(Eco)responsables ensemble pour une meilleure santé

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Comment se soigner mieux en dépensant moins ? Prévenir plutôt que guérir ? Adopter des modes de consommation de soins plus responsables ? Nous protéger les uns les autres en solidarité, mais aussi en responsabilité ?...

Découvrez, sur cette page, quelques éléments de compréhension, pour mieux vous immerger au cœur du thème qui fera l’objet de nos travaux dans les territoires, en prévision du rendez-vous de l’engagement.

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  • L’éclairage des experts internes


    Quels sont les enjeux de santé ? (3 min)

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Pas d’innovation technologique sans innovation sociale

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Le secteur de la santé a entamé sa mutation technologique. Avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, c’est une probable révolution qui se profile. Comment faire la part entre fascination et inquiétude ? Docteur en Sociologie à l’Université de Tours, Jean-Philippe Fouquet a accepté de répondre à nos questions. 

Jean-Philippe Fouquet, pourquoi faire ce lien entre innovation technique et innovation sociale ? On ne peut pas penser l’un sans l’autre ?

Dès lors qu’on introduit un nouvel outil, une invention, que ce soit la charrue, le moteur à explosion ou l’électricité, on modifie en parallèle une organisation humaine et les places que chacun occupe. Nos organisations humaines et sociales sont construites sur un ordre social négocié. De fait, les rapports que nous entretenons les uns avec les autres vont être retravaillés du fait de l’introduction d’une innovation. D’une façon perçue comme positive pour les uns, plus négative pour les autres, ce qui amènera évidemment des formes d’adhésion pour les premiers et de résistance pour les seconds… Mais dans tous les cas de figures, l’innovation technique provoquera un questionnement social, une renégociation de l’ordre social en place. 

Les questions que le sociologue se pose vont tourner autour de cela : qu’est-ce qui fait qu’une innovation va provoquer adhésion ou résistance de la part d’un individu ou d’un groupe et dans quelles conditions ? Aujourd’hui, les questionnements qui apparaissent autour de l’intelligence artificielle ou du numérique sont en bien des points comparables à ce que l’humanité a pu connaître avec, par exemple, l’arrivée de l’imprimerie, la robotisation dans certains secteurs d’activité. Même si les impacts se situent à d’autres échelles. Si ces questions intéressent les sociologues, c’est qu’on a souvent tendance à « essentialiser » les innovations technologiques, c’est-à-dire à penser qu’une innovation va s’imposer à tous quoi qu’il advienne, que tout un chacun va adhérer à ce nouvel outil, en transformant radicalement et immédiatement ces pratiques, ces temporalités. L’idée paraît aller de soi… mais elle est fausse ! Il faut savoir (et des spécialistes de l’innovation ont travaillé là-dessus) qu’une part importante de déploiements d’innovations échouent “simplement“ parce que la question des usages, et donc celle de son acceptation dans un écosystème préexistant, n’a pas été prise en compte. 


On peut s’étonner qu’il y ait encore de la place pour la résistance face à des déferlantes telles que le numérique hier ou l’intelligence artificielle aujourd’hui ? 


C’est que ces grandes innovations ne sont pas faites d’un seul bloc ! Elles s’appuient sur une multiplicité d’utilisations ou d’outils spécifiques, par exemple pour ce qui est du digital, de logiciels spécifiques. C’est autour de ces déclinaisons que peuvent apparaître les résistances. Cette relation à l’innovation, qu’elle soit sociale, technologique ou environnementale, s’observe partout. Si l’on regarde ce qui se passe autour des questions liées à la transition écologique. Nos organisations sont construites sur des pratiques stabilisées, négociées, cohérentes avec nos contraintes à gérer. Les vôtres ne sont sans doute pas les mêmes. Prenons l’exemple de l’utilisation de la voiture ou du confort thermique. Si vous habitez dans certains territoires mal ou non desservis par des transports collectifs, vous recourez à la voiture individuelle. Certains foyers n’ont d’autres choix que d’en posséder plusieurs. De même, vous allez chauffer à 18, 19 ou 22-23 selon la performance thermique de votre logement, mais également de ce que vous estimez agréable pour vous y sentir bien. Et à bien des égards, entre la “culture automobile“ longtemps portée politiquement et l’incitation à la maison individuelle, éloignée de plus en plus des lieux d’activités, d’études, de soin, de culture, etc…, ces modes de vie ont été encouragés. Et tout d’un coup, on nous explique que tout ceci ne peut pas continuer, que c’est irresponsable eu égard aux enjeux climatiques, et qu’il va falloir trouver des alternatives. Personnellement, je ne crois pas à l’efficacité de ceux qui pensent qu’il faut contraindre aux changements de comportements. Pas plus que je ne crois que les “gens“ “ sont indifférents aux dérèglements climatiques et environnementaux. Sans doute même, qu’exceptés quelques profils et postures spécifiques, ils s’en inquiètent fortement. Mais intervient un principe de réalité : selon que j’habite en centre-ville ou à la campagne, que mes ressources (familiales, financières, professionnelles…) sont nombreuses ou faibles, les alternatives existent… ou pas ! C’est notamment le cas pour la modification en matière de transports, les aménagements en matière de travail et de prise en charge des enfants, pour ne donner que quelques exemples. Les gens vont alors se trouver écartelés entre une adhésion intellectuelle aux changements que ces réalités invitent à mettre en œuvre et une impossibilité factuelle à s’y conformer.  

