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    Arrêt maladie et arrêt de travail TNS : vos droits et indemnités

    5 minute(s) de lecture
    Mis à jour le


    En tant que travailleur non salarié (TNS), gérer un arrêt maladie nécessite une bonne connaissance de vos droits et des démarches à suivre. Découvrez comment obtenir vos indemnités journalières, l’importance d’être couvert par un contrat de prévoyance et les spécificités des affections de longue durée. 

    • Comment fonctionne un arrêt de travail pour un travailleur indépendant ?


      Au même titre qu’un salarié, un travailleur non salarié TNS a le droit de bénéficier d’indemnités durant un congé médical. 


      Quels sont les cas d’arrêt maladie pris en charge par l’assurance maladie ?

      Tous les arrêts maladie sont pris en charge par l'Assurance maladie. Si un travailleur indépendant en arrêt maladie souhaite percevoir des allocations financières, il doit obligatoirement justifier d’une affiliation d’au moins 12 mois à la Sécurité Sociale des indépendants. De plus, seuls les arrêts maladie de plus de 7 jours seront pris en charge par la caisse d'assurance. Pendant une période d'incapacité, elle joue un rôle clé en assurant un soutien financier aux entrepreneurs en arrêt de travail.

      Pour les arrêts maladie de plus de 90 jours des professions libérales, le versement d'indemnités dépend de la caisse d’affiliation. Il convient donc de se renseigner auprès de sa CPAM pour avoir plus d’informations.

    • Indemnités journalières, tout comprendre


      Le montant des indemnités journalières

      Le versement d'indemnités aux travailleurs non salariés (TNS) pendant un arrêt maladie est calculé en fonction de leur revenu d’activité annuel moyen (RAAM) des trois dernières années

      En 2024, ces indemnités correspondent à 1/730ème du revenu annuel moyen, avec un plafond de 63,52 € par jour. Cette méthode de calcul permet de tenir compte des fluctuations de revenus des TNS, offrant ainsi une indemnisation adaptée à leur situation financière. Il est essentiel de bien comprendre cette modalité pour évaluer précisément le soutien financier dont on peut bénéficier en cas de jours d'arrêt.


      Arrêt maladie : comment faire pour percevoir son indemnité journalière ?

      En plus de devoir justifier d’une affiliation à la Sécurité sociale des indépendants ou à la CPAM et aux caisses de prévoyance en fonction des professions, le chef d'entreprise en arrêt maladie devra transmettre l’arrêt de travail signé par son médecin traitant dans les 48h à sa caisse d'Assurance maladie.


      Quelles sont les conditions pour bénéficier des indemnités ?

      Pour bénéficier de compensation financière en cas d'arrêt maladie, les travailleurs non salariés doivent remplir plusieurs conditions. Ils doivent être affiliés à la Sécurité sociale des indépendants depuis au moins 12 mois et avoir une activité interrompue pendant plus de 7 jours. 

      De plus, les arrêts de travail doivent être dûment justifiés par un certificat médical et envoyés à la caisse d'Assurance maladie dans le délai imparti. Le respect de ces conditions garantit l'accès aux droits sociaux et financiers durant la période d'inactivité professionnelle.


      Combien de temps peut-on percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail ?

      La durée maximale de versement d'indemnités maladie aux indépendants est de 360 indemnités, sur une période glissante de 3 années au titre d’une ou de plusieurs maladies.


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    Témoignage d'entrepreneuse : pourquoi se couvrir avec une prévoyance ?

    Manon Maurice, restauratrice et gérante de La Foll’Assiette aux Sables-d’Olonne, vous partage son expérience et explique en quoi la prévoyance est un élément crucial dans la gestion de son entreprise. Un récit poignant qui met en lumière les défis qu’elle a rencontrés et comment une couverture adaptée peut aider à surmonter les aléas de la vie et sécuriser votre entreprise.

    Durée de visionnage : 02:38
    • Quelles sont les démarches à effectuer en cas d'arrêt maladie ?


      Déclaration de l'arrêt de travail

      Tout commence par le médecin traitant. S’il estime que des jours d'arrêt sont nécessaires, il remettra au travailleur non salarié une prescription d'arrêt de travail que ce dernier devra obligatoirement transmettre sous 48h à sa Caisse Primaire d’Assurance maladie ou à la Sécurité sociale des Indépendants (en fonction de la caisse dont il dépend). Certains médecins réalisent cette prescription en ligne, dans ce cas l’indépendant n’aura rien à faire. Il touchera son indemnisation journalière sans démarche spécifique de sa part.


      Prolongation de l'arrêt maladie

      En cas de prolongation du congé médical, le processus reste similaire à la déclaration initiale. Le médecin traitant doit délivrer un certificat de prolongation, qui doit être envoyé à la CPAM ou à la SSI dans les 48h suivant sa rédaction. Cette prolongation doit justifier la nécessité de l'arrêt prolongé et être bien documentée pour garantir la continuité des compensations financières quotidiennes. Un suivi régulier par un professionnel de santé est souvent requis pour évaluer l'évolution de l'état de santé et ajuster la durée de l'incapacité de travail en conséquence.

    • Les indemnités et délais de carence

      Comment fonctionne-t-il pour le statut de travailleur indépendant ?

      Les travailleurs indépendants affiliés à la CNAVPL (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales) tout comme les travailleurs indépendants affiliés au régime général de la Sécurité Sociale des Indépendants peuvent bénéficier d’indemnisation journalière lors d’une interruption d'activité pour raisons médicales.

      Le délai de carence est de 3 jours à compter de la date de l’arrêt. Cela signifie que le travailleur indépendant en incapacité de travail ne pourra percevoir ses indemnités qu’à partir du 4ème jour de son arrêt maladie.

    • Affection de longue durée (ALD) et arrêt maladie


      Les particularités des affections de longue durée 

      Les affections de longue durée (ALD) présentent des spécificités en matière d'arrêt de travail pour les TNS. Les ALD sont des maladies graves et chroniques nécessitant un traitement prolongé et coûteux. Les TNS atteints d'une ALD peuvent bénéficier d'une prise en charge à 100% des soins liés à cette affection par l'Assurance maladie. 

      En termes d'indemnisation, la durée des versements peut être étendue jusqu'à 1095 jours sur une période de 3 ans, offrant ainsi un soutien financier durable face à des maladies impactant lourdement la capacité de travail.


      Comment se faire aider pour compenser la perte de revenus en cas d’arrêt de travail de longue durée ?

      Il est vrai que pendant l'arrêt de longue durée, les compensations versées par la CPAM ou SSI ne permettent pas de maintenir son niveau de vie. C'est pourquoi des contrats de prévoyance existent afin d'aider l'entrepreneur à maintenir ses revenus.

      Par exemple, la solution Moduvéo Pro est une prévoyance professionnelle assurance une couverture complémentaire au régime obligatoire, ce qui permet de protéger l'entrepreneur et son entreprise des risques et des conséquences liés à une interruption d'activité.


      Quelles sont les autres solutions pour compenser la perte de revenus en cas d’arrêt de travail de longue durée ?

      Dans le cas d'un congé médical survenu à la suite d'une maladie de longue durée ou d'un accident réduisant la capacité de travail, une pension d'invalidité peut être envisagée. La demande peut être faite par l'assuré ou sa caisse d'Assurance maladie.

    • Cas particulier des professions libérales


      Contrat de prévoyance pour les professions libérales

      Un contrat de prévoyance entrepreneur est une assurance capable de sécuriser les professionnels libéraux des aléas de la vie qui pourraient avoir un impact sur leur entreprise et leur famille. C’est un complément indispensable qui permet de garantir le maintien des revenus en cas d’arrêt de travail ou d'invalidité, et qui sécurise financièrement votre famille en cas de décès. Si vous souhaitez aussi souscrire à une mutuelle complémentaire, une solution couplée mutuelle et prévoyance santé pour entrepreneur peut être une meilleure option. Ce contrat vous protège vous et votre entreprise pour vous permettre de travailler sereinement.

      Contrairement aux salariés, les professionnels libéraux bénéficient d'une protection sociale limitée. Cela signifie qu'ils doivent être proactifs pour anticiper les risques de maladies, d'accidents, d'incapacité de travail et de décès, qui pourraient entraîner une baisse ou une perte de revenus. Comme une assurance, l’assuré verse des cotisations mensuelles qui lui permettent d’être protégé lorsqu’un incident survient.


      Démarches Spécifiques

      Les professions libérales doivent suivre des démarches spécifiques pour obtenir une indemnité journalière. Par exemple, certaines professions doivent remplir des formulaires particuliers ou fournir des documents supplémentaires pour justifier leur incapacité de travail

      Il est crucial de se renseigner auprès de sa caisse d’affiliation pour connaître les démarches exactes et éviter tout retard dans la mise en place des indemnités. Une bonne connaissance des procédures spécifiques permet de sécuriser ses droits et d’assurer une gestion efficace des arrêts de travail.


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    • Bonnes pratiques pour optimiser vos droits


      Suivi médical et conservation des documents

      Un suivi médical rigoureux est essentiel pour un travailleur non salarié en période d'arrêt. Il doit régulièrement consulter son médecin traitant pour évaluer l’évolution de son état de santé. 

      Par ailleurs, conserver tous les documents liés à l’arrêt de travail, tels que les certificats médicaux et les justificatifs d’envoi, est crucial pour éviter les litiges potentiels. Cette documentation peut également être utile en cas de prolongation de l’arrêt ou de besoin de justificatifs pour d’autres démarches administratives.


      Les recours et assistance

      En cas de problème avec la perception des allocations journalières ou si le congé médical est contesté, le TNS a la possibilité de faire appel aux services de médiation de sa caisse d’Assurance maladie. Des recours peuvent être engagés pour contester une décision défavorable. 

      De plus, des associations professionnelles et des conseillers juridiques spécialisés peuvent fournir une assistance précieuse pour défendre ses droits et obtenir les indemnités auxquelles il a droit. Une bonne connaissance de ces recours permet de se préparer à d'éventuels litiges et de protéger efficacement ses intérêts.


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  • Mutuelle auto entrepreneur : tout ce qu’il faut savoir !

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    En tant qu’auto entrepreneur, votre quotidien est rempli de défis, et la gestion de votre santé ne devrait pas en être un. Chez Harmonie Mutuelle, nous comprenons que chaque auto entrepreneur a des besoins spécifiques en matière de protection sociale. Notre mission est de vous offrir une tranquillité d’esprit, vous permettant de vous concentrer sur ce qui compte vraiment : votre réussite professionnelle. 

    Qu'est-ce qu'une mutuelle pour auto entrepreneur ?

    • Une mutuelle santé pour auto entrepreneur complète les remboursements de l'Assurance Maladie et couvre les dépenses de santé non prises en charge par le régime général de la Sécurité sociale. Cette mutuelle, offrant des garanties pour les soins courants, l'hospitalisation, et les soins dentaires et optiques, est adaptée aux besoins spécifiques des :

      • Auto-entrepreneurs : toutes les personnes ayant le statut d'auto entrepreneur, qu'elles soient freelances, artisans, commerçants, ou micro-entrepreneurs (qui gèrent de petites entreprises avec peu ou pas de salariés).
      • Travailleurs non-salariés (TNS) : ceux qui exercent une activité professionnelle indépendante, y compris les professions libérales non réglementées (par exemple, les consultants, les formateurs indépendants, ou les coachs).
      • Dirigeants de petites entreprises (TPE) : les chefs d'entreprises de moins de 20 salariés, incluant les entrepreneurs individuels et les gérants majoritaires.
      • Conjoints collaborateurs : les époux ou partenaires de PACS qui travaillent régulièrement dans l'entreprise sans en être salariés.

    Une mutuelle santé pour auto entrepreneur, comment ça marche ?

    • En tant qu'auto entrepreneur, souscrire une mutuelle santé est essentiel pour compléter les remboursements de la Sécurité sociale. Les mutuelles santé sont conçues pour couvrir les dépenses non prises en charge par l’Assurance Maladie, vous offrant ainsi une protection adaptée à votre activité et votre statut. 

      Un contrat de mutuelle auto entrepreneur vous permet de bénéficier d’une couverture personnalisée et de garanties adaptées à vos besoins spécifiques. Ces garanties couvrent les dépenses de santé non remboursées par le régime général, réduisant ainsi votre reste à charge. 

      Par exemple, si vous êtes hospitalisé pour une intervention chirurgicale, votre mutuelle auto entrepreneur peut prendre en charge le reste à charge non couvert par l’Assurance Maladie, comme les dépassements d’honoraires et les frais de séjour. Ce remboursement permet de réduire significativement vos dépenses de santé, vous offrant une protection optimale.

      De même, les contrats de mutuelle santé proposent généralement des services complémentaires tels que la téléconsultation, afin d'assurer un suivi de votre santé optimal, même à distance.

    Comment bien choisir sa mutuelle lorsqu’on est auto entrepreneur ?

    • Choisir une mutuelle adaptée à votre activité d'auto entrepreneur est essentiel pour garantir une protection sociale optimale.


      1. Identifiez vos besoins spécifiques

      Chaque auto entrepreneur a des besoins différents selon son activité et sa situation personnelle. Par exemple, si votre activité implique des risques physiques, privilégiez des garanties solides pour l’hospitalisation et les soins courants. Si vous portez des lunettes, optez pour une couverture optique renforcée.


