Prévoyance en entreprise : comment l'aborder ?

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Harmonie Mutuelle vous aide à sécuriser vos collaborateurs et leurs revenus face aux aléas de la vie et faire de la prévoyance un véritable levier de performance pour votre entreprise.

Du diagnostic aux outils de gestion automatisés

Avec votre conseiller Harmonie Mutuelle, bénéficiez d’une protection complète, sur mesure et conforme. Expert de la prévoyance, il vous accompagne dans la conception de votre contrat, sa mise en place, le pilotage juridique et fiscal de votre régime et sa valorisation auprès des collaborateurs.

Harmonie Mutuelle vous permet également de gagner du temps avec des outils de gestion en ligne de votre contrat pour l’affiliation des salariés, le paiement des cotisations ou la déclarations d’arrêts de travail…

Le point avec Charline Debeaumorel - Chargée d’Affaires Collectif Harmonie Mutuelle.

Durée de visionnage : 02:58

5 pièges à éviter
pour la prévoyance de vos salariés

  • La crise sanitaire que nous vivons amène à changer de regard sur la prévoyance collective de l’entreprise. Mal connu des collaborateurs, ce dispositif est souvent sous-exploité par les dirigeants. Découvrez les points de vigilance pour en faire un outil-clé de votre politique RH.


    Piège N°1 : ne voir dans la prévoyance qu’une obligation

    Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises tendent encore à n’aborder la question de couverture prévoyance de leurs collaborateurs entreprises que sous l’angle de l’obligation légale, par ailleurs très variable d’une convention collective à l’autre.  

    Ajustés avec précision aux profils des collaborateurs (niveaux de rémunération, collèges) ces dispositifs peuvent pourtant répondre à de nombreux enjeux RH de l’entreprise, qu’il s’agisse du recrutement ou de la fidélisation de talents-clés mais aussi de maîtrise de l'absentéisme ou tout simplement de renouer le dialogue social.


    Piège N°2 : ne jamais remettre à plat son contrat existant

    Les contrats de prévoyance ont souvent été mis en place il y a longtemps et les dirigeants ont un peu tendance à l’oublier, à la différence des prestations santé où le sujet n’est pas une problématique du quotidien.

    Un examen régulier du dispositif est indispensable pour s’assurer que vous êtes toujours en conformité avec vos obligations conventionnelles qui peuvent avoir évolué. Cette remise à plat peut être l’occasion d’optimiser son budget car il n’est pas rare qu’un contrat ait mécaniquement augmenté avec le temps.

    Il faut aussi vérifier que l’assureur remplit bien ses obligations légales, comme la remise des comptes de résultat en prévoyance ou le suivi des clauses de désignation de bénéficiaires. La vie des collaborateurs aussi évolue.

    En résumé, il est important de se poser la question suivante :
    « Je sais que je paie une prévoyance, mais est-elle toujours en adéquation avec mes besoins en tant qu’employeur et les besoins de mes salariés ? ».


    Piège N°3 : penser que la prévoyance peut inciter à l’absentéisme

    Une bonne indemnisation des arrêts de travail est rarement à l’origine des absences. Mais à l’inverse, un salarié pas ou mal couvert peut renoncer à s’arrêter alors qu’il en a réellement besoin. C’est ce qu’on a appelle le présentéisme. Les conséquences sont beaucoup plus lourdes puisque la maladie impactera directement la performance du collaborateur et peut conduire, au final, à des arrêts plus longs ou des burn-out.


    Piège N°4 : ne pas en parler à ses collaborateurs

    S’il devait se couvrir à titre individuel, un collaborateur devrait payer beaucoup plus cher pour compenser sa perte de revenus en cas d’arrêt de travail ou garantir un capital à ses proches en cas de décès (sous réserve de franchir l’obstacle du questionnaire de santé qui n’est pas demandé dans le cadre d’un contrat collectif de prévoyance). 

    Il s'agit d'un avantage social à valoriser auprès de vos collaborateurs (réunions d’information, documentations pédagogiques), leur permettant ainsi de prendre la mesure des efforts faits par l’entreprise… et d’éviter de se surassurer en individuel.


    Piège N°5 : isoler le sujet

    En matière d’arrêts de travail et plus largement d’absentéisme, la prévoyance apporte des réponses sur les conséquences financières, pas sur les causes.

    Il est préférable d’avoir une approche globale qui comprend également la question des frais de santé mais également de la prévention. Tout cela passe par une analyse du contexte de l’entrepriseCelle-ci peut-être éclairée par un benchmark permettant au dirigeant de situer son entreprise par rapport aux entreprises de son secteur d’activité et de sa région.


    Grâce à ce diagnostic, il est ensuite possible d’adapter son contrat prévoyance mais aussi de mettre en place des mesures préventives qui permettront de réduire les arrêts de travail… et par conséquent d’éviter les sur-cotisations.

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