Et il en est souvent de même en matière d’innovation technologique. Les concepteurs de ces nouvelles technologies n’intègrent pas spontanément les impacts que l’introduction d’un nouveau dispositif peut avoir sur les pratiques et les organisations. Le plus souvent, ils ne l’intègrent pas car ce n’est pas dans leur logiciel de pensée, dans leur culture qui sont principalement voire exclusivement fondé sur une vision technique de la “chose“ conçue. Dès lors, ils n’ont absolument pas conscience des motivations qui engendrent les résistances et en déduisent que les gens ne veulent pas changer, qu’ils se complaisent dans leurs routines. Et, effet pervers de cette conviction, ils accentuent encore le poids de la technique et se convainquent que cette dernière doit se substituer et contraindre. Et ils renforcent encore les normes ou les attitudes à respecter. Ce qui, évidemment, ne fait qu’alimenter le cercle vicieux. Tout le travail des sciences sociales est d’aider ces concepteurs à considérer et à anticiper les impacts de l’innovation, et à penser la conception en conséquence, au plus près de l’usage. En somme, à travailler la question de l’innovation sociale en parallèle de l’innovation technologique. 


On peut tenter un parallèle avec le domaine de la prévention. Tous les chiffres le disent : les outils mis à disposition des Français sont insuffisamment utilisés. Ils rendent pourtant service, ils sont gratuits, l’information est largement faite… Comment expliquer ce peu d’adhésion ? 


Je pense que ce n’est pas l’information qui fait défaut. Je dirais même qu’il y en a parfois trop. Sa qualité, c’est autre chose… Les citoyens moyens que nous sommes peuvent avoir du mal à faire le tri dans la masse de ce qui leur est adressé. En matière d’information, le domaine de la santé est un peu particulier, et pour tout dire un peu paradoxal. Par exemple, chacun sait que fumer, boire, ou ne pas faire de sport sont des attitudes qui nuisent à notre santé. Si les raisonnements étaient aussi binaires, aucun médecin ne fumerait ! Les entorses sont nombreuses car nous sommes des êtres de contradiction, c’est notre singularité. Nous faisons au mieux, nous nous construisons une opinion en écho à nos existences, nos organisations. Plus généralement, changer des habitudes implique qu’il faille faire des efforts, réformer nos vies, et il y a un réel fossé entre l’idée de l’effort à accomplir (à laquelle on adhère le plus souvent) et l’effort à réaliser.  

J’ajouterai, pour ce qui est du domaine spécifique de la santé, que le levier de la formation est insuffisamment travaillé alors même qu’il est central. Si l’on veut que des habitudes changent, il faut d’abord que les prescripteurs soient eux-mêmes convaincus de l’utilité de ce changement, et qu’ils s’en fassent les ambassadeurs. Pour cela, il faut que dans les formations, ils intègrent les enjeux contemporains, ce qu’ils induisent, recourent à de nouvelles approches d’analyse et de compréhension. Et les sciences humaines et sociales peuvent, doivent être une ressource pour éclairer sous un angle indispensable ces problématiques contemporaines.  