      2. Analysez les garanties proposées

      Les mutuelles offrent une variété de garanties, allant de la prise en charge des frais d’hospitalisation aux remboursements des soins dentaires et optiques. Assurez-vous que votre mutuelle couvre les dépenses importantes non remboursées par la Sécurité sociale, comme les dépassements d’honoraires ou les frais dentaires complexes.


      3. Comparez les offres et les tarifs

      Il est important de comparer les offres pour trouver celle qui correspond le mieux à vos besoins et à votre budget. Demandez plusieurs devis pour évaluer les niveaux de remboursement, les services additionnels, et les tarifs mensuels. Certaines mutuelles offrent des services supplémentaires comme la téléconsultation ou l’accès à un réseau de soins, ce qui peut faire la différence dans votre choix.


      4. Vérifiez la flexibilité du contrat

      Assurez-vous que le contrat de mutuelle que vous choisissez est flexible, permettant des ajustements en fonction de l’évolution de votre activité ou de votre situation personnelle. Un bon contrat doit pouvoir s'adapter à vos besoins au fil du temps, sans pénalités majeures. 

      En suivant ces étapes, vous pourrez souscrire une mutuelle santé qui vous protège efficacement, vous permettant de vous concentrer sur le développement de votre activité avec sérénité. Harmonie Mutuelle est à vos côtés pour vous offrir des solutions adaptées à chaque étape de votre parcours d’auto entrepreneur.

    La mutuelle santé et le contrat de prévoyance : un duo indispensable pour les auto entrepreneurs

    • Une mutuelle auto entrepreneur complète les remboursements de l'Assurance Maladie, mais elle ne couvre pas la perte de revenus en cas d'arrêt de travail. C'est ici qu'intervient le contrat de prévoyance. Ce dernier vous protège contre les risques d’invalidité, d’incapacité, ou de décès, en versant une rente ou un capital pour maintenir votre niveau de vie. 

      La complémentaire santé prend en charge les frais médicaux non remboursés, tandis que la prévoyance assure votre stabilité financière face aux aléas de la vie, vous offrant ainsi une protection complète. En combinant ces deux dispositifs, vous garantissez une couverture optimale pour vous et votre famille, que ce soit pour les dépenses de santé ou pour la sécurisation de vos revenus.

    Mutuelle pour auto entrepreneur : une protection santé adaptée à vos besoins

    • La solution « Ma Protection Entrepreneur » d'Harmonie Mutuelle vous assure une prise en charge complète de vos besoins médicaux, vous permettant d’aborder avec sérénité votre quotidien.


      Soins courants

      • Consultations médicales : remboursement des visites chez les médecins généralistes et spécialistes, vous permettant de recevoir les soins nécessaires sans vous soucier des frais. 
      • Médecines douces : prise en charge des consultations en médecines alternatives telles que l'ostéopathie, l'acupuncture et la chiropraxie, pour une approche holistique de la santé.

      Hospitalisation

      • Frais d'hospitalisation : couverture des coûts liés aux séjours hospitaliers, y compris les interventions chirurgicales et les traitements spécialisés.
      • Chambre particulière : option de prise en charge pour une chambre individuelle, offrant plus de confort et de tranquillité pendant votre séjour à l'hôpital.
      • Indemnité de naissance : soutien financier supplémentaire lors de la naissance d’un enfant, pour vous aider à gérer les nouvelles dépenses.

      Optique et dentaire

      • Forfaits optiques : remboursement des équipements optiques tels que les lunettes et les lentilles de contact, avec des forfaits adaptés à vos besoins visuels.
      • Soins dentaires : prise en charge des soins courants et spécialisés, incluant les consultations dentaires, les traitements orthodontiques, l’implantologie et la parodontologie, pour assurer une santé bucco-dentaire optimale.

      En choisissant « Ma Protection Entrepreneur », vous bénéficiez d’une couverture santé complète qui prend en charge un large éventail de besoins médicaux, vous permettant de vous concentrer sur votre activité professionnelle en toute sérénité !

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    Artisan TNS : comment évaluer le risque professionnel ?

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    Vous êtes artisans travailleurs non salariés (TNS) ? Votre activité repose sur vous-même. Si votre santé vous empêche de travailler, c'est tout votre équilibre professionnel qui se retrouve impacté. Pour maintenir votre santé et donc celle de votre entreprise, il est essentiel de vous prévenir des risques professionnels. Harmonie Mutuelle vous éclaire pour vous accompagner dans cette démarche.

    • Comprendre l'évaluation des risques professionnels


      L'évaluation des risques professionnels : définition et enjeux

      Que vous soyez artisan, commerçant, de professions libérales ou autre, vous êtes un travailleur indépendant. En tant que travailleur indépendant, l'évaluation des risques professionnels est essentielle pour vous protéger vous et votre entreprise. Cette évaluation est une démarche qui vise à identifier, analyser et évaluer les risques auxquels vous pouvez être exposés dans votre environnement de travail. Cela comprend les dangers liés à vos conditions de travail, vos équipements, les produits chimiques utilisés si vous en manipulez, les tâches que vous effectuez...

      Les enjeux de cette évaluation sont multiples : prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles, protéger votre santé et celle de vos collaborateurs, y compris le conjoint collaborateur, améliorer les conditions de travail, garantir la conformité réglementaire, réduire les coûts liés aux accidents et améliorer la productivité.

      Elle permet également d'identifier les mesures de prévention appropriées pour éliminer ou réduire les risques ainsi que de mettre en place des actions de formation et d'information afin de vous sensibiliser.


      Les obligations légales en matière d'évaluation des risques professionnels

      Les dispositions du Code du travail relatives à la santé et à la sécurité au travail s'appliquent principalement aux employeurs et aux salariés. En ce qui concerne les travailleurs indépendants, il n'existe pas de législation spécifique dédiée en matière de prévention des risques liée à leur activité.

      Cependant, bien que les travailleurs indépendants ne soient pas directement visés par ces articles du Code du travail, ils sont encouragés à mettre en place des mesures de prévention des risques professionnels pour assurer leur propre sécurité et celle de leur activité. En d'autres termes, il leur est clairement conseillé de réaliser une évaluation des risques bien que celle-ci ne soit pas obligatoire.

    • Les spécificités des artisans TNS en activité


      Les particularités des unités de travail des artisans TNS

      Lorsqu’un employeur réalise une évaluation des risques professionnels, différentes étapes préalables sont nécessaires comme la définition du champ d’intervention, appelé aussi “unités de travail”. Les unités de travail désignent les espaces, les lieux ou les environnements où les salariés exercent leur activité professionnelle. Ces unités varient en fonction de la nature de l'emploi, de l'organisation du travail, des équipements de travail, des tâches réalisées et du secteur d'activité. En somme, définir les unités de travail revient à découper virtuellement l'entreprise en plusieurs ensembles.

      Dans le cadre d’un artisan travailleur non salarié, le travail est par essence réalisé de manière indépendante. Cela veut dire que, par exemple, un artisan TNS en menuiserie va oeuvrer successivement dans différentes unités de travail, qui regroupées ensembles, constituent l'entièreté de son activité professionnelle indépendante. Le démarchage des clients, le déplacement pour réaliser le sourcing des matériaux, la conception, la réalisation avec des outils dangereux, l’empaquetage ou la livraison dans des postures parfois éprouvantes, l’administration et la comptabilité… Toutes ces étapes sont réalisées par une seule et même personne. Cette spécificité propre au travailleur non salarié démontre que les risques de son métier sont démultipliés.


      Comment mettre en place l'analyse des risques pour les artisans TNS

      Pour l'artisan, voici quelques étapes clés à suivre pour mettre en place l'analyse des risques professionnels :

      • Identifier les risques potentiels : passez en revue toutes les activités professionnelles que vous réalisez (unités de travail) et identifiez les risques auxquels vous pourriez être exposé. Cela peut inclure des risques physiques, chimiques, ergonomiques, psychosociaux...
      • Évaluer les risques : une fois les risques identifiés, évaluez leur gravité et leur probabilité d'occurrence. Cela vous permettra de prioriser les risques les plus critiques qui nécessitent une attention immédiate.
      • Analyser les causes : déterminez les causes sous-jacentes des risques identifiés. Cela peut inclure des facteurs tels que des conditions de travail inappropriées, le manque de formation, des équipements défectueux...
      • Mesures préventives : identifiez les mesures préventives appropriées pour réduire ou éliminer les risques. Cela peut inclure l'utilisation d'équipements de protection individuelle, l'adaptation des postes de travail, l'amélioration des procédures de travail, votre formation...
      • Mise en œuvre des mesures : mettez en place les mesures préventives définies dans votre analyse des risques. Essayez de vous y tenir, vous pourriez même être surpris par une amélioration de vos performances.
      • Suivi et évaluation : effectuez un suivi régulier pour évaluer l'efficacité des mesures préventives mises en place. Si nécessaire, ajustez vos mesures des évolutions de votre activité.
    • Les conséquences d'une absence d'évaluation des risques professionnels


      Les impacts sur la santé des travailleurs

      Une absence d'évaluation des risques professionnels peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des travailleurs indépendants ainsi que sur leur entreprise. Sans cette évaluation, ces travailleurs sont exposés sans le savoir à des dangers potentiels sur leur lieu de travail, tels que des accidents, des troubles musculo-squelettiques ou des maladies professionnelles.

      Pour cette raison, il est important d'anticiper d'éventuels aléas de santé qui pourraient survenir, liés ou non à leur activité professionnelle, en souscrivant un contrat de prévoyance qui permettra le maintien de leur revenu, en complément de la prise en charge du régime obligatoire.


      Les impacts financiers pour les travailleurs et leur protection sociale

      Si vous êtes travailleur indépendant, vous êtes affilié au régime général. À ce titre, vous versez chaque mois des cotisations sociales qui permettent de vous garantir une protection sociale en cas de maladie et notamment d’arrêt de travail. 

      A savoir : que votre arrêt de travail soit dû ou non à un accident lié au travail, le montant de vos indemnités journalières sera identique (contrairement aux salariés qui bénéficient d'indemnités spécifiques en cas d'accident de travail).

      C’est pourquoi il vous est vivement recommandé d’anticiper les risques liés à vos conditions de travail en souscrivant à une prévoyance entrepreneur. Chez Harmonie Mutuelle, le contrat Moduvéo Pro vous garantit le versement d’indemnités complémentaires en cas d’arrêt de travail, qu’il soit lié à un risque professionnel ou non. Cela vous permet de maintenir votre niveau de vie durant l’arrêt de votre activité pour mener à bien votre convalescence sans vous préoccuper de votre situation financière. Dans le cas où vous n’avez pas encore souscrit à une mutuelle, vous pouvez directement souscrire à un contrat combiné mutuelle santé et prévoyance entrepreneur, idéal pour une protection complète de votre santé et de votre entreprise en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès.


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    • Pourquoi l'évaluation des risques professionnels est essentielle pour les artisans TNS

      • Un artisan TNS ou n’importe quel autre travailleur indépendant voit son entreprise intimement liée à sa condition physique et psychique. La cessation d’une activité liée à une maladie professionnelle peut engendrer des conséquences néfastes et onéreuses pour l’entreprise et son économie.
      • Bien que l’évaluation des risques professionnels n’est pas obligatoire pour un travailleur non salarié, la mettre en place lui permettrait de visualiser les risques que son activité engendre et ainsi anticiper des maladies ou des accidents.
      • Souscrire un contrat prévoyance entrepreneur permet de maintenir son niveau de revenu en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou même de prévoir le versement d’un capital en cas de décès. Une solution essentielle pour prémunir l’entrepreneur ou sa famille des éventuelles conséquences financières liées aux risques professionnels de son activité.

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      Pour les arrêts maladie de plus de 90 jours des professions libérales, la prise en charge des indemnités journalières dépend de la caisse d’affiliation. Certaines caisses de prévoyance prennent la relève avec la caisse primaire d’Assurance maladie. Il convient donc de se renseigner auprès de sa CPAM pour avoir plus d’informations.


      Comment faire pour percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail ?

      En plus de devoir justifier d’une affiliation à la Sécurité Sociale des indépendants ou à la CPAM et aux caisses des prévoyance en fonction des professions, le travailleur non salarié en arrêt maladie devra transmettre l’arrêt de travail signé par son médecin traitant dans les 48h à sa caisse maladie.

    • Le contrat de prévoyance pour entrepreneur


      Qu’est-ce qu’un contrat de prévoyance ?


      Un contrat de prévoyance entrepreneur est une assurance capable de sécuriser les entrepreneurs des aléas de la vie qui pourraient avoir un impact sur leur entreprise et leur famille. C’est un complément indispensable qui permet de garantir le maintien des revenus en cas d’arrêt de travail ou d'invalidité, et qui sécurise financièrement votre famille en cas de décès. Si vous souhaitez aussi souscrire à une mutuelle complémentaire, une solution couplée mutuelle et prévoyance santé pour entrepreneur peut être une meilleure option. Ce contrat vous protège vous et votre entreprise pour vous permettre de travailler sereinement.

      Comment fonctionne-t-il ?

      Contrairement aux salariés, les dirigeants d'entreprise bénéficient d'une protection sociale limitée. Cela signifie qu'ils doivent être proactifs pour anticiper les risques de maladies, d'accidents, d'incapacité de travail et de décès, qui pourraient entraîner une baisse ou une perte de revenus. Comme une assurance, l’assuré verse des cotisations mensuelles qui lui permettent d’être protégé lorsqu’un incident se réalise.

