes justement en train d’élaborer, en partenariat avec la Fédération Française du Sport en Entreprise (FFSE), des programmes d’activité physique que nous pourrons proposer à nos clients. »

    4. Nouvelle définition du harcèlement sexuel au travail

    • « La loi modifie aussi la définition du harcèlement sexuel au travail afin de l’harmoniser avec celle du Code pénal. Pour rappel, selon le Code du travail, quels que soient la taille de l’entreprise et son secteur d’activité, l’employeur est soumis à une obligation de prévention et d’action en matière de lutte contre le harcèlement sexuel. »

    5. Accompagnement des personnes vulnérables et lutte contre la désinsertion

    • « Dans ces domaines, la loi prévoit de nouveaux dispositifs. Par exemple, les SPST (Services de Prévention et de Santé au Travail) comprendront une cellule dédiée à la désinsertion professionnelle afin d’accompagner les personnes qui éprouvent des difficultés à reprendre leur activité après un long arrêt de travail. Un rendez-vous de liaison pourra ainsi être organisé avant leur reprise. Par ailleurs, le recours à la télémédecine sera renforcé. Et une visite de mi-carrière, à 45 ans, devient obligatoire pour s’assurer que les conditions de travail de chaque salarié soient toujours en adéquation avec son état de santé. »

      « Pour accompagner les dirigeants sur ces sujets nous proposons d’agir à la fois en analysant les causes des arrêts et en les accompagnants dans la construction d’un plan d’action adapté à leur situation particulière. Mais également en accompagnant les collaborateurs et les managers de proximité dans la mise en œuvre des meilleures conditions de ré-accueil des collaborateurs absents. »  

    6. Réorganisation de la gouvernance et décloisonnement entre santé publique et santé au travail

    • « Un Comité National de Prévention et de Santé au Travail (CNPST) a été créé, fusionnant les Associations Régionales pour l'Amélioration des Conditions de Travail (ARACT) avec l’Agence Nationale (ANACT). Et surtout, les médecins du travail pourront déléguer leurs missions à d’autres professionnels de santé tels que les infirmiers du travail, les ergothérapeutes ou les kinésithérapeutes. Autre élément notable : les médecins du travail pourront prescrire et renouveler un arrêt de travail, ainsi que des soins, des examens ou des produits de santé. La loi leur confère un nouveau rôle de prescripteurs qu’ils n’avaient pas jusqu’alors. Ils pourront également avoir accès au Dossier Médical Partagé (DMP) des salariés et partager ces données avec les médecins traitants. Il y a là un réel rapprochement qui est opéré entre les médecins de ville et les médecins du travail, qui est très important pour la prise en charge globale des patients. »

      * Comité social et économique.
    ven 01/07/2022 - 08:17 clemence.jehanno Jérôme Decrion, Directeur Prévention

    6 pièges à éviter lors du choix d’une Multirisque Professionnelle

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    La Multirisque Professionnelle est essentielle pour garantir la pérennité de votre activité. Mais attention avant de signer votre contrat, car tout doit être clair et bien étudié. Harmonie Mutuelle vous indique les erreurs communes à éviter pour choisir la protection la plus sûre pour votre entreprise… et votre tranquillité d’esprit !

    1. PENSER QU’UN SINISTRE N’ARRIVE QU’AUX AUTRES

    Vous n’avez jamais connu de sinistre en tant qu’entrepreneur ? Une chance ! Surtout lorsque l’on sait que 70% des entreprises malheureusement victimes d’un incendie, par exemple, disparaissent dans les mois suivants. Cela fait réfléchir… Sans parler des dégâts des eaux et des nombreuses autres déconvenues auxquelles une entreprise peut faire face !

    > Protéger ses locaux ainsi que son mobilier, son matériel informatique, ses équipements et ses stocks est une sécurité nécessaire pour chaque entrepreneur, quelle que soit la taille de l’entreprise ou l’activité concernée.

    2. NE PENSER QU’À FAIRE DES ÉCONOMIES !

    • Bien entendu, vous recherchez le meilleur prix. Mais votre objectif premier doit rester la protection des actifs de votre entreprise contre des risques qui pourraient causer des dommages importants et mettre en péril sa pérennité.
      La valeur d’une assurance se mesure davantage à l’étendue des protections qu’elle offre qu’aux économies réalisées sur la cotisation.

      > Vous devez donc vous assurer AVANT TOUT, que votre Multirisque Professionnelle couvre bien tous vos besoins.

