Burn-out, bore-out, brown-out : quelles sont leurs différences ?
Ces termes ne sont pas de simples "buzzwords" passagers. Ils décrivent des réalités bien ancrées de mal-être et d’épuisement professionnels. Bien que les symptômes – fatigue intense, sentiment d’échec, désinvestissement, absentéisme – puissent se ressembler, les causes qui mènent au burn-out, au bore-out et au brown-out sont fondamentalement distinctes.
Le burn-out ("s'éteindre par manque d'énergie") désigne initialement une fusée à court de carburant. En milieu professionnel, il correspond à un surmenage dû à un investissement excessif dans le travail et à un stress chronique.
À l'inverse, le bore-out découle d'un manque de stimulation. Il survient lorsqu'un employé s'ennuie ("to bore") en raison d'une sous-charge de travail, d'un manque de responsabilités ou de tâches intéressantes.
Le brown-out est plus récent. Ce terme fait référence à une baisse de tension électrique et, en entreprise, illustre une "perte de sens". Il apparaît lorsque le travail n’est plus aligné avec les valeurs ou les aspirations personnelles de l'employé, entraînant un désengagement profond.
Ces trois formes de mal-être professionnel nécessitent une attention particulière afin d'améliorer la qualité de vie au travail et d'éviter de graves conséquences pour la santé mentale.