      Quels sont les avantages et les limites de ce type de contrat ?

      Accident, maladie... nul n’est à l’abri d’un arrêt de travail ou même d’un décès. La prévoyance est donc une complémentaire idéale pour se protéger des aléas de la vie et garantir le maintien de ses revenus en cas d'arrêt de travail, c'est-à-dire lorsqu'un travailleur non salarié (TNS) ne peut continuer de travailler pour raisons médicales.

      Vous avez la possibilité de composer vos garanties en fonction de vos revenus et de vos besoins. Aucune limite n’existe pour se prémunir des risques futurs.


      Être rappelé par un conseiller

    Témoignage d'entrepreneuse : pourquoi se couvrir avec une prévoyance ?

    Manon Maurice, restauratrice et gérante de La Foll’Assiette aux Sables-d’Olonne, vous partage son expérience et explique en quoi la prévoyance est un élément crucial dans la gestion de son entreprise. Un récit poignant qui met en lumière les défis qu’elle a rencontrés et comment une couverture adaptée peut aider à surmonter les aléas de la vie et sécuriser votre entreprise.

    Durée de visionnage : 02:38
    • Les délais de carence et les durées d’indemnisation


      Qu’est-ce que le délai de carence ?

      Lors d’un arrêt maladie un délai de carence de 3 jours est imposé. Cela signifie que le travailleur indépendant en arrêt de travail ne pourra percevoir ses indemnités journalières qu’à partir du 4ème jour de son arrêt maladie.

      Comment fonctionne-t-il pour les travailleurs indépendants ?

      Les travailleurs indépendants affiliés à la CNAVPL (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales) tout comme les travailleurs indépendants affiliés au régime général de la Sécurité Sociale des Indépendants peuvent bénéficier d’indemnités journalières lors d’un arrêt de travail.

      Le délai de carence est de 3 jours à compter de la date de l’arrêt de travail.

      Combien de temps peut-on percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail ?

      La durée maximale de versement des indemnités journalières maladie aux indépendants est de 360 indemnités, sur une période glissante de 3 années au titre d’une ou de plusieurs maladies. 

    • La perte de revenus en cas d’arrêt de travail


      Quelles sont les démarches à suivre pour percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail ?


      Tout commence par le médecin traitant. S’il estime qu’un arrêt de travail est nécessaire, il remettra au travailleur non salarié une prescription d'arrêt de travail que ce dernier devra obligatoirement transmettre sous 48h à sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie ou à la Sécurité Sociale des Indépendants (en fonction de la caisse dont il dépend). Certains médecins réalisent cette prescription en ligne, dans ce cas, l’indépendant n’aura rien à faire, sa caisse d’Assurance Maladie sera en mesure de mettre en place son indemnisation journalière.

      Comment se faire aider pour compenser la perte de revenus en cas d’arrêt de travail de longue durée ?

      Il est vrai que lors d’un arrêt de travail de longue durée, les indemnités journalières versées par la CPAM ou SSI ne permettent pas de maintenir son niveau de vie. C’est pourquoi des contrats de prévoyance existent afin d’aider l’entrepreneur à maintenir ses revenus.

      Par exemple, la solution Moduvéo Pro est une prévoyance professionnelle assurant une couverture complémentaire au régime obligatoire, ce qui permet de protéger l’entrepreneur et son entreprise des risques et des conséquences liés à un arrêt de travail.

      Quelles sont les autres solutions pour compenser la perte de revenus en cas d’arrêt de travail de longue durée ?

      Dans le cas d’un arrêt de travail survenu suite à une maladie d’affection longue durée ou d’un accident réduisant la capacité de travail, une pension d’invalidité peut être envisagée. La demande peut être faite par l’assurée ou sa caisse d’Assurance maladie.

    • Les obligations à respecter en cas d’arrêt de travail


      Quelles sont les obligations du travailleur indépendant en cas d’arrêt de travail ?

      Un travailleur indépendant en arrêt de travail est soumis à des obligations. Le médecin traitant à l’origine de l’arrêt de travail doit indiquer sur l’avis d'arrêt de travail si le travailleur indépendant est autorisé ou non à quitter son domicile durant son arrêt de travail pour maladie ou accident.

      Comme avec les salariés, la CPAM peut contrôler que le travailleur indépendant en arrêt de travail est bien présent chez lui pendant toute la durée de l’arrêt, y compris les samedis, dimanches et jours fériés.

      Quel est le rôle du médecin traitant dans ce processus ?

      Le médecin traitant est habilité à établir un avis d’arrêt de travail et évaluer la durée nécessaire à l'arrêt de travail. Il devra alors remettre au travailleur indépendant l’avis d’arrêt de travail par papier ou le transmettre directement à la caisse d’Assurance maladie par internet.

      Comment fonctionne le suivi médical et administratif en cas d’arrêt de travail ?

      Durant un arrêt de travail, le travailleur indépendant a le droit de bénéficier de soins en dehors de chez lui. Ce suivi médical est nécessaire pour améliorer la condition du travailleur mais aussi s’assurer d’un bon rétablissement.

      Si le médecin traitant décide de prolonger l’arrêt de travail initial, le travailleur indépendant devra de nouveau transmettre l’avis d’arrêt à sa caisse d’Assurance maladie.

      Durant toute la durée de son arrêt, le travailleur indépendant a la possibilité de suivre la gestion administrative de sa situation à partir de son espace personnel Ameli.


      Être rappelé par un conseiller

    • Arrêt de travail pour un TNS : ce qu’il faut retenir


      Synthèse des principales informations à retenir

      • L’arrêt de travail doit être envoyé à la caisse d’Assurance maladie dans les 48h après sa signature.
      • Le versement des indemnités journalières est soumis à conditions.
      • Le montant des indemnités journalières est calculé en fonction du revenu d’activité annuel moyen 3 jours de période de carence sont à anticiper. La durée d’indemnisation est plafonnée à hauteur de 360 jours d'indemnisation sur une période de 3 ans, et plafonnée à 1095 jours en cas d’affection longue durée.
      • Même obligations qu’un salarié concernant le confinement à domicile.
      • Possibilité de percevoir une pension d’invalidité dans le cas d’un arrêt maladie d’affection longue durée

      Conseils pratiques pour prévenir une baisse de revenus en cas d’arrêt de travail

      Lorsque l’on est travailleur indépendant, un arrêt de travail est synonyme de cessation d’activité. Souscrire à un contrat de prévoyance entrepreneur permet de maintenir ses revenus en cas d’arrêt maladie mais aussi de se prémunir en cas d'invalidité. De plus, la prévoyance complémentaire est une garantie qui sécurise financièrement votre famille en cas de décès. En conclusion, si vous êtes indépendant, la prévoyance est un véritable filet de sécurité pour vous et votre entreprise.

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    Qu'est-ce que l'invalidité permanente (IPP, IPT, PTIA) ?

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    En tant qu'entrepreneur, vous êtes comme chacun exposé à des risques d'invalidité. Quels sont ces risques ? Comment sont-ils pris en charge par l’Assurance Maladie ? Nous savons que votre santé est la clef de voûte de votre vie d'entrepreneur, c'est pourquoi Harmonie Mutuelle accompagne votre réflexion sur l'intérêt à bien vous protéger.

    L'invalidité au sens de la Sécurité sociale

    Au sens de la Sécurité sociale, une personne est considérée comme invalide si, après un accident ou une maladie :

    • La capacité de travail (ou de gain) est réduite d'au moins 2/3
    • Cette personne ne peut plus se procurer, par une profession quelconque, un salaire supérieur au 1/3 de la rémunération normale des travailleurs de la même catégorie dans la même région 

     

    La notion d'invalidité se distingue de celle d'incapacité par son caractère irréversible : l'individu est reconnu invalide de manière permanente.

    Si un individu est déclaré invalide, la Sécurité sociale verse une pension selon la catégorie d’invalidité et le niveau de revenu. Cependant, la pension versée par la Sécurité sociale est souvent insuffisante pour maintenir le niveau de revenu. Un contrat de prévoyance complémentaire permet donc de se protéger en cas d'invalidité, afin de compléter la pension pour maintenir le niveau de revenu à 100%.

    Les 3 types d'invalidité

    • INVALIDITÉ DE CATÉGORIE 1

      Invalides capables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. On parle généralement d'Invalidité Permanente Partielle (IPP), qui correspond à un taux d’invalidité compris entre 33% et 66%.

    • INVALIDITÉ DE CATÉGORIE 2

      Invalides incapables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. On parle généralement d'Invalidité Permanente Totale (IPT), qui correspond à un taux d’invalidité supérieur à 66%.

    • INVALIDITÉ DE CATÉGORIE 3

      Invalides incapables d'exercer une activité professionnelle rémunérée et dont l'état nécessite l'assistance d'un tierce personne pour assurer les actes de la vie quotidienne. On parle généralement de perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA).

    Les prestations maximum de la Sécurité sociale

    • La pension d’invalidité a pour objet de compenser la perte de revenu qui résulte de la réduction de la capacité de travail. Son montant dépend du niveau de revenu et de la catégorie d'invalidité qui est attribuée. 

      Au 1er janvier 2021 :

      • Invalidité catégorie 1 : 30 % du revenu annuel moyen des dix meilleures années d'activité, plafonné à 1 029,43 €/mois.

      • Invalidité catégorie 2 : 50 % du revenu annuel moyen des dix meilleures années d'activité, plafonné à 1 714€/mois.

      • Invalidité catégorie 3 50 % du revenu annuel moyen des dix meilleures années d'activité + prestation complémentaire pour recours à une tierce personne, plafonné à 1 714 €/mois + 1 126,41 €/mois.

      Ces prestations sont attribuées jusqu'à l'âge légal de départ à la retraite.


      Depuis le 1er janvier 2020, pour les personnes ayant exercé simultanément une activité de travailleur indépendant et une activité salariée, l’étude de la pension d’invalidité se fait sur l’activité où la durée d’assurance est la plus longue. Si elles sont identiques, elle se calcule sur l’activité où les cotisations versées au titre des revenus d’activité sont les plus élevées (le calcul se fait sur les 10 meilleures années dans les deux régimes).

    Les conditions d'attribution des pensions

    • Le versement des prestations est soumis à certaines conditions :

      • Ne pas avoir atteint l'âge légal de départ à la retraite, sauf en cas de cumul avec une activité professionnelle.

      • Être affilié depuis au moins 1 an au régime invalidité-décès spécifique aux indépendants (RID).

      • Être à jour de toutes les cotisations dues.

      • Ne pas bénéficier d'une retraite anticipée d'un autre régime (agricole).

      • Ne pas bénéficier d'un avantage invalidité servi par un autre régime pour la même invalidité (sauf cause différente ou aggravation).

    La prévoyance entrepreneur, le complément indispensable pour garantir le maintien de vos revenus

    • Les prestations de la Sécurité sociale sont partielles et plafonnées. La perte de revenu peut donc être très élevée et engendrer des situations difficiles pour un entrepreneur. En choisissant de mettre en place une solution prévoyance dédiée aux entrepreneurs, vous optez pour un complément de revenu qui vous aide à maintenir votre niveau de vie.

      Une sage précaution, d’autant que cette cotisation est déductible de vos frais professionnels et vous donne droit à des exonérations fiscales grâce à la loi Madelin.


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    • Qu'est-ce que l'incapacité temporaire (ITT, ITP) ?

      Après une maladie professionnelle ou un accident du travail, il arrive de garder des séquelles qui remettent en question votre aptitude à exercer une activité professionnelle. Selon les cas, un taux d'Incapacité Temporaire Totale (ITT) ou Partielle (ITP) peut être attribué. Harmonie Mutuelle vous aide à comprendre cette situation, pour mieux vous protéger en tant qu'entrepreneur.

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    L'incapacité au sens de la Sécurité sociale

    La Sécurité sociale définit l'incapacité comme un état qui fait suite à un accident ou à une maladie, qui rend l'individu inapte à exercer sa profession de façon temporaire.

    Cette incapacité est évaluée selon un pourcentage :

    • Pour un taux compris entre 1% et 99%, on parle d'Incapacité Temporaire Partielle (ITP).
    • Pour un taux de 100%, on parle d'Incapacité Temporaire Totale (ITT).

    Ce taux peut être modifié en fonction de l'évolution de l'état de santé de l'assuré.

    La notion d'incapacité se distingue de celle d'invalidité par son caractère temporaire.

    Si un individu est déclaré en incapacité, la Sécurité sociale verse des indemnités journalières. Cependant, les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale sont souvent insuffisantes pour maintenir le niveau de revenu. Un contrat de prévoyance complémentaire permet donc de se protéger en cas d'incapacité, afin de maintenir le niveau de revenu à 100%.

    Comment est calculé l'indemnisation ?

    • Le montant de l’indemnisation de l’incapacité de travail dépend :

      • De la nature de la maladie ou de l’accident
      • Du revenu de référence de l’assuré
      • Du nombre de jours d’indemnisation
      • Du régime social de l’assuré

    La prévoyance entrepreneur, le complément indispensable pour garantir le maintien de vos revenus

    • Les prestations de la Sécurité sociale sont partielles et plafonnées. La perte de revenu peut donc être très élevée et engendrer des situations difficiles pour un entrepreneur. En choisissant de mettre en place une solution prévoyance dédiée aux entrepreneurs, vous optez pour un complément de revenu qui vous aide à maintenir votre niveau de vie.

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    Invalidité catégorie 2 : quelle pension d'invalidité touche un TNS ?