    3. NE PAS PENSER À TOUTES LES CONSÉQUENCES D’UN SINISTRE

    • Après un sinistre majeur, si vos employés ou vos clients n’ont plus accès à vos locaux pendant un certain temps ou s’il faut un délai assez long pour remplacer vos biens, vos revenus en seront directement affectés.

      Cela peut également être couvert par votre Multirisque Professionnelle ! Pensez à vérifier que votre contrat garantit les pertes d’exploitation que vous pourriez subir à la suite d’un sinistre.

      > On y pense rarement mais c’est une décision que vous ne regretterez pas si votre entreprise venait à connaître ce type d’événement.

    4. PRÉFÉRER UN MONTANT DE FRANCHISE ÉLEVÉ POUR ÉCONOMISER SUR LA COTISATION

    • Le montant de la franchise dépend en général de la capacité financière de l’entreprise. Mais attention ! Comme vous le savez, une franchise moins élevée est souvent synonyme d’une cotisation mensuelle à régler plus importante.
      Gardez bien à l’esprit que vous ne pouvez pas programmer la date de votre prochain dégât des eaux ou incendie et que cela pourrait survenir à un moment où vous aviez prévu d’autres investissements par exemple.

      > Il vaut mieux payer un peu plus chaque mois que le prix fort le moment venu !

    5. NE PAS FAIRE ESTIMER LA VALEUR DE VOS BIENS

    • Si vos locaux professionnels sont assez anciens, il est préférable de les faire évaluer par un professionnel avant de les assurer. En effet, l’assureur a besoin de connaître le coût de reconstruction du bâtiment pour bénéficier d’un indicateur fiable pour vous dédommager.
      N’hésitez pas à en faire de même avec votre matériel et vos marchandises.

      > En cas de sinistre, les seules données comptables suffisent rarement pour permettre le versement d’une somme suffisante pour les remplacer. Vous serez ainsi ravi d’avoir fait appel à un expert en amont !

    6. NE PAS TOUT DIRE À VOTRE ASSUREUR

    • Vous avez omis de mentionner certains détails à votre assureur ou lui avez volontairement caché des éléments lors de la signature de votre contrat ? Aïe ! Vous risquez fort de ne pas être couvert lors d’un éventuel sinistre et l’assureur pourrait même résilier votre contrat…La transparence est primordiale pour vous assurer que les garanties que vous avez souscrites vous seront d’une vraie aide en cas de besoin.

      > On recommande d’ailleurs, lors de la vie du contrat, de prévenir votre assureur de toute modification qui pourrait requérir la mise à jour vos garanties : augmentation du chiffre d’affaires, nouveau local, nouvelle activité…

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    FAQ vidéo : les réponses à vos questions d'entrepreneur

    Actualisation des catégories objectives de salariés : comment se mettre en conformité ?

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    Vous avez jusqu’au 31 décembre 2024 pour vous mettre en conformité avec la récente actualisation des catégories objectives de salariés. Êtes-vous concerné ? Quelles sont les démarches à mener ? Dans quels délais ? Voici toutes les réponses à vos questions.

    Attendu depuis janvier 2019, le décret sur la mise à jour des catégories objectives de salariés en matière de protection sociale complémentaire a été publié au Journal officiel du 31 juillet 2021 et est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Zoom sur ce qui va changer pour vous et vos salariés.

    Une catégorie objective, c’est quoi exactement ?

    • Lorsqu’un employeur met en place un régime collectif et obligatoire de retraite, de santé ou de prévoyance complémentaire, il doit respecter certaines conditions afin de bénéficier de l’exonération de cotisations sociales associées (régime de faveur).

      Soit le régime mis en place couvre l’ensemble des salariés de l’entreprise, soit l’employeur met en place deux régimes différents pour un même risque. Il doit alors constituer deux « catégories objectives » de salariés, c’est-à-dire deux catégories qui permettent de couvrir tous les salariés que leur activité professionnelle place dans une situation identique au regard des garanties concernées. 


      Une « catégorie objective » se définit en fonction de l’un des 5 critères (associés ou non) suivants, autorisés par la loi :

      1. l’appartenance aux catégories de cadres et non-cadres issues de la convention collective nationale (CCN) du 14 mars 1947 ;
      2. le seuil des tranches de rémunération issues de la CCN du 14 mars 1947 et de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 8 décembre 1961;
      3. les catégories issues des classifications professionnelles des conventions collectives ;
      4. les sous-catégories issues des classifications professionnelles des conventions collectives ;
      5. l’appartenance à des catégories issues d’usages constants, généraux et fixes dans une profession, ou issues de régimes légalement ou règlementairement obligatoires.