Prenez un sujet majeur comme celui des perturbateurs endocriniens. J’ai accompagné un travail qui montre que de nombreux professionnels de santé s’avouent assez mal informés sur le sujet, et donc parfois en difficulté pour accompagner leur patient. Mais quand bien même ils le seraient, que dire à leurs patients ? Quelles attitudes préconiser ? Les perturbateurs sont dans notre alimentation, notre eau, nos logements, nos emballages… Ils sont en fait à peu près partout. Nous ingurgitons l’équivalent d’une carte bancaire par jour…. Quel est le message à passer ? On mesure bien la difficulté de la tâche, et là encore, existe-t-il d’autres solutions ? Être mieux formé ne résoudra pas tout mais c’est nécessaire quand même.  


Sur l’intelligence artificielle, qui est sans doute le grand enjeu du siècle, on observe ce mélange de fascination et d’inquiétude. Comment l’expliquer ? 


Je crois qu’il faut prendre un peu de recul lorsque l’on parle d’IA. D’abord cette innovation intervient dans un environnement où le digital a déjà beaucoup transformé nos rapports au monde, du plus micro au plus macro. Et tout ceci, dans un contexte de dérèglement climatique qui génère à la fois des inquiétudes pour la planète et notre santé, et par ricochet des injonctions nous appelant à modifier en profondeur nos comportements. Pour les plus anciens d’entre nous, cela signifie qu’ils doivent penser et agir exactement à l’envers de ce qu’ils ont fait pendant 40 ans !  

Mais cela n’explique pas tout. L’innovation que constitue l’intelligence artificielle se caractérise de manière très particulière par au moins trois aspects. Le premier, c’est la controverse. Quand on mène des recherches en lien avec l’IA, on constate qu’aucune innovation dans l’histoire longue n’a suscité à ce point autant de controverse, de polémique, d’ambivalence dans les réactions, les sentiments, mais aussi les certitudes. Le deuxième, ce sont les secteurs concernés. Aucun secteur d’activité ne semble devoir échapper, aujourd’hui ou demain, à l’impact de l’intelligence artificielle. Le troisième aspect a trait aux populations concernées. Jusqu’à présent, les différentes innovations techniques avaient surtout impacté les professions manuelles, à travers la mécanisation, la standardisation. Avec l’intelligence artificielle, ce sont les populations les plus socialement protégées, telles que banquiers, journalistes, chercheurs, médecins qui sont concernées. 

Notre société alterne entre deux positions. Une très « puritaine » qui multiplie les injonctions à se conformer à une vie très réglée, y compris sur les aspects les plus intimes de nos existences, pour qui l’IA n’est pas un problème. Une autre fondée sur une inquiétude majeure et généralisée que l’IA touche non seulement à nos habitudes professionnelles mais à nos statuts sociaux. Donc s’en tenir à distance. Je pense qu’il faut affirmer avec force que l’intelligence artificielle est d’abord un outil et doit le rester. A nous de nous assurer qu’elle soit au service de nos besoins humains. Si nous restons passifs par rapport à cette innovation, le sentiment d’inquiétude l’emportera.  

L'absentéisme est en nette augmentation dans les entreprises et cela peut avoir de lourdes conséquences pour les salariés et pour l'entreprise. Découvrez les avantages des solutions de prévoyance collective.

mar 23/04/2024 - 13:36 arnaud.merand Fabien Noirot
Entrepreneurs
Epargne et Retraite
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Fabien Noirot, Directeur Développement Grands Comptes et ESS chez Harmonie Mutuelle

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mar 23/04/2024 - 13:36 arnaud.merand Fabien Noirot

Le Fonds MNT lance son appel à projets

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Vous êtes décideur d'un service public local ou agent territorial ? Vous êtes animé par la volonté de transformer et de faire évoluer l'action publique grâce à des idées novatrices ? Ne manquez pas l'appel à candidature du Fonds MNT !

Jusqu’au 24 mai, vous avez la possibilité de soumettre votre projet auprès du Fonds MNT. L’action du fonds vise à vous accompagner dans la concrétisation de vos initiatives. 

Le Fonds MNT ouvre ses candidatures jusqu’au 24 mai 2024

Les candidatures sélectionnées seront accompagnées par une équipe de professionnels de l’innovation publique pour une durée déterminée. L’objectif de cet accompagnement sera de construire, au contact des agents des services publics locaux et des usagers, une solution adaptée et concrète répondant à la problématique identifiée

Les lauréats sélectionnés auront la chance de bénéficier d’un accompagnement humain et opérationnel, sous la forme d’un mécénat de compétences. Les équipes du Fonds MNT seront à leurs côtés pour soutenir leur projet de transformation. Les porteurs de projets sont toutefois appelés à avoir au préalable un soutien politique et opérationnel de leur projet.. 