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    Mis à jour le


    Définitions, bénéfices, inconvénients, cas particuliers de l’Incapacité Permanente Totale dite l’invalidité de catégorie 2.

    • Comprendre l'invalidité catégorie 2


      Définition et critères

      L'invalidité de catégorie 2, pour un travailleur non salarié, correspond à une incapacité de travail permanente totale, attestée par le médecin traitant, qui entraîne l’incapacité à exercer son activité professionnelle (sauf dérogation du médecin conseil qui reconnaît une aptitude au travail) Le taux d'incapacité requis pour bénéficier de cette invalidité doit être compris entre 33% et 66 %. L’invalidité ne doit pas être confondue avec l’inaptitude au travail qui elle est attestée par la médecine du travail. Pour être déclaré invalide de catégorie 1 ou 2, l'incapacité doit faire suite à une maladie ou un accident. Lorsqu’un travailleur non salarié est déclaré invalide, la CPAM ou MSA évalue sa situation pour calculer son taux d’incapacité. C’est ce taux qui sert à définir la catégorie de l’invalidité. En cas d'invalidité de catégorie 2, le travailleur non salarié peut bénéficier d'une pension d'invalidité versée par la CPAM ou MSA, à condition de respecter certaines conditions d’attributions. Le montant de l’invalidité catégorie 2 est calculé en fonction des revenus précédant l’invalidité.


      Invalidité catégorie 2 : défis et implications

      La pension d'invalidité catégorie 2 de la Sécurité sociale constitue une source de revenus réguliers pour les personnes se trouvant dans l'incapacité de travailler. Elle est un soutien au maintien du niveau de vie de l’entrepreneur. 

      Le montant de la pension d'invalidité est toujours inférieur aux revenus issus d'une activité professionnelle. De plus, contrairement à la garantie d'emploi pour les travailleurs handicapés, la pension d'invalidité catégorie 2 ne garantit pas la sécurité de l'emploi. C’est pourquoi lorsque l’on est travailleur indépendant, il est fortement recommandé de souscrire un contrat prévoyance entrepreneur incluant des garanties d’invalidité afin d’offrir une sécurité financière aux travailleurs faisant face à une incapacité de travailler.

      À noter qu’une reprise de travail en invalidité catégorie 2 peut être envisagée sous réserve d'acceptation par le médecin traitant ou le médecin du travail. Un aménagement du lieu de travail ou des tâches devra peut-être être envisagé par le travailleur indépendant. Dès lors qu'une reprise de travail a lieu, la pension d'invalidité peut être cumulée, réduite ou suspendue en fonction du salaire perçu.

    • Les TNS et l'invalidité catégorie 2


      Le cas particulier de l'auto-entrepreneur

      Le cas particulier du statut de l'auto-entrepreneur peut avoir un impact sur l'invalidité de 2ème catégorie car, contrairement aux salariés qui bénéficient d'une couverture sociale obligatoire en cas d'arrêt de travail pour cause de maladie ou d'invalidité, les TNS ne bénéficient pas d'une protection sociale aussi complète. En cas d'arrêt de travail prolongé, ou d'incapacité de travail, l'absence de revenus peut avoir des conséquences financières importantes pour les travailleurs non salariés même s’il perçoivent des indemnités journalières et une pension d’invalidité garanties par le régime général de leur Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Ainsi, si un auto-entrepreneur ne souscrit pas à une prévoyance pour compléter sa couverture, il ne bénéficiera d'aucune indemnité journalière complémentaire en cas d'arrêt de travail pour invalidité, même s'il a été reconnu invalide de 2ème catégorie. Il sera donc confronté à des difficultés financières importantes liées à son invalidité. Il est donc important pour les auto-entrepreneurs de souscrire une assurance prévoyance entrepreneur pour bénéficier d'une couverture en cas d'invalidité de 2ème catégorie.

      La prévoyance pour les TNS

      La prévoyance pour les travailleurs non salariés peut offrir une couverture financière en cas d'incapacité de travail ou d'invalidité de catégorie 2. Elle peut également aider à la reprise de travail après une période d'invalidité catégorie 2, en offrant des prestations d'assistance et de réadaptation professionnelle. Cela peut inclure des formations pour acquérir de nouvelles compétences ou une réorientation professionnelle pour permettre au travailleur non salarié de reprendre une activité professionnelle qui convient mieux à ses capacités.


      En savoir plus sur la prévoyance entrepreneur

    • Les conséquences sur la retraite


      Pension de retraite et invalidité catégorie 2

      L'invalidité catégorie 2 peut avoir un impact sur la pension de retraite du travailleur non salarié. En effet, si le travailleur non salarié est reconnu invalide de 2ème catégorie, cela peut avoir une incidence sur le calcul de sa pension de retraite.

      En général, le montant de la pension de retraite est calculé sur la base des revenus perçus au cours de la carrière professionnelle du travailleur, qu'il soit salarié ou non. Or, en cas d'invalidité de catégorie 2, les revenus perçus pendant la période d'incapacité de travail sont souvent inférieurs à ceux que le travailleur aurait pu percevoir s'il avait été en activité professionnelle.

      Bien que la pension d’invalidité permette de maintenir la validation des trimestres de retraite, une baisse de revenu est tout de même constatée durant la période d’invalidité sur les cotisations retraite. Pour compenser cette baisse de revenus, la pension de retraite du travailleur invalidé peut être calculée sur la base d'un salaire annuel moyen reconstitué. Ce salaire annuel moyen est déterminé en prenant en compte les salaires antérieurs à l'invalidité, majorés de 10 % pour chaque année civile postérieure à l'invalidité.

      Cependant, la reconstitution de salaire annuel moyen ne peut être appliquée que si le travailleur invalide remplit certaines conditions. Il doit notamment avoir été affilié à un régime de retraite obligatoire pendant au moins 15 ans et avoir cessé toute activité professionnelle en raison de son invalidité.


      L'âge légal de départ à la retraite et l'invalidité catégorie 2

      Lorsqu’une personne est déclarée invalide de catégorie 2, elle continue d’acquérir des trimestres de retraite ainsi que des points de retraite complémentaire. L’invalidité catégorie 2 et la retraite à taux plein est donc possible. L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 2 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite.

      Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 2 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet et sous accord préalable du médecin conseil, ce qui leur permettent de cumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite pour inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.

    • Démarches administratives et aides financières


      Sécurité sociale et invalidité catégorie 2

      En tant que travailleur indépendant, vous pouvez être éligible à la pension d'invalidité catégorie 2 de la Sécurité sociale. Cette pension viendra remplacer une partie de vos anciens revenus professionnels, que vous ne touchez plus en raison de votre invalidité.

      Pour être reconnu en invalidité catégorie 2, vous devez remplir certaines conditions notamment avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 derniers mois précédant votre demande d’invalidité et avoir cotisé un salaire mensuel au moins égal à 2 030 fois le SMIC horaire durant les 12 derniers mois. Vous devez notamment justifier d'un taux d'incapacité supérieur à 33% .

      Plusieurs personnes peuvent intervenir pour la demande de pension d’invalidité :

      • en premier lieu votre médecin traitant, qui avec votre accord, peut adresser un certificat médical au médecin conseil du service médical de votre Caisse d'Assurance Maladie.
      • le médecin conseil de votre Caisse d'Assurance Maladie qui peut faire le point avec vous sur votre état de santé et ainsi vous proposer une pension d'invalidité. À noter qu’en 2023, le montant mensuel de la pension d’invalidité catégorie 2 est compris entre 696,64 € et 1 833,00 €. Vous pouvez effectuer votre demande de pension d'invalidité en ligne sur le site de l'Assurance Maladie depuis votre compte Ameli ou par courrier en adressant le formulaire “S4150 Demande de pension d'invalidité” accompagné des pièces justificatives demandées, dans les meilleurs délais à votre caisse d'assurance maladie.

      Autres aides financières liées à l'invalidité catégorie 2

      En plus de la pension d'invalidité de la sécurité sociale, vous pouvez bénéficier d'autres aides financières si vous êtes reconnu en invalidité catégorie 2.

      Par exemple, vous pouvez avoir droit à :

      • l'allocation aux adultes handicapés (AAH), qui est une aide invalidité destinée à soutenir les personnes en situation de handicap ayant des difficultés à subvenir à leurs besoins. Le montant de l'AAH dépend de vos ressources et de votre situation familiale.
      • la prestation de compensation du handicap (PCH), qui est une aide destinée à financer les dépenses liées à votre perte d'autonomie. Cette prestation peut notamment couvrir les frais d'aménagement de votre logement ou les aides techniques nécessaires à votre quotidien.
      • l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) qui a pour objectif de compenser la perte de revenus résultant de la réduction de la capacité de travail.

      En tant que travailleur indépendant en situation de handicap, vous pouvez aussi bénéficier d'aides spécifiques pour vous permettre de continuer à exercer votre activité malgré votre handicap. Par exemple, vous pouvez bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour adapter votre poste de travail ou d'une aide financière pour vous permettre d'embaucher un salarié pour vous seconder. Enfin, les contrats de prévoyance entrepreneur constituent eux aussi des aides fondamentales. En effet, en souscrivant un contrat de prévoyance, vous garantissez le maintien de votre niveau de vie grâce au versement de pensions complémentaires et ainsi la sécurité de votre famille.

    • Travailler en invalidité catégorie 2 en tant que TNS


      “Peut-on travailler en invalidité catégorie 2 ?” est une question que l’on peut se poser lorsque l’on vient d’être déclaré invalide.

      Contrairement à l'invalidité de catégorie 3 qui correspond à une incapacité irréversible et totale de travailler, l'invalidité de catégorie 2 concerne les personnes qui ont une capacité de travail réduite, mais qui peuvent encore exercer une activité professionnelle s’ils le souhaitent et que le médecin donne son accord. Ainsi, les personnes en invalidité de catégorie 2 peuvent travailler, à condition que leur état de santé le permette et que l'activité professionnelle ne soit pas incompatible avec leur état de santé.

      Lorsque l'on est en invalidité de catégorie 2, il est important de déclarer son activité professionnelle à la Sécurité sociale et de respecter les règles relatives à la cumulabilité des revenus avec la pension d'invalidité. Les revenus perçus peuvent avoir une incidence sur le montant de la pension d'invalidité, qui peut être réduite si les revenus dépassent un certain plafond. Il est également possible de bénéficier d'aides et d'aménagements pour faciliter l'exercice d'une activité professionnelle en situation de handicap. Par exemple, il est possible de bénéficier d'un accompagnement personnalisé pour adapter son poste de travail, d'une aide financière pour l'embauche d'un salarié ou d'une subvention pour l'achat de matériel adapté.

    • Conséquences d'un travail en invalidité catégorie 2


      La reprise d'un travail lorsqu'on est en invalidité de catégorie 2 peut avoir des conséquences sur plusieurs aspects, notamment :

      • Le montant de la pension d'invalidité catégorie 2 : si vous reprenez une activité professionnelle, vos revenus seront pris en compte pour le calcul du montant de votre pension d'invalidité. Si vos revenus dépassent un certain plafond, le montant de votre pension d'invalidité peut être réduit.
      • La durée de versement de la pension d'invalidité : la reprise d'une activité professionnelle peut avoir une incidence sur la durée de versement de votre pension d'invalidité. Si vous êtes en invalidité de catégorie 2 depuis moins de 2 ans et que vous reprenez une activité professionnelle, la durée maximale de versement de votre pension d'invalidité peut être réduite. En revanche, si vous êtes en invalidité de catégorie 2 depuis plus de 2 ans, la durée maximale de versement de votre pension d'invalidité n'est pas impactée par la reprise d'une activité professionnelle.
      • Les droits à l'assurance maladie : en tant que travailleur indépendant, la reprise ou la cessation d'une activité professionnelle peut avoir des conséquences sur vos droits à l'Assurance Maladie. Si vous n'avez plus de revenus d'activité, vous pouvez être affilié à l'Assurance Maladie en tant qu'ayant droit de votre conjoint(e) ou de l'un de vos parents. En revanche, si vous reprenez une activité professionnelle, vous pouvez être à nouveau affilié à l'Assurance Maladie en tant que travailleur indépendant.

      Il est donc important de bien prendre en compte ces différentes conséquences avant de reprendre une activité professionnelle en étant en invalidité de catégorie 2. Il est également recommandé de se renseigner auprès des organismes compétents, comme la Sécurité sociale, pour savoir comment les revenus d'activité seront pris en compte pour le calcul de la pension d'invalidité et connaître les démarches à effectuer pour maintenir ses droits à l'Assurance Maladie. Cette quête d’informations est essentielle car elle vous aidera à comprendre quel intérêt vous avez à souscrire un contrat prévoyance entrepreneur. Contrairement à un salarié percevant une pension d’invalidité catégorie 2 et une prévoyance employeur, un entrepreneur possède moins de protections sociales. À ce titre, il est souvent très astucieux de souscrire un contrat de mutuelle et prévoyance santé entrepreneur qui n’est autre qu’une mutuelle complémentaire combinée à un contrat de prévoyance ce qui permet de maintenir son niveau de vie dans le cas où une invalidité de catégorie 2 surviendrait.

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    Entrepreneur : pourquoi et comment choisir une bonne mutuelle santé ?

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    Vous n’avez pas à choisir entre votre santé ou votre porte-monnaie. Avec une mutuelle, gagnez en sérénité et n’ayez plus peur lorsque vous tombez malade.

