PME-TPE : prêtes à booster votre politique de rémunération ?
Déjà obligatoire dans les moyennes et grandes entreprises, le partage de la valeur s’étendra à partir du 1er janvier 2024 à toutes les entreprises de plus de 11 salariés. Zoom sur une dynamique positive attendue.
Le 29 juin dernier, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture, avec modifications, le projet de loi qui transpose l'accord national interprofessionnel (ANI) sur le partage de la valeur en entreprise. Cet ANI a été signé le 10 février dernier entre les syndicats et le patronat, alors que l’inflation en France atteignait un pic à 7,3 % !
L'idée de cet accord ? Redonner du pouvoir d’achat aux salariés en les associant davantage aux performances de l’entreprise, notamment dans les TPE et PME.
Le partage de la valeur, quèsaco ?
Un enjeu majeur déployé depuis 2019
Ces dernières années, plusieurs lois sont ainsi venues simplifier et renforcer les dispositifs de partage de la valeur à disposition des entreprises. D’abord, la loi PACTE1 de 2019 a rendu la participation obligatoire dans les entreprises de 50 salariés ou plus. Depuis cette loi, il n’y a plus aucune charge sociale sur le versement des primes d’intéressement pour les entreprises de moins de 250 salariés, ni sur l’intéressement et la participation pour les entreprises de moins de 50 salariés.
Ensuite, la loi ASAP2 de 2020 a introduit la possibilité pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, de conclure des accords d’intéressement pour une durée comprise entre un et trois ans. Elle a aussi élargi aux entreprises de moins de 50 salariés la possibilité d’une acceptation unilatérale des accords de branche en matière d’intéressement et de participation.