Porter les projets de transformation des services publics  

Le Fonds MNT s’engage à offrir aux acteurs des services publics locaux les moyens nécessaires pour porter des projets de transformation au sein de leur administration. L’objectif est de favoriser l’innovation et de contribuer activement à l’amélioration de l’action publique. 

Une opportunité unique de faire évoluer le service public local !

« Le service public local, c’est bien souvent aujourd’hui le seul service public avec lequel le citoyen est en contact au quotidien et être en contact avec le service public, c’est le fondement de la République. La philosophie du Fonds MNT, c’est que l’homme ne doit pas être mis au service de la technologie, de l’innovation technologique, mais qu’au contraire il doit la domestiquer. Les thématiques abordées par le Fonds MNT sont extrêmement variées. »

Damien Guiguet

Administrateur MNT et président du Fonds MNT

 

Déposer une Candidature

Dans le contexte économique actuel, les entreprises ont des difficultés à fidéliser ou à recruter des salariés. L'amélioration de la rémunération apparait alors comme le principal levier d'action, notamment via des dispositifs d'épargne salariale et retraite qui permettent aux salariés et à l'entreprise de bénéficier d'avantages fiscaux.

mar 23/04/2024 - 13:02 arnaud.merand Mounir Benchanaa
Entrepreneurs
Epargne et Retraite
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Mounir Benchanaa, Directeur région Île-de-France chez Harmonie Mutuelle

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mar 23/04/2024 - 13:02 arnaud.merand Mounir Benchanaa

44 % des jeunes choisissent leur entreprise en fonction du salaire

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Une nouvelle fois, le baromètre 2024 de l’école de commerce ISC Paris et de l’institut d’études BVA Xsight sur le bonheur au travail vu par les jeunes de 18-24 ans le confirme : pour près d’un jeune sur deux, la rémunération reste le principal critère de choix d’une entreprise !

Que recherchent la génération Z ou les digital natives dans une entreprise aujourd’hui ? D’abord un bon salaire pour 44 %* d’entre eux (42 % en 2022). Ils sont d’ailleurs 35 % à déclarer que la rémunération constitue le signe d’une réussite professionnelle. Pourtant, la rémunération reste aussi source d’insatisfaction : 41 % des jeunes actifs estiment que leur salaire est trop faible

Ensuite, ils recherchent une bonne ambiance au travail, 2e critère majeur pour choisir son entreprise : 32 % la définissent, en effet, comme une priorité (31 % en 2022). Enfin, selon cette étude, les digital natives sont également à la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Pour preuve, 43 % déclarent qu’avoir du temps libre pour leur vie personnelle représente un élément essentiel de leur job de rêve, contre 37 % en 2022. Et quel est le meilleur moyen pour les aider à mieux concilier vie professionnelle et vie privée ? Pour 53 % d’entre eux, en leur laissant de la liberté dans l’aménagement de leur temps de travail et en favorisant la flexibilité des horaires.

Les clés donc pour attirer les jeunes et les rendre heureux au travail ? Le salaire, la bonne ambiance, la flexibilité et le temps libre ! 

  • * Pour cette enquête, les réponses d’un échantillon représentatif de 1 100 jeunes, dont 532 jeunes actifs, ont été analysées.

  • Réseau de solidarité

  • L'épargne des congés non pris sur le PERCOL : un dispositif méconnu à proposer à vos clients

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    La fin du mois de mai se profile à grand pas et, avec elle, la nécessité pour les salariés de solder leurs congés payés. Comme chaque année, vos clients vous sollicitent pour savoir comment gérer les congés non pris.





    En réponse, vous pouvez proposer plusieurs solutions qui varient en fonction de la “souplesse” dont chaque entreprise souhaite faire preuve :

    • Option 1 : permettre le report des congés non pris sur la nouvelle période de prise avec la nécessité de les écouler rapidement. Dans ce cas, l’entreprise est accommodante, ce que le salarié apprécie. Cependant, cela risque d’augmenter le stock de congés dans des proportions déraisonnables si des mesures de suivi ne sont pas prises

      Option 2 : congés non pris = congés perdus. Si cela peut s’avérer économique pour l’entreprise, cela risque de générer un fort mécontentement du côté salarié. Dans tous les cas, il ne faudra pas oublier de s’assurer que chaque salarié a effectivement bénéficié de quatre semaines de congés payés effectifs, au risque de voir poindre un contentieux lié au non-respect de la réglementation en matière de santé et de repos du travailleur

      Une troisième option est rarement envisagée : épargner les congés non pris sur le PERCOL (ou PERECO) de l’entreprise. Pourtant, cette solution revêt de nombreux avantages, tant pour vos clients que pour leurs salariés.