    Sommaire

    • Lorsqu'on travaille à son compte et que l’on tombe malade, on ne peut pas compter sur la mutuelle d’entreprise. Il est donc essentiel de bénéficier d'une protection adéquate pour faire face aux dépenses médicales souvent imprévisibles. Alors que la Sécurité sociale offre une couverture de base, elle peut se révéler insuffisante pour de nombreux individus. C'est pourquoi les entrepreneurs, travailleurs indépendants, auto-entrepreneurs et freelances se tournent vers la mutuelle santé entrepreneur pour compléter leur protection sociale. Que ce soit à travers une mutuelle pour entrepreneur, une mutuelle santé freelance, une mutuelle santé combinée à une prévoyance, ces complémentaires santé offrent des avantages considérables. Dans cet article, nous explorerons les raisons pour lesquelles il est crucial de choisir une bonne mutuelle santé et comment elle assure aux travailleurs indépendants une stabilité financière.


      Pourquoi souscrire une mutuelle santé en tant qu'entrepreneur ?


      La protection sociale insuffisante du régime des travailleurs indépendants

      Depuis janvier 2020, les travailleurs indépendants sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale. De ce fait, des cotisations sociales sont versées à l’Assurance Maladie afin de financer les prestations de protections sociales telles que le remboursement d’une partie des frais de santé, le versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, la mise en place de prestations spécifiques en cas de maternité ou de paternité, la retraite, l'invalidité et le décès.

      Mais les prestations du régime social des indépendants ne prennent en charge qu'une petite partie des frais liés aux dépenses imprévues de santé. C’est pourquoi il est essentiel de souscrire une mutuelle entrepreneur qui permet de compléter les prestations de l'Assurance Maladie obligatoire. La mutuelle santé freelance garantit ainsi un remboursement complémentaire des dépenses de santé.

      À côté de la mutuelle, le travailleur indépendant peut aussi souscrire une prévoyance entrepreneur. Ce type d’assurance lui garantit entre autres le versement d’indemnités journalières complémentaires en cas d’arrêt de travail afin de maintenir son niveau de vie lorsqu’il ne peut plus travailler.


      Les risques financiers liés aux dépenses de santé

      Les médicaments, les consultations spécialisées ou même une hospitalisation sans mutuelle, peuvent coûter cher. Cela peut impacter le capital santé d’un travailleur non salarié et affecter son activité professionnelle. Il est donc essentiel de choisir une mutuelle pour entrepreneur afin de garantir la couverture des frais de santé, y compris les dépassements d'honoraires et les frais d'hospitalisation.

      Chez Harmonie Mutuelle, la mutuelle entrepreneur a été pensée pour garantir à tous les indépendants l’équilibre de leurs finances et leur permettre de se dédier à leur entreprise. Cette complémentaire santé s’adapte à leurs besoins et à leur revenu pour leur permettre de travailler en toute sérénité.


      Les avantages fiscaux de la loi Madelin pour les travailleurs non-salariés

      La loi Madelin offre des avantages fiscaux aux travailleurs non-salariés en matière de protection sociale complémentaire. Cette législation permet aux travailleurs indépendants de déduire fiscalement les cotisations versées sur un contrat Madelin et la mutuelle des TNS (Travailleurs Non-Salariés) en fait partie.

      Les avantages fiscaux de la loi Madelin permettent aux entrepreneurs de bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu, puisque les cotisations versées pour la complémentaire santé sont déductibles du bénéfice imposable de l'entreprise dans la limite de leur plafond de déduction fiscale. À noter toutefois que les micro-entreprises (auto-entrepreneurs) ne sont pas éligibles à la loi Madelin.

      Cette déduction fiscale constitue une opportunité précieuse pour réduire la charge fiscale des travailleurs non-salariés, tout en leur permettant d'accéder à une meilleure protection sociale. Ainsi, en souscrivant une mutuelle santé entrepreneur, les indépendants peuvent non seulement garantir une couverture santé adaptée à leurs besoins, mais aussi profiter d'avantages fiscaux significatifs.

    • Comment choisir sa mutuelle santé en tant qu'entrepreneur ?


      Les critères de choix d'une mutuelle santé pour entrepreneur

      À la différence des salariés qui ne peuvent pas choisir leur mutuelle d'entreprise, un indépendant est libre de comparer et de choisir la sienne. Lorsqu'il s'agit de sélectionner une mutuelle pour freelances ou plus généralement une mutuelle santé pour les travailleurs indépendants, plusieurs critères de choix doivent être pris en compte. Tout d'abord, le niveau de garantie proposé par la mutuelle est crucial. Il est essentiel de vérifier si la couverture offerte répond aux besoins spécifiques de l'entrepreneur, en termes de remboursement des consultations médicales, d'hospitalisation, de soins dentaires, d'optique...

      Les entrepreneurs doivent aussi tenir compte du montant des cotisations mensuelles. Il est important de comparer les tarifs proposés par différentes mutuelles et de s'assurer que le rapport qualité-prix est avantageux. Chez Harmonie Mutuelle, vous pouvez composer votre mutuelle santé entrepreneur en fonction de votre budget et de vos besoins.

      D’autres critères sont aussi à considérer lorsqu’il est question de choisir sa complémentaire santé. Il est notamment recommandé de se renseigner sur la rapidité des remboursements, la qualité du service client et les exclusions de garanties.

      Il est aussi pertinent de savoir si la mutuelle possède un réseau et/ou des partenaires santé. Par exemple Harmonie Mutuelle, grâce à son réseau de soins partenaire Kalixia, les indépendants peuvent bénéficier de tarifs négociés et de services avantageux en ostéopathie mais aussi en termes d’équipement optique, audio et dentaire.

      Enfin, un plus qui n’est pas à négliger : se demander si la mutuelle propose des prestations supplémentaires attractives. Par exemple avec la Complémentaire Santé Entrepreneur vous pouvez prendre soin de votre santé grâce à la prise en charge de médecines douces telles que : l'hypnose médicale, la sophrologie, la réflexologie, l'automédication, mais aussi les consultations de psychologue, d'ergothérapeute, de psychomotricien… ou encore la téléconsultation, qui permet d’obtenir un rendez-vous en quelques minutes avec un professionnel 7j/7 et 24h/24.


      Les délais de carence en mutuelle santé pour entrepreneur

      Les délais de carence sont des périodes pendant lesquelles l'assuré ne peut pas bénéficier de certains remboursements ou prestations après avoir souscrit une mutuelle. Ces délais varient d'une mutuelle à l'autre et peuvent également dépendre du type de prestations concernées (par exemple, les soins dentaires, l'optique...).

      Avec la mutuelle santé indépendant proposée par Harmonie Mutuelle, il n’y a pas de délai de carence. La prise en charge complémentaire des médicaments et des consultations est immédiate. Concernant l'hospitalisation ou les frais de santé en optique et dentaire, là encore, la prise en charge est immédiate mais les délais de remboursement dépendent du traitement administratif réalisé chez le partenaire médical, l’hôpital ou le médecin.


      Mutuelle santé entrepreneurs : la prise en charge des médecines douces

      La majorité des complémentaires santé ne prennent pas en charge les médecines douces, ce qui n'est pas le cas pour la complémentaire santé entrepreneurs d'Harmonie Mutuelle qui propose des prestations complémentaires pour la santé de l’assuré. Notamment l'hypnose médicale, la sophrologie, la réflexologie, l'automédication, les consultations de psychologue, d'ergothérapeute, de psychomotricien.


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    • Les avantages de souscrire une mutuelle santé pour TNS ou freelance


      Une couverture santé adaptée aux besoins des travailleurs indépendants

      La mutuelle complémentaire est une couverture santé particulièrement adaptée aux besoins des travailleurs indépendants qui ne bénéficient pas de mutuelle d'entreprise et donc de la protection proposée par un employeur. En tant que mutuelle indépendant ou mutuelle freelance, elle permet aux travailleurs indépendants de combler les lacunes de la protection sociale fournie par le régime général (anciennement appelé régime social des indépendants ou RSI) de la Sécurité sociale.

      En souscrivant à une mutuelle complémentaire, les indépendants peuvent bénéficier d'une couverture étendue. Les frais de santé pris en charge partiellement par l’Assurance Maladie sont complétés par la mutuelle. Cela inclut des remboursements plus élevés voire même intégraux pour les consultations médicales, les médicaments, les soins dentaires, l'optique, les médecines douces et d'autres prestations de santé essentielles. D’autres part, certains frais non pris en charge par l’Assurance Maladie (par exemple la chambre particulière, les consultations de psychologues ou certaines médecines douces comme l'ostéopathie ou la sophrologie) peuvent être pris en charge par la mutuelle sous certaines conditions.

      Ainsi, la mutuelle complémentaire offre une protection adaptée aux besoins spécifiques des travailleurs indépendants, les aidant à prévenir les charges financières imprévues liées aux dépenses de santé et à bénéficier de soins de qualité sans compromis. Car ne l’oublions pas, de la santé de l’entrepreneur dépend la santé de son entreprise.


      Un investissement rentable pour préserver sa santé et son activité professionnelle

      Souscrire à une mutuelle entrepreneur comme une mutuelle santé freelance ou une mutuelle auto entrepreneur, permet de bénéficier d'une couverture santé étendue donnant accès à des soins de qualité ainsi que la capacité à faire face aux dépenses médicales souvent imprévisibles. Ainsi, en préservant leur santé, ils sont en mesure de maintenir leur productivité, de réduire les arrêts de travail et d'éviter les conséquences financières liées à une maladie ou une blessure.

      Une bonne mutuelle pour indépendants permet également de bénéficier de prestations complémentaires préventives telles que des réseaux de soins ou des programmes de prévention, contribuant ainsi à une prise en charge proactive de la santé.

      En investissant dans leur capital santé, les entrepreneurs assurent donc la continuité de leur activité professionnelle, renforcent leur tranquillité d'esprit et garantissent une protection optimale pour eux-mêmes et leur entreprise.


      Une solution de prévoyance pour anticiper les imprévus de la vie professionnelle

      Pour aller plus loin et protéger son entreprise des imprévus que la vie réserve, l’entrepreneur peut s’appuyer sur une prévoyance. Avec un contrat adapté comme la Prévoyance Entrepreneur, les entrepreneurs se prémunissent contre les risques pouvant engendrer incapacité de travail, invalidité voire décès. En cas d'aléa de la vie, la prévoyance offre un soutien financier indispensable pour faire face aux conséquences sur le plan personnel et professionnel. Elle peut permettre le maintien du niveau de revenu en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité. En somme, elle atténue les conséquences financières imprévues et maintien la stabilité économique de l'entrepreneur donc de son entreprise.

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    Appelée avant RSI, la CPAM des travailleurs indépendants prend la relève. Connaissez-vous toutes ses spécificités ?

    • La CPAM des travailleurs indépendants


      Qu'est-ce que la CPAM des travailleurs indépendants ?

      Avant le 1er janvier 2020, la CPAM des indépendants était en fait le Régime Social des Indépendants appelé plus communément “RSI”. Mais le RSI était souvent critiqué pour sa complexité administrative et ses difficultés de gestion. Les travailleurs indépendants rencontraient fréquemment des problèmes liés à la gestion de leurs cotisations, aux délais de paiement et à la qualité des services fournis par le RSI. Avant sa suppression, les travailleurs indépendants étaient soumis à un régime social différent de celui des salariés, ce qui entraînait parfois des disparités et des inégalités en termes de prestations et de cotisations.

      Depuis le 1er janvier 2020, tous les travailleurs indépendants relèvent du régime général de la sécurité sociale, que l’on connaît mieux sous le nom “CPAM travailleur indépendant”.

      La suppression du RSI a donc eu pour conséquences l’harmonisation des régimes de protection sociale et la garantie d’une égalité de traitement entre les différentes catégories d'actifs. Cela signifie que dorénavant, la protection sociale des travailleurs indépendants est assurée par la même caisse d’Assurance Maladie que celle des les salariés.

      L’affiliation au régime général est obligatoire, ainsi, tous les travailleurs non salariés exerçant une activité indépendante ont pour obligation de verser à l’Urssaf des cotisations sociales calculées en fonction de leur chiffre d’affaires. Ces cotisations sociales permettent de financer les prestations de protections sociales telles que le remboursement d’une partie des frais de santé, le versement d’indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, la mise en place de prestations spécifiques en cas de maternité ou de paternité, la retraite, l'invalidité et le décès.


      Qui est concerné par la CPAM des travailleurs indépendants ?

      Mieux connue sous le nom “CPAM travailleur indépendant”, elle correspond en fait au régime général de la Sécurité sociale. En parallèle, il existe 2 autres régimes : le régime agricole et les régimes spéciaux. Depuis le 1er janvier 2020, tous les travailleurs indépendants non soumis à un régime spécial sont affiliés au régime général de la Sécurité sociale.

      Le régime général de la CPAM est obligatoire mais il n’y a pas de démarches à réaliser puisque l'affiliation est automatique dès lors qu’une activité professionnelle en France est exercée et est déclarée au guichet unique des formations entreprises (ex centre de formalités des entreprises). À ce titre, les auto-entrepreneurs (ou micro-entrepreneurs) doivent s’inscrire à la CPAM de leur lieu de résidence, en tant que travailleurs non salariés. Leurs cotisations sociales versées à l'Urssaf, sont calculées sur la base de leur chiffre d’affaires et comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.


      Quel est le régime de base de la CPAM des travailleurs indépendants ?