      Attention : selon les garanties concernées, seuls certains critères permettent de définir des catégories présumées objectives, c’est-à-dire pour lesquelles l’employeur n’a pas besoin de démontrer le caractère objectif pour le bénéfice du régime de faveur, dans l’hypothèse d’un contrôle Urssaf. À défaut, l’employeur doit justifier de l’inégalité de traitement au regard de la profession.

    Pourquoi ce décret du 30 juillet 2021 ?

    • Les deux premiers critères, souvent utilisés par les employeurs, se réfèrent à la CCN Agirc du 14 mars 1947 et à l’ANI du 8 décembre 1961, abrogés à la suite de la fusion de l’Agirc et de l’Arrco en 2019. Ces textes ont été remplacés par deux ANI signés le 17 novembre 2017 : l’ANI instituant le régime Agirc-Arrco de retraite complémentaire et l’ANI relatif à la prévoyance des cadres. Les catégories objectives de salariés ont donc été revues dans ce décret du 30 juillet 2021 afin de tirer les conséquences de cette fusion. 

      En attendant sa parution au Journal officiel, la Direction de la sécurité sociale (DSS) avait sécurisé les régimes d'entreprises ayant utilisé ces critères, par un courrier du 25 février 2019 adressé au Directeur de l’ACOSS (Agence centrale des organismes de Sécurité sociale) et au Directeur de la Caisse centrale de la Mutualité sociale agricole, en garantissant le maintien des exonérations de cotisations patronales…

    Quels changements concernant les catégories de cadres et de non-cadres ?

    • Dorénavant, l’appartenance aux catégories de cadres et non-cadres peut être définie, soit par référence à l’ANI du 17 novembre 2017, soit par référence à un accord interprofessionnel ou professionnel, ou de convention de branche pour l’assimilation de certains salariés à la catégorie des cadres, à condition que cet accord ou convention ait été agréé par la commission paritaire de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Selon les cas de figure, vous devrez ainsi utiliser les catégories objectives suivantes

      • ensemble du personnel ;
      • salariés relevant de l’article 2.1 de l’ANI du 17 novembre 2017 / salariés ne relevant pas de l’article 2.1 de l’ANI du 17 novembre 2017 (ex art. 4 de la CCN de 1947) ;
      • salariés relevant des articles 2.1 et 2.2 de l’ANI du 17 novembre 2017 / salariés ne relevant pas de l’ANI du 17 novembre 2017 (ex art. 4 et 4 bis de la CCN de 1947).

      Bon à savoir : le décret ne permet pas expressément d’utiliser les catégories “Cadres” / “Non cadres” sans autre précision, mais l’administration sociale devrait maintenir la tolérance applicable pour ces catégories de personnel. Vous avez opté pour les libellés “Cadres” / “Non cadres” sans autre précision et vous bénéficiez de la période transitoire ? Notre conseil : ne modifiez pas vos régimes avant publication de la circulaire DSS qui devrait préciser ce cas de figure.

    Quels changements concernant le seuil des tranches de rémunération ?

    • Le critère objectif de la rémunération a également été modifié. Ce seuil de rémunération doit dorénavant être fixé en fonction du Plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), avec un seuil de rémunération égal à ce plafond ou à 2, 3, 4 ou 8 fois ce plafond. Les salariés dont la rémunération excède 8 fois ce plafond ne peuvent pas constituer une catégorie objective.

      Le décret ne modifie pas les trois autres critères, à savoir les catégories et sous-catégories des classifications professionnelles des conventions collectives, et l’appartenance aux catégories issues d’usages constants, généraux et fixes dans une profession, ou issues de régimes légalement ou règlementairement obligatoires.

    Quel délai pour se mettre en conformité ?

    • Le décret est entré en vigueur le 1er janvier 2022 mais instaure une période transitoire jusqu’au 31 décembre 2024, sous conditions. Les entreprises ont donc trois ans pour se mettre en conformité, c’est-à-dire pour modifier l’accord collectif, l’accord référendaire ou la décision unilatérale instituant des garanties de protection sociale complémentaire qui ont recours à des catégories de personnel définies selon la CCN du 14 mars 1947 et/ou à l’ ANI du 8 décembre 1961. Le contrat d'assurance collectif ou le règlement d'assurance devra également être mis en conformité avant le 1er janvier 2025.

      À noter : tant que les régimes sont conformes à l’ancienne réglementation en vigueur avant le 1er janvier 2022 et que la clause relative aux bénéficiaires de l’accord collectif, l’accord référendaire ratifié ou la décision unilatérale n’est pas révisée, les entreprises conservent le bénéfice de cette période transitoire.
       

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