    • Regardons donc tout cela de plus près :

      Transformer son surplus de congés en capital retraite

      Lorsque l’on parle épargne salariale et retraite d’entreprise, le dispositif roi est le PERCOL (ou PERECO). Le nombre d’entreprises couvertes ne cessent d’ailleurs de progresser et le montant des encours également : en 2023, le montant de l’épargne retraite collectif représentait 29,7 milliards d’euros (+14,3% par rapport à 2022). Les PERCOL couvrent désormais 158 700 entreprises, soit 12,7% de plus en un an. Cela devient donc un dispositif à avoir, même dans les entreprises de plus petite taille.

      Par ailleurs, la loi relative au partage de la valeur du 29 novembre 2023 incite également les entreprises de moins de 50 salariés à mettre en place ce dispositif. Dans ce contexte, il semble donc important de regarder comment l’utiliser au mieux !

      Mais quand on évoque le PERCOL, on pense surtout à la possibilité d’y épargner des primes de participation, d’intéressement. On pourra également penser dorénavant à verser une prime de partage de la valeur.

      Au-delà de ces possibilités, le versement des jours de repos non pris par le salarié est également possible.

      Ainsi, l’article L.3334-8 du Code du travail ouvre la possibilité de verser “les sommes correspondant à des jours de repos non pris sur le plan d’épargne pour la retraite collectif”. Il précise que “le congé annuel ne peut être affecté que pour sa durée excédant 24 jours ouvrables”.

    • Concrètement, deux cas peuvent se produire :

      1️⃣ Votre client dispose d’un compte épargne-temps (CET), ce qui est extrêmement rare au sein de TPE/PME : dans ce cas, les salariés peuvent épargner des jours de repos et de congés sur le CET, conformément à ce que prévoit l’accord d’entreprise qui a mis en place le CET. Puis, dans un second temps, les salariés pourront utiliser une partie des jours épargnés pour alimenter leur PERCOL.

      2️⃣ Votre client ne dispose pas de CET (ce qui doit concerner la quasi-totalité des cas) : dans ce cas, les salariés peuvent directement verser leurs jours de repos et de congés non pris sur le PERCOL de l’entreprise, dans la limite de 10 jours par an.

      Attention : seule la 5ème semaine de congés (et les éventuels congés supplémentaires) peut être épargnée en l’absence de CET, les 4 premières semaines de congés doivent impérativement être prises de manière effective.

      En plus de la 5ème semaine de congés, il est également possible d’épargner les jours de RTT (ou JNT pour les salariés en forfait jours), repos compensateurs ou bien des congés supplémentaires conventionnels.

      Ces jours ainsi versés sur le PERCOL sont convertis en argent et viennent ainsi constituer un capital retraite que le salarié pourra toucher au moment de la liquidation des pensions de ses régimes obligatoires.

    Quel est l'intérêt de ce dispositif pour le salarié ?

    • On peut y voir trois avantages principaux :

      1️⃣ Le dispositif permet de ne pas perdre des jours de congés ou de repos non pris par le salarié durant l’année

      2️⃣ Avantage fiscal : les jours épargnés sur le PERCOL ne sont pas assujettis à l’impôt sur le revenu, ce qui permet un gain par rapport à l’indemnité de congés payés. Ce gain sera d’ailleurs d’autant plus important que le taux marginal d’imposition du salarié sera élevé

      3️⃣ Avantage social : les jours épargnés sur le PERCOL ne sont pas assujettis à la contribution d’assurance vieillesse de la sécurité sociale (soit une économie d’environ 7% du salaire brut pour un salarié percevant moins de 3864 euros par mois, étant précisé que ce taux diminue légèrement avec l’augmentation du salaire puisque la majorité des cotisations salariales vieillesse sont limitées au plafond de sécurité sociale).


    Quel est l’intérêt de ce dispositif pour l’entreprise ?

    • Au-delà de l’intérêt pour le salarié, il existe également un intérêt pour vos clients. En effet, lorsque les congés payés ou les repos sont pris de manière effective par le salarié, l’entreprise est redevable de contributions patronales identiques à celles payées sur du salaire brut puisque les indemnités de congés payés ou de repos sont assimilées à du salaire.