      Comme expliqué plus haut, le régime de base de la CPAM des travailleurs indépendants correspond à présent au régime général. Travailleurs salariés ou travailleurs non salariés cotisent dorénavant à la même caisse d’Assurance Maladie, leur permettant ainsi de bénéficier des mêmes prestations sociales prises en charge par la Sécurité sociale.

      À noter que ces prestations sociales sont minimales et donc souvent insuffisantes. Comme l’équilibre financier des indépendants est essentiel pour mener à bien leur activité, il leur est vivement conseillé de souscrire une mutuelle santé entrepreneur pour diminuer leur frais de santé ainsi qu’une prévoyance entrepreneur pour compléter les indemnités journalières, les pensions d’invalidité, ou le capital décès.


      Comment fonctionne le compte Ameli de la CPAM du régime général ?

      Le compte Ameli est une plateforme en ligne qui permet aux assurés, dont les indépendants, de gérer leurs informations et leurs démarches liées à l'Assurance Maladie.

      Voici les étapes clés pour l’utiliser :

      • Inscription : pour accéder au compte Ameli, les auto-entrepreneurs ou micro-entrepreneurs doivent s'inscrire sur le site web de l'Assurance Maladie (ameli.fr). L'inscription requiert des informations personnelles telles que le numéro de Sécurité sociale, l'adresse e-mail et d'autres détails.
      • Accès au compte et gestion des informations : une fois inscrits, les utilisateurs peuvent se connecter à leur compte Ameli en utilisant un identifiant et un mot de passe. Il est également possible d'utiliser l'application mobile Ameli pour accéder au compte. Les TNS peuvent aussi y mettre à jour leurs informations personnelles, comme leur adresse, leur numéro de téléphone et leurs coordonnées bancaires, ce qui facilite les échanges avec la CPAM.
      • Remboursements et services en ligne : grâce au compte Ameli, les travailleurs indépendants peuvent suivre les remboursements de leurs frais de santé puisqu’ils ont accès à leurs décomptes de Sécurité sociale. Ils peuvent également profiter d’autres services en ligne, tels que la demande de carte européenne d'assurance maladie (CEAM), la demande de carte Vitale, la déclaration du médecin traitant, la consultation des droits aux prestations...
      • Messagerie sécurisée : le compte Ameli propose une messagerie sécurisée pour communiquer avec la caisse d'Assurance Maladie. Les indépendants peuvent poser des questions, envoyer des documents ou obtenir des informations supplémentaires sur leurs droits et prestations.

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      Le RSI (Régime Social des Indépendants), était le régime d’assurance maladie des professions indépendantes. Mais janvier 2020 a marqué la fin du RSI au profit d’une intégration de la Sécurité Sociale des Indépendants dans le régime général de la Sécurité Sociale.

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    • La sécurité sociale des indépendants


      La protection sociale des auto-entrepreneurs


      Les auto-entrepreneurs comme tous les autres travailleurs indépendants, non soumis à un régime spécial, sont intégrés au régime général de la Sécurité sociale. L’auto-entrepreneur affilié au régime général est tenu de payer des cotisations sociales à l’Assurance Maladie des indépendants afin de financer les protections sociales auxquelles il aura le droit, notamment la prise en charge partielle des frais de santé et la couverture en cas d'arrêt de travail, sous condition de chiffre d’affaires minimum, d'invalidité ou de décès, et la constitution d'une pension de retraite. L’Assurance Maladie de l’auto-entrepreneur est donc distincte de celle des salariés mais lui assure le même type de protections.

      Ses cotisations sociales sont calculées en fonction de son chiffre d'affaires et doivent être versées chaque mois (ou tous les 3 mois) à l'Urssaf, par l’auto-entrepreneur.

    • Les conditions d'affiliation à l'Assurance Maladie des indépendants


      L'activité libérale, l’auto-entrepreneur et l'Assurance Maladie

      Est considéré comme auto-entrepreneur toute personne ayant fait la demande d’un statut juridique et fiscal lui permettant de créer une auto entreprise (ou micro entreprise, puisque c’est la même chose) pour exercer une activité professionnelle de manière indépendante.

      Ce statut s'applique à différentes catégories d'activités, notamment les activités libérales (exceptées certaines activités spécifiques), les activités commerciales, les prestations de services et les activités artisanales. Ainsi, un auto-entrepreneur exerçant une activité libérale ou tout autre activité citée précédemment, sera obligatoirement affilié à l’Assurance Maladie des indépendants, ce qui lui permet de bénéficier d’une protection sociale minimale. À ce titre, il doit payer les cotisations sociales correspondantes et a droit aux prestations sociales telles que la couverture maladie, les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail et à la retraite.

      Deux spécificités concernant l’Assurance Maladie des auto-entrepreneurs :

      • Calcul des cotisations : les auto-entrepreneurs sont soumis à un régime simplifié de cotisations sociales. Les cotisations à l'Assurance Maladie des auto-entrepreneurs sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé, le mois ou le trimestre précédent, par son auto-entreprise et sont payées de manière mensuelle ou trimestrielle. Si le chiffre d'affaires est égal à 0 €, il n’y a pas de cotisations sociales à payer.
      • Plafonds de chiffre d'affaires : les auto-entrepreneurs sont soumis à des plafonds de chiffre d'affaires annuels pour pouvoir bénéficier du régime fiscal et social simplifié. Ces plafonds peuvent varier en fonction de l'activité exercée. Si le chiffre d'affaires dépasse ces seuils, l'auto-entrepreneur devra basculer dans un autre régime qui engendrera des modifications sur son régime fiscal et social.

      Conditions d’affiliation : pour bénéficier des prestations sociales comme du versement des indemnités journalières, l’auto-entrepreneur doit respecter une durée d’affiliation de 12 mois.


      Le délai de carence

      Mal informés, les travailleurs indépendants ne savent généralement pas qu’ils peuvent bénéficier du versement d'indemnités journalières en cas d’arrêt de travail. Dès le 4ème jour d’arrêt de travail, (à la suite d’une maladie ou d’un accident), et sous condition d’adresser son arrêt de travail à la SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) sous 48h, le travailleur indépendant (artisan, commerçant, auto-entrepreneur, freelance ou professionnel libéral), pourra percevoir des indemnités en fonction de ses revenus sur les 3 dernières années travaillées. À noter toutefois qu’elles seront soumises à un délai de carence et plafonnées.

      Délai de carence : la prise en charge du versement de l'indemnité journalière intervient dès le 4ème jour de l’arrêt de travail, soit après un délai de carence de 3 jours.

      Plafond : les indemnités journalières sont calculées en fonction du revenu d'activité annuel moyen (Raam) de l’auto-entrepreneur. Elles ne pourront pas excéder le plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass), soit 60,26 € bruts par jour en 2023.


      Les congés maternité et paternité

      Pour la naissance de leur(s) enfant(s) ou de celui (ceux) de leur conjoint, concubin ou partenaire de PACS, les travailleurs indépendants bénéficient également d'une protection sociale en matière de congé maternité et de congé paternité, bien qu'il existe des spécificités par rapport aux salariés.

      La durée du congé paternité pour les indépendants s’étend à 25 jours calendaires (week-end et jours fériés inclus) pour une naissance simple, à 32 jours calendaires dans le cas d’une naissance multiple (jumeaux). La durée légale du congé maternité est de 8 semaines minimum et 16 semaines maximum en 2023. Il peut être augmenté en cas de grossesse multiple ou difficile.

      S’il remplit toutes les conditions lui permettant de bénéficier de la protection sociale du régime général, le travailleur indépendant perçoit alors des indemnités journalières en cas de congé maternité / paternité lui permettant de l’aider à maintenir une stabilité financière.


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    • Les démarches pour s'affilier à l'assurance maladie des indépendants


      L'inscription en tant qu'auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur

      La caisse d’Assurance Maladie des indépendants est obligatoire mais il n’y a pas de démarches à réaliser puisque l'affiliation est automatique dès lors qu’une activité professionnelle existe et est déclarée au guichet unique des formations entreprises (ex centre de formalités des entreprises). À ce titre, l’indépendant (auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur, artisan, commerçant ou professionnel libéral) doit à la Sécurité sociale le versement de cotisations sociales calculées sur la base de son chiffre d’affaires. Ces cotisations sociales versées à l'Urssaf comprennent une assurance maladie et une assurance retraite.


      La demande d'affiliation à l'Assurance Maladie des indépendants

      Comme mentionné précédemment, dès qu'une activité professionnelle est déclarée auprès du guichet unique des formations entreprises, l'affiliation à l'Assurance Maladie pour les travailleurs indépendants est automatique. Ainsi, il n'est pas nécessaire de faire une demande spécifique ou d'entreprendre des démarches supplémentaires pour bénéficier de la protection sociale minimale prise en charge par la Sécurité Sociale des indépendants.

      A noter : le compte ameli pour les indépendants est l’outil idéal pour gérer vos démarches en toute autonomie.

    • La prise en charge des frais de santé


      Les soins remboursés par l'assurance maladie


      Le régime général du travailleur indépendant lui assure une prise en charge par l’Assurance Maladie d’une partie des soins médicaux :

      Les consultations de médecin, la téléconsultation, les médicaments prescrits sur ordonnance, les dépenses dentaires, les dépenses en optique, les prothèses auditives, les frais d'imagerie médicale, les frais d'hospitalisation et certaines chirurgies, le transport médical, certains contraceptifs, les examens de laboratoire, la procréation médicalement assistée (PMA), les vaccins obligatoires ou fortement recommandés, les cures thermales (sous certaines conditions)...

      À noter que la prise en charge de l’assurance maladie indépendant est limitée et que le reste à charge de l’assuré peut vite être onéreux. C’est pourquoi la souscription à une mutuelle santé entrepreneur est essentielle pour garantir le niveau de soin nécessaire à son capital santé et ainsi préserver son activité professionnelle.

    • Les particularités de la Sécurité sociale des auto-entrepreneurs


      Les spécificités de l'Assurance Maladie des auto-entrepreneurs

      Considéré comme travailleur non salarié, (qu’il soit artisan, commerçant, freelance, profession libérale …) un micro-entrepreneur ou auto-entrepreneur dépend de la Sécurité sociale des indépendants, c'est-à-dire du régime général et obligatoire des indépendants. Le régime général garanti par l'Assurance Maladie des indépendants a pour objectif de permettre aux travailleurs non salariés d’accéder à une protection sociale comparable à celle d’’un salarié. Il n’y a donc pas de spécificités pour la protection sociale de l’indépendant si ce n’est que pour en bénéficier, il doit justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans son activité.


      Le régime fiscal et social des auto-entreprises

      Les micro-entreprises bénéficient de régimes fiscaux et sociaux spécifiques qui sont simplifiés et adaptés à leur taille et à leurs activités. Voici quelques informations sur le régime fiscal et le régime social des micro-entreprises :

      Régime fiscal de la micro-entreprise :

      1. Régime de la micro-entreprise : les micro-entreprises peuvent opter pour le régime de la micro-entreprise, également connu sous le nom de régime de l'auto-entrepreneur. Ce régime simplifié permet aux entrepreneurs de bénéficier d'une fiscalité allégée, basée sur un régime d'imposition forfaitaire.
      2. Régime de la franchise en base de TVA : les micro-entreprises peuvent bénéficier du régime de la franchise en base de TVA jusqu’à un certain seuil de chiffre d'affaires annuel. Cela signifie qu'elles sont exonérées de la collecte de TVA sur leurs ventes, elles ne facturent pas la TVA et ne peuvent pas récupérer la TVA sur leurs achats.
      3. Régime micro-social simplifié : les micro-entrepreneurs sont soumis au régime micro-social simplifié pour le paiement de leurs cotisations sociales. Celles-ci sont calculées en fonction du chiffre d'affaires réalisé, ce qui simplifie les formalités administratives et facilite la gestion des charges sociales.

      Régime social des micro-entreprises :

      1. Affiliation à l’Assurance Maladie des indépendants : les micro-entrepreneurs sont affiliés au régime obligatoire de la Sécurité sociale des indépendants. Les travailleurs indépendants sont affiliés au régime général, au régime agricole ou aux régimes spéciaux selon la nature de leur entreprise. Ils bénéficient ainsi d'une protection sociale, notamment en matière d'assurance maladie, maternité, invalidité et retraite.
      2. Cotisations sociales : les cotisations sociales des micro-entrepreneurs sont calculées en pourcentage du chiffre d'affaires réalisé. Les micro-entrepreneurs peuvent bénéficier de l'ACRE (Aide aux créateurs et repreneurs d'entreprise) qui permet une réduction des cotisations sociales pendant la première année d'activité.

      Les indemnités journalières en cas d'arrêt de travail

      En cas d’arrêt de travail de plus de 7 jours (à la suite d’une chute ou d’un accident), si vous êtes indépendant (artisan, commerçant, freelance ou professionnel libéral), vous percevrez des indemnités en fonction de vos revenus sur les 3 dernières années travaillées et elles seront plafonnées même si la moyenne de vos 3 derniers revenus est supérieure à 43 992 € bruts en 2023.

      Pour percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail, vous devez remplir certaines conditions comme celle d’être affilié au régime général de la Sécurité sociale des travailleurs indépendants depuis au moins 1 an. Pour éviter de vous retrouver dans une situation financière risquée pour votre foyer et votre entreprise, vous pouvez souscrire une prévoyance entrepreneur. Celle-ci vous permettra de compenser vos pertes de revenu en cas d'arrêt de travail ou d’invalidité.