      Mais tel n’est pas le cas lorsque ces jours sont affectés au PERCOL puisque le Code du travail prévoit que ces sommes bénéficieront des exonérations prévues par l’article L242-4-3 du Code de la sécurité sociale. Plus précisément, les jours épargnés sur le PERCO seront exonérés de l’ensemble des cotisations de sécurité sociale suivantes :

      • cotisations maladie
      • cotisations allocations familiales
      • cotisations vieillesse

      Cela peut représenter une baisse de contribution patronale allant jusqu’à 28% pour les rémunérations les plus importantes. L’avantage diminue cependant pour les rémunérations plus faibles qui bénéficient déjà d’exonérations de cotisations comme la réduction générale de cotisations sociales sur les salaires inférieurs à 1,6 fois le SMIC.

    • Une fois que nous avons compris l’intérêt de ce dispositif, il est important de pouvoir communiquer auprès de l’entreprise et du salarié.

      Pour ce faire, nous vous proposons deux infographies :

      • l’une pour mieux illustrer le gain salarié
      • l’autre pour mieux comprendre l’économie au niveau de l’entreprise
    • À l’arrivée, nous constatons un gain de pouvoir d’achat pour le salarié et des économies pour l’entreprise. Bien évidemment, les chiffres indiqués varient en fonction de la situation personnelle du salarié et de son niveau de rémunération.

      Dans tous les cas, pour pouvoir bénéficier d’un tel dispositif, il est important de disposer au préalable d’un PERCOL. Si vos clients n’en ont pas encore mis en place, nos conseillers Harmonie Mutuelle sont à votre disposition pour vous accompagner et ainsi vous aider à développer l’épargne salariale et retraite chez vos clients.

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      Comment développer l'engagement de vos salariés et les associer à la réussite de votre entreprise ? Quels sont les avantages pour les collaborateurs et pour l’entreprise ? N'est-ce pas compliqué à mettre en place et à gérer ?

    • Prime de partage de la valeur : une législation toujours favorable aux entreprises de moins de 50 salariés

      Le succès de la Prime de Partage de la Valeur (PPV) ne se dément pas depuis août 2022 : les entreprises du secteur privé ont ainsi versé plus de 5,2 milliards d’euros de PPV en 2023, après en avoir versé 4,5 milliards l’année précédente. La moyenne des primes perçues par les salariés s’élevait, quant à elle, à 790 euros au 4ème trimestre 2023, selon les données recensées par l’URSSAF.

       

    Vous êtes en quête d’une nouvelle aventure professionnelle collective et porteuse de sens ? Vous voulez un parcours qui vous ressemble ? Vous avez envie d’évoluer dans un environnement de travail épanouissant fondé sur la confiance, la diversité et l’égalité des chances ?


    Vous êtes au bon endroit ! Ensemble, nous pouvons faire la différence.

    Le poste : 


    Rattaché(e) au responsable du Département/Service contrôle médical de la Direction OPTISSIMA PREV, vous serez en charge de déterminer les conditions d'octroi des prestations en fonction de l'état de santé des adhérents.

    Les missions :


    Analyse des dossiers médicaux :

    • S'assurer de la cohérence entre les données informatiques et les pièces du dossier avant de réaliser l'analyse médicale
    • Analyser et synthétiser les éléments relatifs aux dossiers médicaux transmis dans le cadre des demandes d’adhésion/avenant ou des demandes de prestations
    • Evaluer les risques et incidences financières et/ou contractuelles des pathologies déclarées
    • Prendre une décision adaptée en fonction des informations médicales du dossier et du type de contrats/garanties concernés
    • Demander si besoin des renseignements complémentaires médicaux et/ou
    administratifs (aux assurés, aux mutuelles...) et/ou missionne un expert
    • Solliciter le Médecin Conseil et/ou le Réassureur et/ou sa hiérarchie si besoin
    • Détecter les fausses déclarations médicales ou administratives


    Mise en oeuvre et suivi des décisions médicales :


    • Enregistrer informatiquement les décisions médicales
    • Prendre en charge la rédaction des courriers médicaux et/ou administratifs
    • Archiver les courriers de manière dématérialisée
    • Relancer les assurés à la suite de demandes de renseignements complémentaires, de contentieux...


    Support et accompagnement :


    • Répondre aux demandes de renseignements, d’explications, des contestations en provenance des adhérents, des souscripteurs ou des mutuelles et apporte les justifications techniques nécessaires
    • Gérer les réclamations, dérogations et les dossiers judiciaires
    • Etudier et répondre aux demandes d’avis adressées par les médecins conseils des organismes décentralisés (en lien avec sa hiérarchie)
    • Contribuer au bon fonctionnement du service en remontant les problématiques
    • Proposer des solutions d’amélioration continue et participer aux divers projets, activités spécifiques au sein de son équipe (conception d'outils métiers, recettage, mode opératoire...)
    • Accompagner de manière ponctuelle ses homologues
    • Compléter les tableaux de suivi de l'activité du service

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    Les missions :


    Analyse des dossiers médicaux :

    • S'assurer de la cohérence entre les données informatiques et les pièces du dossier avant de réaliser l'analyse médicale
    • Analyser et synthétiser les éléments relatifs aux dossiers médicaux transmis dans le cadre des demandes d’adhésion/avenant ou des demandes de prestations
    • Evaluer les risques et incidences financières et/ou contractuelles des pathologies déclarées
    • Prendre une décision adaptée en fonction des informations médicales du dossier et du type de contrats/garanties concernés
    • Demander si besoin des renseignements complémentaires médicaux et/ou
    administratifs (aux assurés, aux mutuelles...) et/ou missionne un expert
    • Solliciter le Médecin Conseil et/ou le Réassureur et/ou sa hiérarchie si besoin
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    • Relancer les assurés à la suite de demandes de renseignements complémentaires, de contentieux...


    Support et accompagnement :


    • Répondre aux demandes de renseignements, d’explications, des contestations en provenance des adhérents, des souscripteurs ou des mutuelles et apporte les justifications techniques nécessaires
    • Gérer les réclamations, dérogations et les dossiers judiciaires
    • Etudier et répondre aux demandes d’avis adressées par les médecins conseils des organismes décentralisés (en lien avec sa hiérarchie)
    • Contribuer au bon fonctionnement du service en remontant les problématiques
    • Proposer des solutions d’amélioration continue et participer aux divers projets, activités spécifiques au sein de son équipe (conception d'outils métiers, recettage, mode opératoire...)
    • Accompagner de manière ponctuelle ses homologues
    • Compléter les tableaux de suivi de l'activité du service

    • 22,5 jours de RTT par an 
    • Des horaires flexibles pour la majorité des postes
    • Jusqu'à 3 jours de télétravail par semaine (à partir de 6 mois d'ancienneté) 
    • Carte ticket restaurant et CSE (enveloppes loisirs, culture, avantages vacances…) 
    • Compte Epargne Temps 
    • Forfait mobilité durable : de 200 à 300 € par an (cumulable avec le remboursement de l’abonnement aux transports en commun, dans la limite de 500 euros au total) 
    • Contrat collectif santé et prévoyance 
    • PEE et Retraite 
    • Prime d'intéressement
    Châtillon (92) Hauts-de-Seine Île-de-France https://www.talentdetection.com/harmonie-mutuelle-france/offre-99778-fnomzF?utm_source=site_carriere_externe_harmonie_mutuelle

    • Idéalement expérience réussie dans le domaine de la gestion médicale en assurance (sélection et/ou prestation) / junior accepté
    • Qualités requises : sens de l'organisation et de l'engagement, bon relationnel, discrétion, esprit d'équipe, autonomie, excellente expression écrite et orale (rédaction de mails professionnels…), maturité,
    • Capacité d’analyse et de synthèse
    • Gestion des appels téléphoniques parfois conflictuels

    1960910 Compta/Gestion/Finance/Audit HM/2024/25 CDI Off

    A propos, qui sommes-nous ?

    Harmonie Mutuelle, Membre fondateur du groupe VYV, est un acteur leader de la protection sociale en France et protège 5 millions de personnes, 150 000 entrepreneurs et 69 000 entreprises qui ont choisi d’être accompagnés par une entreprise mutualiste à mission. Dotée d'une raison d'être, inscrite dans ses statuts, Harmonie Mutuelle s'engage à agir sur la santé des personnes et de la société.

    Acteur de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), Harmonie Mutuelle vise à concilier performance économique, sociale et environnementale, tout en plaçant l’humain au cœur de ses préoccupations.

    Harmonie Mutuelle, croit en la force du collectif et donne à ses salariés les moyens d’agir au quotidien dans une mission qui a du sens.