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    Invalidité catégorie 3 : quand le travail devient impossible pour un TNS et l'aide d'un tiers indispensable

    8 minute(s) de lecture
    Mis à jour le


    Tout comprendre sur la PTIA : Perte Totale et Irréversible d'Autonomie. Critères d’attributions, spécificités, aides… on vous dit tout.

    • Comprendre l'invalidité catégorie 3


      Invalidité catégorie 3 : définition

      L'invalidité de catégorie 3 est la catégorie la plus élevée d'invalidité reconnue par la Sécurité sociale. Elle correspond à une incapacité totale de travail, c'est-à-dire que la personne est dans l'incapacité de travailler et a besoin de l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les tâches de la vie quotidienne. Cette invalidité est aussi appelée PTIA pour Perte Totale et Irréversible d’Autonomie.

      Au regard de la définition, l’invalidité catégorie 3 et un contrat de travail ne peuvent coexister, sauf exception : l’invalidité de 2ème ou 3ème catégorie n'entraîne pas automatiquement l’inaptitude au travail. La personne peut ainsi occuper une activité à temps partiel dans la limite de ses capacités. Il existe aussi deux autres catégories d’invalidité :

      • l’invalidité de catégorie 1, dite invalidité permanente partielle ou IPP, concerne les entrepreneurs invalides capables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité compris entre 33% et 66%.
      • l’invalidité de catégorie 2, dite Invalidité Permanente Totale ou IPT, concerne les entrepreneurs invalides incapables d’exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité supérieur à 66%.

      Comment passer de l'invalidité catégorie 2 à la catégorie 3

      Le passage d’une invalidité de catégorie 2 à une invalidité de catégorie 3 peut être réalisé suite à une demande de réexamen de dossier auprès de la Sécurité sociale. Pour cela, la personne en invalidité de catégorie 2 doit prendre rendez-vous avec son médecin traitant pour faire un bilan de son état de santé et pour qu'il puisse rédiger un certificat médical détaillant l'ensemble de ses limitations physiques et/ou mentales. Ce certificat médical sera transmis à la Sécurité sociale dont dépend le chef d'entreprise qui examinera la demande de réexamen. La CPAM ou MSA pourra ensuite demander un avis médical auprès du médecin conseil de l'Assurance Maladie (ou MSA) pour évaluer si l'état de santé de la personne justifie une reconnaissance de l'invalidité de catégorie 3.

      Si la demande est acceptée, la personne pourra alors bénéficier d'une pension d'invalidité plus élevée ainsi que de l'ensemble des aides et prestations sociales liées à la catégorie 3 Perte Totale et Irréversible d’Autonomie. Il est important de noter que le passage de l'invalidité de catégorie 2 à la catégorie 3 est une procédure complexe qui peut prendre du temps. À ce titre, si la personne a souscrit un contrat de prévoyance chez Harmonie Mutuelle, elle peut se faire accompagner pour faciliter les démarches et les échanges avec les différents organismes impliqués.

    • Les spécificités de l'invalidité catégorie 3


      Les implications financières

      Si vous êtes un TNS (y compris artisan, commerçant ou profession libérale non réglementées) en situation d'invalidité de catégorie 3, vous pouvez prétendre à une pension d'invalidité versée mensuellement par la CPAM ou MSA. Cette pension d’invalidité de catégorie 3 a pour but de compenser la perte de vos revenus professionnels suite à votre arrêt de travail.

      Le montant de l’invalidité catégorie 3 est calculé en fonction de la moyenne de vos dix meilleures années d'activité et correspond à 50% de cette moyenne. Pour une invalidité de catégorie 3, le montant mensuel de la pension d’invalidité catégorie 3 varie entre 686,09 € et 1 833 € en 2023. Si votre état de santé nécessite l'assistance d'une tierce personne, vous pouvez également bénéficier d'une prestation complémentaire pour recours à tierce personne. Il s’agit de la Majoration Tierce Personne (MTC). Cette prestation permet d'augmenter le montant de votre pension d'invalidité de 1 210,91 € par mois. Cette aide financière n'est pas imposable et est réévaluée chaque année.

      Pour savoir si vous êtes éligible à l'aide d'une tierce personne, votre médecin conseil évaluera votre capacité à réaliser certains actes de la vie quotidienne seul. Si vous avez une profession libérale réglementée, nous vous conseillons de vous tourner vers votre caisse spécifique car le montant de votre pension dépend de votre activité et de votre assiette de cotisation.

    • La procédure pour demander une pension d'invalidité catégorie 3


      La demande de pension d'invalidité

      La pension d’invalidité de catégorie 3 peut être attribuée après la consultation du médecin traitant. Si l’état de santé amène à une incapacité d’exercer de manière totale et irréversible alors le médecin rédige un certificat médical qui devra être transmis à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie dont dépend le chef d’entreprise. Une demande d’indemnité pour invalidité catégorie 3 est alors formulée, le demandeur doit alors fournir des informations sur sa situation professionnelle, ses revenus, et son état de santé et envoyer le formulaire de sa demande d’invalidité de catégorie 3 à la CPAM ou MSA.

      Une fois que la CPAM ou MSA a examiné la demande et les pièces justificatives, elle envoie une décision écrite indiquant si la pension d'invalidité de 3ème catégorie a été accordée, le montant de la pension d’invalidité catégorie 3 et la date de prise en charge.

      Le demandeur peut alors effectuer des démarches supplémentaires, afin de bénéficier d’aides supplémentaires ou tout simplement activer les garanties de ses éventuels contrats d’assurances et de prévoyance.

      À noter que la pension d’invalidité catégorie 3 et la retraite ne sont pas incompatibles. Lorsque l’âge légal du départ à la retraite est atteint, la pension d’invalidité catégorie 3 est remplacée par la pension de retraite pour inaptitude. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.


      Les critères pour être reconnu incapable d'exercer son activité professionnelle

      Pour être reconnu comme étant incapable d'exercer son activité professionnelle dans le cadre d'une invalidité de catégorie 3, il faut remplir certains critères médicaux. En effet, l'Assurance Maladie évalue votre incapacité à travailler en se basant sur les critères suivants :

      • la réduction totale de la capacité physique ou mentale de la personne à exercer son métier
      • l'impossibilité de reprendre un travail équivalent ou adapté
      • l'impossibilité de réaliser une activité professionnelle quelconque, y compris à temps partiel.

      Ces critères sont appréciés par le médecin conseil de l'Assurance Maladie, qui va examiner les résultats du bilan médical de l'entrepreneur. Il prend en compte son état de santé, ses antécédents médicaux, son âge, sa formation professionnelle, ses compétences et son expérience. Le médecin conseil peut également l'orienter vers des examens complémentaires ou une expertise médicale si nécessaire. S'il remplit les critères médicaux nécessaires, l'entrepreneur pourra prétendre à une pension d'invalidité de catégorie 3. Cependant, il est important de souligner que la décision finale dépend de l'Assurance Maladie. Elle peut donc accorder ou refuser la demande, en fonction de l'évaluation du dossier médical. Dans le cas d’un refus, l'entrepreneur peut éventuellement contester la décision en faisant appel auprès de la commission de recours amiable de la CPAM ou MSA.


      Le rôle de la MDPH dans la reconnaissance de l'invalidité catégorie 3

      Le rôle de la MDPH, Maison Départementale des Personnes Handicapées, consiste à informer et accompagner les personnes en situation de handicap dans leurs démarches. Au sein de chaque MDPH, une équipe pluridisciplinaire évalue la situation et les besoins des personnes handicapées et/ou invalides.

      À ce titre, lorsqu'un entrepreneur est déclaré invalide de catégorie 3, il peut faire appel à la MDPH pour l’accompagner dans ses démarches auprès de la Sécurité Sociale et de sa Caisse de Retraite. La MDPH pourra aussi lui accorder des prestations financières supplémentaires visant à améliorer son quotidien. Par exemple, en plus de sa pension d’invalidité de catégorie 3, l'entrepreneur peut demander à la MDPH la prestation de compensation du handicap (PCH). Il s'agit d'une aide financière permettant d'obtenir une aide humaine, technique ou de transport, versée par le département et personnalisée en fonction des besoins du bénéficiaire. Cette aide se cumule avec la pension d’invalidité.

    • Les implications de l'invalidité catégorie 3 sur la vie professionnelle et personnelle


      La compensation de la perte de rémunération

      En cas d’invalidité de catégorie 3, l'absence de revenus peut avoir des conséquences financières importantes pour les travailleurs non salariés. En effet, la pension d’invalidité versée par la Sécurité sociale est insuffisante pour compenser la perte de revenus conséquente à la cessation de leur activité. Pour cette raison, il est important pour les TNS de souscrire souscrire un contrat de prévoyance entrepreneur.

      Le principe d’une prévoyance entrepreneur est de garantir au TNS le maintien de son niveau de vie en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité grâce à un complément de revenu. Elle permet également d’assurer à sa famille une compensation financière en cas de décès pour se prémunir de dettes éventuelles ou des frais liés aux obsèques.

      Cette assurance est l’aide complémentaire essentielle pour compenser les aides sociales minimales des ayants droits. Dans le cas d'une invalidité de 3ème catégorie, le contrat prévoyance viendra compléter la prestation du régime obligatoire par une rente mensuelle la plupart du temps.

      Pour faciliter les démarches il existe aussi un contrat de mutuelle et prévoyance entrepreneur. Un contrat qui combine la complémentaire santé avec les garanties prévoyances sous une seule souscription. Pratique et rapide, cette protection complète proposée par Harmonie Mutuelle est la seule capable de protéger la santé de l’entrepreneur mais aussi de le protéger desaléas que la vie peut lui réserver.


      La nécessité d’être accompagné d’une tierce personne pour effectuer certains gestes de la vie quotidienne

      Lorsqu’un travailleur non salarié est reconnu invalide de catégorie 3, il peut avoir la nécessité d’être accompagné au quotidien par une tierce personne pour effectuer les actes essentiels de la vie comme se laver, s’habiller, se nourrir...

      Dans ce cas, pour compenser la perte d’autonomie, en plus de sa pension d'invalidité, il peut bénéficier d'une prestation complémentaire pour recours à tierce personne appelée Majoration Tierce Personne (MTC). Cette prestation permet d'augmenter le montant de la pension d'invalidité et en plus de ne pas être imposable, elle est aussi réévaluée chaque année. Dans le cadre d’un accident de travail amenant à une perte totale et irréversible d’autonomie on parle alors d’inaptitude au travail. De la même manière, une Majoration pour Tierce Personne peut être versée sous conditions médicales.


      Le départ à la retraite pour inaptitude au travail

      L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 3 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite.

      Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 3 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet (sous accord préalable par le médecin conseil) et ainsi accumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite au titre de l’inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle.

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    Invalidité catégorie 1 : sous quelles conditions le TNS peut-il cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?

    8 minute(s) de lecture
    Mis à jour le


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    • Comprendre l'invalidité catégorie 1


      Qu'est-ce que l'invalidité catégorie 1 ?

      L’invalidité de catégorie 1, dite invalidité permanente partielle ou IPP concerne les entrepreneurs invalides capables d'exercer une activité professionnelle rémunérée. Cette notion correspond à un taux d’invalidité compris entre 33% et 66%.

      Il existe aussi deux autres catégories d’invalidité :

      • pour un taux d’invalidité supérieur à 66% on parle d’Invalidité Permanente Totale ou IPT. Cette notion concerne les entrepreneurs incapables d’exercer une activité professionnelle rémunérée (sauf exception faite par le médecin conseil reconnaissant une aptitude au travail).
      • pour un taux d’invalidité supérieur à 66 %, avec une perte totale et irréversible d’autonomie : c’est une invalidité de catégorie 3. Elle concerne les invalides incapables d'exercer une activité professionnelle rémunérée et dont l'état nécessite l'assistance d'une tierce personne pour assurer les actes de la vie quotidienne contrairement à l’invalidité de 1ère catégorie et de 2ème catégorie, la 3ème catégorie n’est pas réversible.

      À noter toutefois que pour une invalidité catégorie 2, un médecin conseil peut reconnaître l’aptitude au travail. Chaque catégorie d’invalidité permet de déterminer le montant de la pension d'invalidité catégorie 1, 2 ou 3 qui sera versée à l'assuré en fonction de son taux d'invalidité.


      Comment est déterminée l'invalidité catégorie 1 ?

      Il n'existe pas de liste complète qui énumère les maladies donnant droit à une pension d'invalidité de catégorie 1. Si un entrepreneur a subi un accident ayant des conséquences durables sur son état de santé ou s’il souffre d'une maladie non professionnelle qui implique une incapacité permanente partielle ou totale dans la pratique de son activité professionnelle et l’empêche de gagner au moins ⅔ de son salaire habituel, il est probable qu’il remplisse les critères d'attribution de la pension d'invalidité.

      Pour être reconnu comme invalide, il devra d'abord contacter son médecin traitant. Celui-ci lui remettra un certificat médical s’il est victime de symptômes ou d'une maladie susceptibles de réduire et limiter ses capacités de travail. Il pourra ensuite utiliser son espace personnel sur le site Ameli pour demander en ligne une pension d'invalidité en fournissant son numéro de sécurité sociale et son code confidentiel. Sa demande sera ensuite transmise au médecin-conseil de votre CPAM ou MSA qui déterminera sa catégorie d'invalidité. Il peut également faire une demande par courrier en envoyant le formulaire de demande de pension d'invalidité rempli à sa CPAM ou MSA et en joignant les pièces justificatives nécessaires.

      À noter que l’auto-entrepreneur et l’invalidité catégorie 1 ne sont pas incompatibles. Si vous êtes déclaré invalide de catégorie 1, vous avez le droit de continuer ou de lancer votre entreprise. Le calcul de la pension d’invalidité de catégorie 1 sera donc adapté en fonction de vos revenus.


      Combien de temps dure l'invalidité catégorie 1 ?

      La pension d'invalidité de catégorie 1 est accordée pour une durée déterminée, qui peut varier en fonction de la situation individuelle. En général, elle est attribuée pour une période de 12 mois à 5 ans, renouvelable en fonction de l'évolution de l’état de santé et de la capacité à travailler. Si l’état de santé s'améliore ou si l'âge légal de départ à la retraite est atteint durant l’invalidité, le calcul de la pension d'invalidité de catégorie 1 peut être révisé ou remplacé par une pension de retraite. Ainsi, l’invalidité de catégorie 1 a une durée qui dépend intimement de la situation personnelle de l’assuré.

      Il est aussi possible que l’invalidité s’aggrave et que la catégorie 1 devienne une catégorie 2 ou 3. Dans ce cas, la pension d’invalidité versée jusqu’à présent sera révisée et l’attribution d’une nouvelle pension d’invalidité impliquera une nouvelle période d’attribution. Il est important de noter que la durée d'attribution de la pension d'invalidité de catégorie 1 peut être différente pour chaque cas individuel et dépend de l’arrêt de travail fourni par le médecin traitant, suite à l’évaluation de l'état de santé et de la capacité de travail ainsi que des évaluations de la CPAM ou de la MSA. Seuls le médecin traitant et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie sont en mesure de statuer précisément sur l’invalidité de l'entrepreneur.


      Comment passer de l'invalidité catégorie 1 à l'invalidité catégorie 2 ?

      Concernant le passage de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2, il est nécessaire de faire une demande auprès de la CPAM ou MSA. La catégorie 2 de la pension d'invalidité est destinée aux personnes dont l'état de santé est gravement altéré, les empêchant d'exercer une activité professionnelle dans des conditions normales. La demande pour passer de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2 doit être effectuée auprès du médecin traitant, qui évaluera l’état de santé et remplira un certificat médical détaillé. Ce certificat sera ensuite transmis à la CPAM ou MSA pour une évaluation par le médecin-conseil. Si la CPAM ou MSA considère que l’état de santé correspond aux critères de la catégorie 2 de la pension d'invalidité, l'entrepreneur sera alors reconnu comme étant en situation d'invalidité de catégorie 2 et sa pension sera ajustée en conséquence.

      Il faut savoir que le passage de l'invalidité catégorie 1 à la catégorie 2 n'est pas automatique et dépend strictement de l'évaluation de l’état de santé par la CPAM (ou MSA). Si la demande est refusée par cette dernière, l'entrepreneur peut éventuellement contester la décision en faisant appel auprès de leur commission de recours amiable.

    • Cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle en tant que TNS


      Peut-on exercer une activité professionnelle en étant en invalidité catégorie 1 ?

      En tant qu’entrepreneur, si vous êtes déclaré invalide de catégorie 1, cela signifie que vous êtes capable d’exercer une activité professionnelle mais que votre maladie ou votre handicap ne vous permet pas de maintenir vos revenus à 100%.

      À ce titre vous avez la possibilité de percevoir une pension d’invalidité catégorie 1 et de travailler à temps complet ou partiel. Vous pouvez alors continuer d’exercer une activité professionnelle tout en compensant la perte de salaire engendrée par votre invalidité. En revanche, les personnes déclarées invalides de catégorie 2 ou 3 n’ont pas la possibilité de travailler sauf exception réalisée par le médecin conseil, s’il reconnaît une aptitude au travail.

      À noter que les arrêts maladie et l’invalidité catégorie 1 ne sont pas incompatibles. En effet, si vous tombez malade et êtes arrêté durant votre invalidité catégorie 1, vous percevrez à la fois vos indemnités journalières d’arrêt maladie ainsi que la pension d’invalidité de catégorie 1.


      Sous quelles conditions peut-on cumuler pension d'invalidité et activité professionnelle ?

      Si vous souhaitez percevoir une pension d’invalidité tout en continuant d’exercer votre activité professionnelle vous devez tout d’abord être déclaré invalide de catégorie 1 par votre médecin traitant. Lorsque vous aurez réalisé les démarches nécessaires auprès de votre CPAM / MSA, une indemnisation pourra vous être versée.

      Que vous travailliez ou non, pour bénéficier du versement de la pension vous devez être affilié à la Sécurité sociale depuis au moins 12 mois et remplir au moins l'une de ces deux conditions :

      • avoir travaillé au moins 600 heures durant les 12 derniers mois
      • avoir cotisé un salaire mensuel au moins égal à 2 030 fois le SMIC horaire durant les 12 derniers mois.

      Le montant de la pension est calculé en fonction de votre situation professionnelle et de votre niveau d’invalidité.


      Comment est calculé le montant de la pension d'invalidité en cas de cumul avec une activité professionnelle ?

      Le montant de la pension d'invalidité, en cas de cumul avec une activité professionnelle, dépend de plusieurs facteurs, tels que le taux d'incapacité de l’entrepreneur et ses revenus brut annuels.

      Pour établir le montant de la pension d'invalidité catégorie 1, il faut d'abord déterminer le taux d'incapacité de la personne, qui est évalué par le médecin-conseil de la sécurité sociale. Dans le cas des 2ème et 3ème catégories, le cumul avec une activité professionnelle complémentaire n'est traditionnellement pas possible sauf acceptation par le médecin conseil.

      Ensuite, le montant de la pension d'invalidité est calculé en fonction du salaire annuel moyen des 10 meilleures années précédant l’invalidité pour les travailleurs non salariés (c’est-à-dire les artisans, commerçants, professions libérales non règlementées, rattachés à la CPAM). Pour les professions libérales réglementées, cela dépendra de la caisse de rattachement.

      Cas particulier pour les artisans et commerçants : lorsque vous êtes déclaré invalide mais que vous continuez d’exercer une activité professionnelle rémunérée, une pension d’invalidité vous est octroyée, on parle alors de pension pour incapacité partielle au métier (PIPM). Elle est calculée sur la base de 30% de votre revenu annuel moyen des 10 meilleures années de votre activité et est plafonnée à 1 099,80 €/mois en 2023. Le cumul de la pension d'invalidité avec une activité professionnelle peut avoir des conséquences sur les impôts à payer et sur les cotisations sociales. Il est donc recommandé de bien se renseigner auprès de sa CPAM ou MSA pour connaître précisément toutes les conditions et les modalités de ce cumul.


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    • Retraite et invalidité catégorie 1


      La pension d'invalidité catégorie 1 valide-t-elle des trimestres de retraite ?

      Oui, la pension d'invalidité de catégorie 1 permet de maintenir la validation des trimestres de retraite. Le calcul des trimestres attribués à un bénéficiaire de la pension d'invalidité permanente commence à partir du début du trimestre civil pendant lequel la pension est accordée. Le décompte se terminera à la fin du trimestre civil précédant celui où le paiement de la pension prendra fin. Si le bénéficiaire est également en mesure de recevoir une pension de retraite, les trimestres assimilés continueront à être décomptés jusqu'à la fin du trimestre civil précédant celui où la pension de retraite commence.

      L'attribution d'une pension d'invalidité de catégorie 1 ne modifie pas l'âge légal de départ à la retraite. Les personnes qui perçoivent une pension d'invalidité de catégorie 1 peuvent continuer à travailler si leur état de santé le permet et ainsi accumuler des droits à la retraite. En revanche, lorsque l'assuré atteint l'âge légal de départ à la retraite, sa pension d'invalidité prend fin et est remplacée par la retraite pour inaptitude au travail. La retraite au titre de l'inaptitude au travail permet d'obtenir une retraite au taux plein de 50 % dès l’âge légal du départ à la retraite, quel que soit le nombre de trimestres validés. L'inaptitude au travail doit être reconnue par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite. Le montant perçu peut être ajusté en fonction des droits acquis pendant la carrière professionnelle. Il est donc important de prendre en compte les impacts de l'invalidité de catégorie 1 sur la pension de retraite. Dans le cas d’une retraite anticipée, la pension sera minorée, il est donc recommandé de préparer son départ en retraite en faisant appel à une retraite complémentaire par exemple.


      Comment préparer sa retraite en étant en invalidité catégorie 1 ?

      L’invalidité catégorie 1 et retraite : vaste sujet ! Il est important de préparer sa retraite même en étant en arrêt de travail et invalidité de catégorie 1. Voici quelques conseils pour vous aider dans cette démarche :

      1. Vérifiez vos droits à la retraite : vérifiez auprès de votre caisse de retraite les conditions pour bénéficier d'une retraite à taux plein, notamment en termes de durée d'assurance, d'âge de départ et de décote éventuelle.
      2. Évaluez votre situation financière : si vous travaillez malgré votre invalidité, évaluez votre situation financière et déterminez les revenus que vous percevrez après la cessation de votre activité professionnelle.
      3. Pensez à la protection de vos proches : pensez à protéger financièrement vos proches en cas de décès ou d'invalidité totale et permanente.
      4. Faites-vous aider si nécessaire : Si vous avez des questions ou des difficultés pour préparer votre retraite en tant qu'entrepreneur déclaré invalide de catégorie 1, n'hésitez pas à vous faire aider, contactez un conseiller spécialisé. Ils pourront vous fournir des informations et des conseils adaptés à votre situation personnelle.
    • Faut-il souscrire une prévoyance invalidité en tant que TNS ?


      En tant que travailleur non salarié (TNS), il peut être judicieux de souscrire une assurance prévoyance invalidité pour vous prémunir, vous et votre famille, de tout risque financier lié à une invalidité. Contrairement aux salariés qui bénéficient d'une couverture sociale obligatoire en cas d'arrêt de travail pour cause de maladie ou d'invalidité, les TNS ne bénéficient pas toujours d'une protection sociale complémentaire aussi complète.

      En cas d'invalidité, la pension d'invalidité versée par la Sécurité sociale peut s'avérer insuffisante pour pallier la baisse de revenus due à l'arrêt de l'activité. Une assurance prévoyance invalidité permet de pallier cette situation en garantissant le versement d'une rente invalidité catégorie 1, 2 ou 3, qui peut être complétée par une rente invalidité. Selon le contrat souscrit, il peut y avoir une garantie IPT (Invalidité Permanente et Totale) et ou une garantie IPP (Invalidité Permanente Partielle). Ces indemnisations assurent un maintien de revenus suffisant pour permettre au TNS (y compris l’auto entrepreneur) de faire face aux charges courantes et ainsi sécuriser sa situation financière. Il est donc important pour les travailleurs non salariés de réfléchir à une protection adaptée à leur situation. Toutefois, nous vous conseillons de faire particulièrement attention aux exclusions de garantie afin d’être préparé à toutes éventualités, tout comme aux délais de carence sur certaines prestations.

    • Comment mettre à jour sa protection sociale en cas d'invalidité catégorie 1 ?


      Si vous êtes travailleur indépendant en "profession libérale ou non" et que vous êtes déclaré en invalidité de catégorie 1, il est important de mettre à jour votre protection sociale pour bénéficier des prestations sociales et des aides financières auxquelles vous avez droit.

      Voici les étapes à suivre :

      1. informez votre caisse d'Assurance Maladie : signalez à votre CPAM ou MSA votre situation et votre invalidité. Vous devrez fournir l’attestation d’invalidité transmise par votre médecin traitant pour prouver votre état de santé.
      2. Veillez à la mise à jour de vos droits à la Sécurité sociale : assurez-vous auprès de votre caisse d'Assurance Maladie que vos droits ont été mis à jour. Vous pourrez ainsi bénéficier de la prise en charge par le régime général de vos soins médicaux, de l'attribution d'une carte d'invalidité et de l'exonération du ticket modérateur pour certains actes médicaux. Une pension d’invalidité de catégorie 1, 2 ou 3 vous sera alors versée.
      3. Vérifiez vos droits à la retraite : consultez l'attestation reprenant le détail  de vos trimestres cotisés. Il est conseillé de vérifier que toutes les périodes d'invalidité ont bien été prises en compte pour le calcul de vos droits à la retraite. Vous pouvez y accéder à partir de votre espace personnel sur le site de l’assurance retrait
      4. Actualisez vos contrats d'assurance : vérifiez que vos contrats d'assurance (assurance habitation, assurance auto, etc.) ont été mis à jour pour tenir compte de votre situation d'invalidité. Et si vous avez souscrit une mutuelle entrepreneur ou une assurance prévoyance entrepreneur, contactez votre assureur pour activer les garanties liées à votre invalidité.
      5. Demandez des aides financières : si vous rencontrez des difficultés financières, votre régime général peut vous octroyer une Allocation Supplémentaire d’Invalidité même si vous êtes auto-entrepreneur.

      Le saviez-vous ?
      Pour être protégés des aléas de la vie, une solution combinant la mutuelle et la prévoyance santé entrepreneur existe. En prenant en charge les frais de santé et en couvrant les arrêts de travail, l'invalidité et le décès, cette solution est la seule solution capable de protéger pleinement l’entrepreneur et sa famille.

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