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    Vous êtes en quête d’une nouvelle aventure professionnelle collective et porteuse de sens ? Vous voulez un parcours qui vous ressemble ? Vous avez envie d’évoluer dans un environnement de travail épanouissant fondé sur la confiance, la diversité et l’égalité des chances ?


    Vous êtes au bon endroit ! Ensemble, nous pouvons faire la différence.

    Rattaché(e) au Responsable du service au sein de la Direction OPTISSIMA PREV, vous serez en charge de la gestion des contrats d'assurance. Vous veillerez à répondre aux exigences de qualité de service définis par l'entreprise dans le respect des règles de gestion, des dispositions contractuelles et de la législation.

    • Vous serez en charge de la gestion des contrats d'assurances, de leur ouverture jusqu'à leur terme.
    • Vous gagnerez en autonomie après une période de formation.
    • Vous réaliserez les activités nécessaires à l'atteinte des objectifs fixés sous le contrôle du responsable.
    • Vous analyserez des informations simples et courantes et êtes capable de résoudre des problèmes simples.
    • Vous serez contributeur sur des activités opérationnelles variées qui auront un impact facilement mesurable et utilisable sur le fonctionnement et le résultat de l'entité de travail.
    • Vous participerez à des projets du quotidien le cas échéant.


    Vous êtes en quête d’une nouvelle aventure professionnelle collective et porteuse de sens ? Vous voulez un parcours qui vous ressemble ? Vous avez envie d’évoluer dans un environnement de travail épanouissant fondé sur la confiance, la diversité et l’égalité des chances ?


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    Rattaché(e) au Responsable du service au sein de la Direction OPTISSIMA PREV, vous serez en charge de la gestion des contrats d'assurance. Vous veillerez à répondre aux exigences de qualité de service définis par l'entreprise dans le respect des règles de gestion, des dispositions contractuelles et de la législation.

    • Vous serez en charge de la gestion des contrats d'assurances, de leur ouverture jusqu'à leur terme.
    • Vous gagnerez en autonomie après une période de formation.
    • Vous réaliserez les activités nécessaires à l'atteinte des objectifs fixés sous le contrôle du responsable.
    • Vous analyserez des informations simples et courantes et êtes capable de résoudre des problèmes simples.
    • Vous serez contributeur sur des activités opérationnelles variées qui auront un impact facilement mesurable et utilisable sur le fonctionnement et le résultat de l'entité de travail.
    • Vous participerez à des projets du quotidien le cas échéant.


    • 22,5 jours de RTT par an 
    • Des horaires flexibles pour la majorité des postes
    • Jusqu'à 3 jours de télétravail par semaine (à partir de 6 mois d'ancienneté, à déterminer avec le manager) 
    • Carte ticket restaurant et CSE (enveloppes loisirs, culture, avantages vacances…) 
    • Compte Epargne Temps 
    • Forfait mobilité durable : de 200 à 300 € par an (cumulable avec le remboursement de l’abonnement aux transports en commun, dans la limite de 500 euros au total) 
    • Contrat collectif santé et prévoyance 
    • PEE et Retraite 
    • Prime d'intéressement
    Châtillon (92) Hauts-de-Seine Île-de-France https://www.talentdetection.com/harmonie-mutuelle-france/offre-99778-fbNvWD?utm_source=site_carriere_externe_harmonie_mutuelle

    La dimension relationnelle est très importante. Vous devez pouvoir coopérer et échanger fréquemment à l'écrit comme à l'oral avec les différents interlocuteurs internes ou externes.

    Un niveau bac à bac+2 ou une équivalence en expérience est souhaitable.

    1960868 Compta/Gestion/Finance/Audit HM/2024/27 CDI Off

    A propos, qui sommes-nous ?

    Harmonie Mutuelle, Membre fondateur du groupe VYV, est un acteur leader de la protection sociale en France et protège 5 millions de personnes, 150 000 entrepreneurs et 69 000 entreprises qui ont choisi d’être accompagnés par une entreprise mutualiste à mission. Dotée d'une raison d'être, inscrite dans ses statuts, Harmonie Mutuelle s'engage à agir sur la santé des personnes et de la société.

    Acteur de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), Harmonie Mutuelle vise à concilier performance économique, sociale et environnementale, tout en plaçant l’humain au cœur de ses préoccupations.

    Harmonie Mutuelle, croit en la force du collectif et donne à ses salariés les moyens d’agir au quotidien dans une mission qui a du sens.

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